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  • AURA Environnement fait capoter l'enquête publique projet de chaudière chimique DECARB’RON/STARVAL de NOVAPEX à Salaise-sur-Sanne !

    Grâce à la mobilisation massive d'AURA Environnement lors de l'enquête publique :

    Le commissaire-enquêteur Jean-Pierre BLACHIER

    a émis un avis négatif à la demande d'autorisation

    environnementale déposée par NOVAPEX en vue

    de créer une chaudière déguisée en incinérateur

    pour la fabrication du paracétamol (Doliprane) !

    En effet, dans ses conclusions, le commissaire-enquêteur a conclu par un avis négatif - ce qui est très rare en France -, où les enquêtes publiques ne sont devenues que des "parodies" de démocratie, afin de donner publiquement une "bonne image" de leur déroulement, alors que les populations locales ne sont pas très souvent bien informées des tenants et des aboutissants de ce qui se trame pour leur avenir et celui de leurs enfants, d'autant plus, qu' - ensuite - , les Coderst deviennent de plus en plus de simples chambres d'enregistrement en vue de pré-fabriquer des AP (arrêtés préfectoraux) très favorables aux porteurs de projets qui ne sont là, finalement, que pour satisfaire aux besoins de leurs actionnariats capitalistes basés très souvent aux Etats-Unis et qui ne se soucient guère de la santé des populations locales concernées :

    "Par la décision n°E000136/38 du 31 août 2023, le président du Tribunal Administratif de Grenoble a désigné Mr Jean-Pierre BLACHIER, ingénieur DRIRE retraité, en qualité de commissaire-enquêteur titulaire, et M. Jean-Marc VOSGIEN, en qualité de commissaire-­enquêteur suppléant, en vue de procéder à une enquête publique ayant pour objet la demande d’autorisation déposée par la société NOVAPEX, portant sur la création d’une nouvelle chaudière sur la plateforme chimique de Roussillon, sur le territoire de la commune de Salaise-sur-­Sanne (Isère).  

    Le projet est dénommé Starval par l’entreprise NOVAPEX.

    Par l’arrêté n° DDPP-­IC-­2023-­09-­07 du 12 septembre 2023, le préfet de l’Isère a défini les modalités de l’enquête publique.

    Le projet Starval a été sélectionné le 17 décembre 2020 parmi 16 autres projets au niveau national dans le cadre du volet décarbonation du plan de relance. Il permettra de brûler les résidus de distillation de l’atelier de production du groupe Seqens, actuellement traités à la plateforme de Salaise-­sur-­Sanne par la société Suez, sans valorisation énergétique.  

    Cela représente 5 850 tonnes par an.  

    D’après la société NOVAPEX, le projet permettrait  :

    - d’accélérer la transition énergétique de la plateforme chimique de Salaise-­surSanne grâce à la production de 6 % de chaleur décarbonée supplémentaires  ;

    - de réduire la demande en gaz naturel.

    Les chiffres-­clés de la nouvelle installation sont les suivants  :

    - chaudière d’une puissance de 12,5 MW

    - température de la vapeur produite : 280°C ; pression : 32 bar

    D’après l’entreprise, l’installation de traitement des fumées devrait être construite avec les meilleures techniques disponibles, rejetant 2 à 3 fois moins de polluants qu’une chaudière classique.

    La chaudière sera exploitée par le GIE Osiris, qui gère les utilités de la plateforme chimique, avec un effectif de 5 personnes dédiée à la conduite de l’équipement.

    Au cours de l’enquête publique, 28 observations ont été remises au commissaire-­enquêteur ou envoyées par voie électronique, toutes défavorables au projet.  

    Elles sont synthétisées ci-­dessous :

    - Absence d’informations jugées confidentielles par l’entreprise ;

    - Détournement de la réglementation ;

    - Les produits brûlés sont en réalité des déchets ;

    - Caractère cancérigène des produits brûlés ;

    - Absence d’étude d’impact tenant compte notamment de l’ensemble des produits brûlés à la plateforme chimique ;

    - L’installation est en réalité un incinérateur et non une chaudière ;

    - Les produits brûlés par la chaudière ont toujours été considérés comme des déchets et brûlés comme tels par Suez ;

    - Effarement devant la précipitation du dossier et les arguments avancés par la société NOVAPEX ;

    - Demande de suspension de l’enquête publique, considérée comme une farce (courrier au préfet de l’Isère) ;

    - C’est un incinérateur déguisé ;

    - Absence d’information sur la dangerosité des cendres ;

    - Défaut d’étude sérieuse démontrant l’absence d’incidence supplémentaire sur l’environnement et la santé ;

    - Contournement de la réglementation en vigueur sur la combustion et le traitement des fumées et des déchets dangereux ;

    - Nécessité d’installer des analyseurs de fumées en continu ; il est impensable de n’envisager qu’une seule analyse par an, compte tenu des caractéristiques des déchets brûlés.

    Le 15 novembre 2023, le commissaire-­enquêteur a remis à la direction de la société NOVAPEX un procès-­verbal incluant une synthèse de l’ensemble des observations recueillies, ainsi qu’une liste de questions complémentaires.

    La société NOVAPEX a remis un mémoire en réponse au commissaire-­enquêteur le 28 novembre 2023.

    Les communes et la communauté de communes suivantes ont émis un avis  :

    Limony : pas d’avis sur la demande

    Charnas : n’a pas souhaité produire de délibération

    Chanas : pas de remarque sur le dossier

    Saint-­Maurice l’Exil : pas de délibération prévue

    Salaise-­sur-­Sanne : Avis favorable

    Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône : Avis favorable

    Avis du commissaire-­enquêteur :

    Vu la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE)  ;

    Vu la demande d’autorisation environnementale du 21 octobre 2022, complétée le 10 juillet 2023, présentée par la société NOVAPEX (groupe Seqens)  ;

    Vu le rapport de l’inspection des installations classées de l’unité départementale de la DREAL Auvergne RhôneAlpes du 22 août 2023 ;

    Vu les 28 observations recueillies au cours de l’enquête publique, toutes très défavorables au projet  ;

    Vu que la nouvelle installation Starval entraînera l’arrêt du charbon dans le cadre de la transition de la plateforme chimique ;

    Vu que l’installation Starval utilisera comme combustible des déchets de production, permettant de :

    - réduire la consommation d’énergie fossile à l’échelle de la plateforme,

    - éviter la consommation énergétique équivalente de gaz pour produire la vapeur (la combustion des déchets permettra la production d’environ 82 000 tonnes/an de vapeur décarbonée, soit environ 6 % de la production totale de vapeur ;

    Vu le mémoire en réponse de la société NOVAPEX qui a répondu à la totalité des questions posées par le commissaire-­enquêteur ; dans ce mémoire, la société NOVAPEX considère que :

    - il n’est pas possible d’autoriser l’accès libre aux installations dans le contexte Vigipirate,

    - les accusations de contournement concernant le nonrespect des règles de combustion sont sans fondement dans le cadre du fonctionnement de cette nouvelle installation définie comme chaudière,

    - vu la réglementation des  installations classées pour la protection de l’environnement concernant le fonctionnement des chaudières, la société NOVAPEX n’avait pas à fournir d’étude d’impact, mais à présenter seulement une étude d’incidence ;

    - la quantité de polluants rejetée par le projet Starval ne sera pas supérieur à celle d’un nouvel incinérateur de déchets dangereux,

    - les résidus de production ne sortiront pas de l’établissement NOVAPEX, et leur production relève de l’appellation chaudière et non de l’appellation incinérateur,

    - le projet sera réalisé au cœur de la plateforme, sur des terrains déjà dédiés à une activité industrielle depuis un siècle,

    - les résidus de production étaient jusqu’à présent traités comme déchets dangereux parce que les déchets produits sortaient de l’établissement NOVAPEX pour être incinérés dans l’incinérateur de la société Suez sur la plateforme chimique,

    - dans son rapport de clôture du DDAE 2023-­IS-­132-­RT, la DREAL n’a pas remis en question le statut juridique de la chaudière,

    - la chaudière Starval rejettera deux à trois fois moins de polluants qu’une chaudière classique concernée par la rubrique 2910B de la nomenclature des ICPE,

    - il  existe des installation de combustion brûlant des résidus de production sans être des incinérateurs (par ex. Arkéma à SaintAvold),

    - les meilleures techniques disponibles (MTD) seront mises en œuvre afin d’être compatibles avec le plan de protection de l’atmosphère (PPA) de Lyon de décembre 2022,

    - l’Agence Régionale de Santé (ARS) a rendu un avis favorable au projet, qui prend en compte une étude de 2010,

    - il  n’y aura pas de formation de dioxine lors du fonctionnement de la chaudière, avis confirmé par l’ARS,

    - il  n’y aura pas d’effet domino sur les installations voisines en cas d’accident grave.

    À  l’issue de l’étude du dossier, du mémoire en réponse de la société NOVAPEX et des nombreuses  observations du public, le commissaire-­enquêteur considère que la société NOVAPEX et les services instructeurs de l’État ont largement joué sur les mots en présentant le projet Starval comme une chaudière.

    En classant ainsi cet équipement de combustion, il devient possible de s’affranchir de nombreuses contraintes  :

    - pas d’étude environnementale sérieuse,

    - pas d’étude d’impact,

    - contrôles laxistes concernant les produits brûlés et l’analyse des fumées.

    Le commissaire-­enquêteur considère donc que la société NOVAPEX contourne la réglementation ICPE concernant les caractéristiques de produits brûlés et le traitement des fumées, se soustrayant ainsi à la réglementation contraignante régissant l’incinération des déchets.

    En effet, dans le dossier de demande d’autorisation et dans son mémoire en réponse, cette entreprise présente le cumène et le phénol comme des résidus de production.  

    Cette appellation permet de classer le projet comme une chaudière et de le traiter comme telle dans le cadre de la réglementation ICPE. Or, jusqu’à présent, les résidus de cumène et de phénol étaient considérés par la société NOVAPEX comme impropres à toutes nouvelle utilisation et classés comme déchets ultimes dangereux, brûlés dans un incinérateur.

    Malgré les dénégations de la société NOVAPEX, le commissaire-­enquêteur considère qu’il ne s’agit pas de résidus de production mais bien de déchets dangereux pour l’environnement (le cumène est considéré comme cancérigène). La société NOVAPEX présente le projet Starval comme une chaudière concernée par la rubrique 2910B de la nomenclature des ICPE (autorisation simple). 

    Ce classement n’est absolument pas contraignant en ce qui concerne le contrôle des matières brûlées (1 contrôle par an) et le contrôle des fumées (contrôle mensuel).

    Cette insuffisance de contrôle pourrait être préjudiciable à la santé des 31 500 habitants vivant dans un rayon de 5 kilomètres autour de la plateforme chimique et à celle des 1 300 employés du site, ainsi qu’à la population fréquentant les nombreux établissements recevant du public.  

    Au vu de la dangerosité des déchets brûlés (et reconnus comme tels par NOVAPEX), le commissaire-­enquêteur considère qu’un contrôle permanent des caractéristiques chimiques des produits à brûler et un contrôle rigoureux des émissions de l’installation sont indispensables.

    Dans ces conditions, le commissaireenquêteur estime que toute décision sur la réalisation du projet Starval doit être conditionnée à une étude de la qualité de l’air autour de la plateforme chimique. Il regrette que l’Agence Régionale de Santé et les services de l’État concernés aient donné un avis favorable au projet sur la base d’une étude de 2010.

    Enfin, le commissaire-­enquêteur considère que, au vu du classement ICPE envisagé pour la chaudière projetée et de l’insuffisance des contrôles, il serait éventuellement possible de brûler sans contrôle des produits liquides ou gazeux hautement dangereux pour l’environnement.

    Pour toutes ces raisons, le commissaire-­enquêteur considère que les résidus de production présentés par la société NOVAPEX sont des déchets, que leur classement ICPE est incorrect et dangereux pour l’environnement.

    Le projet Starval ne peut être considéré comme une chaudière mais bien comme un incinérateur déguisé.

    Le projet Starval devra, si la société NOVAPEX le souhaite, être représenté comme un incinérateur respectant strictement la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement.

    Par ailleurs, le commissaire-­enquêteur souhaite souligner que l’ARS, dans son rapport de décembre 2022, considère que la qualité de l’air autour de la plateforme chimique n’est pas encore bonne, en dépit des efforts considérables consentis par les collectivités et les entreprises pour améliorer une situation très dégradée par l’activité industrielle centenaire.

    Une nouvelle installation de combustion insuffisamment surveillée pourrait perturber ces efforts louables.

    Au vu de l’ensemble des éléments invoqués ci-­dessus et des observations du public, le commissaire-­enquêteur émet un avis négatif à la demande d’autorisation environnementale déposée par la société NOVAPEX en vue de créer une nouvelle chaudière (projet Starval)."

  • Après les PFAS dans l'eau rejetés par Arkema, non aux PDAS dans l'air que veut rejeter Starval/NOVAPEX à Salaise/Sanne

    Projet de chaudière STARVAL de NOVAPEX

    sur la plateforme de Salaise/Sanne-Roussillon :

    Il faut se poser la question de ce que devenait ces combustibles auparavant. Etaient ce des déchets ? et si oui comment étaient-ils traités auparavant ?

    Il se trouve que ce ne sont pas du tout des combustibles mais des déchets dangereux aujourd’hui incinérés dans des installations réglementées avec des conditions de combustion extrêmement strictes, ce qui ne sera plus le cas ici.

    Par ailleurs, cela exige des compétences très particulières. Le métier de Novapex est de produire des médicaments, pas de polluer l’atmosphère pour rendre tous les voisins malades en émettant ces déchets toxiques dans l’atmosphère.

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    Pollution aux PFAS : les dessous d’une plainte massive et d’une ample bataille judiciaire

    Qui va dépolluer ? Qui va payer ? C’est la question qui préoccupe les élus des communes du sud-ouest lyonnais. Lundi 30 octobre, 34 communes et communautés de communes, six associations de pêcheurs et 35 individus ont déposé une plainte collective contre X auprès du procureur de la République.

    Ci-joint l’excellent article de Reporterre : https://reporterre.net/Dans-la-vallee-du-Rhone-les-polluants-eternels-d-Arkema-empoisonnent-la-population

    Dans la vallée du Rhône, les polluants éternels d’Arkema empoisonnent la population

    Au sud de Lyon, habitants et ONG ont porté plainte contre le groupe chimique Arkema, accusé de contaminer le Rhône avec des polluants éternels. Plus de 220 000 personnes pourraient être touchées.

    Pierre-Bénite (Rhône), reportage

    C’est l’histoire d’une mère dont le lait maternel a été pollué. D’une jeune fille qui a bu de l’eau contaminée. D’un enfant qui a dû subir une ablation d’un testicule à l’âge d’un an. Le 25 mai, trente-sept riverains de la « vallée de la chimie » à la porte de Lyon ainsi que dix associations et syndicats ont déposé un recours en référé pénal environnemental au tribunal judiciaire de Lyon contre le groupe chimique Arkema pour mettre un terme à la pollution aux polluants éternels (PFAS), des composants quasi indestructibles, dans le Rhône.

    Selon un rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable de décembre 2022, Arkema a rejeté 3,5 tonnes de PFAS dans le fleuve, en direction de deux champs captants qui alimentent une centaine de communes depuis 2011. Plus de 220 000 personnes pourraient être touchées dans la région. Cette pollution majeure est documentée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) depuis 2011, mais Arkema exploite son activité de fabrication de produits chimiques fluorés depuis 1957 — difficile donc de savoir quand la situation a pris des proportions industrielles.

    Assis dans les gradins du stade municipal de Pierre-Bénite, au sud de Lyon, Thierry Mounib fixe l’usine Arkema qui lui fait face. Celle-ci borde le centre de la ville, où résident plus de 10 000 âmes. Mairie, école primaire, commissariat et habitations ont vue sur ce site qui fabrique des substances chimiques perfluorées, utilisées dans la fabrication des voitures et des téléphones.

    © Louise Allain / Reporterre

    « Est-ce normal de découvrir un cancer par maison ? Chez moi, il y a un cancer. Ma voisine en face en est à son troisième et son mari en est déjà mort. Pareil dans la maison derrière moi », interroge Thierry Mounib, au timbre calme malgré la gravité des faits. Ancien cuisinier aux Hospices civils de Lyon, l’homme de 69 ans a passé sa vie à Pierre-Bénite. À la tête de l’association Bien Vivre à Pierre-Bénite, il participe depuis quinze ans aux réunions publiques et aux comités qui rassemblent élus, industriels et services de l’État. Pourtant, « jamais, je n’avais entendu parler des polluants éternels ».

    Les employés fortement contaminés

    « Il y a tellement d’analyses qui ont été faites : les nappes phréatiques, les poissons, l’air, les sols… Tout est contaminé, soupire le vieil homme. Sur ce terrain de sport, les taux de contamination sont 83 fois supérieurs à la norme européenne. » Or une exposition prolongée aux PFAS peut provoquer de nombreux problèmes de santé : lésions hépatiques, maladies thyroïdiennes, obésité, problème de fertilité, diabète, cancer du sein, des testicules, des reins…

    Une image contenant herbe, plein air, ciel, arbre

Description générée automatiquement

    L’usine Arkema se trouve à quelques mètres de la mairie, de l’école primaire et des habitations de Pierre-Bénite. © Moran Kerinec / Reporterre

    Cette vaste pollution a été révélée par l’émission Vert de Rage de France 5 en mai 2022. Une seconde enquête, « Polluants éternels : un poison en héritage  », diffusée par France 3 ce mois de juin, a dévoilé qu’Arkema avait analysé la contamination de ses travailleurs au PFNA, un acide perfluoré. Leur taux d’imprégnation a augmenté de plus de 450 % entre 2003 et 2016 et les salariés étaient toujours, en 2022, dix-sept fois plus imprégnés que la moyenne des Français alors que l’acide n’est plus produit depuis 2016.

    Même constat dans l’usine voisine de Daikin, qui a mené une surveillance biologique de ses employés. Des rapports jusqu’ici confidentiels démontrent que les échantillons de sang des salariés les plus exposés sont mille fois plus contaminés aux PFOA, un perfluoré synthétique, que la moyenne nationale. Malgré l’arrêt de la production de ce polluant éternel en 2008, le sang des ouvriers de Daikin présentait encore des taux de contamination 400 fois plus élevés que la normale en 2016.

    « On n’imagine pas qu’une activité commerciale passe avant la santé des gens »

    L’équipe de France 3 a également mené des tests sanguins sur dix Pierre-Bénitains volontaires, réunis par Thierry Mounib. « Les taux de contaminations sont affolants », insiste Jean-Paul Massonnat, qui fait partie des dépistés aux PFAS. L’ancien manipulateur radio montre les résultats, qui dépassent tous largement la moyenne française. Il habite la vallée de la chimie depuis une quarantaine d’années : « Je n’ai jamais eu d’activité avec Arkema et pourtant j’ai des doses qui sont énormes ! s’exclame-t-il en pointant la ligne indiquant son taux d’imprégnation. J’ai ressenti une trahison en l’apprenant. On n’imagine pas qu’à notre époque une activité commerciale puisse passer avant la santé des gens. »

    Dans la vallée de la chimie, les taux de contamination dépassent largement la moyenne nationale. © Moran Kerinec / Reporterre

    L’Agence régionale de santé (ARS) a recommandé aux résidents des quinze communes alentour de ne pas consommer les œufs et les volailles du secteur, ainsi que les poissons pêchés en aval de Pierre-Bénite. Retraité à Saint-Fons, où il possède des poules, Serge est estomaqué. « Quand j’ai vu que j’avais l’injonction de ne pas manger les œufs de mon jardin, ça m’a fait drôle : je donnais les miens à mes petits-enfants, explique-t-il. Je suis en colère contre l’État qui laisse faire ça alors qu’il devrait nous protéger. C’est angoissant ! »

    Ce scandale sanitaire touche aussi les producteurs bios du sud lyonnais. Administrateur du réseau des Amap d’Auvergne-Rhône-Alpes, Jean-François Colin s’inquiète : « Si des polluants sont mesurés dans leur production, ça va impacter les paysans bios qui fournissent 90 % des Amap. La bio est déjà en crise. Si on n’a plus le droit de vendre le produit et que nous ne sommes pas indemnisés, on va perdre beaucoup de petits agriculteurs. »

    Six mois d’analyses

    S’il leur est impossible de prouver aujourd’hui la causalité entre les rejets d’Arkema et leurs problèmes de santé, riverains et agriculteurs espèrent que l’action portée en justice par l’organisation Notre affaire à tous le 25 mai fera la lumière sur ce scandale sanitaire. « Nous demandons pendant six mois des analyses de sang, des prélèvements de lait maternel, de sols, d’air et d’eau potable dans les établissements scolaires et les stades de Pierre-Bénite et d’Oullins, des denrées alimentaires chez des professionnels bios et non bios situés dans un périmètre de dix kilomètres autour de l’usine, de l’eau de pluie et de faune et flore sauvage », précise Louise Tschanz, avocate spécialisée en droit de l’environnement.

    Si ces analyses confirment la responsabilité de l’usine, elle devra se soumettre au principe de pollueur-payeur et prendre en charge des mesures pour prévenir et éliminer la pollution produite, ainsi que dédommager les victimes.

    Thierry Mounib a passé sa vie à Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Il n’avait « jamais entendu parler des polluants éternels ». © Moran Kerinec / Reporterre

    Sollicitée par Reporterre, Arkema assure que « le site de Pierre-Bénite respecte toutes les réglementations quant à ses rejets industriels ». Elle assure que l’usine a été inspectée « 11 fois en 2020, 12 fois en 2021 et 4 fois en 2022 » et « ne fait l’objet d’aucun arrêté de mise en demeure ». Selon l’entreprise, le 6:2 FTS est le seul additif fluoré encore utilisé sur Pierre-Bénite, dont elle cessera l’utilisation « d’ici fin 2024 ». Après les révélations de l’émission Vert de Rage, le groupe chimique a mis en place un dispositif de filtration de ses rejets qui « permet depuis février 2023 de réduire les rejets de 6:2 FTS de plus de 90 % ».

    « Habitants, employés, tous sont inquiets »

    Mais la confiance est brisée. « Des chercheurs du CNRS avaient signalé cette pollution à la préfecture en 2009, mais personne n’a rien fait, s’énerve Thierry Mounib. Les industriels ont vu les analyses de sang et l’augmentation des PFAS sans agir. » Pour Louise Tschanz, « il y a eu une démarche de dissimulation de preuves de la part d’Arkema ». Un épisode le démontre : en juin 2010, alors que l’Anses et la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) devaient faire des prélèvements sur le site de Pierre-Bénite, Arkema a fait démanteler le piézomètre le plus contaminé la veille de leur passage.

    L’industriel aurait dû analyser les sédiments, la flore et la faune aquatique au moins une fois par an. Pourtant, « depuis 2007, Arkema a réalisé trois surveillances annuelles, dont une concerne les PFAS », décompte l’avocate. Dans l’usine, le silence serait de mise pour les 700 employés. « Ils ont peur pour leur emploi », dit Thierry Mounib qui a rencontré des salariés venus s’informer lors d’une réunion publique. Depuis les révélations de cette pollution, « les habitants, les employés, tous sont inquiets ».

    Dans la vallée du Rhône, les polluants éternels d’Arkema empoisonnent la population

    Au sud de Lyon, habitants et ONG ont porté plainte contre le groupe chimique Arkema, accusé de contaminer le Rhône avec des polluants éternels. Plus de 220 000 personnes pourraient être touchées.

    Pierre-Bénite (Rhône), reportage

    C’est l’histoire d’une mère dont le lait maternel a été pollué. D’une jeune fille qui a bu de l’eau contaminée. D’un enfant qui a dû subir une ablation d’un testicule à l’âge d’un an. Le 25 mai, trente-sept riverains de la « vallée de la chimie » à la porte de Lyon ainsi que dix associations et syndicats ont déposé un recours en référé pénal environnemental au tribunal judiciaire de Lyon contre le groupe chimique Arkema pour mettre un terme à la pollution aux polluants éternels (PFAS), des composants quasi indestructibles, dans le Rhône.

    Selon un rapport de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable de décembre 2022, Arkema a rejeté 3,5 tonnes de PFAS dans le fleuve, en direction de deux champs captants qui alimentent une centaine de communes depuis 2011. Plus de 220 000 personnes pourraient être touchées dans la région. Cette pollution majeure est documentée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) depuis 2011, mais Arkema exploite son activité de fabrication de produits chimiques fluorés depuis 1957 — difficile donc de savoir quand la situation a pris des proportions industrielles.

    Assis dans les gradins du stade municipal de Pierre-Bénite, au sud de Lyon, Thierry Mounib fixe l’usine Arkema qui lui fait face. Celle-ci borde le centre de la ville, où résident plus de 10 000 âmes. Mairie, école primaire, commissariat et habitations ont vue sur ce site qui fabrique des substances chimiques perfluorées, utilisées dans la fabrication des voitures et des téléphones.

    © Louise Allain / Reporterre

    « Est-ce normal de découvrir un cancer par maison ? Chez moi, il y a un cancer. Ma voisine en face en est à son troisième et son mari en est déjà mort. Pareil dans la maison derrière moi », interroge Thierry Mounib, au timbre calme malgré la gravité des faits. Ancien cuisinier aux Hospices civils de Lyon, l’homme de 69 ans a passé sa vie à Pierre-Bénite. À la tête de l’association Bien Vivre à Pierre-Bénite, il participe depuis quinze ans aux réunions publiques et aux comités qui rassemblent élus, industriels et services de l’État. Pourtant, « jamais, je n’avais entendu parler des polluants éternels ».

    Les employés fortement contaminés

    « Il y a tellement d’analyses qui ont été faites : les nappes phréatiques, les poissons, l’air, les sols… Tout est contaminé, soupire le vieil homme. Sur ce terrain de sport, les taux de contamination sont 83 fois supérieurs à la norme européenne. » Or une exposition prolongée aux PFAS peut provoquer de nombreux problèmes de santé : lésions hépatiques, maladies thyroïdiennes, obésité, problème de fertilité, diabète, cancer du sein, des testicules, des reins…

    L’usine Arkema se trouve à quelques mètres de la mairie, de l’école primaire et des habitations de Pierre-Bénite. © Moran Kerinec / Reporterre

    Cette vaste pollution a été révélée par l’émission Vert de Rage de France 5 en mai 2022. Une seconde enquête, « Polluants éternels : un poison en héritage  », diffusée par France 3 ce mois de juin, a dévoilé qu’Arkema avait analysé la contamination de ses travailleurs au PFNA, un acide perfluoré. Leur taux d’imprégnation a augmenté de plus de 450 % entre 2003 et 2016 et les salariés étaient toujours, en 2022, dix-sept fois plus imprégnés que la moyenne des Français alors que l’acide n’est plus produit depuis 2016.

    Même constat dans l’usine voisine de Daikin, qui a mené une surveillance biologique de ses employés. Des rapports jusqu’ici confidentiels démontrent que les échantillons de sang des salariés les plus exposés sont mille fois plus contaminés aux PFOA, un perfluoré synthétique, que la moyenne nationale. Malgré l’arrêt de la production de ce polluant éternel en 2008, le sang des ouvriers de Daikin présentait encore des taux de contamination 400 fois plus élevés que la normale en 2016.

    « On n’imagine pas qu’une activité commerciale passe avant la santé des gens »

    L’équipe de France 3 a également mené des tests sanguins sur dix Pierre-Bénitains volontaires, réunis par Thierry Mounib. « Les taux de contaminations sont affolants », insiste Jean-Paul Massonnat, qui fait partie des dépistés aux PFAS. L’ancien manipulateur radio montre les résultats, qui dépassent tous largement la moyenne française. Il habite la vallée de la chimie depuis une quarantaine d’années : « Je n’ai jamais eu d’activité avec Arkema et pourtant j’ai des doses qui sont énormes ! s’exclame-t-il en pointant la ligne indiquant son taux d’imprégnation. J’ai ressenti une trahison en l’apprenant. On n’imagine pas qu’à notre époque une activité commerciale puisse passer avant la santé des gens. »

    Dans la vallée de la chimie, les taux de contamination dépassent largement la moyenne nationale. © Moran Kerinec / Reporterre

    L’Agence régionale de santé (ARS) a recommandé aux résidents des quinze communes alentour de ne pas consommer les œufs et les volailles du secteur, ainsi que les poissons pêchés en aval de Pierre-Bénite. Retraité à Saint-Fons, où il possède des poules, Serge est estomaqué. « Quand j’ai vu que j’avais l’injonction de ne pas manger les œufs de mon jardin, ça m’a fait drôle : je donnais les miens à mes petits-enfants, explique-t-il. Je suis en colère contre l’État qui laisse faire ça alors qu’il devrait nous protéger. C’est angoissant ! »

    Ce scandale sanitaire touche aussi les producteurs bios du sud lyonnais. Administrateur du réseau des Amap d’Auvergne-Rhône-Alpes, Jean-François Colin s’inquiète : « Si des polluants sont mesurés dans leur production, ça va impacter les paysans bios qui fournissent 90 % des Amap. La bio est déjà en crise. Si on n’a plus le droit de vendre le produit et que nous ne sommes pas indemnisés, on va perdre beaucoup de petits agriculteurs. »

    Six mois d’analyses

    S’il leur est impossible de prouver aujourd’hui la causalité entre les rejets d’Arkema et leurs problèmes de santé, riverains et agriculteurs espèrent que l’action portée en justice par l’organisation Notre affaire à tous le 25 mai fera la lumière sur ce scandale sanitaire. « Nous demandons pendant six mois des analyses de sang, des prélèvements de lait maternel, de sols, d’air et d’eau potable dans les établissements scolaires et les stades de Pierre-Bénite et d’Oullins, des denrées alimentaires chez des professionnels bios et non bios situés dans un périmètre de dix kilomètres autour de l’usine, de l’eau de pluie et de faune et flore sauvage », précise Louise Tschanz, avocate spécialisée en droit de l’environnement.

    Si ces analyses confirment la responsabilité de l’usine, elle devra se soumettre au principe de pollueur-payeur et prendre en charge des mesures pour prévenir et éliminer la pollution produite, ainsi que dédommager les victimes.

    Thierry Mounib a passé sa vie à Pierre-Bénite, au sud de Lyon. Il n’avait « jamais entendu parler des polluants éternels ». © Moran Kerinec / Reporterre

    Sollicitée par Reporterre, Arkema assure que « le site de Pierre-Bénite respecte toutes les réglementations quant à ses rejets industriels ». Elle assure que l’usine a été inspectée « 11 fois en 2020, 12 fois en 2021 et 4 fois en 2022 » et « ne fait l’objet d’aucun arrêté de mise en demeure ». Selon l’entreprise, le 6:2 FTS est le seul additif fluoré encore utilisé sur Pierre-Bénite, dont elle cessera l’utilisation « d’ici fin 2024 ». Après les révélations de l’émission Vert de Rage, le groupe chimique a mis en place un dispositif de filtration de ses rejets qui « permet depuis février 2023 de réduire les rejets de 6:2 FTS de plus de 90 % ».

    « Habitants, employés, tous sont inquiets »

    Mais la confiance est brisée. « Des chercheurs du CNRS avaient signalé cette pollution à la préfecture en 2009, mais personne n’a rien fait, s’énerve Thierry Mounib. Les industriels ont vu les analyses de sang et l’augmentation des PFAS sans agir. » Pour Louise Tschanz, « il y a eu une démarche de dissimulation de preuves de la part d’Arkema ». Un épisode le démontre : en juin 2010, alors que l’Anses et la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) devaient faire des prélèvements sur le site de Pierre-Bénite, Arkema a fait démanteler le piézomètre le plus contaminé la veille de leur passage.

    L’industriel aurait dû analyser les sédiments, la flore et la faune aquatique au moins une fois par an. Pourtant, « depuis 2007, Arkema a réalisé trois surveillances annuelles, dont une concerne les PFAS », décompte l’avocate. Dans l’usine, le silence serait de mise pour les 700 employés. « Ils ont peur pour leur emploi », dit Thierry Mounib qui a rencontré des salariés venus s’informer lors d’une réunion publique. Depuis les révélations de cette pollution, « les habitants, les employés, tous sont inquiets ».

  • STOP projet chaudière chimique STARVAL de NOVAPEX à Roussilon : les capitalistes US vont se gaver de Doliprane !

    Maintenant qu'Ursula von der Leyen a scalpé Reach :

    les capitalistes USA de SK CAPITAL dans SEQENS

    et sa filiale NOVAPEX vont se goinfrer avec leur projet

    de chaudière STARVAL dangereuse pour la santé !

    Ursula scalp reachLe canard enchaîné du 25/10/2023

    AURA environnement a rencontré le sympathique commissaire-enquêteur Jean-Pierre BLACHER, ce 26/10/2023, en mairie de Salaise-sur-Sanne, vers la plateforme chimique de Roussillon dans l'Isère, dans le cadre de l'enquête publique relative à une demande d'autorisation environnementale pour la création d'une nouvelle chaudière par la société NOVAPEX (groupe SEQENS) sur la commune de Salaise-sur-Sanne.

    Nous sommes pratiquement les seul-es, à ce jour, à avoir déposer des observations pertinentes sur le registre de cette "parodie" d'enquête publique, où les "dés semblent pipés d'avance" comme c'est malheureusement le cas dans la plupart des enquêtes publiques vides de citoyen-nes qui en ont marre du "baratin" des institutionnels en lesquels, elles n'ont plus confiance, où le "pauvre" commissaire-enquêteur (de service) ne sert qu'à être une "marionnette" de plus dans ce cirque de ces enquêtes dites "publiques", où, comme ici, à Salaise-sur-Sanne, la plupart des informations intéressantes sont classées "CONFIDENTIEL", comme le plan de situation au 1/25 000 indiquant l'emplacement exact des installations projetées, le plan du projet au 1/200, le ou les justificatif-s de propriété, etc.

    Nous, AURA Environnement, nous avons des camarades sentinelles implantées dans toute la France, syndiqué-es ou non, dans tout un tas de structures capitalistes. Donc inutile de nous faire des "cachotteries".

    Nous, AURA Environnement, proches tout simplement du Peuple de base, nous observons les "guignoleries" de toutes ces associations locales dites de "défense de l'environnement".

    Nous, AURA Environnement, observons avec le sourire du camarade Ta Mok.

    Puis, NOUS, nous avançons de façon révolutionnaire et nous allons devant les TA (tribunal administratif) lancer nos recours contre TEL ou TEL arrêté préfectoral.... pour la simple et bonne raison que ces associations dites de défense de "l'environnement" ne font pas correctement le "boulot" et sont devenues - pour certaines - serviles avec les potententas capitalistes locaux ou nationaux, dont les "merdias" dirigés eux-mêmes par des firmes capitalistes qui nous "endorment" avec des soporifiques ancienne version !

    Aux CoDERST - 26 membres titulaires -, à 99,99 % des cas, c'est silence radio ! Avant le futur AP (arrêté préfectoral), c'est 100 % ok, Mme ou Mr le préfet pour valider le futur AP signé, désormais, par le secrétaire général de telle ou telle préfecture!

    Cela se comprend, la préfète ou le préfet ne peuvent signer tout un tas d'AP en profondeur, alors que nos camarades des DREAL locales ne peuvent - par manque d'effectifs -  inspecter plus de 10 % des installation forcément capitalistes !

    Si nous comprenons certaines phases de sécurité concernant les installations nucléaires, et que dès l'instant où, nous sommes identifié-es par les services de l'Etat, nous ne sommes pas vraiment d'accord pour certains aspects "CONFIDENTIEL" de cette plateforme chimique - ultra surveillée - de Salaise-sur-Sanne/Roussillon dans l'Isère.

    Puisque c'est si "CONFIDENTIEL" que cela, pourquoi ne pas enterrer ces installations chimiques sous-terre, à l'image du groupe terroriste "Le Hamas" ou d'autres états terroristes qui ne se gènent pas avec les droits de l'Homme ou de l'environnement en exterminant radicalement l'action, si propre aux mouvements humains, tout en creusant d'infâmes tunnels !

    Car, c'est bien de cela dont il est question sur la plateforme chimique de Salaise-sur-Sanne/Roussillon, où tout semble prétexte à rendre "CONFIDENTIEL" ce qui pourrait être visible par des satellites ou des drones !

    Ici, nous sommes en France. Nous ne sommes pas dans la bande de Gaza, et nous n'avons pas, en tant que citoyens français à être considéré-es comme des "suspects", alors que dans ce projet de chaudière chimique, de l'argent de nos impôts a déjà été versé. On ne va quand même se faire "racketter" par les fonds de pension capitalistes américains dont les actionnaires ne connaissent certainement pas les angoisses des citoyen-ens ignorantes et ignorés des toutes petites communes de Roussillon ou de Salaise-sur-Sanne dans l'Isère, et ce, non loin du site Natura 2000 (directive Oiseaux) de "l'île de la Platière" soumise aux vents mauvais et dégueulasses de toutes ces saloperies que, même le citoyen lambda américain de SK CAPITAL ne voudrait pas voir sur son sol national !

    Le jour où les français-es seront au jus des circuits de fabrication du Doliprane, peut-être qu'une prise de conscience internationale verra le jour !

    Nous pouvons, donc, dire que nous vivons sous une forme de "dictature" des esprits, alors que l'on reproche sans cesse à nos camarades de la Chine Populaire ou de la Russie d'être des "dictatures" où les droits de la Femme et de l'Homme n'existent pas.

    Et bien, nous, ici, autour de cette plateforme chimique, nous avons l'impression de n'être que des "pions" - noirs ou blancs - que l'on avance ou recule au gré du mouvement des échecs de celles et ceux qui nous gouvernent, au gré ou au mouvement des promotions énarques ou non de la bourgoeoisie internationale qu'il conviendrait d'éradiquer, comme, NOUS, les français-es avons su le faire entre 1792 et 1793 avec notre feu notre camarade ROBESPIERRE !

    La France et l'UE se disent vertueuses dans plusieurs réglementations, alors que les droits des animaux et de l'environnement sont presque tout le temps bafoués, que nos libertés individuelles sont de plus en plus confisquées, que l'information à laquelle nous avons légitimement droit est de plus en plus limitée, que la surveillance de masse augmente de façon vertigineuse, que des actionnaires capitalistes américains viennent de plus en plus empiêter sur notre droit du Sol et que nous sommes devenus, finalement, les laquais de ces USA où pullulent de nombreuses friches industrielles, et ce, dans plusieurs domaines, notamment économiques en liquidant de plus en plus de nombreux pans de notre économie ! Où en est l'indépendance de la France voulue par feu le général de Gaulle ? Pendant combien de temps allons-nous subir les pressions mercantiles des USA, qui, telles des sangsues viendront nous "sucer" jusquà la moelle .

    Nous, les gueux, ici, nous ne baisserons pas la garde de l'action révolutionnaire contre les capitalistes ennemis du droit de l'environnement et de de tous les autres codes DALLOZ !

    Chez NOUS, c'est le rouge et le verre, le vert et le bleu-blanc-rouge !

    C'est donc, aujourd'hui 26/10/2023, que nous avons alarmé le commissaire- enquêteur du projet de NOVAPEX en ces termes :

    "Objet : Observations écrites à l’attention de M. le Commissaire enquêteur, dans le cadre de l’enquête publique relative au projet de création d’une nouvelle chaudière sur la plateforme chimique de Roussillon sur la commune de Salaise-sur-Sanne du 09/10/2022 eu 08/11/2023

    Monsieur le Commissaire enquêteur,

    Vous trouverez, ci-après, les observations que suscite le projet de création d’une nouvelle chaudière identifiée sous le nom de « STARVAL » sur la plateforme chimique de Roussillon à Salaise-sur-Sanne, faisant l’objet de la présente enquête publique.

    Nous souhaiterions que nos observations ou interrogations portant sur les différentes pièces du dossier d’enquête publique soient prises en considération lors de la rédaction de votre futur rapport.

    Un complément détaillé à ces dernières vous est également fourni dans le tableau ci-joint (Remis sur le registre de l’enquête publique en mairie de Salaise-sur-Sanne le 26/102023 en votre présence).

    Résumé de nos observations

    Nous considérons l’ensemble de ce dossier d’enquête publique insuffisant car ce dernier comporte de nombreuses erreurs.

    En résumé, celles-ci consistent en :

    • des erreurs de forme,
    • des erreurs de qualification,
    • des erreurs de régime juridique voire de textes juridiques.

    Cet ensemble nuit à la bonne information du public ne lui permettant pas d’apprécier pleinement le futur projet ainsi que ses impacts environnementaux et sanitaires.

    Et plus précisément, nous considérons que les justifications apportées pour qualifier de résidu de distillation de déchet en sous-produit ne sont pas recevables d’un point de vue scientifique comme sécuritaire. En effet, le statut de déchet permet de se prémunir contre d’éventuels impacts environnementaux et sanitaires. Ici, il est évincé de prime abord et sans apporter aucune garantie en ce sens.

    Pour étayer le résumé précédent, voici nos observations principales sur l’ensemble des pièces du dossier d’enquête publique ici fourni.

    1. Sur le document présentation – situation administrative

    1. Erreur de forme nuisant à l’information du public

    Le fichier de présentation ne permet pas d’apprécier la compatibilité du projet au SDAGE Rhône-Méditerranée 2022-2027 compte tenu d’un problème de mise en page (p.44). Seule la moitié du tableau de l’analyse afférente est versée au dossier.

    D’autres exemples de telles erreurs vous sont fournis dans le tableau joint à la présente note.

    De telles erreurs nuisent à la bonne information du public !

    1. Contradiction sur le régime juridique du dossier

    Il existe une contradiction de la page 50 à 52. On ne saurait dire si le présent projet constitue ou non une modification substantielle par rapport à l’installation initiale.

    En effet, il y est indiqué, tout d’abord, que le projet n’a pas été soumis à étude d’impact dans la mesure où le projet ne constituerait pas une modification substantielle au titre des seuils et critères fixés à l’article R. 181-46-I du code de l’environnement.

    Or, et de manière parfaitement contradictoire, il est ensuite indiqué que « Compte-tenu de la nature des modifications, elles sont considérées comme substantielles et une procédure d'autorisation [environnementale] est nécessaire ».

    Il serait judicieux que le porteur de projet sache en quoi consiste ce dernier d’un point de vue réglementaire. En effet, de la qualification juridique découle des compositions de dossier différentes. Ainsi, dans ce cas, nous avons peu de garanties que le dossier soit complet si le pétitionnaire ne sait pas quoi consiste son projet d’un point de vue réglementaire.

    Comment pouvons-nous être sûrs que le présent dossier d’enquête publique soit complet ? Une fois de plus, la bonne information du public est bafouée.

    1. Erreur sur la qualification de « sous-produit »

    Dans le cadre de la réalisation du projet STARVAL, la société pétitionnaire (ci-après « NOVAPEX ») soutient qu’il consisterait en la valorisation des flux de « sous-produits » issus de son activité de production.

    Nous considérons que plusieurs critères de qualification de « sous-produit » de l’article L. 541-4-2 du Code de l’environnement ne sont pas remplis, les résidus destinés à la combustion devant à notre sens être qualifiés de déchets.

    Nos commentaires concernent à la fois un manque de qualification juridique et erreurs de références réglementaires ainsi que l’insuffisance des démonstrations d’un point de vue scientifique.

    1. Un manque de qualification juridique et erreurs de références réglementaires

    Les résidus de distillation visées par un déclassement en sous-produit sont à la lecture du dossier composés de deux flux : le mélange B et les flux aliphatiques.

    La composition de ces flux mentionnés dans le dossier montre la complexité et la dangerosité des composants.

    Et pourtant, à aucun moment, nous ne trouvons, à l’heure actuelle, dans le présent dossier la qualification de ces flux qui semblent constituer un déchet dangereux.

    Il convient de rappeler que ces derniers relèvent d’un régime juridique spécifique contenant des garanties quant l’impact de son traitement sur l’environnement ainsi que la santé et sur sa traçabilité.

    Nous aurions en effet préféré que cette qualification de déchets dangereux soit utilisée pour introduire le chapitre d’après concernant leur qualification en sous-produit démontrée dans un chapitre intitulé « nature des combustibles ».

    Nous regrettons, de plus, que le cadre juridique dans lequel s’inscrit la qualification de sous-produit ne soit pas clairement explicitée dans le présent dossier.

    En effet, la démonstration ne s’appuie pas sur l’article L.541-4-2 du Code de l’environnement mais sur le contenu d’une note d’explication du ministère de l’environnement obsolète, comme nos propos ci-dessous l’illustrent.

    Le rapport de présentation de NOVAPEX s’appuie en son point 5.2.3 (p.28) sur les critères du guide «  Modalités d’application de la nomenclature des installations classées pour le secteur de la gestion des déchets » du Ministère de la transition écologique et solidaire du 25 avril 2017 pour qualifier leurs déchets de « sous-produits ».

    Cette référence était la première version d’une note d’explication référencée (voir note de bas de page[1] : elle n’est donc pas à jour.

    Cela concerne notamment un des critères mentionnés et plus particulièrement la phrase : « incidences globales négatives pour l'environnement et la santé humaine supérieures à un combustible «  classique ».

    Cette notion de « supérieures à un combustible classique » n’existe plus !

    1. Insuffisance des démonstrations d’un point de vue scientifique

    1. Traitement versus pratique industrielle courante

    NOVAPEX avance le propos surprenant selon lequel le résidu « … ne nécessite pas de traitement supplémentaire autre que les pratiques industrielles courantes. »

    L’article L.541-1-1 du code de l’environnement définit le « traitement » comme « toute opération de valorisation ou d’élimination, y compris la préparation qui précède la valorisation ou l’élimination ».

    En fait, pour soutenir que le mélange B est un sous-produit, NOVAPEX s’appuie sur le fait que « réunir    » - en d’autres termes mélanger/transformer – dans le but de fluidifier des effluents (mélange A et mélange B), constituerait une « pratique industrielle courante », et non un traitement.

    Une telle affirmation ne manque pas de surprendre !

    En effet, cette transformation ressemble davantage à un traitement supplémentaire qu’à une simple pratique industrielle courante !

    De plus, NOVAPEX ne trouvant pas son bonheur dans la législation française, s’appuie sur l’annexe 1 au décret du 10 mai 2012 transposant la Directive 2008/98/CE du Parlement Européen et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux déchets pour affirmer que « l’opération de mélange ne constitue pas un traitement de déchets ». Or, ce décret du 10 mai 2012 a été adopté par le Parlement et le Gouvernement wallon.

    Cette référence réglementaire ne peut donc être sérieusement invoquée sur le sol français régi par le droit français !

    1. Démonstration incomplète quant à la composition constante dans le temps des résidus

    Au point 5.2.3.4 de son rapport de présentation, le pétitionnaire entend démontrer que le résidu aurait « […] une composition constante dans le temps ».

    Alors que pour plusieurs paramètres (PCS, Soufre,) des graphes montrent leur évolution dans le temps, les métaux ne font l’objet que d’un tableau ne mentionnant que des valeurs < 25 ou  <100 mg/l, sans échelle de temps (tableaux 8 et 9). Ces tableaux ne sont pas, à notre sens, suffisants pour asseoir la justification de stabilité dans le temps.  Par ailleurs, on peut s’étonner du fait qu’il n’y ait pas eu d’autres substances et paramètres regardés pour démontrer cette stabilité, compte-tenu de la complexité et de la dangerosité afférents aux deux flux de la future chaudière (tableaux 5 et 6 page 27 et fiches’FDS en annexe du document).

    En conséquence, nous considérons que les données versées au présent dossier ne permettent en aucun cas d’apprécier la stabilité des concentrations en métaux d’une part et d’autre part, la stabilité des deux flux en tant que tels !

    1. Sur la prétendue affirmation selon laquelle « n’aura pas d’incidences globales négatives pour l’environnement et la santé humaine supérieures à un combustible classique »

    Pour rappel, le texte de référence cité par NOVAPEX n’est plus celui en vigueur et le libellé en est erroné ! (voir p.3 de la présente note). En effet, pour rappel, ce dernier sous entendant qu’il faut réaliser une comparaison avec un combustible classique. Cette version n’est plus en vigueur.

    Or, les principaux arguments se réfèrent uniquement à une comparaison « bibliographique » avec un combustible classique ! Aucune étude avec essais n’a été réalisée !

    De ce fait, l’analyse des incidences globales négatives pour l’environnement et la santé sur ce fondement ne peut être valable aux vues de la composition et des caractéristiques de dangers afférentes aux substances contenues dans les flux utilisés par la future chaudière.

    Dans sa démonstration, NOVAPEX admet elle-même que « Les combustibles brûlés par la chaudière Starval, comme le mélange B, présentent en eux-mêmes des dangers pour la santé humaine […] ».

    En conclusion des points précédents, il ressort que la démonstration de Novapex ne permet pas de considérer que les résidus de production issus de son activité correspondent aux conditions de qualification d’un sous-produit. Ce sont des déchets et, par conséquent, le projet objet de la présente enquête publique n’est pas conforme à la législation lui étant applicable.

    1. Sur l’étude d’incidences environnementales

    1. Non prise en compte de l’ensemble des polluants potentiels

    L’absence de COVT est basée uniquement sur les données du constructeur, ce qui paraît une justification insuffisante (p.77).

    1. Incompréhensions quant à l’impact du projet sur l’air

    Nous nous interrogeons sur les sources pour mener les analyses répertoriées dans les tableaux et graphiques du point 4.9.5.

    Par ailleurs, la conception d’impact résiduel positif nous surprend. En effet, l’impact résiduel intervient après la mise en place de mesures ERC.

    S’il subsiste un impact après la mise en œuvre de ces dernières, cela n’est pas positif et confirme que la future chaudière constituera malgré tout un poste supplémentaire d’émissions atmosphériques de polluants !

    1. Insuffisance de l’analyse de l’incidence sur la santé humaine

    L'approche retenue dans cette étude d'incidence au sein du Chapitre 4.1.4 - Incidence sur la santé humaine, privilégie une approche ciblée uniquement sur une installation de combustion « utilisant des combustibles classiques ».

    Premièrement, le chapitre se réfère à une ERS de 2010 pour les rejets dans l'air !

    Deuxièmement, les paramètres pris en compte ne reflètent absolument pas les problématiques potentielles liées à l'utilisation du mélange B et des flux aliphatiques comme combustibles.

    1. Insuffisance sur l’analyse des effets du projet sur le climat

    Le projet en litige devrait contribuer à rejeter environ 30k tonnes de CO2 par an supplémentaires au droit du site, absolument aucune mesure n’est proposée pour éviter, réduire ou même compenser ce surplus d’émissions contribuant à l’aggravation du changement climatique !

    1. Sur l’étude de dangers

    L’étude de dangers manque également de précisions, de nature à entacher l’enquête publique d’illégalité !

    D’une part, NOVAPEX s’appuie sur le fait que « Le site n’a jamais été impacté par l’une de ces catastrophes naturelles » (4.1.2) pour écarter les potentiels dangers associés à ce risque.

    Une telle justification paraît particulièrement insuffisante !

    En ce qui concerne le risque inondation, la délimitation du site d’implantation est peu précise sur la cartographie relative au risque inondation, ce qui nuit à la validité de l’analyse de la cartographie. (4.1.2.1).

    La connaissance de la délimitation du futur site d’implantation aurait été d’autant plus souhaitable pour apprécier les risques liés au passage de canalisations de matières dangereuses (carte p.26, point 4.1.3.2).

    Cela témoigne de peu de sérieux dans la prise en compte de l’environnement de la future chaudière !

    Conclusions des observations d’AURA Environnement

    Pour rappel, les développements précédents sont le résumé des points importants sur lesquels nous tenions à vous faire part de notre ressenti quant à la qualité de ce dossier d’enquête publique et du projet en lui-même.  Pour plus d’informations et de précisions, nous vous communiquons également un tableau répertoriant l’ensemble de nos remarques selon les différentes pièces contenues dans le présent dossier.

    Vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à la présente, et restant naturellement à votre entière disposition pour évoquer avec vous ces différents points.

    Je vous prie de croire, Monsieur le Commissaire enquêteur, à l’assurance de notre considération distinguée."

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d’AURA Environnement

     

    [1] Note d’explication de la nomenclature ICPE des installations de gestion et de traitement de déchets, version du 27 avril 2022, Ministère de la Transition écologique/ DGPR

     

     

     

  • PROJET de CHAUDIERE NOVAPEX Plateforme chimique Roches/Roussillon : STOP à cette parodie d'enquête publique !

    Observations écrites d’AURA Environnement

    à l’attention de M. le Commissaire enquêteur

    dans le cadre de l’enquête publique relative au projet de 

    création d’une nouvelle chaudière sur la plateforme chimique

    de Roussillon sur la commune de Salaise-sur-Sanne !

    Monsieur le Commissaire enquêteur,

    Nous avons l’honneur de vous faire part de nos autres observations que suscite le projet de création d’une nouvelle chaudière sur la plateforme chimique de Roussillon à Salaise-sur-Sanne, actuellement soumis à enquête publique, que nous vous demandons de bien vouloir annexer à votre rapport, et de prendre en considération dans vos conclusions.

    Ce projet de création d’une nouvelle chaudière, identifié sous le nom de « STARVAL », appelle de notre part plusieurs observations.

    Plus précisément, ce projet consiste en la valorisation thermique des résidus de distillation de l’atelier de production de phénol.

    La chaudière permettrait « de réduire les consommations d’énergies fossiles à l’échelle de la plateforme » et « d’éviter une consommation équivalente de gaz naturel pour la production de vapeur, dans un contexte de forte tension sur cette ressource et d’objectifs chiffrés au niveau national pour la réduction des consommations énergétiques ».

    Dans le cadre de la réalisation de ce projet, la société pétitionnaire (ci-après « NOVAPEX ») soutient qu’il consisterait en la valorisation des flux de « sous-produits » issus de son activité de production.

    Il sera pourtant ci-après démontré ci-après que les critères de qualification de « sous-produit » de l’article L. 541-4-2 du code de l’environnement ne sont pas remplis, les produits destinés à la combustion devant à notre sens être qualifiés de déchets.

    Les observations qui suivent auront ainsi en premier lieu pour objet de démontrer l’illégalité de la qualification de sous-produits des éléments issus de l’activité de la pétitionnaire et destinés à la combustion (I.), avant que ne soient évoquées les contradictions entachant les documents soumis à enquête publique (II.).

    I. Sur l’illégalité de la qualification de « sous-produit »

    I.1. EN DROIT, les résidus de production remplissant les conditions de « sous-produits » au sens de l’article L. 541-4-2 du code de l’environnement ne sont pas considérés comme des déchets, et peuvent ainsi être utilisés comme combustibles au titre de la rubrique n° 2910-B s’il est démontré qu'il s'agit d'un sous-produit, ainsi que défini à l'article L. 541-4-2 du code de l'environnement.

    Aux termes de l’article 5 de la directive 2008/98/CE :

    « 1. Une substance ou un objet issu d’un processus de production dont le but premier n’est pas la production dudit bien ne peut être considéré comme un sous-produit et non comme un déchet au sens de l’article 3, point 1, que si les conditions suivantes sont remplies :

    a) l’utilisation ultérieure de la substance ou de l’objet est certaine ;

    b) la substance ou l’objet peut être utilisé directement sans traitement supplémentaire autre que les pratiques industrielles courantes ;

    c) la substance ou l’objet est produit en faisant partie intégrante d’un processus de production ; et

    d) l’utilisation ultérieure est légale, c’est-à-dire que la substance ou l’objet répond à toutes les prescriptions pertinentes relatives au produit, à l’environnement et à la protection de la santé prévues pour l’utilisation spécifique et n’aura pas d’incidences globales nocives pour l’environnement ou la santé humaine ».

    L’article L. 541-4-2 du code de l’environnement dispose que :

    « Une substance ou un objet issu d'un processus de production dont le but premier n'est pas la production de cette substance ou cet objet ne peut être considéré comme un sous-produit et non comme un déchet au sens de l'article L. 541-1-1 que si l'ensemble des conditions suivantes est rempli :

    - l'utilisation ultérieure de la substance ou de l'objet est certaine ;

    - la substance ou l'objet peut être utilisé directement sans traitement supplémentaire autre que les pratiques industrielles courantes ;

    - la substance ou l'objet est produit en faisant partie intégrante d'un processus de production ;

    - la substance ou l'objet répond à toutes les prescriptions relatives aux produits, à l'environnement et à la protection de la santé prévues pour l'utilisation ultérieure ;

    - la substance ou l'objet n'aura pas d'incidences globales nocives pour l'environnement ou la santé humaine.

    Les opérations de traitement de déchets ne constituent pas un processus de production au sens du présent article »

    La direction générale de la prévention des risques précise dans sa note les conditions de la qualification de « sous-produit » de l’article L. 541-4-2 du code de l’environnement, en ce qui concerne des combustibles pouvant être incinérés dans une installation de combustion au titre de la rubrique 2910 de la nomenclature ICPE :

    « 7.4. Résidus n’ayant pas le statut de déchet car remplissant les conditions du « sous-produit »

    « L’exploitant d’une installation qui souhaite utiliser un résidu de production (que celui-ci soit produit sur le site ou non) comme combustible peut déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter au titre de la rubrique 2910 de la nomenclature ICPE en démontrant qu’il s’agit d’un sous-produit comme défini dans l'article L. 541-4-2 du code de l'environnement. L’autorisation ne pourra être accordée que si l’exploitant est en mesure de démontrer que le résidu :

    - a un pouvoir calorifique intéressant et que la totalité du résidu sera utilisée en combustion,

    - ne nécessite pas de traitement supplémentaire autre que les pratiques industrielles courantes pour être utilisé en combustion (notamment pas de traitement servant à l'extraction de polluants),

    - est produit en faisant partie intégrante d'un processus de production, c'est-à-dire que sa production est inévitable lors de la fabrication du produit final recherché par l'exploitant,

    - a une composition constante dans le temps ;

    - répond à toutes les prescriptions relatives aux produits (norme par exemple, respect de REACH, etc.),

    - n'aura pas d'incidences globales négatives pour l'environnement et la santé humaine : pour cela, une caractérisation physico-chimique du résidu et des gaz de combustion du résidu sont nécessaires.

    L'exploitant doit également prouver que les techniques de combustion et la surveillance associée permettent de maîtriser dans la durée l'impact sanitaire et environnemental associé.

    Une méthodologie associée de démonstration de l'incidence globale sur l'environnement et la santé humaine sera précisée dans un guide de l'INERIS. Dans ce cas, l’autorisation préfectorale définira les prescriptions nécessaires pour maîtriser l’impact environnemental de la combustion de ces résidus. »

    La CJUE (Cour de Justice de l’Union Européenne) a jugé que les conditions dans lesquelles un résidu de production pouvait être qualifié de sous-produit et non de déchet étaient cumulatives :

    « 43      Ainsi qu’il découle de cette disposition, une substance ou un objet issu d’un processus de production dont le but premier n’est pas la production de cette substance ou de ce produit peut être considéré comme étant non pas un « déchet », au sens de l’article 3, point 1, de cette directive, mais un « sous-produit », uniquement si les conditions cumulatives suivantes sont remplies. Premièrement, l’utilisation ultérieure de la substance ou de l’objet doit être certaine. Deuxièmement, la substance ou l’objet doit pouvoir être utilisé directement sans traitement supplémentaire autre que les pratiques industrielles courantes. Troisièmement, la substance ou l’objet doit être produit en faisant partie intégrante d’un processus de production. Quatrièmement, l’utilisation ultérieure doit être légale, c’est-à-dire que la substance ou l’objet doit répondre à toutes les prescriptions pertinentes relatives au produit, à l’environnement et à la protection de la santé prévues pour l’utilisation spécifique et n’aura pas d’incidences globales nocives pour l’environnement ou la santé humaine.

    44      Une substance ou un objet qui constitue un « sous-produit », au sens de l’article 5, paragraphe 1, de la directive 2008/98, n’est pas considéré comme étant un déchet relevant du champ d’application de cette directive. Ainsi, selon cette disposition, la qualité de « sous-produit » et le statut de « déchet » s’excluent mutuellement (voir, en ce sens, arrêt du 14 octobre 2020, Sappi Austria Produktion et Wasserverband « Region Gratkorn-Gratwein », C 629/19, EU:C:2020:824, point 71). » (CJUE, 17 novembre 2022, Porr Bau, C-624/17).

    Ainsi, pour échapper à la qualification de déchet et se voir qualifier de sous-produit, le résidu doit remplir l’ensemble des conditions de l’article L.541-4-2 du code de l’environnement.

    I.2. EN L’ESPECE, il est nécessaire d’analyser si les critères de l’article L. 541-4-2 du code de l’environnement (relatifs à la qualification de sous-produit) sont ou non remplis s’agissant des résidus de production issus de l’activité de la société Novapex.

    I.2.1. Sur la non-conformité du guide de référence à la règlementation en vigueur

    Le rapport de présentation de NOVAPEX s’appuie en son point 5.2.3 (p.28) sur les critères du guide « Modalités d’application de la nomenclature des installations classées pour le secteur de la gestion des déchets » du Ministère de la transition écologique et solidaire du 25 avril 2017 pour qualifier leurs déchets de « sous-produits ».

    L’ancienne version était ainsi rédigée :

    « L’exploitant d’une installation qui souhaite utiliser un résidu de production (que celui-ci soit produit sur le site ou non) comme combustible peut déposer un dossier de demande d’autorisation d’exploiter au titre de la rubrique 2910.B.1 ou 2910.B.2.b de la nomenclature ICPE en démontrant qu’il s’agit d’un sous-produit comme défini dans l'article L541-4-2 du code de l'environnement. L’autorisation ne pourra être accordée que si l’exploitant est en mesure de démontrer que le résidu :

    - a un pouvoir calorifique intéressant et que la totalité du résidu sera utilisée en combustion,

    - ne nécessite pas de traitement supplémentaire autre que les pratiques industrielles courantes pour être utilisé en combustion (notamment pas de traitement servant à l'extraction de polluants),

    - est produit en faisant partie intégrante d'un processus de production, c'est-à-dire que sa production est inévitable lors de la fabrication du produit final recherché par l'exploitant,

    - a une composition constante dans le temps ;

    - répond à toutes les prescriptions relatives aux produits (norme par exemple, obligations au titre du règlement REACH, etc.),

    - n'aura pas d'incidences globales négatives pour l'environnement et la santé humaine supérieures à un combustible « classique » : pour cela, une caractérisation physicochimique du résidu et des gaz de combustion du résidu est utile. L'exploitant doit également prouver que les techniques de combustion et la surveillance associée permettent de maîtriser dans la durée impact sanitaire et environnemental associé. »

    Ce dernier n’est pas conforme à la dernière version en vigueur.

    En effet, une mise à jour a été réalisée à la date du 27 février 2022.

    Cette dernière, intitulée « Note d’explication de la nomenclature ICPE des installations de gestion et de traitement de déchets » produite par la DGPR (Direction Générale de la Prévention des Risques) et le Ministère de la Transition Ecologique, demeure donc à ce jour la seule version de référence.

    Par cette mise à jour, une modification importante a été opérée au sixième critère de qualification, étant désormais exigé que la substance ou l’objet « - n'aura pas d'incidences globales négatives pour l'environnement et la santé humaine : pour cela, une caractérisation physico-chimique du résidu et des gaz de combustion du résidu sont nécessaires ».

    Force est de constater que la mention « supérieures à un combustible « classique », sur laquelle nous reviendrons plus tard, a été supprimée.

    I.2.2 Sur la prétendue affirmation selon laquelle le résidu « … ne nécessite pas de traitement supplémentaire autre que les pratiques industrielles courantes pour être utilisé en combustion (notamment pas de traitement servant à l'extraction de polluants) »

    En premier lieu, au point 5.2.3.2, NOVAPEX entend démontrer que le résidu « … ne nécessite pas de traitement supplémentaire autre que les pratiques industrielles courantes pour être utilisé en combustion (notamment pas de traitement servant à l'extraction de polluants) voir calorifique intéressant et que la totalité du résidu sera utilisée en combustion ».

    L’article L.541-1-1 du code de l’environnement définit le « traitement » comme « toute opération de valorisation ou d’élimination, y compris la préparation qui précède la valorisation ou l’élimination ».

    Le Tribunal administratif de Lille a récemment eu l’occasion de se prononcer sur la question de la distinction entre un « traitement supplémentaire » et une « pratique industrielle courante » :

    « 4. En premier lieu, il résulte de l'instruction que la société Aliphos Rotterdam BV stocke sur le site de son installation dunkerquoise des résidus issus du processus de production de phosphate et notamment des " résidus CCP " et du dicalgypse. D'une part, selon le rapport de l'inspection des installations classées en date du 27 juin 2018, la filière d'utilisation du dicalgypse est en cours de constitution et son utilisation en tant que matière première par les fabricants d'engrais n'est pas certaine. Si la société requérante a, durant l'année 2019, vendu à un tel fabricant 500 tonnes de ce type de résidus, cette commande, postérieure à l'édiction de l'amende attaquée, n'a été conclue qu'en vue de la réalisation d'essais et n'a pas été renouvelée. D'autre part, si les " résidus CCP " ont une composition proche de la roche phosphatée, il ne résulte pas de l'instruction qu'ils pourraient être utilisés directement sans traitement supplémentaire autre que les pratiques industrielles courantes et recevoir ainsi la qualification de sous-produit, la société requérante les ayant elle-même classés en tant que déchets dangereux dans son porter à connaissance du 11 décembre 2017. Dans ces conditions, tant le dicalgypse que les " résidus CCP " ne remplissent pas l'ensemble des conditions cumulatives fixées par l'article L. 541-4-2 précité du code de l'environnement pour être qualifiés de sous-produit et constituent, dès lors, des déchets dont l'écotoxicité est par ailleurs établie par les analyses scientifiques réalisées sur les prélèvements effectués le 25 mars 2019. » Tribunal administratif de Lille, 5e ch., 9 janvier 2023, n°1905111

    Dans une autre décision, le tribunal administratif de Lille a également pu qualifier de traitement et non de pratiques industrielles courantes l’opération « consistant à extraire des produits polluants de matières valorisables » :

    «  Il ne résulte pas de l'instruction que cette opération consistant à extraire des produits polluants de matières valorisables ferait partie des pratiques industrielles courantes au sens des dispositions de l'article L. 541-4-2 du code de l'environnement précitées. En outre, si la société requérante se prévaut d'un arrêté du préfet de la Marne du 4 août 2022 autorisant l'exploitation d'un autre stock de dicalgypse, il ressort des termes mêmes de cet arrêté que ce lot n'était pas mélangé aux résidus CCP et pouvait être valorisé sans qu'il soit nécessaire de réaliser des opérations de tri. Dans ces conditions, l'ensemble des résidus de production entreposés au sein de l'installation de la société Aliphos Rotterdam BV ne peuvent être qualifiés de sous-produit au sens de l'article L. 541-4-2 du code de l'environnement. Ils doivent, par conséquent, recevoir la qualification de déchet au sens des dispositions de l'article L. 541-1-1 du même code. Le moyen tiré de ce que le préfet aurait inexactement qualifié le dicalgypse et les résidus CCP entreposés sur le site anciennement exploité par la société Aliphos Rotterdam BV doit, dès lors, être écarté. » (Tribunal administratif de Lille, 5e ch., 31 juillet 2023, n°2007960).

    La Cour administrative d’appel de Marseille a considéré qu’une transformation préalable excluait la possible qualification de sous-produit :

    « Considérant qu’il résulte de l’instruction que les plastisols déclassés litigieux constituaient le résultat d’une processus de fabrication dont le détenteur initial, la société Sanglar, entendait se défaire ; que la réutilisation de ces matériaux dans la continuité du processus de production n’était pas certaine et ne pouvait intervenir sans transformation préalable ; que, par suite, les produits en cause constituaient des déchets au sens des dispositions précitées du code de l’environnement ; que la circonstance que la société SEOLANE entendait commercialiser ces plastisols déclassés n’avait pas pour effet de leur faire perdre leur qualité de déchets ; que, par suite, c’est à juste titre que le préfet de Vaucluse a estimé que les produits litigieux constituaient des déchets  » (Cour administrative d’appel de Marseille, 7e ch., 29 mai 2012, 10MA01496).

    De la même manière, la Cour de cassation a elle aussi considéré qu’un traitement de stabilisation constituait une transformation préalable incompatible avec la définition de sous-produit :

    « qu'il retient également que ces boues, ayant subi deux traitements de stabilisation biologique, le premier par voie d'aérobie en présence d'oxygène et le second par voie d'anaérobie en absence d'oxygène, puis ayant été ensuite déshydratées et soumises à un ultime traitement de stabilisation de type chimique par l'ajout de chaux vive, ont fait l'objet d'une transformation préalable incompatible avec la définition de sous-produit » (Cour de cassation, Ch. commerciale, 26 juin 2012, n°11-10.770)

    Plus récemment, la Cour administrative de Paris s’est aussi fondée sur la transformation préalable d’un résidu provenant de la combustion pour écarter la qualification de sous-produit :

    « Au cas d’espèce, si la société requérante fait valoir que les mâchefers sont utilisés à des fins spécifiques, qu’il existe un marché certain, qu’ils respectent la législation et les normes applicables aux produits, et qu’ils n’ont pas d’effets nocifs pour l’environnement ou la santé humaine, il résulte de l’instruction, comme il a déjà été dit au point 9, que les mâchefers qu’elle reçoit nécessitent une transformation préalable pour être réutilisés comme matériaux routiers, et que leur réutilisation n’intervient pas dans la continuité du processus de production ou d’utilisation initial. Dès lors, contrairement à ce que soutient la société requérante, les mâchefers ne peuvent être considérés comme des sous-produits dont elle ne souhaiterait pas se défaire, au sens des dispositions précitées de l’article 5 de la directive 2008/98/CE et de l’article L. 541-4-2 du code de l’environnement, éclairées par la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne. » (Cour administrative d’appel de Paris, 1ère chambre, 22 octobre 2020, 19PA00741)

    En l’espèce, pour soutenir que le mélange B est un sous-produit, NOVAPEX soutient que le fait de « réunir » - en d’autres termes mélanger/transformer – dans le but de fluidifier des effluents (mélange A et mélange B), constituerait une « pratique industrielle courante », et non un traitement.

    Une telle affirmation ne manque pas de surprendre.

    En effet, cette transformation ressemble davantage à un traitement supplémentaire qu’à une simple pratique industrielle courante.

    Sans celui-ci, NOVAPEX affirme elle-même que sans cette « fluidification », le mélange B ne pourrait être utilisé dans la chaudière.

    Par ailleurs, NOVAPEX affirme qu’« aucune réaction chimique [n’aurait] lieu à ce niveau .

    Ce qui ne peut être vérifié.  Seule une analyse laboratoire pratique sur deux échantillons (avant et après le mélange) démontrant la différence dans la composition physico-chimique pourrait permettre de s’en assurer.

    Si la composition se trouve de facto modifiée lors du mélange des effluents, il pourrait alors être considéré qu’il s’agit d’un traitement supplémentaire.

    Ainsi, il ressort de ces développements que l’exacte qualification de cette pratique est celle d’un traitement s’apparentant à la transformation préalable du résidu et non d’une pratique industrielle courante.

    Par ailleurs, NOVAPEX s’appuie sur l’annexe 1 au décret du 10 mai 2012 transposant la Directive 2008/98/CE du Parlement Européen et du Conseil du 19 novembre 2008 relative aux déchets pour affirmer que « l’opération de mélange ne constitue pas un traitement de déchets ».

    Or, ce décret du 10 mai 2012 a été adopté par le Parlement et le Gouvernement wallon.

    De telles dispositions - inapplicables aux faits de l’espèce - ne peuvent donc sérieusement servir de fondement juridique pour affirmer que le mélange en cause ne constituerait pas un traitement.

    En toute hypothèse, cette référence réglementaire concerne non pas directement le traitement des déchets mais la « valorisation » ou l’« élimination » de certaines opérations de traitement, ce qui la rend d’autant plus inexacte.

    Il ressort de ce qui précède que l’affirmation selon laquelle « l’opération de mélange ne constitue pas un traitement de déchets » peut purement et simplement être écartée, celle-ci n’ayant aucune valeur au regard du droit applicable.

    I.2.3. Sur la prétendue affirmation selon laquelle le résidu « est produit en faisant partie intégrante d’une processus de production, c’est-à-dire que sa production est inévitable lors de la fabrication du produit final recherché par l’exploitant »

    Sur ce point, il est difficile de se prononcer dans la mesure où les informations relatives à ce critère sont insuffisantes au sein des différents documents composant le dossier d’enquête publique.

    I.2.4 Sur la prétendue affirmation selon laquelle le résidu « … a une composition constante dans le temps »

    Au point 5.2.3.4 de son rapport de présentation, le pétitionnaire entend démontrer que le résidu aurait « […] une composition constante dans le temps ».

    En ce qui concerne le mélange B, trois graphiques indiquent une relative stabilité de la composition :

    -         Mesurée en carbone, hydrogène et oxygène du mélange B (figure 19)

    -         Du PCS mesuré du mélange B

    -         En soufre du mélange N (p.30-31).

    Néanmoins, la mesure de la concentration en métaux du mélange B – tableau 8 - n’est pas associé à un graphique montrant l’évolution chronologique dans la démonstration du pétitionnaire, dès lors que seul un tableau de teneurs des concentrations en métaux dans le mélange B est produit.

    Ces données ne permettent donc aucunement d’apprécier la stabilité des concentrations en métaux.

    De même, l’évolution de la teneur en métaux du flux d’aliphatiques – tableau 9 – n’est pas non plus associé à un graphique mais à un tableau de teneurs.

    Les analyses produites par NOVAPEX sont incomplètes. Cette justification n’est pas suffisante pour démonter la stabilité du flux.

    I.2.5 Sur la prétendue affirmation selon laquelle le résidu « … répond à toutes les prescriptions relatives aux produits (norme par exemple, obligations au titre du règlement REACH, etc.) »

    Au point 5.2.3.5 de son rapport de présentation, NOVAPEX entend démontrer que le résidu « … répond à toutes les prescriptions relatives aux produits (norme par exemple, obligations au titre du règlement REACH, etc.) ».

    Dans ce cadre, NOVAPEX a produit des Fiches de données de sécurité (FDS) pour chacun des combustibles.

    Or, d’une part, la comparaison établie avec les caractéristiques du fioul classique n'est pas suffisante pour démontrer le non-impact supplémentaire de la combustion du mélange B.

    D’autre part, un guide Ineris (Guide INERIS - DRC - 18 - 173979-03331-D - Juin 2021 - Sortie du statut de déchet pour un usage combustible - Guide méthodologique pour la démonstration de l'incidence globale sur l'environnement et la santé humaine) est cité mais uniquement pour reprendre une phrase sur l'efficacité des procédés de combustion sur les CMR.

    Ces seuls éléments sont insuffisants à démontrer le respect de cette cinquième condition.

    I.2.6 Sur la prétendue affirmation selon laquelle « n’aura pas d’incidences globales négatives pour l’environnement et la santé humaine supérieures à un combustible classique »

    Pour rappel, le texte de référence cité par NOVAPEX n’est plus celui en vigueur.

    Une modification restrictive a été opérée dans la nouvelle version. En effet, une analyse comparative entre les deux textes met en lumière une différence importante.

    Le sixième point des critères de qualification d’un « sous-produit » de l’ancienne version (25 avril 2017) est rédigé de la sorte :

    « […] n’aura pas d’incidences globales négatives pour l’environnement et la santé humaine supérieures à un combustible classique »

    Or la nouvelle version ne mentionne pas la réserve suivante « supérieure à un combustible classique », ce qui veut dire que l’autorisation ne pourra être accordée si l’exploitant n’est pas en mesure de démontrer que le résidu n’aura pas d’incidences globales négatives pour l’environnement et la santé humaine, sans qu’il n’y ait besoin de comparer les incidences globales à un combustible « classique ».

    Dans sa démonstration, NOVAPEX admet elle-même que « Les combustibles brûlés par la chaudière Starval, comme le mélange B, présentent en eux-mêmes des dangers pour la santé humaine […] ».

    Cette affirmation confirme ainsi que le sixième critère de qualification n’est pas rempli.

    Il ressort de l’ensemble de ces observations que la démonstration de NOVAPEX ne permet pas de considérer que les résidus de production issus de son activité correspondent aux conditions de qualification d’un sous-produit.

    Il est par ailleurs pour le moins surprenant que ces résidus de production issus de l’activité de NOVAPEX soient aujourd’hui considérés par l’administration comme des sous-produits, alors qu’ils avaient jusqu’alors toujours été qualifiés de déchets, dont le traitement était géré par la société SUEZ RR IWS Chemicals France.  

    Le projet ne peut être autorisé en application des règles précitées.

    II.       Sur les autres insuffisances entachant les documents soumis à l’enquête

    En droit, on rappellera que l'omission ou l'insuffisance d’un dossier soumis à enquête publique est susceptible de vicier la procédure et donc d'entraîner l'illégalité d’une décision administrative lorsqu'elle a pu avoir pour effet de nuire à l'information complète de la population, ou si elle a été de nature à exercer une influence sur la décision de l'autorité administrative (CE, 23 déc. 2011, Danthony n° 335033).

    En l’espèce, plusieurs insuffisances sont de nature à entacher d’illégalité la procédure d’enquête publique.

    En premier lieu, plusieurs éléments devant constituer réglementairement le dossier de demande d’autorisation environnementale ne sont pas disponibles.

    Ainsi, d’une part, les titres de propriété des parcelles concernées par le projet ne sont pas produits.

    D’autre part, il est également constant qu’aucune information suffisante relative aux garanties financières n’est apportée par le pétitionnaire.

    Enfin, les plans de situation et du projet ne sont pas davantage versés au dossier, empêchant là encore le public de disposer d’informations suffisantes pour pouvoir apprécier l’impact du projet sur son environnement.

    En second lieu, il existe une contradiction à la page 52 du document intitulé « Présentation – situation administrative ».

    En effet, il y est indiqué que le projet n’a pas été soumis à étude d’impact dans la mesure où le projet ne constituerait pas une modification substantielle au titre des seuils et critères fixés à l’article R. 181-46-I du code de l’environnement.

    Or, et de manière parfaitement contradictoire, il est ensuite indiqué que « Compte-tenu de la nature des modifications, elles sont considérées comme substantielles et une procédure d'autorisation [environnementale] est nécessaire ».

    En troisième lieu, le fichier de présentation ne permet pas d’apprécier la compatibilité du projet au SDAGE Rhône-Méditerranée 2022-2027 compte tenu d’un problème de mise en page.

    En effet, et ainsi que cela ressort de la vue ci-dessous reproduite, les éléments compris dans le tableau ne sont pas lisibles :

    Tableau 17 : Compatibilité du projet avec le SDAGE Rhône-Méditarranée 2022-2027

    Tableau sdage r m 2022 2027

                  (1_Fichier décrivant le projet - REH2021N00722-RAM-RP-00003 R2, p.44)

    Une telle erreur nuit de nouveau à la bonne information du public.

    En quatrième lieu, l’étude d’incidence est elle aussi insuffisante quant aux niveaux de polluants pris en compte.

    Il ressort en effet de l’étude d’incidence soumis à enquête publique qu’il n’y a pas de mesure en continu des polluants (en dehors du SO2, qui lui est surveillé de manière journalière).

    Le paramètres NOx, CO, NH3 et COVT sont quant à eux surveillés une fois par an seulement.

    Partant, le pétitionnaire ne dispose pas de suffisamment de données pour rendre compte à la DREAL en continu des émissions de polluants dans l’atmosphère.

    Pourtant, l’arrêté du 3 août 2018 relatifs aux prescriptions générales applicables aux ICPE soumis à la rubrique 2910 impose que :

        « III. - Pour les installations de combustion équipées d'un dispositif de traitement secondaire des NOx pour respecter les valeurs limites d'émission, l'exploitant conserve une trace du bon fonctionnement continu de ce dispositif ou conserve des informations le prouvant. »

    L’insuffisance est patente.

    En cinquième lieu, l’analyse de l’impact sanitaire du projet est également insuffisante.

    Les conditions de réalisation des essais de combustion sur le mélange B ne sont pas mentionnées. Il n’y a pas de mesure de COVT ni d’autres substances susceptibles d’être liées à la combustion du mélange B.

    De plus, l’absence de COVT est basée uniquement sur les données du constructeur, ce qui paraît une justification insuffisante (p.77).

    Le paragraphe qui porte les impacts résiduels sur l’air (4.9.5.) manque lui aussi de précisions et de pertinence ; en effet, le champ des entreprises prises en compte pour la comparaison n’est pas précisé.

    De même, aucune précision n’est apportée quant aux risques associés à la combustion du « mélange B ».

    En sixième lieu, l’étude est également insuffisante en ce qui concerne l’analyse des effets du projet sur le climat.

    Il y est en effet indiqué que :

    « La nouvelle chaudière NOVAPEX rejettera environ 30 ktonnes de CO2 par an. Cependant, elle s’inscrit dans la démarche de décarbonisation de la plateforme chimique de Roussillon. En effet, le projet DECARB’RON a pour objectif l’arrêt progressif des chaudières fonctionnant au charbon afin d’atteindre, pour un niveau d’émissions inférieures à 0,07 tonnes de CO2 par tonne de vapeur à l’échelle de la plateforme. Dans ce cadre, la valorisation de toutes les énergies fatales de la plateforme, et notamment les résidus de production des ateliers cumène et phénol au niveau de la nouvelle chaudière, participe à la baisse des émissions de GES de la plateforme » (Etude d’incidence environnementale, p.80).

    Partant, et alors même que le projet en litige devrait contribuer à rejeter environ 30ktonnes de CO2 par an supplémentaires au droit du site, absolument aucune mesure n’est proposée pour éviter, réduire ou même compenser ce surplus d’émissions contribuant à l’aggravation du changement climatique.

    Par ailleurs, il convient également d’indiquer que la mise en exploitation de cette installation (permettant le traitement des résidus de production issus de l’activité de NOVAPEX) induira nécessairement un manque à gagner énergétique dans la mesure où ces résidus de production - alors considérés par l’administration comme des déchets - étaient jusqu’à présent traités par la société SUEZ RR IWS Chemicals France, dont les installations de traitement de déchets situés sur le site de Roussillon continueront à fonctionner selon une optimisation bien moindre.

    Or, un tel manque à gagner énergétique n’a pas davantage été pris en compte par le pétitionnaire, qui n’a analysé que l’augmentation de la consommation de certaines unités à l’échelle de la plateforme :

    Incidence sur les consommations d'énergie /Utilités

    L'exploitation de la chaudière impliquera une augmentation de la consommation de certaines utilités, gérées à l'échelle de la plateforme par OSIRIS. Les utilités concernées et augmentations de quantité associées sont détaillées dans le tableau ci-dessous.

    Tableau 33 : Impact du projet sur les utilités de la plateforme de Roussillon

    Impact projet plateforme roussillonLes éléments pris en compte par le pétitionnaire sont donc insuffisants pour lui permettre de conclure à un impact « négligeable » du projet sur les consommations d’énergie.

    Dirimante, une telle insuffisance est d’autant plus de nature à affecter d’illégalité la procédure conduite.

    En septième lieu, l’étude de dangers manque également de précisions, de nature à entacher l’enquête publique d’illégalité.

    D’une part, NOVAPEX s’appuie sur le fait que « Le site n’a jamais été impacté par l’une de ces catastrophes naturelles » (4.1.2) pour écarter les potentiels dangers associés à ce risque.

    Une telle justification paraît particulièrement insuffisante.

    En ce qui concerne le risque inondation, la délimitation du site d’implantation est peu précise sur la cartographie relative au risque inondation, ce qui nuit à la validité de l’analyse de la cartographie. (4.1.2.1).

    La connaissance de la délimitation du futur site d’implantation aurait été d’autant plus souhaitable pour apprécier les risques liés au passage de canalisations de matières dangereuses (carte p.26, point 4.1.3.2).

    Enfin, l’étude d’incidence environnementale est encore insuffisante en ce que le pétitionnaire ne se réfère à aucun des BREF (Best available techniques REFerence documents) disponibles.

    Pour tenter de démontrer que l’objectif de réduction des émissions atmosphériques ne serait pas contrecarré par son projet, NOVAPEX affirme que la chaudière Starval ne serait pas concernée par les BREF LCP (Grandes installations de combustion), car non soumise à la rubrique ICPE 3110.

    L’installation ne serait pas davantage concernée par le BREF incinération des déchets (WI), dans la mesure où elle s’apparenterait à « une installation de combustion avec des flux de combustibles qui sont des sous-produits ».

    Donc, à en croire les affirmations du pétitionnaire, STARVAL ne relèverait d’aucun BREF et serait une installation sui generis.

    Cela conforte la thèse de l’incompatibilité du projet avec la règlementation européenne.

    Et, surtout, cette incapacité à se référer à quelques BREF que ce soit témoigne en réalité de l’absence totale de justification du recours aux meilleures techniques disponibles.

    Une telle affirmation ne pourrait être envisagée que si les flux de combustibles étaient des sous-produits, ce qui n’est pas le cas, ainsi que cela a été démontré ci-avant.

    Il appert donc que NOVAPEX a cherché à s’extraire du champ d’application de cet objectif, en raison de son incapacité à le respecter puisque le projet Starval aurait pour conséquence inévitable de générer des émissions supplémentaires.

    Il ressort de ce qui précède que le dossier d’enquête publique est entaché d’insuffisance.

    En conséquence, et pour l’ensemble des motifs évoqués ci-dessus, il apparait particulièrement fondé à vous demander de bien vouloir délivrer un avis défavorable sur le projet de création d’une nouvelle chaudière sur la plateforme chimique de Roussillon.

    Vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien porter à la présente, et restant naturellement à votre entière disposition pour évoquer avec vous ces différents points.

    Marc-Claude de PORTEBANE

    - Président d’AURA Environnement

    - Porte-parole du Collectif COPAB (Collectif du Bol d’Air Pur) en Haute-Savoie, Savoie et Isère

    - Fondateur et porte-parole de La Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux (Plus de 45 000 Like sur Facebook) https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux/

    - Membre reconnu de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public) à Loon-Plage vers Dunkerque

    - Membre de l'espace collaboratif Plateforme d'échanges - Plan régional de prévention et de gestion des déchets - à la Région Bretagne

    - Membre titulaire associé à la CSS en préfecture de l’Isère de la décharge LELY Environnement à Saint-Quentin-sur-Isère

    - Membre de Greenpeace

  • STOP au projet de chaudière chimique DECARB’RON/STERVAL de NOVAPEX à Salaise-sur-Sanne !

    AURA Environnement lance l'opération

    "Côte Rôtie" contre l'infâme

    projet de chaudière chimique

    DECARB’RON/STERVAL de

    NOVAPEX à Salaise-sur-Sanne (38) !

    Salaise camp de concration chimique

    En soutien aux populations locales de Salaise-sur-Sanne, de Roussillon, de Saint-Maurice l'Exil, de Serrières, de Saint-Pierre-de-Boeuf, de Chanas, de Sablons, de Limony, du Péage-de-Roussillon et aux associations environnementales comme " Vivre Ici Vallée du Rhône Environnement " ou " Sauvons notre futur ", AURA Environnement a lancé une opération éclair, baptisée "Côte Rôtie" contre le projet d'une nouvelle chaudière qui serait plus propre que propre, en lavant plus blanc que blanc !

    En effet, en ce moment, lors de l'enquête publique, le contexte est devenu dramatique puisque sur la plateforme chimique de Roussillon, un industriel - NOVAPEX - du groupe SEQENS, le promoteur de la relocalisation de la production du Doliprane en France, (principal membre du GIE OSIRIS gestionnaire de cette plateforme) s'est mis en tête, en 2019, d'arrêter l'incinération de ses déchets par les opérateurs spécialisés (Suez présent sur la plateforme et Trédi/Séché juste à côté de la plateforme) et de créer une "chaudière" pour produire de la chaleur, en contournant la réglementation (plus de respect des règles de combustion et de traitement des fumées pour les déchets dangereux) !

    La production de Doliprane ayant atteint un niveau record en 2022 en France, est-ce une raison pour faire n'importe quoi ? SANOFI ayant produit et livré plus de 400 millions de boîtes de son médicament à base de paracétamol l'an passé.

    Ce projet, dénommé STARVAL, a été englobé dans le cadre d'un vaste plan de décarbonation de cette plateforme - la plus importante de France -, (mais entièrement barricadée de barbelés pour les populations locales... donc aucune possibilité d'entrée et de vérifications pour elles), portée par le GIE OSIRIS. 

    Ce projet ayant même obtenu une subvention de l'Etat, donc de nos impôts !

    Pour autant, un certain nombre d'acteurs se sont émus de cette utilisation de fonds publics pour détourner la réglementation (Actions de Robin-des-Bois, notamment), mais un lobbying important de l'Industrie Chimique est venu conforter auprès de Bercy, ce concept sorti du "chapeau" !

    Afin de lui donner un cadre réglementaire, Bercy a intégré dans le projet de Loi Industrie Verte, un article (N°4) permettant à un industriel de plateforme de ne plus reconnaître le statut de déchet à son résidu de production à partir du moment où il peut le réutiliser sur place, y compris en valorisation thermique.

    La profession du déchet s'est, d'ailleurs, fortement exprimée contre ce projet lors des débats parlementaires au début de cet été, mais ..... sans succès !

    En effet, sur cette disposition de l'article 4, les préoccupations de la profession de l'industrie du déchet dangereux sont les suivantes :

    - En terme de conséquences, il est erroné de laisser à penser que ce type de dispositions sera sans impact sur l'environnement et la santé humaine.

    Pourquoi ? Parce que dans les faits, de nombreux résidus de production générés sur les plateformes industrielles sont des déchets dangereux ; ils font l'objet de traitements adaptés permettant de détruire les substances nocives qui les composent (toxiques, cancérogènes, mutagènes, corrosives...), en évitant précisément tout impact sur l'environnement et la santé humaine.

    A titre d'exemple, les incinérateurs de déchets dangereux relèvent de réglementations dédiées, voire strictes, régulièrement mises à jour, récemment renforcées avec la parution en décembre 2019 d'exigences européennes (BREF incinération) dont la mise en application, notamment en France, est fixée en décembre 2023.

    De fait, nos inquiétudes peuvent s'exprimer ainsi :

    "Déclasser" en "sous-produits" des déchets dangereux pour les "brûler" dans une chaudière industrielle, dont les caractéristiques techniques ne seraient pas adaptées à la composition et à la variabilité des déchets reçus, pourraient entraîner des phénomènes dangereux accidentels ou des émissions de substances nocives pour l'environnement, les animaux et la santé humaine.

    La Fédération Européenne des Activités du Déchet (FEAD) vient de saisir la CE et les ministères français au motif que cette loi serait votée en infraction TOTALE de la Directive Européenne.

    En effet, la jurisprudence européenne indique que pour qu'un résidu de production puisse être considéré comme un sous-produit, tous les critères de l'article 5.1 de la directive 2008/98/CE doivent être respectés (CJUE, 17 novembre 2022, PorrBau, C-624/17).

    La qualification de sous-produit doit donc répondre à un ensemble des critères précisés dans cette directive. Or, le libellé de l'article 4 omet de lister deux d'entre eux.

    La Commission Mixte Paritaire (Sénat, Assemblée nationale) devait examiner et voter le texte le 10/10/2023.

    L'enquête publique pour ce projet a donc débuté le 09/10/2023, et suite à nos tractages massifs, nous espérons la mobilisation des populations locales impactées, alors qu'elles n'ont pas été correctement informées. Tractage salanne Aura environnementAgissons aujourd’hui pour ne pas le regretter toujours sur le site de Roussillon !

    Mobilisez-vous massivement pendant l’enquête publique en mairie de Salaise !

    24 Etablissement scolaires dans un rayon de 3 km du site dont l’école maternelle et primaire Joliot Curie à 830 m !

    Alors que le projet prévoit d’utiliser de très dangereux gaz toxiques en combustible comme le cumène, insoluble dans l’eau et susceptible de provoquer des cancers, + du phénol toxique lui-aussi par inhalation :

    • NON à de nouvelles norias de camions
    • NON à la pollution de notre ressource en eau
    • NON aux odeurs âcres de distillation de tous ces hydrocarbures
    • NON aux émissions polluantes de Novapex comme à Saint-Maurice l’Exil
    • NON à la pollution de l’air par les goudrons crackés et de flux gazeux
    • NON à la perte de valeur de nos terres agricoles et de nos maisons à 300 m
    • NON aux nombreuses nuisances : bruits, vibrations, émissions lumineuses
    • NON aux fuites de propane et de méthane sur canalisation
    • MOBILISONS-NOUS MASSIVEMENT contre ce projet de chaudière à 6,5 km de la centrale nucléaire de Saint-Maurice l’Exil !

    Exigeons que la pollution des sols par le PH et le Benzène + le plan du projet ne soient pas classés comme « CONFIDENTIEL » !

    STOP à ce projet alors que les prix du gaz ne cessent de flamber !

    NOVAPEX ne nous écoute pas ! L’Etat doit nous entendre !

    Soutenez nos actions pour votre qualité de vie !

    Ile de la platiere 1

    Défendons les 3 sites Natura 2000 de la directive Habitats de l’île de la Platière !

    Rejoignez les associations locales dont AURA Environnement !

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Porte-parole du Collectif COBAP (Collectif du Bol d'Air Pur) présent en Haute-Savoie, Savoie et Isère

    Membre invité de la CSS Lely Environnement en préfecture de l'Isère

    Mail : aura-environnement@protonmail.com 

     

  • Décharge SUEZ à Gueltas : les PV des CSS confirment les propos d'AURA Environnement !

    La direction de Suez RV Ouest reconnaît que

    14 plaintes ont été recensées sur le site de Gueltas

    dont 3 evènements odorants (H2S) !

    Css gueltas 2023

    Dans le projet de PV de la CSS (Commission de suivi de site) du 05/06/2023 concernant cette décharge de Gueltas dans le Morbihan en Bretagne, on nous apprend que "3 évènements de type H2S ont été recensés en 2022".

    Alors que l'on voudrait nous faire croire qu'il n'y aurait pas d'odeurs à Gueltas, la direction de Suez RV Ouest a indiqué que 14 plaintes ont été recensées sur le site de Gueltas, dont 3 évènements odorants (H2S).

    Le H2S (Hydrogène sulfuré) n'est pas de l'eau de cologne pour se parfumer mais une saloperie de gaz incolore, composant naturel du pétrole, à odeur caractéristique d'oeufs pourris. Le H2S est un gaz toxique qui pénètre par les voies respiratoires. Compte tenu de son caractère insidieux, l'exposition à ce gaz revêt souvent un caractère accidentel qui peut être fatal ! De plus, ce gaz est susceptible de former avec l'air une atmosphère explosible. Le risque d'incendie est élevé en présence d'une source de chaleur, la température d'auto-inflammation étant de 250 °. Les salariés de SUEZ encourent donc des risques mais, aussi, très certainement les populations locales de Gueltas. D'où l'importance d'utiliser des détecteurs de gaz fixes ou portatifs qui permettent d'avertir les salariés lorsque les seuils d'alerte sont atteints. En cas de fuite, il est préconnisé d'utiliser un masque de protection respiratoire isolant ! (Souces réglementaires : articles R. 4222-10 et suivants concernant les locaux à pollution spécifique, articles R. 4412-1 et suivants sur la prévention des risques chimiques + recommandations CNAM R. 420) !

    Ainsi, on apprends que Mme la sous-préfète de Pontivy-Ploërmel a demandé aux dirigeants de SUEZ "si des jurys de nez ont été constitués pour objectiver les nuisances". Ce à quoi la direction de SUEZ a répondu par la négative !

    Pourquoi aucun jury du nez à Gueltas, alors que SUEZ s'est engagé en 2021 d'en mettre un en place concernant la décharge de Retzwiller (aire d'attraction de Mulhouse). En effet, des volontaires sont recrutés, parmi les riverains, pour les former à la détection des odeurs. L'objectif étant d'avoir un jury de nez capable de donner l'alerte au plus vite en cas d'incident.

    En effet, rebaptisé "Le village qui pue" en 2018 par ses habitants, Retzwiller (Haut-Rhin) doit composer avec sa décharge d'enfouissement et ses saloperies de mauvaises odeurs. (Source : France 3 Grand Est) !

    Nous attendons donc que Ouest France nous donne plus d'informations car, en 2022, on était pas du tout informé-es ! Nous avons juste droit à une charge totale contre AURA Environnement soutenue par les populations locales de Gueltas et de Noyal-Pontivy, parce que nous dérangeons : https://www.ouest-france.fr/bretagne/gueltas-56920/la-maire-de-gueltas-en-colere-contre-une-tractation-denigrant-le-projet-dincinerateur-de-suez-89730aba-607f-11ee-8dd6-487677f72183 ! Comme si c'était pratiquement un "crime" d'être des opposants de cette décharge de Gueltas qui a connu nombre de manifestations, de mécontentements des populations riveraines, d'action au tribunal administratif : https://abp.bzh/dechets-toujours-plus-a-gueltas-25182

    Nous nous sommes déjà opposé-es à l'extension de la décharge de SUEZ à Roche-la-Molière dans la Loire et nous avons été massivement soutenu-es par les populations locales !

    Nous avons fait fermer DEFINITIVEMENT la prolongation de la décharge NICOLLIN à Saint-Romain-en-Gal (Rhône) au tribunal administratif de Lyon.

    Il n'y aura pas d'après 2027, à Gueltas, dans le Morbihan.

    Les medias nationaux sont déjà à notre écoute !

    Notre pétition "cartonne" sur internet : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/bretagne-sauvons-pauvre-poney-stop-projet/215832 , ainsi qu'en version papier que nos 888 sentinelles de l'environnement bretonnes font signer dans les 4 départements bretons, tout simplement parce que nous disons la Vérité !

    Chez nous, nous sommes disciplinés et nous n'allons jamais contre l'Etat ! A Gueltas, l'ultra gauche d'AURA Environnement a sifflé la fin de la récréation ! Le Sentier lumineux des forces écolos-marxistes est en marche ! Nous sommes toujpurs dans le secret le plus absolu ! Nous avançons comme nos camarades les loups ou les ours que nous adorons !

    NE MONTREZ PAS PUBLIQUEMENT VOTRE OPPOSITION - POUR L'INSTANT - !

    A Gueltas, nous avons demandé à nos camarades de ne rien dire, ne pas se montrer avec des pancartes ou autres, d'être comme le Sentier lumineux, dans le silence le plus total ! Nous ne sommes pas partisan-es de la contre-réaction bourgeoise intempestive ! Le secret doit TOUJOURS être gardé dans toute stratégie ! Economisons nos forces pour les Justes du TA de Rennes !

    Certes, nous avons dit aujourd'hui au journaliste de Ouest France que nous aimerions bien participer à un débat sur l'avenir de cette décharge de Gueltas avec les élu-es et les dirigeants de SUEZ RV & Ouest. Mais, c'est tout-tout !

    CAR, ca commence par bien faire ce genre de décharge à "l'ancienne" ! Il semblerait qu'il y a bien qu'à Gueltas où l'on soit potentiellement contents de cette décharge de SUEZ !

    En Seine-et-Marne, notre camarade le maire de Trilport en a plus que marre de la décharge CAPOULADE-SUEZ d'Isles-les-Meldeuses ! Lui et son conseil municipal ont lancé une pétition redoutable : http://non-aux-210-camions.org/petition/ !

    Partout, en France, les français en ont marre des décharges et surtout les populations locales !

    Ainsi, lors de la CSS  du 11/07/2022, nous apprenons que notre camarade Clotilde FORTIN, chargée de mission déchets à la Région Bretagne s'alarmait sur l'avenir de cette décharge de Gueltas : "... dans le cadre du plan régional adopté il y a 2 ans, la réglementation impose des limites de stockage qui atteindront rapidement 180 000 T pour la région Bretagne, ce qui interrogera après 2027" !

    En effet, l'arrêté préfectoral de la décharge de Gueltas expire en.... 2027 pour la partie stockage !

    Il n'y a jamais eu de points de rejet en milieu naturel, voudrait-on nous faire croire ?

    Or, dans cette CSS du 05/06/2023, des rejets ponctuels ont été reconnus par SUEZ : "REJET N° 1 : dépassement sur les HCT en novembre...." et "REJET N° 5 : 3 dépassements en couleur vraie (mars et novembre) et en MES (mars), du fait des très faibles niveaux des flux".!

    A lire le journal "Ouest France", nous mentirions !

    Alors que les pas cools du tout de ces saloperies de HCT (Hydrocarbures totaux) - pétrole brut ou raffiné, kérosène, essences, fuel, gasoil, lubrifiants, huiles à moteurs - peuvent être d'origine naturelle ou synthétique. L'analyse des hydrocarbures fait partie des paramètres de contrôle de différents déchets dans l'environnement car leur présence peut être un indicateur d'une pollution anthropique et présenter une certaine toxicité pour l'écosystème, l'homme et nos camarades animaux !

    N'oublions pas que nous sommes antispécistes très attaché-es à la cause animale qui nous est particulièrement très chère !

    Nous espérons que les dépassements en couleur vraie n'étaient pas "orangeâtres" ! D'ailleurs, on ne nous dit pas de quelle couleur étaient-ils ? Allô Halloween, bientôt les enfants de Gueltas viendront sonner à votre porte pour réclamer des bonbons à l'heure de votre feuileton préféré et des décorations un peu kitch !

    Et on ne vous donnera pas trop de détails sur les particules fines "des trop mimies" MES (matières en suspensions). Leur effet néfaste est mécanique, par formation de sédiments et d'un écran empêchant la bonne pénétration de la lumière d'une part (réduction de la photosynthèse), ainsi que par colmatage des branchies des poissons d'autre part. Leur effet est par ailleurs chimique par constitution d'une réserve de pollution potentielle dans les sédiments !

    Nous attendons les expertises réalisées sur les étangs et les 22 ha de zones humides de Branguily !!!

    Par ailleurs, les échanges, lors de ces CSS (2021 - 2022 - 2023 -), ont été particulièrement houleux puisque portés par notre camarade JP GUIDEVAY, de l'association Eaux et Rivières de Bretagne !

    Exemple : "Mr GUIDEVAY a constaté une augmentation des déchets en démollition en 2020" ; "Mr GUIDEVAY s'étonne de l'importance de la production de biométhane, non souhaitée à l'origine du projet" ; "Mr GUIDEVAY déplore les problèmes qui en résultent, la matière organique attirant les mouettes et créant des nuisances olfactives" ; "Mr GUIDEVAY demande si le centre de Gueltas connaît des fuites de méthane" ; "Mr GUIDEVAY s'enquiert de l'arrêt définitif du TMB" ; "Mr GUIDEVAY revient sur le dépassement du tonnage autorisé" ; "Mr GUIDEVAY relève une quantité importante de déchets en provenance du Finistère et des Côtes d'Armor. Il s'enquiert d'un plan régional devant remplacer les plans départementaux" ; " Mr GUIDEVAY observe que les usines CSR ne sont pas anodines non plus en rejets gazeux" ; "Mr GUIDEVAY s'enquiert de précisions sur les dépassements de PH" ... !!!

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Membre de l'espace collaboratif Plateforme d'échanges - Plan régional de prévention et de gestion des déchets - à la Région Bretagne à Rennes

    Porte-parole du collectif GreenBretagne

    Fondateur et porte-parole de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux

  • Décharge SUEZ #Gueltas : cet étrange rapport du 06/06/2023 de l'UD Dreal de Lorient !

    Pourquoi les ruisseaux proches des étangs

    en face de la décharge SUEZ à Gueltas sont pollués

    alors que le PZ1 est ras le sol au bord d'un étang ?

    Pollution 2 ruisseau etang gueltas

    Flèche bleu : le petit ruisseau pollué qui va aux étangs de Branguily !

    Flèche rouge : juste en face, la décharge de SUEZ de Gueltas ! 

    Ce rapport de l'UD (unité départementale) de la Dreal du Morbihan - basée 34, rue Jules Legrand à Lorient - en date du 06/06/2023 et adressé à - SUEZ RV Ouest, rue de la Terre Adélie à Saint-Grégoire - faisait suite à une inspection qualifiée d'action "coup de poing" par l'inspection des installations classées du Morbihan.

    En effet, le 03/05/2023, l'UD 56 se présentait à la décharge SUEZ de Gueltas soumise à la directive IED - n° 2010/75/UE relative aux émissions industrielles qui a pour objectif de parvenir à un niveau élevé de protection de l'environnement grâce à une prévention et à une réduction intégrées de la pollution proenant d'un large éventail d'activités industrielles, comme c'est notamment le cas ici -  , car, elle visait à s'assurer que la surveillance des eaux souterraines est exercée conformément aux prescriptions qui l'encadrent afin de garantir l'absence d'impact de l'activité sur ces dernières.

    Et ce ne sont pas les élu-es de Pontivy Communauté dont la commune de Gueltas qui vont vous informer - via leur site internet ou leur page facebook - sur ce qui se passe à l'intérieur et à l'extérieur de cette décharge de SUEZ RV Ouest qui bénéficie d'un AP (arrêté préfectoral) en date du 20/11/2013, soumis à autorisation, et bien planquée dans la forêt de Branguily, où l'air est très souvent irrespirable, au secours mouettes, goëlands, espèces protégées ou non, prière de Saint-Gildas de vous promener avec votre masque à gaz, il y en a marre de ces odeurs pestilentielles qui se vaporisent sur le stade de foot ou dans le centre de Gueltas, dans les quartiers de Penprat, de Calavret, de la Villeneuve ou de Kerboquet à Noyal-Pontivy !

    Cette décharge a une capacité annuelle de réception de 195 000 T de poubelles par an - en provenance de toute la Bretagne - et sa capacité maximale de stockage autorisée est de 4 800 000 m3, alors que la densité des ordures n'est pas la même par type de matériau !!!

    Nous mêmes ainsi que certains juges des TA (tribunaux administratifs) français ont du mal à s'y retrouver. Exemple : si la densité du bois est de 0,7 tonne/m3, alors 1 m3 de bois est égal à 0,7 tonne alors que les déchets non-inertes (DIB) ont un poids moyen de 0,1 à 0,6 T par m3 (très variable en fonction de la typologie exacte des déchets) !

    Ce 03/05/2023, ces points de contrôle portaient sur la protection, l'identification et l'entretien des piézomètres. Ils ne faisaient pas suite à une précédente inspection et ont été déclarés "Sans objet".

    MAIS ! MAIS ! MAIS, il faut toujours se méfier de l'eau qui dort !

    L'UD de la Dreal 56 qui a contrôlé la surveillance des eaux souterraines, (suivant l'arrêté ministériel du 15/02/2026, article 19), étant opérée au moyen d'un réseau de 6 piézomètres implantés en périphérie de la décharge dont 2 en amont (PZ3 et 6), a TOUT DE MEME constaté plusieurs anomalies dans ces fiches de constat :

    - "Certains piézomètres doivent être fermés", tandis que "le PZ1 doit être réhaussé et identifié".

    En effet, au niveau de la protection des piézomètres, il a été constaté que "le capot de fermeture est installé sur la tête des forages", que "le PZ1 est situé au ras du sol au bord d'un étang", et qu'il "ne permet pas un parfait isolement du forage des inondations et de toute pollution par les eaux superficielles" et que "la tête des forages n'est pas fermée" ! Bonjour le sérieux de SUEZ RV Ouest !

    Ces carences étant susceptibles de suites administratives, nous aimerions savoir depuis combien de temps a duré cette "comédie" ?

    En effet, la Dreal de Bretagne peut proposer au préfet du Morbihan, conformément aux articles L.171-7 et L.171-8 du code de l'environnement, des suites administratives.

    ARGUMENT n° 1 d'AURA Environnement : pour ces carences, cette décharge devra fermer définitivement en 2027 !

    - "Tous les forages ont été identifiés par un numéro correspondant au plan de positionnement des piézomètres" MAIS "Seul le PZ1 n'est pas marqué". Susceptible de suites par la Dreal Bretagne.

    ARGUMENT n° 2 d'AURA Environnement : pour cette lacune, cette décharge devra fermer définitivement en 2027 !

    - "Les forages sont entretenus" MAIS "le PZ1 doit être réhaussé étant au ras du sol au bord de l'étang". Susceptible de suites par la Dreal Bretagne.

    ARGUMENT n° 3 d'AURA Environnement : pour cette déficience, cette décharge devra fermer définitivement en 2027 !

    Alors que les risques chroniques - physico-chimiques, paramètres biologiques et bactériologiques - en période de basses eaux et de hautes eaux souterraines ont été déclarés "Sans suite" par la Dreal 56, comment se fait-il que l'innocent petit ruisseau situé en face de cette décharge soit, au niveau superficiel, de couleur orangeâtre ?

    Nous demandons DONC à Pascal BOLOT, le préfet du Morbihan de faire effectuer "fissa" par ses services UNE analyse de la radioactivité par spectrométrie gamma afin de contrôler le bruit de fond radiologique des radionucléides présents dans les eaux souterraines - INDEPENDANTE - et - AGREE - par l'autorité de sûreté nucléaire - OU par l'Institut de radioprotection et de sureté nucléaire - pour la sécurité de l'Etat et pour les habitants de Gueltas, de Noyal-Pontivy et des communes environnantes !

    Si les services de l'Etat ne doivent se servir uniquement ques des données de SUEZ via leur laboratoire "CARSO", nous demanderons à nos camarades de Greenpeace de réaliser PARTOUT sur les territoires de Gueltas et de Noyal-Pontivy, - pour ne pas parler de Pontivy - !

    Nous serons les ultimes défenseurs des étangs, tourbières et marais des 100 ha de cette forêt de Branguily, un site "naturel" composé de zones humides qui a fait l'objet d'un inventaire qui a mis en évidence la biodiversité des milieux et espèces à préserver comme les chauves-souris, les rongeurs, les libellules, les grives, les rossignols, les fauvettes, les pouillots, les mésanges, les bruants des roseaux, les grèbes huppées, etc...

    Tract gueltasLes vents de la révolte se lèvent sur Gueltas, et nous espérons que les vents mauvais disparaîtront définitivement en 2027 pour les habitant-es et les animaux de Gueltas !

    Nous ferons connaître la situation actuelle de Gueltas au monde entier, via notre pétition internationale qui a déjà mobilisé plus de 29 185 signatures en même pas 1 toute petite semaine : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/bretagne-sauvons-pauvre-poney-stop-projet/215832              

    SUEZ ne nous écoute pas ! L'Etat doit nous entendre !

    Marc-Claude de PORTEBANE

  • + de 30 940 signatures. PETITION. Bretagne : Sauvons ce pauvre poney ! STOP projet extension décharge #SUEZ à Gueltas !

     Bretagne : Sauvons ce pauvre poney !

    STOP projet extension décharge #SUEZ à Gueltas !

    Pauvre poney gueltas odeurs suez

    LIEN : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/bretagne-sauvons-pauvre-poney-stop-projet/215832

    Soutenu par les populations locales de Gueltas, au coeur de notre si chère Bretagne, le collectif GreenBretagne a alerté l'association nationale AURA Environnement à propos de l'actuel projet de nouvelle décharge de SUEZ R&V Ouest, après 2027, dans cette si belle région de Pontivy, où de paisibles poneys ou chevaux respirent de l'air à la limité du respirable, où de nombreuses personnes n'en peuvent plus de cette infâme gigantesque dépôt d'ordures dans leur commune, que ce soit vers le stade de foot, à la terrasse du très sympa bar, restaurant, épicerie situé non-loin de la mairie, de l'église garante des valeurs traditionnelles bretonnes et républicaines, voire même dans le prolongement de la base de loisirs de Boju où les amoureux de l'Art déambulent soit dans le musée à ciel ouvert, soit au travers des chemins balisés, vers des patrimoines ruraux ou vers les étangs de Branguily qui hébergent, tout au long de l'année, une population riche et variée d'oiseaux, d'insectes et de petits mammifères !

    Nous allons vous démontrer de ce qu'il en est de la protection de l'environnement et des animaux vers la décharge de SUEZ R&V Ouest dans cette si jolie et ombragée forêt de Branguily parsemée d'étangs mais, pestilentielle au niveau des odeurs infernales qui parfument arbres centenaires, ruisseaux où gazouillent dans de drôles couleurs plutôt orangeâtres, pour ne pas dire à vomir de tout son fiel, des espèces protégées comme le Lézard des murailles ou, parmi la flore, quelques brindilles de Lys martagon que nous avons repéré aux alentours !

    Il est hors de question de brader notre patrimoine en terme de protection de la faune et de la flore pour une mince "poignée de dollars" (250 millions d'euros au bas mot) avec une entreprise comme SUEZ, qui paie déjà mal ses fournisseurs !

    En ces mauvais temps caniculaires, nous devons être plus que vigilant, et nous espérons que les juges de l'honorable TA (tribunal administratif) de Rennes seront sensibles à nos arguments lorsqu'éclatera la véritable et silencieuse riposte du sentier lumineux des habitants de Gueltas et des communes de Pontivy Communauté car "le changement climatique augmente la probabilité et la gravité des phénomènes météorologiques, comme les inondations" indique le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) - fondateur : Assemblée générale des Nations unies), car, estime Florence HABETS, hydroclimatologue au CNRS, "plus il fait chaud, plus l'atmosphère est capable de contenir de l'eau qu'elle va puiser, entre autres, daans les sols. C'est donc un seul et même phénomène physique qui alimente à la fois la sécheresse et l'augmentation des précipitations" !

    Ces températures extrêmes atteintes s'imposeront désormais comme "la nouvelle norme", selon l'Organisation météorologique mondiale, qui pointe comme principal facteur "le changement climatique induit par l'homme et dû aux émissions de gaz à effet de serre" (GES).

    Ces épisodes de chaleur intense se développeront plus particulièrement en Europe. Donc ZERO décharge à Gueltas ! Tout comme ZERO déchets maintenant, demain et après-demain !

    Alors que la terre commence à craqueler à de nombreux endroits dans Pontivy Communauté, après 2023, il sera beaucoup trop tard pour ne pas réagir à ce projet de nouvelle décharge à Gueltas ! Pas plus de nouvelle chaudière à haut pouvoir calorifique inférieur (HPCI) que de ces "nouvelles technologies" que l'on vous promet "vertueuses" ou autres "poudres de perlimpin" de Michel le magicien à Gueltas ou ailleurs.

    Comment se fait-il qu'il n'y ait pas de décharge dans le Finistère et que Gueltas et sa région devront supporter - encore - de nombreux camions, qui, déjà, de nos jours s'alignent assez souvent, en file indienne sur la D125, le long de la déchèterie, dans l'attente de décharger à la décharge leurs poubelles ?

    Assez de cette autre pollution visuelle, car de très nombreux habitant-es de Gueltas en ont plus que marre et ce, depuis l'AP (arrêté préfectoral) d'exploitation en date de.... novembre 2013 !

    Comment se fait-il que ce petit fossé s'écoulant vers l'étang 1, situé juste en face de la décharge, dans ce bois de Branguily, ait une telle sinistre couleur orangée ? Qu'en disent les inspecteurs de l'Office français de la biodiversité (OFB) et les services de la préfecture du Morbihan ? D'où viennent ces percolations absolument inadmissibles et intolérables pour les animaux s'abreuvant de petites gorgées en ces temps de canicule et de sécheresse avérée, suite aux alertes de Météo France ?

    La Fédération de la pêche du Morbihan s'en alarme-t-elle ?

    Et pourquoi donc les élu-es de Gueltas n'ont-ils pas validé les travaux d'extension du réseau d'eau potable au hangar de la forêt de Branguily, et situé..... en face de la décharge ? De peur d'y voir de simples touristes, des pêcheurs, des photographes amateurs de lieux insolites, des randonneurs y passer la nuit, le week-end ou le jour de la fête de Saint-Gildas ?

    Comment faire de la randonnée pédestre à Gueltas sur des chemins balisés pour observer et sentir les ravages de cette décharge où prolifèrent nombre de goëlands argentés (Larus argentatus) et mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus) ?

    C'est très simple. Il suffit de se rendre de Gueltas à Noyal-Pontivy, avec un masque à gaz tout en contournant la décharge et de parcourir le circuit de découverte des étangs sur 1,5 km dans ce qui a été cette superbe forêt de Branguily. Vous pouvez, ensuite, bifurquer aux alentours de Kerlaizan (toujours munis de votre masque à gaz) et de suivre au plus près les grillages de cette décharge. Prévoir également une serviette en cas de vomissements et des cachets contre le mal de tête. N'oubliez pas votre portable au cas où vous tomberiez dans les pommes pour appeler votre médecin généraliste, ou tout simplement, le 15, si besoin s'en faisait ressentir ! N'oubliez pas également des boules QUIES si vous êtes exposé-es à l'utilisation par SUEZ d'affaroucheurs pyrotechniques sur ce site de Gueltas (Recommandation de Saint-Gildas pour prendre contact au préalable avec la DDTM56, service Eau, Nature et Biodiversité - Unité Nature, forêt et Chasse - à Vannes au 02 56 63 74 89) !

    A quoi cela sert-il, pour SUEZ, d'utiliser un fauconnier spécialisé pour effaroucher ces paisibles goëlands et mignonnes petites mouettes avec l'aide de puissants rapaces - Buse de Harris et Faucon pélerin -, et de demander à la DDTM du Morbihan une dérogation aux articles L.411-1 du code de l'environnement, pour nous dire ensuite que SUEZ s'engagera dans une "démarche environnementale ambitieuse" si la décharge poursuivait son activité après 2027 ?

    De qu'elles ambitions parlons-nous ? Des ambitions pour cette firme capitaliste composée d'actionnaires comme Meridiam, de GIP et du groupe Caisse des dépôts (20 % dont 8 % pour CNP Assurances), ou pour les populations locales de Gueltas lassées par tant d'années où elles n'ont pas été écoutées par SUEZ, ni entendues par les services de l'Etat du "mort" Morbihan sourd aux plaintes des Gueltasie-nes qui ont quand même le droit de vivre en toute quiétude dans leurs maisons ou leur appartement avec leurs toutous ou leurs minous ! Sans compter les agricultrices et les agriculteurs vertueux vis-à-vis des démarches Bio et locales ! Quel respect pour ces pauvres vaches normandes, armoricaine ou frisonnes  broutant de façon innocente non-loin de cette décharge de Gueltas ? Quel impact pour leur morphologie, leur pis et leurs organes vitaux ?

    Idem pour ces pauvres poneys qui ne peuvent parler de vive voix à la direction régionale de SUEZ R&V Ouest à Saint-Grégoire, car les émissions de biogaz canalisées et souvent non traitées vers l'atmosphère proviennent des fuites du réseau de captage, des arrêts de fonctionnement de la torchère (très souvent, des bouchons de condensats ne permettent pas la mise en dépression)ainsi que de la qualité de la combustion opérée au sein de celle-ci ! Les recommandations de l'ADEME - au titre de la directive EPER - fixent un objectif généralement appliqué pour un captage de 85 % des émissions pestilentielles. Cet objectif ne pouvant être atteint que dans le cas des casiers disposant d'une couverture peu perméable ou d'une géomembrane.

    Donc, au bas mot, ce pauvre poney respirerait 15 % de ces émissions diffuses de méthane par jour en provenant de cette décharge de Gueltas ?

    Nous, Collectif GreeBretagne soutenu par AURA Environnement, in solidum avec la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux (+ de 45 000 Like sur Facebook), nous demandons aux élu-es de Gueltas de ne pas accorder le moindre permis de construire pour l'extension de cette décharge de SUEZ, aux services administratifs de l'urbanisme et aux élu-es de Pontivy Communauté de ne rien instruire du tout et de tout bloquer, ainsi qu'aux services de l'Etat du Morbihan, la fermeture définitive de cette décharge de Gueltas à l'horizon 2027 avec des mesures drastiques de dépollution. Finissons-en avec cette "verrue" dans cette commune touristique de Gueltas et ses roulottes au Domaine des Can'haltes, laissez les Gueltadien-nes qui ne roulent pas sur l'or en paix avec leur environnement ! Source : https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux/              
    C'est donc dans ce dossier dit "d'intérêt régional" qu'était spécifié leurs "ambitions environnementales" - mais sutout les impacts socio-économiques pour le territoire, ainsi que les "Solutions alternatives et atouts" - (comprendre : que risque-t-il d'arriver en cas de recours individuels et/ou associatifs devant le TA de Rennes) -, lors de cette parodie de "CONCERTATION PREALABLE" qui s'est déroulée du 22/05 au 28/06/2023 sur les communes de Gueltas, de Saint-Gonnery, de Rohan, de Noyal-Pontivy, de Kerfourn et de Crédin - aux frais de SUEZ - à laquelle nous avons refusé de participer parce que nous réservons nos arguments sur le fond pour nos futures requêtes introductives à Mesdames et Messieurs les présidents et conseillers composant le tribunal administratif de Rennes !

    Et nous attendons toujours le bilan de cette "Concertation préalable" où peu de gens se seraient exprimé-es et qui était "ouverte à toutes les personnes intéressées, qu'elles résident ou non dans l'une de ces communes" (Page 16) et qui devait être mis en ligne durant l'été 2023 ! Nos camarades de Nouvelle Calédonie, de Nice à Clermont-Ferrand, de Mayotte à Tours ont donc pu s'exprimer librement !

    Lorsque l'on pollue l'environnement et les animaux, cela fait toujours "bonne figure" à une firme capitaliste comme SUEZ de lancer une parodie de "Concertation préalable" avec les habitants alors que, le reste de l'année, les populations locales de Gueltas et de Noyal-Pontivy ont souvent droit aux représentants de la décharge qui viendraient, par exemple, prendre en photo un tas de fumier en disant que cela sent "mauvais".

    Evidemment que le crottin de cheval et les bouses de vaches ne sentent pas très bon mais cela n'est pas du tout comparable à une décharge qui recueille plus de 195 000 T/an de poubelles de toute la Bretagne, à Gueltas, tout en ayant un impact considérable sur tous les enjeux écologiques réglementaires et sanitaires dans le cadre de la démarche ERC (Eviter - Réduire - Compenser) !

    Et que penser du mépris à peine voilé pour les riverains de cette décharge de Gueltas en disant dans la presse "...Nous avons toujours deux à trois plaintes d'opposants historiques.... argumente Ronan ERTUS....." (Ouest France du 23/06/2022). Alors que le reste du village serait content de ce genre de décharge qui permetrait à la Bretagne "d'être moins dépendante en termes d'énergie" ?

    La Bretagne "moins dépendante en énergie" MAIS la pauvre commune de Gueltas dans le Morbihan beaucoup plus polluée pratiquement toute l'année, été comme hiver, brouillard épais ou pas, canicule et sécheresse conjuguées !!!

    Panneaux solaires : OUI. A condition que le site soit fermé définitivement en 2027. Décharge : NON ! Qu'ils s'en aillent !

    Exigeons une enquête internationale sur les conditions de vie des animaux et des humains de Gueltas exposés aux nuisances infernales de cette décharge !

    Source :
    http://www.aura-environnement.com/blog/stop-au-projet-de-nouvelle-decharge-de-suez-a-gueltas-apres-2027/operation-reuz-bras-stop-projet-nouvelle-decharge-suez-a-gueltas-apres-2027.html

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Contact : 
    aura-environnement@protonmail.com

    Président d'AURA Environnement

    Porte-Parole du COGB (Collectif GreenBretagne)

    Fondateur et porte-parole de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux

  • Opération "REUZ BRAS" : STOP projet nouvelle décharge SUEZ à Gueltas après 2027 !

    Bretagne : STOP au projet de la nouvelle décharge

    de SUEZ à Gueltas après 2027 !

    Pauvre poney gueltas odeurs suez

    Soutenu par les populations locales de Gueltas, au coeur de notre si chère Bretagne, le collectif GreenBretagne a alerté l'association nationale AURA Environnement à propos de l'actuel projet de nouvelle décharge de SUEZ R&V Ouest, après 2027, dans cette si belle région de Pontivy, où de paisibles poneys ou chevaux respirent de l'air à la limité du respirable, où de nombreuses personnes n'en peuvent plus de cette infâme gigantesque dépôt d'ordures dans leur commune, que ce soit vers le stade de foot, à la terrasse du très sympa bar, restaurant, épicerie Le Gweltaz situé non-loin de la mairie, de l'église garante des valeurs traditionnelles bretonnes et républicaines, voire même dans le prolongement de la base de loisirs de Boju où les amoureux de l'Art déambulent soit dans le musée à ciel ouvert, soit au travers des chemins balisés, vers des patrimoines ruraux ou vers les étangs de Branguily qui hébergent, tout au long de l'année, une population riche et variée d'oiseaux, d'insectes et de petits mammifères !

    Nous allons vous démontrer de ce qu'il en est de la protection de l'environnement et des animaux vers la décharge de SUEZ R&V Ouest dans cette si jolie et ombragée forêt de Branguily parsemée d'étangs mais, pestilentielle au niveau des odeurs infernales qui parfument arbres centenaires, ruisseaux où gazouillent dans de drôles couleurs plutôt orangeâtres, pour ne pas dire à vomir de tout son fiel, des espèces protégées comme le Lézard des murailles ou, parmi la flore, quelques brindilles de Lys martagon que nous avons repéré aux alentours !

    Il est hors de question de brader notre patrimoine en terme de protection de la faune et de la flore pour une mince "poignée de dollars" (250 millions d'euros au bas mot) avec une entreprise comme SUEZ, qui paie déjà mal ses fournisseurs !

    En ces mauvais temps caniculaires, nous devons être plus que vigilants, et nous espérons que les juges de l'honorable TA (tribunal administratif) de Rennes seront sensibles à nos arguments lorsqu'éclatera la véritable et silencieuse riposte du sentier lumineux des habitants de Gueltas et des communes de Pontivy Communauté car "le changement climatique augmente la probabilité et la gravité des phénomènes météorologiques, comme les inondations" indique le GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat) - fondateur : Assemblée générale des Nations unies), car, estime Florence HABETS, hydroclimatologue au CNRS, "plus il fait chaud, plus l'atmosphère est capable de contenir de l'eau qu'elle va puiser, entre autres, daans les sols. C'est donc un seul et même phénomène physique qui alimente à la fois la sécheresse et l'augmentation des précipitations" !

    Ces températures extrêmes atteintes s'imposeront désormais comme "la nouvelle norme", selon l'Organisation météorologique mondiale, qui pointe comme principal facteur "le changement climatique induit par l'homme et dû aux émissions de gaz à effet de serre" (GES).

    Ces épisodes de chaleur intense se développeront en Europe et plus particulièrement en Bretagne, comme dans le Morbihan.

    Donc ZERO décharge à Gueltas ! Tout comme ZERO montagnes de déchets et de biodéchets à Gueltas demain et après-demain !

    Alors que la terre commence à craqueler à de nombreux endroits dans Pontivy Communauté, après cette année 2023, il sera beaucoup trop tard pour ne pas réagir à ce projet de nouvelle décharge de Gueltas ! Pas plus de nouvelle chaudière à haut pouvoir calorifique inférieur (HPCI) que de ces "nouvelles technologies" que l'on vous promet "vertueuses" ou autres "poudres de perlimpin" de Michel le magicien à Gueltas ou ailleurs.

    Comment se fait-il qu'il n'y ait pas de décharge dans le Finistère et que Gueltas et sa région devront supporter - encore - de nombreux camions, qui, déjà, de nos jours s'alignent assez souvent, en file indienne sur la D125 - qui relie Cléguérec à Rohan - , le long de la déchèterie, dans l'attente de décharger à la décharge leurs poubelles ?

    Assez de cette autre pollution visuelle, car de très nombreux habitant-es de Gueltas en ont plus que marre et ce, depuis l'AP (arrêté préfectoral) d'exploitation en date de.... novembre 2013 !

    De 70 000 T/an au début, à... 195 000 T/an + transfert de 3 000 T/an de biodéchets aujourd'hui, quelles augmentations !

    Et on nous apprend qu'un pôle organique de valorisation et de transfert des biodéchets d'une capacité d'environ 20 000 T/an sera crée à partir de 2027 ?

    Pollution ruisseau etang 1 GueltasComment se fait-il que ce petit fossé s'écoulant vers l'étang 1, situé juste en face de la décharge, dans ce bois de Branguily, ait une telle sinistre couleur orangée ? Qu'en disent les inspecteurs de l'Office français de la biodiversité (OFB) et les services de la préfecture du Morbihan ? D'où viennent ces percolations absolument inadmissibles et intolérables pour les animaux s'abreuvant de petites gorgées en ces temps de canicule et de sécheresse avérée, suite aux alertes de Météo France ?

    Bois b decharge gueltas vers etang 1La Fédération de la pêche du Morbihan s'en alarme-t-elle ?

    Fede peche 56 gueltasQu'en est-il d'ailleurs de l'état du "Parcours de pêche", dans le canal de Nantes à Brest, vers l'écluse à sas de Kériffé située sur la commune de Gueltas ? Allô Bretagne Culture Diversité - Sevenaduroù Breizh - ?

    Hangar gueltasEt pourquoi diantre les élu-es de Gueltas n'ont-ils pas validé les travaux d'extension du réseau d'eau potable au hangar de la forêt de Branguily, et situé..... en face de la décharge ? De peur d'y voir de simples touristes, des pêcheurs, des photographes amateurs de lieux insolites, des randonneurs pour y passer la nuit, le week-end ou le jour de la fête de Saint-Gildas ?

    Comment faire de la randonnée pédestre à Gueltas sur des chemins balisés pour observer et sentir les ravages de cette décharge où prolifèrent nombre de goëlands argentés (Larus argentatus) et mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus) ?

    Chemis decouverte etangs gueltasC'est très simple. Il suffit de se rendre de Gueltas à Noyal-Pontivy, avec un masque à gaz tout en contournant la décharge et de parcourir le circuit de découverte des étangs sur 1,5 km dans ce qui a été cette superbe forêt de Branguily. Vous pouvez, ensuite, bifurquer aux alentours de Kerlaizan (toujours munis de votre masque à gaz) et de suivre au plus près les grillages de cette décharge. Prévoir également une serviette en cas de vomissements et des cachets contre le mal de tête. N'oubliez pas votre portable au cas où vous tomberiez dans les pommes pour appeler votre médecin généraliste, ou tout simplement, le 15, si besoin s'en faisait ressentir ! N'oubliez pas également des boules QUIES si vous êtes exposé-es à l'utilisation par SUEZ d'affaroucheurs pyrotechniques sur ce site de Gueltas (Recommandation de Saint-Gildas pour prendre contact au préalable avec la DDTM56, service Eau, Nature et Biodiversité - Unité Nature, forêt et Chasse - à Vannes au 02 56 63 74 89) !

    A quoi cela sert-il, pour SUEZ, d'utiliser un fauconnier spécialisé pour effaroucher ces paisibles goëlands et mignonnes petites mouettes avec l'aide de puissants rapaces - Buse de Harris et Faucon pélerin -, et de demander à la DDTM du Morbihan une dérogation aux articles L.411-1 du code de l'environnement, pour nous dire ensuite que SUEZ s'engagera dans une "démarche environnementale ambitieuse" si la décharge poursuivait son activité après 2027 ?

    De qu'elles ambitions parlons-nous ? Des ambitions pour cette firme capitaliste composée d'actionnaires comme Meridiam, de GIP et du groupe Caisse des dépôts (20 % dont 8 % pour CNP Assurances), ou pour les populations locales de Gueltas lassées par tant d'années où elles n'ont pas été écoutées par SUEZ, ni entendues par les services de l'Etat du "mort" Morbihan sourd aux plaintes des Gueltasie-nes qui ont quand même le droit de vivre en toute quiétude dans leurs maisons ou leur appartement avec leurs toutous ou leurs minous ! Sans compter les agricultrices et les agriculteurs vertueux vis-à-vis des démarches Bio et locales ! Quel respect pour ces pauvres vaches normandes, armoricaine ou frisonnes  broutant de façon innocente non-loin de cette décharge de Gueltas ? Quel impact pour leur morphologie, leur pis et leurs organes vitaux ?

    Idem pour ces pauvres poneys qui ne peuvent parler de vive voix à la direction régionale de SUEZ R&V Ouest, car les émissions de biogaz canalisées et souvent non traitées vers l'atmosphère proviennent des fuites du réseau de captage, des arrêts de fonctionnement de la torchère (très souvent, des bouchons de condensats ne permettent pas la mise en dépression) ainsi que de la qualité de la combustion opérée au sein de celle-ci ! Les recommandations de l'ADEME - au titre de la directive EPER - fixent un objectif généralement appliqué pour un captage de 85 % des émissions pestilentielles. Cet objectif ne pouvant être atteint que dans le cas des casiers disposant d'une couverture peu perméable ou d'une géomembrane.

    Donc, au bas mot, ce pauvre poney respirerait 15 % de ces émissions diffuses de méthane par jour en provenant de cette décharge ?

    Nous, Collectif GreeBretagne soutenu par AURA Environnement, in solidum avec la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux (+ de 45 000 Like sur Facebook), nous demandons aux élu-es de Gueltas de ne pas accorder le moindre permis de construire pour l'extension de cette décharge de SUEZ, aux services administratifs de l'urbanisme et aux élu-es de Pontivy Communauté de ne rien instruire du tout et de tout bloquer, ainsi qu'aux services de l'Etat du Morbihan, la fermeture définitive de cette décharge de Gueltas à l'horizon 2027 avec des mesures drastiques de dépollution. Finissons-en avec cette "verrue" dans cette commune touristique de Gueltas et ses roulottes au Domaine des Can'haltes, laissez les Gueltadien-nes qui ne roulent pas sur l'or en paix avec leur environnement ! Source : https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux/                  

    C'est donc dans ce dossier dit "d'intérêt régional" qu'était spécifié leurs "ambitions environnementales" - mais sutout les impacts socio-économiques pour le territoire, ainsi que les "Solutions alternatives et atouts" - (comprendre : que risque-t-il d'arriver en cas de recours individuels et/ou associatifs devant le TA de Rennes) -, lors de cette parodie de "CONCERTATION PREALABLE" qui s'est déroulée du 22/05 au 28/06/2023 sur les communes de Gueltas, de Saint-Gonnery, de Rohan, de Noyal-Pontivy, de Kerfourn et de Crédin - aux frais de SUEZ - à laquelle nous avons refusé de participer parce que nous réservons nos arguments sur le fond pour nos potentielles futures requêtes introductives à Mesdames et Messieurs les présidents et conseillers composant le tribunal administratif de Rennes !

    Lorsque l'on pollue l'environnement et les animaux, cela fait toujours "bonne figure" - pour se donner bonne conscience - à une firme capitaliste comme SUEZ de lancer une parodie de "Concertation préalable" avec les habitants alors que, le reste de l'année, les populations locales de Gueltas et de Noyal-Pontivy ont souvent droit aux représentants de la décharge qui viendraient, par exemple, prendre en photo un tas de fumier en disant que cela sent "mauvais".

    Evidemment que le crottin de cheval et les bouses de vaches ne sentent pas très bon mais cela n'est pas du tout comparable à une décharge qui recueille plus de 195 000 T/an de poubelles de toute la Bretagne, à Gueltas, tout en ayant un impact considérable sur tous les enjeux écologiques réglementaires et sanitaires dans le cadre de la démarche ERC (Eviter - Réduire - Compenser) !

    Et que penser du mépris à peine voilé pour les riverains de cette décharge de Gueltas en disant dans la presse "...Nous avons toujours deux à trois plaintes d'opposants historiques.... argumente Ronan ERTUS....." (Ouest France du 23/06/2022). Alors que le reste du village serait content de ce genre de décharge qui permetrait à la Bretagne "d'être moins dépendante en termes d'énergie" ?

    La Bretagne "moins dépendante en énergie" MAIS la pauvre commune de Gueltas dans le Morbihan beaucoup plus polluée pratiquement toute l'année, été comme hiver, brouillard épais ou pas, canicule et sécheresse conjuguées !!!

    Miel gueltasQu'elles analyses ont été réalisées sur la production de miel sur le chemin de "Ty Néhué" à "Boclemence" sur la commune de Noyal-Pontivy et de l'impact de toutes ces pollutions olfactives, notamment, sur les abeilles et leurs habitats qui butinent avant les lieux-dits "Bodiquel" et "Le Mene" ....

    Situation decharge miel.... situés en zones agricoles déjà bordées d'éoliennes à cheval entre les communes de Gueltas et de Noyal-Pontivy non-loin du site des Prés de Kerlaizan (au sud-ouest de la décharge) largement gangrenés par des nuées de frelons asiatiques dont on ne sait encore d'où ils viennent ?

    Panneaux solaires : OUI. A condition que le site soit fermé définitivement en 2017. Décharge : NON ! Qu'ils s'en aillent !

    Idem à Carnac on n'en veut pas de ce Mr Bricolage, avec cette monstrueuse destruction de 39 menhirs figurant sur la liste indicative Unesco et situés sur le chemin de Montauban ! Qu'ils s'en aillent eux aussi ! Le Morbihan n'a pas vocation à s'autodétruire en matière environnementale !

    Peut-être qu'on va nous expliquer pourquoi il n'y a pas d'eau dans le lavoir de Gueltas, dans le cadre des animations estivales de Pontivy Communauté, afin d'écouter les contes de lavoirs de Martine la conteuse venue spécialement de Quiberon pour nous faire remonter le bon vieux temps autour de ce petit bassin d'antan, lorsque l'on faisait la lessive, pourquoi pas au Savon Breton, naturel et Bio composé de très sympas ingrédients comme le beurre de Karité, entre lavandières de Bretagne, tout en respirant de l'air pur et non, pestilentiel comme 2023 ! Car, à l'époque, après la pandémie de choléra dans les années 1830, l'Etat s'était dit que les femmes ne pouvaient plus continuer à laver leur - linge sale - dans les rivières, au risque de répandre ce qu'on appelait des "miasmes". D'où l'idée géniale de la création de ces lavoirs ! Si on n'arrête pas l'histoire, l'eau s'arrête désormais de couler en 2023 au lavoir de Gueltas ! Et pourquoi diantre cet arrêt ? Que nous cache-t-on ? L'écrivain breton Pier Jaker HELIAZ parle du lavoir de sa commune en disant que c'est "le journal de la paroisse". Pourquoi ne pas laisser à boire aux petits oiseaux ?

    Lavoir a sec gueltasEt bien, camarades, ce sera le cas en 2023 et vous pouvez compter sur le collectif GreenBretagne soutenu par AURA Environnement pour vous parler des rejets atmosphériques de cette "paroisse-décharge" de Gueltas, comme le monoxyde de carbone, le CO, les oxydes d'azote, le méthane, le CH4 et les poussières totales ou pour la torchère de la décharge, encore du monoxyde de carbone, du CO, des oxydes de soufre, du SO², de l'acide chlorhydrique et l'HF !

    Car, il ne faut pas compter sur la commune de Gueltas pour nous informer correctement sur la vie municipale en cours, en 2023 !

    Pas moyen d'avoir le moindre compte-rendu des conseils municipaux de Gueltas pour l'année 2023, que ce soit pour consultation sur son téléphone où nous n'avons eu que le "droit" de gagner à la page 404 ....

    Page 404 cm tel gueltas.... idem sur le site internet de la commune http://www.gueltas.fr/fr/comptes-rendus où le dernier compte-rendu municipal remonte à juillet 2022 pour le CM datant de juin 2022 !!!

    Site internet cm 2023 gueltas pas a jour

    La seule info minicipale réside dans la consultation de la borne numérique rouge (inconsultable la nuit et les jours de coupure de courant, etc...) installée vers la mairie et mise à disposition de la population qui n'y comprend rien, et que l'on peut juste consulter en plein cagnard ou sous la pluie (pas d'abri)....

    Borne infos cm gueltas..... Pas de photocopies possibles. Si on prend une photo des infos sur l'urbanisme ou autres compte-rendus, les images sont floutées par une verticale noire balayante. D'ailleurs, "une caméra est-elle installée dans cette borne" nous ont demandé certaines personnes du village ?

    Aucune info papier sur l'instruction du permis de construire qui sera accordé ou non à SUEZ R&V Ouest et qui sera instruit, ensuite, par le service urbanisme de Pontivy Communauté ! Pas d'infos papier sur le devenir de ces pauvres poneys subissant les nuisances non-loin de cette énorme décharge. Pas d'info papier sur la qualité de l'eau du robinet. Pas d'info papier sur les plaintes des habitants, etc...

    Aucune info papier sur les compte-rendus des différentes réunions des CSS (Commissions de suivi de site) qui doivent être mises pourtant à notre disposition en mairie de Gueltas. Nous en avons fait la demande pour les 3 dernières années, au secrétariat de mairie de Gueltas, vendredi 08/09/2023.

    Css gueltas delireDepuis silence radio ! Bonjour la transparence avec les populations de Gueltas, alors que SUEZ R&V Ouest (page 14 du document de son projet industriel de recyclage et de valorisation énergétique sur le site de Gueltas) nous parle d'une "Gestion rigoureuse et contrôlée" !

    Vue des bureaux du siège de SUEZ R&V Ouest de Saint-Grégoire vers Rennes ?

    Où se trouvent les rapports annuels d'activité ? Nous les avons vainement cherché sur internet = ZERO. Et ZERO également sur le site internet de la commune de Gueltas. ZERO + ZERO = ZERO. Ont-ils été transmis aux populations locales de Gueltas ? Les nouveaux arrivants dans la commune savent-ils qu'il y a un projet de développement de cette décharge pour l'après 2027 ?

    Pourtant ces rapports annuels d'activité de cette décharge SUEZ à Gueltas - sont obligatoirement transmis à la préfecture du Morbihan à Vannes, à la sous-préfecture de Pontivy ainsi qu'à la mairie de Gueltas..... où ils sont normalement librement consultables - sans en avoir à en justifier la demande. La CADA (Commission d'Accès aux Documents Administratifs) a toujours été claire là-dessus. Ils sont établis conformément aux prescriptions de l'article 26 de l'arrêté ministériel du 15/02/2016, des articles R. 124-1 et R125-2 du code de l'Environnement et de l'article 10.1.3 de l'arrêté préfectoral de la préfecture du Morbihan en date du 20/11/2013 réglementant l'activité de l'Ecopôle de Gueltas.

    Nous avons - vainement - essayé de les obtenir auprès du secrétariat de la mairie de Gueltas. La secrétaire de mairie nous a dit être "occupée" car il y avait une dame qui était en train de rédiger un chèque bancaire, et de lui faire une demande par mail !!!! Grrr !

    Surveillance de masse, alors que la loi n° 78-17 du 06/01/1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés ne stipule pas qu'il faille faire une demande d'information par mail dès lors que le demandeur a informé la collectivité de son identité.

    Elle s'est même posé la question de savoir s'ils étaient communicables ou non ..... au public, alors qu'elle nous a indiqué qu'un membre de sa famille travaille pour la décharge SUEZ de Gueltas. Que nenni ! ZERO. Au diable Vauvert, allez donc voir ailleurs si l'herbe est plus verte que chez les as de Gueltas !

    Petite info non-confidentielle : AURA Environnement est membre-associé à la CSS de la décharge de LELY Environnement à Saint-Quentin-sur-Isère, à la préfecture de l'Isère, en partenariat avec nos camarades de la DREAL38 et autres services de l'Etat, et cela se passe très bien. DONC, ce n'est pas à nous qu'il va falloir nous la "faire à l'envers" à Gueltas en nous refusant des documents destinés au public ! Ici, nous sommes pour la protection de l'Etat, pas pour sa décomposition !

    Pas grave, nous avons demandé à notre avocat Me François RUFFIE du barreau de Libourne de les obtenir auprès de la mairie de Gueltas.

    A la veille de la future enquête publique, cela démontrera au commissaire enquêteur toute la "communication" mise en place pour ne pas informer correctement les populations locales de Gueltas qui ne savent rien parce qu'on ne leur dit rien ! La plupart des gens que nous interrogé nous ont dit ne rien savoir ! Génial !

    Les constructeurs de pavillons sur le territoire de la commune de Gueltas informent-ils correctement les futurs propriétaires sur les risques des nuisances olfactives de cette décharge, car, généralement les gens ne dont pas la différence entre déchèterie et décharge ?

    Construction neuve gueltasLes architectes DPLG - notamment de Noyal Pontivy - en parlent-ils aux futurs occupants de ces coquettes habitations individuelles ? C'est qu'une fois que leurs maisons sont bâties que les nouveaux propriétaires apprennet qu'il y a une décharge dans leur commune ? Qu'elles mises en garde manuscrites ont-elles été délivrées par les notaires lors de ces acquisitions foncières ?

    Pas d'info papier sur la suite donnée à la sympathique secrétaire de mairie, que nous avons vu en mairie de Gueltas vendredi 08/09/2023 en fin de matinée, et qui a également téléphoné au directeur de la décharge SUEZ à Gueltas à propos d'une énième complainte des habitants relative aux nuisances olfactives que nous avons également constaté, ce jour-là, vers le terrain de foot dans la commune !

    Terrain foot gueltasLequel terrain de football est un espace non-traité engagé pour relever le défi de l'eau en collaboration avec le syndicat mixte du Grand bassin de l'Oust (SMGBO) - 11 EPCI, 164 000 habitants, 284 500 ha, ancré dans 3 départements bretons tel le Morbihan, l'Ile-et-Villaine et les Côtes d'Armor, 3 040 agriculteurs, 7 bassins versants, 2 sièges pour Pontivy Communauté, partenariat avec la très sympa Agence de l'eau Loire Bretagne, le conseil régional de Bretagne, le CIVAM (Centre d'initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural) ou le Groupement des agriculteurs biologiques 56 - qui met en oeuvre des actions de gestion quantitative et qualitative de la ressource en eau tout en assurant des missions en faveur des milieux naturels et de la biodiversité sur son territoire. Et pas contre les nuisances olfactives de la décharge de SUEZ située à moins d'1 km à vol d'oiseau ? Rien ! A l'Ouest rien de nouveau ! Circulez, il n'y a rien à voir !

    Panneau affichage republicain st gonneryAlors qu'ailleurs, les contribuables des communes voisines de Pontivy Communauté - comme ici à Saint-Gonnery - ont le droit d'avoir leur panneau d'affichage "à l'ancienne", en version papier, comme presque partout dans de très nombreuses communes petites ou grandes en France !

    Les animaux de Gueltas ont-ils vocation à boire de l'eau souillée ? Les animaux de passage ou non à Gueltas ont-ils le droit de ne pas s'abreuver correctement juste en face de la décharge de SUEZ à Gueltas ? Qui respecte leurs droits et leurs libertés fondamentales au nombre de 5 : libres de la soif, de la faim et de la malnutrition ; libres de l'inconfort ; libres de s'exprimer ; libres de la douleur, de toute blessure et de la maladie ; libres de la peur et du stress !

    2 poneys gueltasL'herbe que mangent ces pauvres poneys, à quelques centaines de mètres de cette décharge de SUEZ à Gueltas a-t-elle été analysée ? Ainsi que l'eau qu'ils consomment au quotidien ? Quel est l'état de leurs poumons ?

    Nous allons demander à la Fondation Brigitte Bardot de prendre le relais, sur l'état de la condition animale pour ce pauvre poney et ses potes, pour les autres chevaux païssant à quelques encablures, pour les vaches laitières qui ruminent dans les environs à l'est, à l'ouest et au sud de cette décharge ! Quel impacts sur leur santé, toutes ces odeurs ?

    Goelands etands gueltas 1En ce qui concerne la partie nord de cette décharge de SUEZ à Gueltas, nous allons demander l'aide de la LPO afin d'étudier les cas des très nombreux goëlands qui se désaltèrent dans les étangs proches, et qui font le va et vient avec la décharge, au diable l'avarice, il y a des asticots et d'autres sympatiques bestioles qui pullulent en abondance, n'en doutons pas, camarades  ! 

    Goelands etands gueltas 2Non seulement les populations locales seront informées par le collectif GreenBretagne mais aussi par AURA Environnement au niveau national. Les populations locales ne voudront entendre parler d'un quelconque permis de contruire (délivré par la mairie de Gueltas mais instruit par Pontivy Communauté) et encore moins d'un moindre AP (arrêté préfectoral) d'autorisation d'exploiter pendant de très nombreuses années !

    HIER décharge à ciel ouvert ! AUJOURD'HUI, on nous parle d'un "ECOPOLE", comme si la nature des déchets était différente ! LOL !

    Tractage gueltas 1Ainsi, le collectif COGB à déversé un déluge de 10 000 tracts, - de façon exemplaire (car recyclables) -, dans toute la région de Gueltas à Noyal-Pontivy....

    Tracts gueltas 4.... de Rohan à Saint-Gonnery à Saint-Gérand à Radenac, de Crédin à Pleugriffet...

    Tracts 6 gueltas.... de Réguiny à Sainte-Brigitte, sans oublier Pontivy, où il n'y a bien qu'à Pontivy Communauté où on a refusé nos tracts ! Bonjour l'exemplarité de la communication locale avec nos camarades contribuables dans la cité du médecin-général Robic, du quartier de la Cavalerie ou de la place d'Anne de Bretagne !!!

    A Gueltas, pas une boite-aux-lettres n'a été épargnée ! Tout a été "rasé" de façon méthodique et discplinée !

    Nos tracts sont dispo au très sympa bar-resto-épicerie-traiteur Le Gweltaz, rue Saint-Gildas....le Sage, priez pour nos pauvres camarades de Gueltas..... où les élu-es semblent préférer le resto de Sain-Gonnery, au secours, arrêtez vos conneries, faites donc vivre notre si beau village de Gueltas et son petit commerce de proximité !

    Gildas d'origine celtique, et connu sous le prénom latin d'Algigius, protègez notre chère bourgade de Gueltas qui recueille + de 195 000 T de poubelles ménagères majoritairement traitées par incinération dans ces cancérigènes UVE (unités de valorisation énergétique), de déchets des DAE (déchets des activités économiques) dans de malodorantes décharges qui changent continuellement d'appellation comme ISDND (Installation de déchets non-dangereux) ou de CET (Centre d'enfouissement technique) alors que ce ne sont que de vulgaires décharges comme celle qui pue à Chatuzange-le-Goubet (VEOLIA) et, que nous avons attaqué au TA de Grenoble !

    AURA Environnement a fait fermer au TA de Lyon l'infâme décharge de Nicollin à Saint-Romain-en-Gal dans le Rhône, alors que les populations locales n'en pouvaient plus de ces odeurs insupportables depuis trop de nombreuses années ! Nous avons aussi gagné notre référé contre la modification du PLU de la commune des Granges-Gontardes qui visait à installer la décharge de COVED-PAPREC au TA de Grenoble ! Et nous n'avons pas perdu devant le conseil d'Etat !

    L est eclair valaubiaNous nous sommes mobilisé-es massivement contre l'incinérateur de VEOLIA vers Troyes, à la Chapelle-saint-Luc, comme le rapportait le journal l'Est Eclair !

    Valaubia l est eclair 2

    Tout comme nous avons massivement mobilisé nos camarades contre l'arrêté préfectoral autorisant la déchage de SUEZ à Roche-la-Molière dans la Loire, sans oublier notre massive mobilisation à Loon-Plage vers Dunkerque contre le projet IndaChlor, l'usine d'Indaver. Source : https://www.lavoixdunord.fr/186048/article/2017-07-02/une-petition-contre-un-nouvel-incinerateur-fait-debat#

    Tout comme, en 2016, nous avons, déjà, appelé à la mobilisation générale contre le centre de tri Généris de KERVAL Centre Armor à Ploufragan !

    Idem pour l'aggrandissement du centre de tri à Saint-denis-de-Pile (Gironde) ! Là-bas, nous avons mobilisé les populations locales pour contester au TA de Bordeaux le PC (permis de construire) et l'arrêté préfectoral dans 2 procédures distinctes !

    Et, dernièrement, fin juillet 2023, nous avons attaqué au TA de Toulon (Var) l'arrêté préfectoral autorisant le projet ECOVAL-BTP de MAT'ILD (filiale d'EUROVIA - VINCI) dans la commune de Pourcieux située à quelques km d'Aix-en-Provence !

    Nous ferons DONC fermer la décharge de Gueltas !

    Nous ne cèderons rien ! C'est pour vos futures générations que nous sommes ici, à Gueltas, car, nous connaissons méticuleusement les dossiers de décharges ou d'incinérateurs de déchets en France, et notre avocat, Me François RUFFIE du barreau de Libourne, sait parfaitement, lui aussi, exploiter toutes les failles de ces gigantesques décharges à ciel ouvert qui pourrissent la vie des populations locales, du matin au soir, pendant la nuit (nombreux témoignages de Gueltas et de Noyal-Pontivy - où nos tracts sont dispo au très sympa bar du Manoir), que ce soit lorsque nous voulons déguster de très bonnes merguez vegan ou non, étendre le linge de la famille ras-le-bol dees odeurs d'oeuf pourri, jardiner pour cueillir de si belles tomates qui ne seront jamais Bio, ou, tout simplement faire causette en copin-es en buvant une bière de la Duchesse Anne sans états d'âme !

    Inutile de papoter inutilement sur Facebook ou autres réseaux sociaux - qui nous espionnent déjà largement - et de raconter inutilement ce que le Collectif GreenBretagne est susceptible de préparer ou non à Gueltas ! Les firmes capitalistes n'ont pas à savoir ce que nous pensons ! Brouillons les pistes de l'Intelligence artificielle. Inutile aussi de faire des manifs contre-productives contre nos camarades de l'Etat ou les petits commerçants qui n'ont pas à subir dans les centre-ville des rassemblements nuisibles à notre cause !

    Inspirez-vous, camarades, de notre expérience du sentier lumineux vers un avenir plus radieux ! Seule, la stratégie intelligente et la solidarité priment dans la vie ! Que l'on vienne de Triffouillis-les-Oies ou de Pétaouchnock, nous devons être, au diable Vauvert, toutes et tous solidaires de nos camarades-habitant-es de Gueltas et des communes environnantes qui ne doivent pas supporter, après 2027, ENCORE des nuisances et ENCORE des nuisances et TOUJOURS des nuisances notamment olfactives lorsque les Ecureuils rouges du Gueltas Football Club courrent à bout de soufle vers la D4 !

    Heureusement que toutes les 1 500 000 T de DND ne sont pas stockées en Bretagne et que 46 % de ces déchets sont exportés dans les régions voisines, essentiellement en Pays de Loire, car, ce serait l'enfer en Bretagne et plus particulièrement à Gueltas que nos camarades-citoyens de Rennes, de Brest, de Saint-Brieuc ou de Quimper ne connaissaient pas avant que nous ne leur en parlions massivement de vive-voix !

    Bar 2 gueltasSous l'écrasante chaleur de cette semaine 36 de septembre 2023, nos camarades simplement vêtus, pratiquement sans eau (car l'eau du robinet de Gueltas serait imbuvable), ont massivement informé les populations locales sur ce qui se "tramera" dans les prochaines années à Gueltas où nous MOBILISERONS massivement nos camarades !

    "REUZ BRAS", tel a été le nom de code de notre opération, en soutien des populations locales qui sont intimement convaincues que leur si chère commune de Gueltas deviendra un cauchemar pour leurs enfants, leurs bébés, leurs petit-enfants, pauvres chouchous, nous vous jurons que cette décharge de Gueltas sera fermée en 2027 !

    Motos gueltas

    Retrouvez nos camarades dimanche 17/09/2023 lors de la dernière manche du championnat de Bretagne de course de côte de moto au lieu-dit "Le Guer" à Gueltas (organisé par le Moto-club Baleer bro - MCBB -), et venez nombreux signer notre pétition papier et électronique qui a déjà recueilli plus de 29 000 signatures en quelques jours seulement : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/bretagne-sauvons-pauvre-poney-stop-projet/215832

    Boju gueltas tractages 2

    Boju bien etre 1Et n'oubliez pas de flâner vers les roulottes sur le site de Boju vers le canal Nantes/Brest !

    Vive le bien-être à Gueltas !!!

    A suivre...

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Porte-Parole du COGB (Collectif GreenBretagne)

  • Projet ECOVAL-BTP de MAT'ILD à Pourcieux (Var) : AURA Environnement déclenche l'opération #Stalingrad pour leur grade !

    Le comité central d'AURA Environnement déclenche

    l'opération #Stalingrad à Pourcieux (Var) contre

    le projet ECOVAL-BTP de MAT'ILD (Eurovia) !

    NON au stockage d'amiante et de CSR

    vers l'AOP Côtes de Provence !

    14 juin 2023 inondation acces projet ecoval btp pourcieux

    Soutenue par les populations locales regroupées autour du collectif SDV83-06 (Stop Déchets Var-Alpes-Maritimes), AURA Environnement a déclenché l'opération de résistance intitulée "Stalingrad" contre l'arrêté préfectoral - en date du 28/03/2023 - d'autorisation environnementale unique relatif à l'exploitation d'un centre de tri, recyclage et d'élimination des déchets non-dangereux issus des chantiers, dénommé projet ECOVAL-BTP, porté à "bout de bras" par la société MAT'ILD à Pourcieux dans le Var, et signé pour le préfet du Var par.... le secrétaire général de la préfecture de Toulon, Lucien GIUDICELLI.

    Le préfet du Var, Evence RICHARD, est-il trop occupé ?

    Fidèles à nos convictions du "Sentier lumineux", nous avons mis en place notre stratégie implacable : ne rien dire publiquement, pas de communication téléphone, mettre en place un vaste réseau de sentinelles de l'environnement dans le plus grand secret, nous disperser ailleurs dans la région de Bordeaux CONTRE le projet de Centre de tri (CDT) de Saint-Denis-de-Pile, ou, dans la Drôme, à Chatuzange-le-Goubet contre la puanteur existentielle de la décharge de VEOLIA ONYX-ARA, apporter notre soutien aux populations locales de Pourcieux, indignées - entr'autres - par ce projet infâme de stockage d'amiante, là où l'on produit de superbes vins AOP Côtes de Provence et Sainte-Victoire dont la réputation ne saurait être entâchée par le moindre projet de stockage de déchets même non-dangereux, et SURTOUT ne pas ébruiter notre projet de recours contre l'AP (arrêté préfectoral de la préfecture du Var) autorisant une telle installation voulue par MAT'ILD (filiale d'EUROVIA, elle même filiale de VINCI) qu'une grande partie des Pourciérain-es ne veulent voir partir en "poussière" médiatique parce qu'ils adorent leur village, cette commune championne du Var de l'écologie sans "Pesticides" et de la "Soupe au Pistou", comme ce fut le cas, le 09/07/2023, lors du repas animé en chansons par l'illustre inconnu, Franck CARGIULO, et à 16h30 avec les RDV avec les enfants sur des structures gonflables, maquillage, sculpture de ballons, distribution de barbe à papa, alors que, nous ne sommes pas, ici, pour rire de façon contagieuse, mais pour pleurer le sort des mauvais vents à quelques encablures directes de contact immédiat de Pourcieux, et plus exactement à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume !  

    En effet, chez nous, ici, NOUS, AURA Environnement, nous déplorons le tragique et dramatique accident au parc Wonderland qui a eu lieu ce week-end du dimanche 30/07/2023, dans cette commune voisine de notre camarade, Alain DECANIS, le maire de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume qui nous soutiens à 100 % !

    Chez nous, jamais de manif' contre l'Etat. Nous ne sommes pas là pour détruire l'Etat, car il faut bien un Etat de droit alors qu'ailleurs, il y a souvent ni Etat ni droits en faveur de l'environnement et des animaux. Et cela ne sert à rien de perdre du temps dans des concours de "casseroles" ou de "bassines", alors que le temps des défenseurs de l'environnement est tellement précieux dans ces luttes éternelles du petit berger David contre les grands projets inutiles du Goliath local VRP des firmes capitalistes qui ont des actionnaires internationaux comme, par exemple, au Qatar avec la très "modeste "Qatar Investment Authority" !

    Un ordre légal ne peut-être mis en doute que par un principe supérieur, et c'est donc pour cela que la notion de légitimité de nos luttes écologiques non-violentes, et son origine, la souveraineté nationale sont primordiales !

    Au diable cette avarice ! Expliquons-nous donc sérieusement pourquoi le capital social de l'entreprise MAT'ILD, crée en 2018, n'a qu'un très petit capital social de 1 000 € ?

    Alors qu'elle voudrait exploiter au lieu-dit "Lamoureux" à Pourcieux (34 km d'Aix-en-Provence) et en limite immédiate de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, dans une zone sujette à de très fortes inondations (les jours et nuitées frappées par les oncles de Zeus : Argès pour la lueur, Brontès pour l'orage et Stéropès avec les éclairs), un projet dénommé "ECOVAL BTP" qui devrait devenir  un centre de "surtri", (il y en a où ailleurs en France ?), permettant d'affiner le tri des ultimes issus d'autres centre de tri des déchets du BTP de la région SUD-PACA, de les valoriser et d'utiliser les volumes créés par l'exploitation de la carrière actuelle - de Lamoureux - en y stockant des ultimes non-valorisables..... comme l'amiante-lié ou ces infâmes CSR (combustibles solides de récupération) que nous avons déjà vu en Bretagne mal stockés en balles éventrées à l'air ambiant MAIS qui ne sont que l'incinération déguisée !

    Et d'ailleurs, quels débouchés pour ces CSR ? Iront-ils les crâmer chez les cimentiers LAFARGE, VICAT ou dans des boîtes qui fabriquent des gratins de Macaronis en région PACA ?

    Et ce, dans la petite et très fière commune de Pourcieux (où habitent 1 574 camarades dont certain-es ont fui les villes des alentours infestées par les racailles de mauvaise augure et droguées), à prédominance rurale, avec des espaces naturels et agricoles hautements paisibles, aussi bien sur le plan des paysages (forêts, plaines agricoles, massifs Sainte-Victoire et Sainte-Baume) que des usages agricoles (comme la viticulture) !

    D'ailleurs, qu'en pense donc de ce projet "ECOVAL-BTP", la vigneronne du CLOS DE LA NEUVE, dans la commune voisine de Pourrières, où nous avons massivement tracté, Fabienne CAIRE, la présidente de la Société du Canal de Provence (SCP) qui arrose en eau la commune de Pourcieux, qui se fait le héraut de la démarche "Terre saine, communes sans pesticides" qui est un outil d'action, de communication, de labellisation ou encore de mise en réseau pour faciliter la mise en oeuvre et le développement du "zéro pesticide" dans les territoires concernés ?

    Pourquoi, diantre, avoir choisi ce charmant petit village (arrondissement : Brignoles - sous-préfet Charbel ABOUD, chargé entr'autres de l'épineux problème de gestion des déchets (Var matin du 18/10/2021) - ; Communauté d'agglo de la Provence Verte - président : Didier BREMOND - ; canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume - conseillers départementaux en binôme Vesselina GARELLO & Stéphane ARNAUD ; 6° circonscription législative du Var - député Franck GILETTI - ; aire d'attraction d'Aix-en-Provence et Marseille) ?

    Moi, et mes camarades, nous ne nous laisserons JAMAIS dépouillé-es de notre liberté d'action !

    Nous appliquerons la doctrine du Prolétariat jusqu'à notre mort ! !

    Autant mourir la tête haute, et "frapper" les "Puissants" avec notre propre visibilité pragmatique et humaine !

    Tuez-nous donc, en rafale, mais, vous ne ferez rien CONTRE la riposte nationale et sociale !

    ...

    MAj à suivre

    Marc-Claude de PORTEBANE

    - Président d'AURA Environnement

    - Porte-parole du collectif SDV8306 (Stop Déchets Var-Alpes-Maritimes)

    - Membre du collectif des associations opposées au projet de SUEZ à Fontsante (Var)

    - Membre du collectif des associations opposées au projet de MAT'ILD à Le Bar-sur-Loup (Alpes-Maritimes)

    - Solidaire du collectif d'opposants à la carrière de Mazaugues.. 

  • Projet Centre de tri #TRIGIRONDE à SAINT-DENIS-de-PILE : les raisons de la colère Rouge

    AURA Environnement                                                 

    Association loi 1901

    Identification R.N.A : W033003439

    7, rue du Creux de l’Enfer

    63000 CLERMONT-FERRAND

    06 40 29 68 72

    aura-environnement@protonmail.com 


     

    Collectif SCTL

    (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne)

    à

    SPL TRIGIRONDE

    Mr le président Jérôme GUILLEM

    8, Route de la Pinière

    33910 SAINT-DENIS-de-PILE

    In fine

    - Mr le président du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE

    - Mr le président du SEMOCTOM

    - Mr le président du SICTOM SUD-GIRONDE

    - Mr le président de la CC MEDOC ESTUAIRE

    - Mr le président de la CC MEDULLIENNE

    - Mr le président de la CC CONVERGENCE GARONNE

    Par LRAR et courriel

    Clermont-Ferrand, le 16/03/2021

    Monsieur le président,

    Suite à votre appel d’offres concernant la Mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage pour la définition et la construction d’un centre de tri départemental.

    Avis n° 19-137512. Date limite des offres : 04/10/2019.

    J’ai l’honneur de solliciter la communication des documents administratifs relatif à l’AO précité :

    1. De l’avis d’attribution de marché n° 19-137512
    2. Les différents appels d’offres que la SPL TRIGIRONDE a mis en ligne sur le bulletin officiel des annonces des marchés publics (BOAMP) depuis sa constitution
    3. Le compte-rendu de l’ouverture des plis par les membres du bureau de la SPL concernant l’appel d’offres précité et « décidant l’attribution de l’appel d’offre à telle entreprise.
    4. La proposition retenue lors de l’ouverture des plis
    5. Le contrat signé par l’entreprise retenue et la collectivité SPL TRIGIRONDE
    6. Le cahier des charges de la SPL TRIGIRONDE à l’entreprise retenue
    7. Le volet technique des travaux et aménagements.
    8. Le rapport d’analyses des offres
    9. Le PV de présence des élu-es à la CAO + la décision d’attribution du projet
    10. La sécurisation financière (coûts annuels de fonctionnement, l’investissement et le coût d’amortissement annuel, les coûts de traitement annuels, etc….).

    A ce titre, je me permets de vous indiquer que nous agissons conformément aux articles L 300-1 et suivants du Code des relations entre le public et l’administration relatifs à la liberté d’accès aux documents administratifs.

    Il convient également de souligner que certaines de ces informations entrent dans la catégorie d’informations relatives à l’environnement au titre de l’article L. 124-1 et suivants du Code de l’environnement.

    Je vous rappelle que la CADA a indiqué qu’une fois signés, les marchés publics et les documents qui s’y rapportent sont considérés comme des documents administratifs soumis au droit d’accès institué par la loi du 17/07/1978.

    Les notes, classements et éventuelles appréciations de l’entreprise lauréate du marché sont donc librement communicables, tout comme l’offre de prix détaillée de l’entreprise retenue ainsi que l’offre de prix globale des entreprises non-retenues. (Source : Avis de Mme le Rapporteur général-adjoint, Conseillère de tribunal administratif à la Cada).

    Sont exclus de notre demande de communication, les éléments suivants :

    - les mentions relatives aux moyens techniques et humains ;

    - les mentions concernant le chiffre d’affaires, les coordonnées bancaires ;

    - les références autres que celles qui correspondent à des marchés publics.

    Nous sommes donc communicables et également consultables sur place :

    - Le Cahier des clauses particulières (CCAP)

    - Le Cahier des clauses techniques particulières (CCTP)

    - Le Règlement de la consultation (RC)

    - La Liste des candidats admis à présenter une offre

    - Le Rapport de présentation du marché

    - Le PV d’ouverture des plis

    - La Lettre de notification du marché

    - L’acte d’engagement et ses annexes (après occultation des coordonnées bancaires   ou RIB et de l’annexe financière)

    - Le rapport d’analyse des offres

    - Les éléments de notation et de classement

    - L’Offre de prix globale ou décomposition des prix globaux forfaitaires (DPGF)

    - La Lettre de candidature (DC4) de l’entreprise attributaire

    - L’Etat annuel des certificats reçus (DC7) de l’entreprise attributaire

    - La Déclaration du candidat (DC5) de l’entreprise attributaire

    - L’Offre de prix global ou décomposition des prix globaux forfaitaires (DPGF)

    - L’Offre de prix détaillée, le détail unitaire des prix

    - Le mémoire technique, etc….

    Par ailleurs, se pose la question de l'acheminement des déchets, avec la multiplication du passage des poids-lourds et la pollution que cela suppose comme cela a été dénoncé dernièrement par le conseiller communautaire de la CC Convergence Garonne et élu de la commune de Barsac, Michel GARAT. (Source : Le Républicain Sud-Gironde du 11/03/2021).

    En effet, Mr GARAT appréhende l’adhésion de la rive gauche à la société TriGironde, prochainement située à Saint-Denis-de-Pile, à au moins 60 km des communes concernées.

     

    Nous avons donc pris en considération les itinéraires parcourus les plus courts (par des voitures citadines) et le temps consacré (toujours par des voitures citadines), Source (ViaMichelin), de ces communes de la CC Convergence Garonne en direction de Saint-Denis-de-Pile :

    - Podensac (siège de la CC Convergence Garonne) : 52 km – 1 h de trajet en voiture

    - Arbanats : 49 km – 00h53 de trajet en voiture

    - Barsac : 54 km – 1h03 de trajet en voiture

    - Béguey : 52 km – 00h53 de trajet en voiture

    - Budos : 68 km – 1h18 de trajet en voiture

    - Cadillac : 51 km – 00h57 de trajet en voiture

    - Cardan : 45 km – 00h50 de trajet en voiture

    - Cérons : 52 km – 1h de trajet en voiture

    - Donzac : 46 km – 00h51 de trajet en voiture

    - Escoussans : 43 km – 00h47 de trajet en voiture

    - Gabarnac : 52 km – 00h57 de trajet en voiture

    - Guillos : 66 km – 1h12 de trajet en voiture

    - Illats : 58 km – 1h05 de trajet en voiture

    - Landiras : 65 km – 1h10 de trajet en voiture

    - Laroque : 48 km – 00h53 de trajet en voiture

    - Lestiac-sur-Garonne : 48 km – 00h53 de trajet en voiture

    - Loupiac : 52 km – 00h58 de trajet en voiture

    - Monprimblanc : 49 km – 00h54 de trajet en voiture

    - Omet : 47 km – 00h53 de trajet en voiture

    - Paillet : 47 km – 00h49 de trajet en voiture

    - Portets : 47 km – 00h50 de trajet en voiture

    - Preignac : 58 km – 1h06 de trajet en voiture

    - Pujols-sur-Ciron : 62 km – 1h11 de trajet en voiture

    - Rions : 49 km – 00h54 de trajet en voiture

    - Saint-Michel-de-Rieufret : 56 km – 1h de trajet en voiture

    - Sainte-Croix-du-Mont : 53 km – 1h de trajet en voiture

    - Virelade : 50 km – 00h56 de trajet en voiture

    Le constat est en effet éloquent !

    Les habitant-es regroupé-es autour du Collectif SCTL (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne) se posent des questions sur la pertinence de votre projet de centre de tri :

    - Les déchets vont devoir parcourir au moins 50 à plus de 60 km pour être enfin triés ?

    - Quelles questions se poser sur l’empreinte carbone des camions bennes voire des semi-remorques de + de 30 T qui vont transiter sur nos routes de campagne ?

    - Ces distances de long kilométrage ont-elles été validées par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dans le cadre de potentielles demandes de subventions pour la construction de ce centre de tri (montant initial de l’aide 1 100 Ke dans le cadre des fonds dédiés au Plan de relance) ?

     

    - La commission européenne est-elle d’accord pour que tant de km soient parcourus de telle ou telle commune livrant ses tonnages vers le futur centre de tri de Saint-Denis-de-Pile ? Où sont les économies en terme de réduction de CO² ?

    - De ce fait, la politique de la SPL TRIGIRONDE en matière de valorisation des déchets vise-t-elle à renforcer correctement la compétitivité des filières de collecte et de recyclage des emballages ménagers et des papiers ?

    - Ces distances de long kilométrage ont-elles validées par les élu-es de la Région Nouvelle Aquitaine si soucieuse de son programme de développement de l’économie circulaire dans le cadre de demandes potentielles de subventions concernant les « Aides au conseil, à l’investissement en faveur du recyclage et du réemploi des Déchets, aux actions collectives, à l’aide en faveur de la création de nouvelles activités » ? Le projet de centre de tri de TRIGIRONDE répond-t-il aux critères d’éligibilités précités ?

    - Pour 2020, CITEO a expliqué ne pas disposer encore de chiffres sur l’impact de la crise sanitaire. Selon l’éco-organisme, le service a été dégradé, surtout en début de confinement, avec un nombre important de centres de tri arrêtés, notamment par mesure de protection des salariés.

    Des études sont en cours, le nouveau centre de tri de TRIGIRONDE devrait ouvrir ses portes fin 2022.  (Source : SMICVAL, Renforcer la prévention et le recyclage, dans le respect de la réglementation).

    Comment dans ces conditions envisagez-vous l’avenir de votre futur centre de tri alors qu’au niveau de la Covid-19, la France ne s’en sort pas, un an après le premier confinement (Source : franceinfo du 16/03/2021) ?

    A titre d’exemple, dans la semaine du 06/03 au 12/03/2021, à Saint-Denis-de-Pile, il a été constaté entre 3 et 9 nouveaux cas de Covid-19, 144 tests de dépistage ont été réalisés. (Source : d’après les chiffres de Santé Publique France, estimations Linternaute.com).

    - Des départs de feu peuvent se produire lors de la mise en balles des emballages aluminiums dans les centres de tri. Ces incidents découlent vraisemblablement des résidus de gaz présents dans les générateurs d’aérosols. Ces emballages, qui sont tout à fait recyclables, représentent aujourd’hui 20% de l’aluminium trié par les habitants.

    Or, avez-vous mené plusieurs démarches pour comprendre la cause de ces incidents et identifié les moyens pour éviter qu’ils ne se produisent chez vous ?

    Les populations réunies autour du Collectif SCTL (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne) ne sont pas du tout rassurées : en effet, en 2020, les incendies ont représentés une calamité pour les finances publiques en terme d’intervention des pompiers, de risques encourus pour la santé des riverains et des animaux proches de ces centres de tri de plus en plus gros, qui engendrent la peur au quotidien.

    A titre d’exemple :

    - Le 28/05/2020, alors que les employés s’apprêtaient à quitter le centre de tri de déchets de Bénesse-Maremne (Landes), un incendie s’est déclaré au Sitcom Côte sud des Landes. Le départ de feu, dans les déchets de type « encombrants » stockés sur un espace extérieur, a rapidement gagné en puissance, et les pompiers ont été appelés sur site. Le feu, « couvant », a été éteint à 1 h 10 du matin. 1 500 tonnes de détritus ont été touchées, ce qui a sollicité 30 pompiers de Capbreton, Tosse, Magescq, Saint-Martin-de-Seignanx et Dax (Source : Sud-Ouest https://www.sudouest.fr/2020/05/28/benesse-maremne-40-incendie-au-centre-de-tri-de-dechets-7520962-3301.php ).

    - Le 04/07/2020, une partie du hangar de 20 000 m² du centre de tri a brûlé à Istres provoquant une épaisse fumée. Le tweet des pompiers13 en dit long : « 80 #Pompiers13 et une trentaine d'engins sont engagés sur un violent feu d'entrepôt, quartier Prignan à #Istres, provoquant d'importantes fumées. 2000 m2 ont brûlé. Les pompiers mettent tout en œuvre pour éviter la propagation de l'incendie. Evitez le secteur ! ».

    - Le 24/07/2020 : incendie dans un vaste tas de 800 m3 de déchets de carton et de plastiques au centre de tri Valor Pôle 72. Les fumées étaient même visibles jusqu’au centre-ville du Mans. (Source : France Bleu Maine https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-mans-800-metres-cube-de-dechets-en-feu-au-centre-de-tri-valor-pole-1595615814?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1Ew4qRzlvUxYZvV1mFhnHMhLBVFD9j60YpYrrgP2PtyVeoZ08F_Dy9HHc#Echobox=1595617232 ).

    - Le 14/08/2020, un violent incendie s’est déclaré dans la zone industrielle de Milhaud (Gard). A leur arrivée à minuit, 45 sapeurs-pompiers et 23 véhicules, dont un poste de commandement, ont été confrontés au feu de d’environ 20 000 m3 de déchets de démolition : bois, plastiques, papiers, etc…. Des engins de chantier ont été utilisés pour déplacer les déchets afin de faciliter leur extinction et une équipe spécialisée en risques chimiques s’est même rendue sur place pour vérifier l’absence de pollution dans le Vistre situé à proximité. Le Vistre est un fleuve côtier français qui traverse la Vistrenque, région naturelle et agricole du département du Gard, en région Occitanie. Son cours a été aménagé pour déboucher aujourd'hui dans le Canal du Rhône à Sète. (Source France Bleu Gard Lozère https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/violent-incendie-en-cours-dans-la-zone-industrielle-de-milhaud-1597385279 ).

    - Le 21/09/2020, un spectaculaire incendie a ravagé un bâtiment d’une entreprise spécialisée dans le recyclage et la valorisation des déchets industriels où étaient stockés des matériaux composés de papier, de plastique, de bois. Un important dégagement de fumée était visible à des kilomètres. Les équipes du SDIS 68 avaient rapidement établi un périmètre de sécurité de 100 mètres autour du site. La préfecture a activé le centre opérationnel départemental et demande d'éviter le secteur. Le barriérage mis en place dans le quartier aux abords de l'entreprise en question a été progressivement levé par les services de police. Les élèves et le personnel du collège Hector Berlioz ont quitté l'établissement et sont rentrés chez eux. Une information a été transmise par le collège à l'ensemble des familles, a précisé la préfecture. (Source : France 3 Grand Est https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haut-rhin/colmar/colmar-spectaculaire-incendie-ravage-batiment-entreprise-schroll-1876078.html ).

    - Pourquoi autant d’incendies dans ces centres de tri, ailleurs, en France alors que la SPL TRIGIRONDE, elle-même assure que les centres de tri nécessitent d’être modernisés et industrialisés pour rendre possible le tri d’un flux entrant qui évoluera en volume et en composition ? S’il y a des incendies nationaux, c’est donc que ces centres de tri qui partent en fumée, sont rétrogrades et ne visent pas une performance du recyclage sur le plan économique ?

    - Votre projet de centre de tri va-t-il devenir le symbole de l’artificialisation et de la bétonisation des terrains ?

    - Le ministre de l’Intérieur a pris un arrêté en date du 19/02/2021 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, à propos des inondations et des coulées de boues. Dans l’annexe 1 (communes reconnues en état de catastrophe naturelle), dans le département de la Gironde, il est fait mention de la commune de Saint-Denis-de-Pile. C’est donc dans ce contexte défavorable que la SPL TRIGIRONDE envisage de créer un centre de tri de plus 35 000 T, et ce, sans que les populations locales en aient été informées au préalable ? En avez-vous informé les habitant-es de Saint-Denis-de-Pile ? Quelles incidences en cas de sévère inondation ?

    - Nous avons relevé – photos à l’appui – que de l’eau stagnait dans les fossés et même sur les terrains agricoles, aux abords du « Pôle recyclage » du SMICVAL, route de la Pinière. Quels risques pour l’avenir des populations locales en cas de potentielle catastrophe naturelle ?

    - La DDT et de la mer de la Gironde (service des procédures environnementales) dans son arrêté du 06/11/2019 portant mise en demeure relative à l’exploitation d’une installation de tri, transit, regroupement et traitement des déchets sur la commune de Saint-Denis-de-Pile par le SMICVAL, a considéré que lors de la visite en date du 10/07/2019, l’inspection des installations classées a constaté les faits suivants, et que ces constats constituaient un manquement aux dispositions de l’AP d’autorisation du 18/01/2002 susvisé ;

    - articles 1.1 et 2.1 :

                _ L’installation n’est pas exploitée conformément au plan de situation annexé à l’arrêté d’autorisation (déchetterie, parc à bennes vides et équipements individuels pour la collecte sélective, entreposage des déchets de bois et de déchets verts sous couvert) ;

    - articles 5.2 de l’annexe :

    _ Un renouvellement du marché étant en cours, aucune opération de curage complet des systèmes, de traitement n’a eu lieu depuis avril 2018 ;

    - articles 5.3 de l’annexe :

                _ La station d’épuration ne traite pas convenablement les eaux usées sanitaires car celle-ci est largement surdimensionnée et mal adaptée à la charge polluante à traiter ;

                - article 7.2 de l’annexe :

                _ L’analyse des télétransmissions trimestrielles GIDAF a permis de mettre en évidence des dépassements depuis 2016 :

                - en Phosphore total et Azote global importants et quasi-systématiques (dernières mesures en février 2019 : respectivement 11 au lieu de 2 mg/l et 103 au lieu de 15 mg/l) ;

                En MES, DBO5 et en DCO fréquents (respectivement 51 au lieu de 35 mg :l en février 2019, 45 au lieu de 25 mg/l en juin 201 et 148 au lieu de 125 en novembre 2017).

    La DDT a donc considéré que ces observations étaient susceptibles d’aggraver en particulier les risques de pollution du sol, des eaux superficielles et des eaux souterraines, et d’incendie ; et qu’elles constituaient des écarts réglementaires susceptibles de générer un impact environnemental important, etc….

    Les citoyen-es regroupé-es autour du Collectif SCTL (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne) ne comprennent pas, maintenant, pourquoi le SMICVAL – qui est actionnaire de la SPL TRIGIRONDE - n’a pas respecté les dispositions de l’article L. 171-8 du code de l’environnement puisque la DDT a mis en demeure le SMICVAL de respecter les dispositions des articles 1.1, 2.1, 5.2 de l’annexe, 5.3 de l’annexe et 7.2 de l’annexe de l’arrêté préfectoral d’autorisation du 18/01/2002 ?

    Nos camarades regroupé-es autour du Collectif SCTL trouvent inadmissible que les administrateurs du SMICVAL aient pu faire face à un tel manquement puisque la DDT a mis en demeure le SMICVAL de respecter sous 3 mois les articles 1.1 et 2.1 de l’AP du 18/01/2002, de respecter sous 3 mois l’article 5.2 annexé à l’AP du 18/01/2002 en procédant à l’entretien des installations de traitement (curage complet) ; sous 6 mois l’article 5.3 annexé de l’AP du 18/01/2002 en revoyant la conception de la station de traitement des eaux sanitaires ; sous 6 mois les valeurs limites fixées à l’article 7.2 annexé à l’AAP du 18/01/2002 !!!

    - Un pauvre cheval accompagné d’un bouc se trouvent à l’arrière du « Pôle recyclage » actuel, non-loin du Chemin des Moines. Quelles précautions pensez-vous prendre pour les nombreux animaux broutant dans les environs de l’actuel « Pôle recyclage » et du futur centre de tri de TRIGIRONDE ?

    Avez-vous pris en considération le CAUSE animale étant donné que le site retenu par la SPL TRIGIRONDE pour y construire ce méga centre de tri de plus de 35 000 T dépasse depuis 2016 les analyses en Phosphore total, en Azote global, en MES, DB05 et DCO ?

    - Les élu-es du SMICVAL ont donc fait preuve de négligence et d’incompétence potentielle vis-à-vis des animaux et des humains. Nous sommes donc opposés à ce projet de centre de tri parce que la contratualisation avec les filières et éco-organismes doit se faire dans la rigueur et non dans l’amateurisme !

    Chez les animaux, la consommation de concentrations importantes d'azote peut poser des problèmes au niveau de la glande thyroïde, entraîner des carences en vitamine A. De plus dans l'estomac et dans les intestins, les nitrates peuvent être transformés en nitrosamines, une substance gravement cancérigène.

    - La SPL a augmenté de façon vertigineuse son capital social …. Avec l’argent public. Les 530 000 contribuables composant la SPL TRIGIRONDE (SMICVAL, SEMOCTOM, SMICOTOM, SICTOM SUD-GARONNE, COMMUNAUTE DE COMMUNES MEDOC ESTUAIRE, COMMUNAUTE DE COMMUNES MEDULLIENNE) sont-ils informé-es des délibérations du conseil d’administration de TRIGIRONDE ? En effet, l’AG extraordinaire des actionnaires réunie le 16/06/2020 a décidé d’augmenter le capital social de TRIGIRONDE de 1 025 000 euros pour le porter de 225 000 € à 1 250 000 € par la création de 1 025 000 actions nouvelles de 1 euro nominal chacune émises au pair, à libérer lors de la souscription d’une somme de 560 000 euros représentant 54,63 % du nominal, etc…

    - Pourquoi ne pas informer les 530 000 contribuables des 361 communes que le SMICVAL est titulaire d’une créance sur la Société de 221 603 euros ; que la COMMUNAUTE DE COMMUNES MEDULIENNE est titulaire d’une créance sur la Société de 22 283 euros ; que le SEMOCTOM est titulaire d’une créance sur la Société de 134 828 euros ; que la COMMUNAUTE DE COMMUNES MEDOC ESTUAIRE est titulaire d’une créance sur la Société de 29 055 euros ; que le SMICOTOM est titulaire d’une créance sur la Société de 82 63 euros ; que le SICTOM SUD GIRONDE est titulaire d’une créance sur la Société de 69 840 euros ?   

    - Les 530 000 contribuables de toutes ces communautés de communes sont-ils correctement informés via un site internet entièrement dédié à la SPL TRIGIRONDE alors que cette société ne dispose pas de locaux et que c’est le SMICVAL qui lui met à disposition des espaces de travail ? Est-il possible d’avoir une copie de cette convention temporaire de mise à disposition d’espaces de travail appartenant au SMICVAL ?

    Le Département de la Gironde n’a-t-il pas suffisamment de locaux disponibles dans son parc immobilier afin de mettre à la disposition de la SPL TRIGIRONDE d’espaces de travail suffisants pour faire respecter la lutte contre la Covid-19 ?

    - Quel est l’urgence d’espaces de travail mis à disposition par le SMICVAL alors que le conseil d’administration de TRIGIRONDE s’est réuni en date du 03/11/2020…. par visio-conférence ?  

    - Pourquoi n’est-il pas mentionné dans la 9° résolution du PV des délibérations du conseil d’administration de TRIGIRONDE, en date du 03/11/2020, les mesures de précautions à prendre, plus particulièrement dans le respect du Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de COVID-19 ?  

    L’employeur doit ainsi, notamment, évaluer les risques et mettre à jour le document unique d’évaluation des risques (DUER) de l’entreprise en y intégrant les mesures nécessaires pour éviter au maximum le risque de contamination : information et sensibilisation, organisation du télétravail, réorganisation du travail et des flux pour respecter les règles de la distanciation, gestion et suivi des installations d’aération/ventilation, moyens de protection (masques, écrans de séparation des postes de travail…), nettoyage et désinfection des locaux…).

    Les missions de l’employé de TRIGIRONDE, en l’occurrence le DG, cadre développeur habitué aux montages complexes (SEM, SPL, PPP, MPGD) avec une agilité à assurer un développement maîtrisé, sont multiples. Il doit être suffisamment protégé par des résolutions en ce sens puisqu’il doit mettre en œuvre la stratégie du conseil d’administration en définissant les objectifs et les moyens nécessaires à sa bonne exécution. Ses missions principales étant d’assurer, tout de même, la mise en place et la bonne exécution des compétences de transfert, transport et tri, de participer à la définition de la stratégie d’entreprise de TRIGIRONDE.

    Comment se fait-il que ce soit le SMICVAL qui ait été chargé de son recrutement ?

    Nous avons observé nombre de parcelles de vignobles autour du futur centre de tri. Qu’elle est l’avis de l’INAO sur autant de tonnes de plastiques souillés qui vont déferler sur la commune de Saint-Denis-de-Pile qui a l’autorisation de produire les vins des appellations : le Bordeaux, le Bordeaux supérieur, le Crémant de Bordeaux ?

    Question coûts de ce futur centre de tri, les chiffres ne semblent jamais les mêmes :

    - investissement du seul bâtiment évalué « à la louche » à 20 millions d’euros en 2017.

    - investissement de 18 millions d’euros en 2019.  

    - évaluation du chantier à 20 millions d’euros.

    - « Flou financier » dans la presse de ces derniers jours.

    Par ailleurs, vous n’êtes pas sans savoir que les députés ont donné leur aval en commission ce dimanche 14/03/2021 à la mise en place d’une “contribution” poids lourds dans les régions qui le souhaitent et qui sera examiné fin mars dans l’hémicycle. “L’objectif est de favoriser le transport des marchandises par des moyens moins émetteurs de gaz à effet de serre (ferroviaire, fluvial…)”, précise l’exposé des motifs du projet de loi.

    Avez-vous programmé cet éventuel surcoût régional pour les camions bennes à ordures chargés de collecter le sélectif dans votre cahier des charges ?

    En effet, le transport prend une place importante depuis sa conception jusqu’à son élimination ou sa valorisation en tant que déchet. Dans cette chaîne, l’étude « Transport et logistique des déchets publiée par l’ADEME s’intéresse plus particulièrement à l’impact environnemental du transport et de la logistique des déchets. L’objectif – toujours selon l’ADEME – est de « réduire cet impact, en optimisant le transport, grâce à la réduction, par exemple, des kilomètres parcourus…».

    On ne peut observer que deux tendances fortes se développeront à l’horizon du bordelais et plus particulièrement à Saint-Denis-de-Pile et ce, en contradiction avec le système de l’économie circulaire :

    - la multiplication des centres de tri,

    - l’augmentation des distances moyennes parcourues jusqu’aux centres de valorisation. 

    Joëlle KERGREIS, directrice-adjointe à la direction exécutive des programmes de l’ADEME indique « Nous souhaitons que les progrès obtenus dans les filières de gestion des déchets s’accompagnent de transports également optimisés. Nous sommes vigilants à conserver un regard croisé sur les problématiques environnementales, afin que les bénéfices d’une action ne soient pas entachés d’effets néfastes par ailleurs… ».

    Nous demandons à la SPL TRIGIRONDE d’abandonner le transport routier terrestre des bennes à ordures ménagères (BOM) car il représente 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées dans le domaine de la gestion des déchets. Ces émissions étant produites principalement pendant la phase collecte, elles participent également aux rejets de polluants dans l’air en terme d’oxydes d’azote, d’oxydes de soufre et de particules fines. (Source : FNADE).

    Or, l’analyse détaillée, flux par flux, des papiers et emballages recyclables du SMICVAL, par exemple, est sans arrêt en augmentation (+ 0,9 % en 2019).

    L’évolution des tonnages entrant au centre de tri actuel du SMICVAL a explosé, à + de 3,8 % (évolution 2018/2019).

    Tous les indicateurs sont en constante augmentation, que ce soit en collecte en porte-à-porte en bac jaune, en apport direct par les professionnels, en apport en pôle recyclage, en apport direct par les professionnels, en apport dans les BAV, en apport direct par les professionnels et particuliers sur pesée. Les films plastiques – en apport direct par les professionnels – culminent à plus de 100 % !

    Ce qui laisse à penser que le tri sélectif conduira à une augmentation des tonnages sur tous les territoires de la SPL TRIGIRONDE qui sera obligée d’aller chercher des déchets de plus en plus loin, comme cela a été le cas dernièrement, dans le secteur de la CC Convergence Garonne où certains élu-es commencent à douter de la pertinence d’un tel projet de méga centre de tri en Gironde, avec encore et encore plus de camions et de km parcourus sur routes, et ce, dans une logique capitaliste.

    Dans les territoires déjà concernés par l’extension des consignes de tri, chaque habitant du territoire de la SPL TRIGIRONDE devrait donc recycler plusieurs kg supplémentaires d’emballages par an.

    Or, nous avons observé – photos à l’appui – que de nombreux dépôts sauvages de plastiques, de sacs noirs d’OMr et de matelas polluaient l’environnement entre, notamment, Coutras et Saint-Denis-de-Pile où la nature est massacrée non-loin de la zone AOC « Lalande de Pomerol » du vignoble Libournais.

    Certains espaces verts ont d’ailleurs été nettoyés par des bénévoles du Forum citoyen en direction du chemin des Lorettes ! Qu’en est-il de l’impact des dépôts sauvages de plastiques sur les ruches observées à proximité de ces lieux ?

    Comment, dans ces conditions, voulez-vous « garder la main et la maîtrise des coûts » alors que la plupart des collectivités ne sont pas capables de faire le ménage dans la défense environnementale, dans leurs propres territoires, en évitant que des pots de yaourts et autres plastiques se retrouvent en pleine nature dans des sacs noirs ?

    Quelle logique vis-à-vis de la loi de transition énergétique alors que les ambitions locales de certains pouvoirs publics veulent se donner des volontés de recycler davantage, au moindre coût, alors qu’à Saint-Denis-de-Pile la nature souffre et souffrira des émissions polluantes dues aux norias de camions sortant des centres de transfert du territoire de la SPL, rive droite et rive gauche confondues ?

    Par ailleurs, il y a lieu de se poser quelques questions puisque les SPL font l’objet même de critiques dans leur propre mode de fonctionnement.

    Le principe de l'utilisation des sociétés publiques locales (SPL) est critiqué, certains y voyant un moyen pour les administrations d'échapper au code des marchés publics et de donner des emplois aux amis du pouvoir.

    Christian Julienne, président du laboratoire d'idées libéral Héritage et Progrès, écrit ainsi : « Toutes les grandes villes, les départements et autres vont être naturellement tentés de créer ces sociétés publiques locales pour y mettre les vice-présidents, adjoints, chefs de service et autres amis politiques heureux de devenir entrepreneurs avec l’argent des contribuables et sans se soumettre à la concurrence. […] En outre, le texte lui-même constitue un véritable appel au délit de favoritisme, à la prise illégale d’intérêts et à l’abus de bien social ». Ce point de vue n'est toutefois partagé que par un petit nombre de personnes, la SPL n'assouplissant pas le régime des outils déjà à la disposition des collectivités locales, comme les EPIC, les SEML, ou encore les associations transparentes. Elles répondent au contraire à une critique sur la non-transparence des SEML quant au choix des partenaires privés actionnaires au capital.

    Pour ses défenseurs, la SPL reste un outil privé à disposition d'un pouvoir public et est donc un outil, parmi d'autres, permettant d'éviter l'emploi de fonctionnaires publics pour accomplir des missions de service public.

    Nous vous remercions de bien vouloir rassurer les 500 000 habitants composant les 361 communes de la SPL TRIGIRONDE en nous communiquant votre point de vue.

     Dans l’attente de vos réponses et dans l’attente d’un RDV avec votre DG en vos locaux dans le respect du Protocole national face à l’épidémie de COVID-19 , je vous prie de croire, Monsieur le président, à l’assurance de ma considération distinguée.

  • Chantier Transport Combiné SNCF Réseau Orléans-Les Aubrais : AURA Environnement déclenche l'opération "Saturne"

    En soutien aux populations locales du Collectif ST-COLA

    "Stop au Transport Combiné Orléans-Les Aubrais"

    AURA Environnement déclenche l'opération "Saturne"

    Contre la pleine déroute du fret ferroviaire

    Et le manque de concertation avec les riverains ! 

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    Les masses populaires regroupées autour du collectif ST-COLA (Stop au Transport Combiné Orléans-Les Aubrais) de la région Centre-Val de Loire et de la région Normandie et plus particulièrement à Orléans-Les Aubrais ne sont pas contentes du projet porté par SNCF Réseau, avec cette nouvelle lubie portant création d'un chantier de transport combiné sur la commune des Aubrais qui n'en parle pas, ou si peu.

    Le montant prévionnel programmé serait de 10, 3 M€, cofinancés par l'Etat à hauteur de 50 %, la région Centre-Val de Loire pour 40,19 % et la région Normandie petite dernière avec 9,81 %.

    SNCF Réseau apportera le foncier nécessaire puisque le terrain n'est que la propriété de .... SNCF Réseau.

    NOUS, ici à AURA Environnement, nous ne sommes pas des ennemis de l'Etat mais nous nous opposons aux initiatives tierces qui vont à contresens des intérêts de l'Etat.

    Est-il normal - avec l'argent des contribuables - que Laure WATTINNE de la région Normandie et que Fatima HRICH de la région Centre-Val de Loire répondent aux abonnés absents et nous renvoient vers Véronique POIRON, la responsable de SNCF Réseau Centre Val-de Loire, comme si c'était un fait acquis d'avance ?

    Le choix de ce nouveau site se porte sur la commune des Aubrais car sa localisation permettrait d'alimenter aussi bien les corridors frets nationaux qu'européens tout en offrant une facilité d'accès au réseau urbain, et ce, à proximité d'un pôle industriel et logistique.

    Outre sa contribution à la transition écologique et à l’accessibilité des territoires par l’augmentation du nombre de trains en circulation, SNCF Réseau dit vouloir porter l’ambition d’être le gestionnaire d’infrastructures écoresponsables de référence, car cela passerait par l’intégration des besoins et attentes des parties prenantes des territoires, en poursuivant les actions environnementales dans plusieurs dimensions :
    – Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) ;
    – Prévenir et réduire le bruit ferroviaire, avec des opérations de résorption des points noirs bruit, que ce soit par écrans acoustiques ou protections en façade. A cet effet, le plan de relance
    défini par le Gouvernement en novembre 2020 met à disposition de SNCF Réseau une ligne de financement de 120 M€, issue de dotations du groupe SNCF, qui permettra d’accélérer le
    programme de résorption des points noirs bruit sur le territoire national.

    QUE DE BELLES PROMESSES MAIS LA PLUPART DES CAS : DU VENT DANS LES APPLICATIONS AU NIVEAU LOCAL !

    Or, nous avons vu qu'elles étaient les promesses de SCNF Réseau aux populations locales de la ligne de fret "Vénissieux-Saint-Priest" pour les questions acoustiques, les inquiétudes des populations locales ont été entendues mais les travaux se font attendre, et il semble que la qualité de vie des citoyens, habitant à proximité des voies de fret, ne soit pas une priorité pour cette structure qui préfère, par ailleurs, favoriser l'activité économique de boites privées et commerciales comme NAVILAND CARGO qui ne cesse de rechercher des affréteurs privés pour les transports routiers de Fos-sur-Mer à Lyon et l'inverse.

    Dans le cas présent, à Orléans/Les Aubrais, il semblerait que ce soit au tour de HAROPA PORT, groupement des ports du Havre, de Rouen et de Paris, qui suive de très près dans le cadre de sa stratégie de développement et de son hinterland ferroviaire, ce nouveau potentiel de marché significatif en termes de report modal.

    Le calendrier prévisionnel des travaux prévoit une mise en service en 2025 que devrait venir contrarier AURA Environnement pour que ce projet d'infrastructure ne vienne encore alourdir le nombre de conteneurs déjà conséquent en terme de trafic avec pour objectif avoué d'en transborder jusqu'à 150 par jour, dans le vacarme assourdissant nuit et jour et les particules fines des freinages des futurs trains à répétition encore plus longs et plus nombreux et ce, aux dépends des populations locales d'Orléans/Les Aubrais.

    La région Normandie s'est engagée dans ce projet de transport combiné des Aubrais pour développer l'activité d'HAROPA PORT et porter le financement total de cette "verrue" à un total de 10,3 millions d'euros (Etat 50 % ; Région Centre Val de Loire : 40,19 % ; Région Normandie : 9,81 %), comme si de rien n'était depuis la crise du Covid et que les millions d'euros continuaient à "valser" par les fenêtres dès l'instant que ce sont les contribuables qui paient de leurs deniers alors qu'ils doivent déjà vivre dans des conditions de vie toujours plus contraigantes, (âge, cotisations, fins de carrière dans la crise des retraites), notamment pour les classes populaires très pauvres de notre société capitaliste ! .

    Le croisement en Centre-Val de Loire de plusieurs grands axes de communication verra sans cesse s'amplifier du fret et encore du fret ferroviaire vers Sain-Nazaire, Bordeaux à l'ouest, la Normandie mais aussi le Benelux au nord, d'où l'importance pour SCNCF Réseau de l'intérêt de ce projet qui viendra gonfler les dividendes de la région Normandie et d'HAROPA PORT, un groupement entre les ports du Havre, de Rouen et de Paris !

    Les chiffres en Centre-Val de Loire représentent déjà actuellement 4,5 millions de tonnes de marchandises par an dont 65 % de céréales et 23 % de granulats, avec environ 70 trains/jour sur 15 lignes capillaires fret, soit 289 km pour 112 installations terminales embranchées !

    Et ce ne sera que le début, car il faudra bien augmenter la fréquence de rendement des futurs trains en liaison avec les ports du Havre (pour les flux conteneurisés essentiellement), de Rouen (exportation de céréales) et de La Rochelle (export) ; les industries agro-alimentaires de Bretagne et du Nord de la France (nourritures pour les élevages industriels, notamment) !

    Quid des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) au 01/01/2025 et qui devront être établies dans les agglos de plus de 150 000 habitants, dont Orléans Métropole fait partie, limitant la circulation des véhicules les plus polluants dans certains périmètres. Qui en parle dans ce projet ?

    Les populations locales ne sont informées de rien, hormis des communiqués de presse aseptisés et diffusés aux organes de presse qui reprennent mot à mot le discours de la langue de bois stérile, alors que le calendrier prévisionnel des travaux prévus de l'été 2023 à 2024 s'annonce compliqué car le site sera fermé et protégé en juillet 2023, la pose du portique est programmée pour le dernier trimestre 2024 pour une mise en service en 2025 du - chantier de transport combiné - (une nouvelle dénomination desstinée à ne pas effaroucher les populations locales) ! 

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    Les travaux - sous perfusions permanentes du contribuable - seront menés en concomitance et en synergie avec ceux de la nouvelle base travaux de SNCF Réseau qui servira le chantier de renouvellement de la voie ferrée entre Boisseaux et Cercottes et réalisé au moyen d'un train usine en 2025.

    Alors que dans le cadre du développement durable, les indicateurs contractuels sont en nette augmentation avec les émissions carbone. Car, chaque année, l’activité de SNCF Réseau émet, directement ou indirectement, environ 1,2 million de tonne CO2 équivalent (CO2e).

    Ces émissions sont majoritairement issues de la maintenance du réseau ferré, qui couvre à la fois les actions d’entretien et la régénération des actifs. Les matériaux d’infrastructures, utilisés principalement pour la maintenance du réseau, représentent une part significative de l’empreinte carbone de l’entreprise. En effet, l’approvisionnement en matériaux d’infrastructure et la prise en charge de leur fin de vie émettent près de 60 % des émissions de SNCF Réseau, soit plus de 720 000 T de CO2e par an !!!

    SNCF Réseau met en exergue sa chaîne de travaux sur la ligne Les Aubrais/Orgères-en-Beauce, mais c'est une catastrophe !

    En effet, l'Etat, la Région Centre-Val de Loire, les groupes AXEREAL et SCAEL disent s'être engagés, afin de financer des travaux de pérennisation de la ligne "capillaire fret" Les Aubrais-Orgères-en-Beauce... menacée de fermeture.

    LE MAUVAIS PARI du FRET en CENTRE-VAL de LOIRE ?

    Paris du fret cvdl

    LE FRET FERROVIAIRE de SNCF Réseau en pleine DEROUTE !

    Le Canard enchaîné (mercredi 12/04/2023) vient d'apporter de l'eau à notre moulin contre ces projets de revalorisation du fret ferroviaire sur la ligne POLT, où AUCUNE concertation n'a lieu avec les populations locales riveraines de ces chantiers de rénovation qui sont des gouffres à argent public !

    SNCF Réseau vit perpétuellement sous perfusion financière parce que, la plupart du temps, nous avons affeire à des "incapables" plus adptes de leur plan de carrière que de la défense des intérêts de l'Etat dont ils sont, pourtant, les représentants !

    Il n'y a AUCUNE CONCERTATION avec les populations riveraines impactées par ces projets et leur acceptation sur les territoires concernés. 

    SNCF Réseau parle, dans un langage moderniste, avec des mots chocs tous droits sortis des grandes écoles de marketing, de management, ou de commerce, comme "ANTICIPATION", "DIALOGUE", "VISIBILITE", alors que les populations locales ne sont au courant de rien parce que l'on ne leur explique pas la finalité des choses qu'elles seraient, pourtant, d'accepter ou non !

    La "peur" semble justifier les moyens de "non-communication" chez les "stratèges" de SNCF Réseau !

    S'ils ne veulent pas communiquer sur le fond, nous irons à l'Action directe avec les populations locales comme nous l'avons toujours fait, de l'obscur, nous passerons à la lumière de cette déroute du fret ferroviaire dans cette région du Centre-Val de Loire, où les acteurs de ce territoire (Région Centre-Val de Loire : Fatima HRICH) n'ont pas voulu communiquer avec nous, en nous renvoyant dans les cordes de SNCF Réseau Cente-Val de Loire basé à Orléans (Véronique POIRON), pas de pitié pour la "brûlée vive" locale, feu la "pucelle", non pas de la République mais de l'ex-royauté, où les acquis et les dîmes envahissaient le quotidien des masses populaires en proie, non pas à la réforme des retraites mais à la disette de cette maudite "Guerre de 100 millénaires", où, nous, les français continuons à prendre du retard grâce à ces technocrates de pacotille qui affaiblissent implacablement notre cher pays !

    Que Karima KHADIR vienne donc nous expliquer comment se passe la "Communication" avec les masses populaires, alors qu'elle ne donne AUCUN SON à des riverains excédés MAIS exclusivement la parole de bénitier à William PELLETIER, le maire de Châteauneuf-sur-Cher qui se dit "satisfait du dispositif de communication présenté par SNCF Réseau".

    Amen ! Ben voyons ! Bravo pour ce discours chloroformé !

    Comment expliquer, comme le relate le Canard Enchaîné (12/04/2023) "Que remplacer les trains de marchandises par des semi-remorques, ce n'est pas un progrès pour la planète....", puisque "Depuis la dernière récolte, en juillet 2022, la coopérative céréalière AXEREAL, implantée en région Centre - 11 000 agriculteurs -, a comptabilisé 129 annulations de trains, soit 9 % des convois que la coopérative devait faire circuler . "

    Les raisons ? Les grèves, manque de peronnel, ou de matériel, des travaux qui s'éternisent ? "En remplacement, AXEREAL a dû affrêter 5 800 camions sur les routes".

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    Super le bilan carbone !

    "Du blé, pourtant, AXEREAL en débourse par poignées, ces dernières années, pour essayer de rénover les tronçons qui relient ses silos à grains au réseau principal, en coopération avec les régions et SNCF Réseau. Qui affirme de son côté avoir doublé ses investissements destinés au fret entre 2020 et 2022 : 140 millions par an".

    Et le Canard Enchaîné d'amplifier : "Hélas, c'es bien pâle pour effacer des décennies de sous-investissement. Un quart des voies "capillaires", qui releient les trains de marchandise au réseau, ont été abandonnées aux mauvaises herbes en 5 ans, soit 822 km. Après 40 ans de décrépitude, le ferroviaire a tout de mêm regagné 1 point sur le routier, entre 2020 et 2022, avec 10,7 % des marchandises transportées par rail. Mais, sur 5 ans, la part de marché stagne. Et reste inférieure de 7 points à la moyenne européenne".

    INVESTISSEMENT TITANESQUES...... DANS LE VIDE  ? L'ARGENT PUBLIC JETE PAR LES FENETRES ?

    "L'opérateur national n'est pas prêt de sortir du marasme. Entre 2006, date de l'ouverture du fret à la conccurence, et aujourd'hui, Fret SNCF a réduit ses effectifs de 15 000 agents à ... 5 400", rajoutant que "C'est la croix et la bannière pour trouver un conducteur, un agent au sol et une machine qui fonctionne" selon David LASNIER, secrétaire-général CGT-Cheminots de Vierzon qui râle !

    La filiale de l'entreprise publique risque désormais une sanction de la Commission européenne pour des aides "illégales" d'Etat (5,3 milliards d'euros de reprise de sa dette en 2019. "Pour la peine, Fret SNCF pourrait bien être obligé de céder gracieusement de nouvelles parts de mat=rché à ses conccurents, car le privé à déjà grignoté 37 % ,du transport sur rail. !

    Le 24/02/2023, Elisabeth BORNE a lancé un plan à 100 milliards d'euros pour le train d'ici à 2040.

    Sauf que, dans cette enveloppe, rien n'est, pour l'heure destiné vers le fret.

    Et le volatile de marteler : "Même Jean-Pierre FARANDOU, le patron de la SNCF, qui n'a que l'expression "zéro carbone en 2050" à la bouche, ne s'est pas aventuré à évoquer les investissements nécessaaires pour remettre le réseau à niveau".

    Dans un rapport publié en mars 2022, le Sénat estimait qu'il faudrait débloquer 2 milliards par an entre 2025 et 2030.

    Mais l'Alliance 4F, qui réunit les professionnels du fret, évalue les besoins à 3,5 milliards annuels !

    Car il convient de financer sans cesse des travaux titanesques : ponts, tunnels, viaducs, mise à niveau de la signalisation !!! .

    Marc-Claude de PORTEBANE.

  • PROJET MAT'ILD DECHARGE MACHEFERS Le Bar sur-Loup (06) : AURA Environnement déclenche l'Opération "Tanière du Loup" !

    AURA Environnement inonde de tracts

    les alentours de Le Bar sur-Loup CONTRE

    le projet de décharge de mâchefers proposé par MAT'ILD !

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    Photo : le président d'AURA Environnement au centre, entouré par le maire de Le Bar sur-Loup (à sa gauche)

    François WYSZKOWSKI et le 1er adjoint aux travaux et à l'Urbanisme Georges CAUVIN !

    En 2 jours, AURA Environnement en soutien aux populations locales regroupées au sein du Collectif SDV83-06 (STOP DECHETS VAR-ALPES-MARITIMES) a déclenché l'opération "Tanière du Loup" à Le Bar sur-Loup, à Gourdon, le long de la route Napoléon, en tractant massivement dans toutes les boites aux lettres pour que, massivement, les voix s'élèvent lors de l'enquête publique qui s'est achevée le 13/01/2023.

    Suite à nos tractages massifs, nos camarades de la région de Le Bar sur-Loup ont donc répondu massivement sur les registre du commissaire-enquêteur et sur l'espace dédié en ligne afin de s'opposer à ce projet dit de "Fabrication de matériaux alternatifs".

    "Alternatifs"..... un nouveau mode de communication alors qu'il aurait été plus simple de parler de ces infâmes mâchefers !

    Nous avons rencontré plusieurs fois en mairie de Le Bar sur-Loup le commissaire enquêteur pour lui demander la tenue d'une réunion publique comme cela s'est fait lors de notre lutte contre le projet de "décharge" de MAT'ILD à Pourcieux (Var), mais, celui-ci a catégoriquement refusé....

    Img 7652..... alors que nous estimons que les populations locales n'ont pas été suffisamment informées du projet, puisqu'il faudra qu'elles subissent une longue liste de griefs, comme :

    - L'augmantation du trafic routier sur un réseau pas du tout adapté. Entre Nice/Antibes et Le Bar Sur-Loup, la RD 3 : un SEUL accès très dangereux qui regorge de camions à bennes basculantes,

    - L'augmentation de la pollution due au trafic routier supplémentaire pour plus de 50 T de CO²/an,

    - L'augmentation de l'accidentologie sur le parcours retenu vers le parc d'activité de La Sarrée,

    - La pollution du sol en phase travaux due aux déblais de 96 000 m3 et aux 18 000 m3 de remblais,

    - La pollution des sols dûe aux surplus de terre (78 000 m3) à évacuer en phase travaux,

    - La retombée des poussières de mâchefers sur les terrains avoisinants pouvant servir de pâturages y compris la faune et la flore existante (comme le lys Martagon), y compris la culture des bigaradiers,

    Img 7989 1- La pollution de l'air qui impactera irrémédiablement la vallée de la Sarrée,

    - La pollution de l'air en phase exploitation dûe aux poussières fines,

    - La pollution olfactive due à la mâturation des mâchefers estimés de 60 000 T à 100 000 T/an !!!!

    - La pollution de l'eau par une maîtrise hypothétique des eaux pluviales (risque de débordements des bassins),

    - La pollution de l'eau de nos sources, qui viennent en grande partie de Caussols et des montagnes environnantes, par un risque potentiel de fuites des bassins de rétention ou par débordement non-maîtrisé par l'exploitant,

    - La pollution de la nappe souterraine par infiltrations du jus des lixiviats (la nappe sous-jacente alimente la région à hauteur de 55 millions de m3/an),

    Img 6738- La perturbation de la faune par purge de la falaise (escargots de Nice, chauve-souris, lézard des Murailles, Lézard vert à raies.....),

    - Le traitement physico-chimique (arrosage) des mâchefers visant à diminuer le potentiel polluant de ces derniers et à le concentrer dans les lexiviats, et non, à l'éliminer !

    - La séparation aéraulique (soufflage) qui risque d'entraîner des poussières dans l'atmosphère,

    - Le risque de perturbation de l'observation pour l'observatoire du SERGA à Caussols (radar de l'aviation civile visible depuis le bord de mer) et situé sur un plateau karstique !

    Img 6740         Les tracts d'AURA Environnement sont disponibles en mairie de Le Bar sur-Loup. N'hésitez pas à vous en servir !

    Bistrot le donjon lbsl      Ainsi qu'au Bistrot Le Donjon, rue Francis Paulet à Le Bar sur-Loup !

    - Le risque de chute de blocs et d'éboulements sur la RD3 dûs aux passages des camions,

    - Le bassion de rétention qui ne sera équipé que d'un repère visuel pour la gestion du niveau des liquides et ce, sans plus de contrôles,

    - Les observations de la MRAe qui recommande de procéder à une campagne de mesures atmosphériques précisant la nature des substances contenues dans les poussières et leur concentration....

    Les échanges que nous avons eu avec Guy HERON, le commissaire enquêteur, se sont déroulés en forme de "dialogues de sourd". Du jamais vu !

    Suite à notre réunion avec le maire de Le Bar sur-Loup, nous lui avons demandé d'organiser une réunion publique en sa présence. Il a refusé. Nous avons demandé une prolongation de 15 jours de l'enquête publique parce que nous prensons que les populations locales n'ont pas été correctement informé-es du projet de A à Z. Il a refusé.

    A quoi ça sert alors un commissaire-enquêteur s'il n'y a pas de réunion d'information avec l'exploitant ?

    Or, il nous semblait important de contredire les témoignages en faveur du projet déposés par BTP06 et MODBLOC PACA qui stipulaient que le procédé MAT'ILD est breveté (INPI) pouvant laisser supposer à un gage de qualité du fait de ce(s) brevet(s).

    Ceci a été contesté par par un internaute (propriétaire de 3 brevets, dont un à l'international), car un brevet n'est absolument pas un gage de qualité de fabrication mais simplement une protection juridique commerciale.

    Nous aurions aimé poser publiquement la question relative aux accords potentiels entre la société V. MANE FILS et MAT'ILD concernant l'eau issue de la station de l'usine de Notre-Dame qui devrait être utilisée pour l'humification des mâchefers. Il semblerait que la V. MANE FILS n'aurait pas donné son accord. Alors, si ce n'est le cas, d'où proviendrait donc cette eau vitale pour une bonne utilisation de ce projet d'usine à mâchefers issus du 06 ?

    Et si cela ne suffit pas, nous irons voir les producteurs AOC concernés comme les producteurs d'Huile d'olive, d'olives tout court et de pâte de Nice.

    Img 6654Ensuite, nous nous irons voir les 38 producteurs labélisés en IGP, comme l'agneau de Sisteron, le miel de Provence, le vin et le Mousseux des Alpes-Maritimes, le vin nouveau ou primeur des Alpes-Maritimes ou le vin de la Méditerranée qui ne sont, certainement pas au courant d'un tel projet hallucinatoire !

    ..

  • AURA Environnement s'oppose au projet de décharge MAT'ILD à Pourcieux-Saint-Maximin

    NON au projet de décharge des déchets

    de MAT'ILD (Eurovia) à

    Pourcieux - Saint-Maximin-la-Baume !

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    Le comité central d'AURA Environnement a appelé les populations locales - via à un tractage massif de 5 000 tracts - à la mobilisation générale fin août 2022 en se rendant massivement à la réunion publique qui s'est tenue à salle des fêtes de Pourcieux (Var) afin de s'opposer à ce projet de décharge entre Pourcieux et Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.

    C'est ainsi que les habitant-es des communes concernées ont répondu massivement à notre appel, certaines personnes n'étant même pas au courant du projet aux portes de leur village et des vignobles AOP Côtes de Provence et AOP Côtes de Provence dénomination Sainte-Victoire !

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    Agissons aujourd’hui pour ne pas le regretter pendant 30 ans ! 

    La société qui porte le projet a 9 millions de dettes pour 12 millions de CA et seulement 1 000 € de capital social !!! 

    Ce n’est pas sérieux pour exploiter une telle décharge qui nécessite des capacités techniques et financières importantes.  

    • NON aux norias de camions devant le collège et le lycée de nos enfants  
    • NON à la pollution de notre ressource en eau en ces temps de canicule 
    • NON aux odeurs nauséabondes   
    • NON aux envols de déchets dans notre forêt et nos vignobles  
    • NON au risque d’incendie dans le Mont Aurélien  
    • NON à la perte de valeur de nos terres et de nos maisons  
    • NON à la pollution de l’air 

      MOBILISONS-NOUS contre ce projet funeste que l’Etat  veut faire passer en force en organisant une enquête publique en plein mois d’août !!!
       

    Marc-Claude de PORTEBANE

    • Président d'AURA Environnement
    • Porte-parole du Collectif STOP DECHARGES VAR-Alpes-Maritimes (SDV83-06)
    • Membre du Comité de Liaison pour la Protection du massif de l'Estérel et du lac de Saint-Cassien (Var)

  • Saint-Denis-de-Pile : AURA Environnement déclenche l'opération "Dionysos" CONTRE AP Enregistrement Usine à poubelles !

    AURA Environnement déclenche l'opération "Dyonisos"

    CONTRE l'arrêté préfectoral du 28 avril 2022 portant

    enregistrement d'un centre de tri intolérable

    de DND sur la commune de Saint-Denis-de-Pile !

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    AURA Environnement, en soutien avec les populations locales catégoriquement opposées au projet d'Usine à poubelles de Saint-Denis-de-Pile, a déposé, le 26/08/2022, une requête en référé-suspension, devant le tribunal administratif de Bordeaux, de l'exécution de l'arrêté préfectoral (AP du 28/04/2022 de Mme la préfète de la Gironde portant enregistrement d'un centre de tri de déchets ménagers non-dangereux exploité par la société SEPUR sur la commune de Saint-Denis-de-Pile), étant entendu qu'une autre requête en annulation a également été déposée contre le même acte devant les juges de l'honorable tribunal administratif.

    Nonobstant un "matraquage" en règle de la part de la presse locale contre nous toutes et tous uni-es dans une confraternelle lutte des droits de la défense de l'environnement et des animaux, nous lutterons jusqu'au bout pour que ce projet d'usine de 34 000 T/an de poubelles ne vienne ternir le territoire de Saint-Denis-de-Pile.

    AURA Environnement qui a reçu l'appui de nouveaux riverains par rapport à celles et ceux opposé-es dans notre recours contre le permis de construire autorisant cette Usine à poublles, ira jusqu'au BOUT de l'épuisement de TOUTES les voies de recours.

    Inutile de vous rappeler qu'AURA Environnement est membre titulaire du collège "Environnement" du Comité consultatif sur les questions environnementales (CCQE) au sein de la SPL TRIGIRONDE (PV du 13/10/2021) qui entend porter ce projet absurde.

    Cela a été voté par les élu-es du SMICVAL du Libournais Haute-Gironde, du SEMOCTOM, du SMICOTOM, du SICTOM SUD-GIRONDE, de la CDC MEDOC ESTUAIRE, de la CDC MEDULLIENNE et de la CDC CONVERGENCE GARONNE qui ont reconnu à - l'unanimité - le rôle d'AURA Environement dans la défense de l'environnement, des animaux et des populations locales, et ce, sur le territoire de tous les citoyen-nes membres de ces structures intercommunales qui regroupent plus de 550 000 habitants en Gironde.

    D'autres recours sont en gestation dans d'autres domaines et nous remercions les populations locales de Saint-Denis-de-Pile et de très nombreux élu-es de leur soutien moral massif, alors qu'un prêt "vert" de plus de 11 millions d'euros a été octroyé dernièrement à la SPL TRIGIRONDE par la Banque des Territoires sur le site du SMICVAL, le...... 23 juin 2022, et ce, sans attendre les résultats de notre premier recours contre le permis de construire de la fin mai 2022 !!!

    Alors que nous avons relevé que ce "projet envisagé est donc de nature à générer des nuisances et à avoir des incidences néfastes pour l'environnement, incidences qui n'ont pas été évaluées".

    Comment se fait-il que la Caisse des dépôts et consignations, qui, à travers la Banque des Territoires, soit si pressée de participer au financement de cette Usine à poubelles, alors que les finances publiques sont dans le rouge et que nous sortons avec peine sur le territoire national d'un douloureux pic de chaleur en cet été 2022 (28 000 ha brûlés Landiras, La Teste en Gironde), que nos capacités de stockage de gaz pour cet hiver sont incertaines, que le dossier de l'assurance-chômage n'avance pas, que la lutte contre le réchauffement climatique pédale dans la "semoule", qu'EDF affichait un déficit de 5,3 milliards d'euros pendant ce seul semestre 2022, que plus de 4 000 postes n'ont pas été pourvus lors des concours de recrutement des enseignants ouverts en 2022, que la France est à plus de 6% d'inflation, que les exportations d'électricité de la France ont chuté de plus de 70 % entre août 2021 et août 2022 en raison des arrêts des centrales nucléaires, que les incidents de remboursement des crédits aux particuliers ont augmenté de 30 % ?

    "L'hiver 2022/2023 sera rude et compliqué" (Joël Giraud, député Renaissance).

    A quoi bon dilapider plus de 11 millions d'euros à Saint-Denis-de-Pile dans un projet fantasque, alors que nos camarades de la Gironde vont vivre dans la disette cet hiver ?

    Qu'en pense donc le nouveau sous-préfet de Libourne, Matthieu Doligez "qui croit à ce projet ambitieux" ?

    Ambitieux pour qui ? Au détriment de qui ?

    MCDP

  • AURA Environnement attaque au TA de Bordeaux le PC de Saint-Denis-de-Pile Projet Centre de tri SPL #TRIGIRONDE

    Soutenue par plus de 200 riverains opposé-es

    au projet d'Usine à poubelles SPL #TRIGIRONDE

    AURA Environnement a attaqué au TA de Bordeaux

    le permis de construire de la mairie Saint-Denis-de-Pile !

    AURA Environnement a une nouvelle fois fait preuve de persévérance avec l'aide de plus de 200 riverains en soumettant, le 09/05/2022, à la censure du tribunal administratif de Bordeaux un arrêté en date du 11/03/2022 accordant un permis de construire pour "la rénovation d'un centre de tri, extension, abris de stockage, bâtiment administratif et voie engins", sur un terrain sis au lieu-dit Les Grillaux à Saint-Denis-de-Pile (Gironde, vers Libourne), au bénéfice de la société publique locale (SPL) TRIGIRONDE.

    Plus d'une cinquantaine d'élu-es des communes alentours nous ont également apporté leur soutien moral parce qu'ils ne veulent pas de ce projet d'usine à poubelles vers Libourne.

    Les populations locales très sensibles à la biodiversité, notamment aux abords du charmant petit ruisseau "Le Vignon", et très attachées à leur territoire ne veulent absolument pas subir de nombreuses nuisances, voir également leurs biens se dégrader, et payer de nouveaux impôts.

    Marc-Claude de PORTEBANE

    A suivre

  • La Commission Environnement SPL #TRIGIRONDE conteste le coût du projet de centre de tri !

    Après la "farce" de la consultation publique

    en mairie de Saint-Denis-de-Pile (33)

    le collectif SCTL (Stop Centre de tri vers Libourne)

    n'est plus d'accord sur plusieurs points !

    La tempête révolutionnaire n'est pas loin !

    Sud Ouest CdC Convergence Garonne 22 fev 2022Les membres élus de la commission "Environnement" au sein de la SPL TRIGIRONDE de Libourne (Titulaire collège Associations environnementales et riverains : Marc-Claude de PORTEBANE. Titulaire collège élus : Michel GARAT) s'apprêtent à claquer la porte de cette instance puisque de nouveaux éléments sont venus semer la discorde et le désordre dans "l'unité de façade" qui a règné pendant les 2 réunions "bon enfant" sur les rives de Bordeaux-Lac, où nous n'avons été, finalement, que des larbins à l'image de nos camarades migrants qui sont complètement ignorés, désinformés ou traînés dans la boue, au secours nos camarades éboueurs, du bruit dans Landerneau ou comme le disait si bien Rabelais avec sa divine bouteille de Bordeaux : "Petite ville, grand renom" !

    Ouvrons donc la boîte de Pandore et terminons-en avec ce vaudeville d'opérette fertile en intrigues et rebondissements de dernière minute !

    Nous estimons n'être tenus au courant de rien ou presque, alors que des infos de dernière minute risquent de faire "imploser" cette "Commission", où nous n'avons été, finalement, que de simples "figurants". Nous ne serons jamais des "marionnettes" à l'image du Guignol lyonnais qui s'agite sur les planches d'un castelet de bois dans une rue du Vieux-Lyon !

    L'ultra gauche stalinienne d'AURA Environnement a donc décidé de siffler la fin de la récréation et de taper, cette fois, "du poing sur la table" de pacotille de cette "Commission" de "façade", où nous n'avions droit qu'à de simples petites infos sur l'environnement et rien sur la stratégie et que dalle sur les aspects financiers, notamment !

    Par ici, par là, les discussions en coulisse sur des thématiques majeures et ce, dans notre dos !

    Certains élu-es ont commencé par nous taxer de l'infâme appellation de "trotskistes". Grave erreur camarades, puisqu'au contraire, nous sommes anti-trotskistes ! Chez nous, nous sommes pour la stricte application des maximes du petit livre rouge du président MAO et non des paltoquets "trotskards" comme on en rencontre, encore, hélas, sur la rive droite de la Gironde ! Quand on veut noyer son chien, on dit.............. ! Nous connaissons la chanson !

    Faites-nous confiance, camarades ! Nous n'allons pas tarder à décocher la flèche du Parthe !

    Nous, ici, nous luttons, de façon générale, contre 1 classe dirigeante prédatrice et cupide, gaspillant ses prébendes, mésusant du pouvoir, faisant obstacle au changement de cap qui s'impose face aux défis des changements climatiques, qui ne porte aucun projet sérieux, qui n'est animée d'aucun idéal et qui ne délivre aucune parole mobilisatrice puisqu'elle prétend que toute alternative est impossible, alors que cette représentation de ce monde bourgeois méconnaît la puissance explosive de l'injustice, sous-estime la gravité de l'empoisonnement de la biosphère et promeut l'abaissement des libertés publiques !

    Nous, au contraire, nous défendons l'Etat. Nous le confortons même contre la classe opulente qui est devenue une classe séparée de la société qui se reproduit sui generis par transmission du patrimoine, des privilèges et des réseaux de pouvoir, alors que les classes pauvres ne sont au courant de rien et se désintérressent gravement de la chose publique parce qu'elles n'ont plus confiance.... dans la parole publique des élu-es !

    Ainsi, le dernier vote qui a été demandé mercredi dernier (16/02/2022) aux élu-es de CdC Convergence-Garonne a été la "goutte de trop" qui a fait déborder le vase de l'extension de ce projet de centre de tri, au nord de Libourne, sur la commune de Saint-Denis-de-Pile et plus précisémment sur le terrain du SMICVAL.

    Grâce à notre camarade élu de la commune de Barsac, Michel GARAT, et conseiller communautaire ainsi qu'à d'autres maires, nous avons gagné une 1ère manche en faisant capoter le vote sur la participation financière de cette CdC à la SPL TRIGIRONDE.

    Notre camarade a tenu à à préciser "le coût faramineux" de la construction de centre de tri de l'ordre - aujourd'hui - de 23 millions d'euros, auxquels il faut ajouter 4,6 % d'assistance à maîtrise d'oeuvre (200 000 €) + le raccordement Enedis (165 000 €) + l'aménagement d'une salle pédagogique (50 000 €) pour un coût à peu près estimé à 24 millions d'euros et ce, avant travaux, comme si on était pas à 1 million d'euros près, allons-y gaiement, tant que le contribuable, paie, autant le faire payer un max !

    Ce n'est pas de la gabégie de l'argent public ce projet de centre de tri, alors qu'il est demandé à la petite CdC Convergence Garonne une garantie d'emprunt sur 7 millions d'euros (qui serait contracté par la SPL TRIGIRONDE) et amortissable sur 10 ans, soit 133 000 € ?

    Une petite CdC doit-elle s'endetter et voter comme des "béni-oui-oui" tel ou tel projet fantasque ?

    Le vote a donc été reporté à une date ultérieure pour sortir de la galère de cette "verrue", la SPL TRIGIRONDE. Une demande a été faite, pour un vote à bulletins secrets afin que chacun-e puisse s'exprimer librement, sans contrainte et sans pressions diverses et avariées.

    Nonobstant cette dernière crise, notre président Marc-Claude de PORTEBANE a tenu bon, lors de la consultation publique, d'alerter le maire de la commune voisine d'Abzac en ces termes :

    "Suite à mes appels téléphoniques du 14/01/2022, du 17/01/2022, du 18/01/2022 et de mon mail de ce jour 18/01/2021 à votre secrétariat de mairie, je prends note de votre réponse de ce jour, suite à mes différentes demandes de copie de la délibération que votre conseil municipal a pris le 11/01/2022 à propos de l’avis qui vous a été demandé concernant l’autorisation de création du nouveau centre de tri de Saint-Denis-de-Pile.

    Vous nous informez de ceci :

    « Madame Hoffmann qui est la secrétaire de mairie m’a bien fait part de votre demande pour que nous vous transmettions la délibération du Conseil Municipal à propos du centre de tri « Trigironde » qui doit s’installer en bordure de notre commune.

    Comme je vous l’ai dit, la commune d’Abzac n’est pas opposée au projet de Trigironde mais ne désire pas pour autant sacrifier son environnement au passage des camions qui en résultera.

    Nous avons donc pris une délibération indiquant que nous étions défavorables au projet aussi longtemps que le problème circulatoire ne sera pas résolu. Il existe en effet une solution qui satisfera à la fois les communes de Saint Denis de Pile et d’Abzac. C’est celle qui consiste à emprunter le « Chemin des Moines » que vous avez parfaitement identifié.

    Or depuis, Il m’a été fait observer en particulier par la Cali que cette formulation avait pour effet de bloquer le projet ce qui conduisait à l’expropriation du chemin communal que je refuse de voir transformer en route pour camions.

    Pour sortir de cette ambiguïté j’ai demandé une nouvelle réunion du Conseil Municipal pour retirer notre délibération et la remplacer par une autre. Elle exprimera un avis favorable mais qui sera « conditionné préalablement à un accord contractuel formalisé permettant de régler le problème circulatoire »

    Le Conseil se réunira le 20 janvier. Dès que le vote aura eu lieu je vous enverrai la délibération. Dans l’immédiat, je vous envoie sans plus tarder la résolution qui a été votée. »

    Cependant, vous ne m’avez pas communiqué cette délibération du 11/01/2022 au sens des conditions prévues par la loi n° 78-753 du 17/07/1978 modifiée, que vous avez transmise au contrôle de légalité de la sous-préfecture de Libourne, voire à Mme la préfète de la Gironde Mme Fabienne BUCCIO, à la Direction de l’information légales et administrative (dépendant du 1er ministre) en préfecture de la Gironde.

    A ce jour, cet arrêté municipal est donc pleinement applicable et donc communicable.

     Par ailleurs, vous n'avez pas à retirer cette délibération du 11/01/2021, - avec ou sans pression-s -, parce qu’elle nous semble légitime aux regards de la protection de l’environnement, des animaux et de l’ensemble de vos concitoyens qui ne doivent subir aucunes nuisances, avec surtout si, encore plus de norias de camions chargés de poubelles devaient emprunter la RD 17E1 où, déjà, 2 semi-remorques ne peuvent se faire face, comme nous avons pu le constater à de nombreuses reprises.

    La consultation actuelle – du 17/01/2022 au 15/02/2022 - en mairie de Saint-Denis-de-Pile portant ouverture d’une consultation publique relative à la création d’un nouveau centre de tri de déchets ménagers sur cette commune doit mentionner l’existence de cette délibération du 11/01/2022 et de votre volonté de changement pour un futur accès au projet de centre de tri par le Chemin des Moines où nous avons relevé de nombreux dépôts sauvages de DIB et autres déchets.

    Nous serons extrêmement vigilant-es sur les différentes nuisances qui seront déplacées de la RD 17E1 au Chemin des Moines." .

    Suite à l'intervention d'AURA Environnement, la délibération du 11/01/2022 a bien été maintenue.

    Pour nous, c'est déjà une grande "Victoire" !...

  • Plateforme transport combiné SNCF Réseau Vénissieux-St-Priest : nous attaquerons le Permis de construire au TA de Lyon !

    PUISQUE nous n'avons pas été entendus par

    SNCF Réseau et les élu-es de St-Priest-Vénissieux :

    NOUS CONTESTERONS au tribunal administratif de Lyon

    le futur Permis de construire et l'étude d'impact !

    Sncf reseau mcdp er

    En guise de commentaire à "Expressions, les nouvelles de Vénissieux", qu'ils ont refusé de publier sur leur site internet : https://www.expressions-venissieux.fr/2022-01-04-plateforme-de-transport-combine-la-region-et-la-metropole-mettent-la-main-a-la-poche/#comment-84581

    Le nouveau Comité central de l'association "HALTE au BRUIT et à la VITESSE" - soutenu par l'association nationale de défense de l'environnement et des animaux, AURA Environnement, et le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) n'a pas du tout été "plutôt bien accueilli" dans la phase dite de "Concertation" puisque nous l'avons contesté en mairie de Vénissieux, lorsque SNCF RESEAU nous en a présenté "Son bilan", le 24/11/2021, à la salle Jacques DUCLOS.

    Cette réunion partait pourtant dans un but de bon sens afin "d'échanger sur le projet, de présenter le bilan de la concertation ainsi que de faire un point d'avancement sur le projet". LOL

    Mais le "débat" a été en partie "confisqué" puisque moi-même, en tant que nouveau président de l'association "HALTE au BRUIT et à la VITESSE" et notre secrétaire général Enrico REA, n'ont pu véritablement exprimer nos opinions en toute démocratie.

    AUCUN élu-e de Saint-Priest n'était présent. Un comble, alors que la commune de Saint-Priest verra potentiellement débarquer pleins de camions dans la rue du Beaujolais.

    Notre banderole n'a pas tenu plus de 5 mn. C'est dire de qu'elle "concertation" vous voulez parler !!! Sans compter qu'il n'y avait aucun journaliste présent pour rendre compte de cette réunion, où, il ne faut pas l'oublier, c'est aussi de l'argent des contribuables dont on parle (Région : 5 M€, Métropole de Lyon : 2 M€, ETAT : 7 millions d'euros).

    Nous n'avons pu intervenir sur le "fond" du dossier et ce nonobstant notre pétition nationale qui rassemble à ce jour plus de 18 000 signatures https://www.mesopinions.com/petition/animaux/stop-projet-sncfreseau-venissieux-saint-priest/134125

    AUCUNE "réconciliation" ne sera possible avec les riverains TANT qu'une nouvelle concertation ne sera mise en place avec l'ENSEMBLE de nos camarades de Saint-Priest et de Vénissieux.

    Nous ne pouvons qu'être d'accord avec notre camarade Pierre-Alain MILLET, adjoint au maire de Vénissieux, lorsqu'il se préoccupe du devenir de l'activité "bruyante" du site qui se poursuit "de nuit".

    Nous n'avons pu nous exprimer sur un autre point essentiel : pourquoi NAVILAND CARGO, le prestataire de SNCF RESEAU, continue-t-il donc à passer des offres de recherches de "Tractionnaires routiers de conteneurs" dans la presse professionnelle des Transporteurs, notamment au départ de Fos-sur-Mer, direction la plateforme de transport combiné de Vénissieux-Saint-Priest ?

    Comment, dans ces conditions, peut-on réduire l'empreinte carbone en faisant rouler encore plus de camions et encore plus de trains, de jour comme de nuit dans une zone très urbaine et en ZFE - zone de faible émission - comme à Vénissieux, et qui n'est plus adaptée à de multiples activités économiques ?

    Même si le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Pascal MAILHOS, m'a écrit le 28/09/2021, en m'informant sur notre question du bien-fondé de ce projet qui entre en contradiction avec le raccordement ferroviaire de la zone industrialo-portuaire (ZIP) de Falaise, les populations locales ne veulent plus de ce réaménagement de cette Plateforme de transport combiné parce qu'elles n'ont pas été entendues pendant de trop nombreuses années.

    Les semi-remorques entrent et sortent par la "Rue" (Chemin du Charbonnier qui n'accueille plus de vaches comme dans les années 40), et ce dans un vacarme assourdissant.

    Voilà pourquoi moi et mon camarade Enrico REA avons claqué la porte de la salle Jacques DUCLOS de la mairie de Vénissieux, le 24/11/2021.

    Encore plus de pollution de l'air sur la Métropole de Lyon et plus particulièrement sur Vénissieux et Saint-Priest, avec presque pas du tout de camions hybrides ou roulant au gaz pour rejoindre le centre de Lyon, il n'en est pas question.

    Dire que nous "manifestons notre soutien au projet" n'est pas du tout conforme à la vérité puisque nous nous "manifesterons", en effet, en allant contester.... le Permis de construire.... devant le tribunal administratif.

    Le Peuple aura ENFIN son mot à dire en toute démocratie !

    Ils font comme si on "n'existait pas", comme si nous n'êtions que des "mourants direction l'Ehpad", comme s'ils pouvaient traverser sur les rails de nos "corps" en toute impunité, comme si nous n'étions que des métayers : les rejets et les rejetons du Chemin du Charbonnier et de TOUTE l'Auvergne-Rhône-Alpes !

    Ils nous rabaissent parce qu'ils - élu-es - bénéficient de "privilèges" sur Vénissieux-Saint-Priest - avec l'aide du Capital et de ses valets de la Presse -, pour nous écraser en cette période traumatisante #Covid-19 !

    - Elles - et "Ils" n'ont pas compris que j'étais un horloger des "dossiers" et, que je décortiquais depuis plus de 35 ans les plus redoutables études et que je n'avais JAMAIS oublié que j'avais vécu la pluart de mon temps en position de "clochardisation", que je n'oubliais jamais quel sort la Vie m'avait réservé et que j'étais un stalinien redoutable et redouté qui se bat avec ses tripes !

    Les "nouvelles de Vénissieux" essaient de vous faire croire que nous sommes "Open" avec le projet présenté par "SNCF Réseau" et que la qualité de l'air se porte à merveille dans les chaumières de la zone ZFE de Vénissieux !

    MAIS, Nous les cloportes de Vénissieux et de Saint-Priest, nous appliquerons la doctrine du Camarade Staline : "Pour ne pas se tromper en politique environnementale, il faut être un révolutionnaire, et non, un réformiste" !

    Ils en sont dans le "valse" des millions d'euros alors que, par exemple, Vénissieux baisse les bras au niveau du seuil de "Pauvreté", parce que nous vivons dans des quartiers de pauvreté "Environnementale absolue et non-maîtrisée", SURTOUT, dans nos zones, dites "pavillonnaires" !

    La contre-lutte Révolutionnaire et Marxiste commencera par Vénissieux !

    Marc-Claude de PORTEBANE

    - Président de l'association "HALTE au BRUIT et à la VITESSE"

    - Président de l'association nationale AURA Environnement

    - Secrétaire-général et porte-parole du Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest)

    - Fondateur et porte-parole de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux (+ de 45 000 Like) https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux

  • STOP aux déchets de Boulange à la Station d'Epuration SIARNC/SUEZ de Villiers-Saint-Frédéric (78) !

    STOP aux déchets de boulange à la

    Station d’Epuration de Villiers-Saint-Frédéric !!!

    STOP aux odeurs infernales

                                    vers le lycée Viollet-Leduc !College viollet leduc 78Oui à la méthanisation mais dans le respect de la loi !

    Alerté par des parents d'élèves remonté-es de Villiers-Saint-Frédéric et de Neauphle-le-Château, AURA Environnement soutenu par le Collectif Stop DECHETS de BOULANGE-STEP de Villiers-Saint-Frédéric (CSDB-SVSF), a déclenché l'opération "Mina" afin de s'opposer à un projet immonde de mélange de boues déjà malodorantes à de futurs et inconnus déchets de boulange INTERDITS, et ce, à 130 m SEULEMENT du Lycée Viollet-Leduc, du stade de Villiers-Saint-Frédéric et pratiquement à proximité de l'innocente rivière "La Mauldre" !

    Le dossier d'enregistrement de cette modification de l'unité de méthanisation de la station d'épuration de Villiers-Saint-Frédéric a été déposé par le SIARNC (Syndicat Intercommunal d'Assainissement de la région de Neauphle-le-Château) alors que de graves risques ne sont pas nuls du fait de l'ajout potentiel d'une substance dont l'Etude de dangers se garde bien de nous dire, dans les menus détails, la provenance et la nature de ces déchets de boulange, qui ne seront pas de vulgaires croissants au bon beurre de la fermière et de son pot de lait fermier normand !

    La carte ci-dessous (présentée par NALDEO Ingénierie et Conseil - Besançon - 25) n'indique pas clairement (cadre rouge, fond blanc, lettres noires) les habitations des riverains, ni le centre équestre, ni le stade, ni les écoles élémentaires et maternelles, ni la Radio Neauphle (à 630 m du projet), ni de la gare de Neauphle Pontchartrain (à 400 m), comme si la RD 11, les parkings, les voies ferrées, la rivière "La Mauldre", la déchèterie intercommunale et les parcelles agricoles représentaient le decorum local avec quand même le lycée Viollet-le-Duc !

    Step vsf 1

    Et nous ne parlerons pas de ce qu'ils ont "oublié" d'indiquer, comme la maison de retraite (2,30 km), ni les restaurants ou le supermarché Carrefour Market, marquons nos distances pour plus de distanciation, prière de ne pas jeter vos masques souillés dans les intimes cabinets d'aisance qui termineront leurs courses dans les tuyauteries se dirigeant vers l'usine de méthanisation de Villiers-Saint-Frédéric où les travaux ont déjà commencé, comme nous avons pu le constater, avec les bennes à ordures de SEPUR qui sentent mauvais et qui sont situées à proximité immédiate de la STEP !

    Travaux step vsf

    Alors que le Lycée Viollet-Leduc est juste au-dessus de la station d'épuration (on nous dit 130 m) et que déjà les riverains se plaignent déjà d'odeurs assez pertinentes en provenance de l'actuelle installation - respectant pour l'instant la réglementation de l'eau et la protection des milieux naturels - et considérée comme le "navire amiral" par le SIARNC qui regroupe les communes de Bazoches-sur-Guyonne, Galluis, Jouars-Pontchartrain, Le Tremblay-sur-Mauldre, Les Mesnuls, Mareil-le-Guyon, Méré, Montfort-l'Amaury, Neauphle-le-Château, Neauphle-le-Vieux, Saulx-Marchais, Saint-Germain-de-la-Grange, Saint-Rémy-l'Honoré, Vicq, Villiers-le-Maheu et Villiers-Saint-Frédéric), AURA Environnement met en garde les élu-es du SIARNC contre l'ajout de déchets de boulange dont on a pas assez de "recul" et d'études lorsqu'ils seront mélangés avec les eaux usées des chiottes chargées de méthane et de substances dangereuses, voire explosives !

    Nous ne tolèrerons certainement pas, non plus, des pollutions potentielles pour les chevaux qui paîssent tranquillement à 650 m dans le centre équestre "Les Fauvettes", situé de l'autre côté de la Mauldre, sur la commune voisine de Neauphle-le-Vieux !

    Centre equestre vsf

    En effet, ce centre équestre qui est un club de 1ère catégorie labellisé "Fédération Française d'Equitation" est ouvert aux jeunes cavaliers dès les 5 ans dans un magnifique parc boisé de 18 ha qui n'a certainement pas vocation à respirer, à l'avenir, des odeurs pestilentielles d'eaux de latrines mélangées à des déchets de boulange nauséabonds qui auront traîné on ne sait où et, qui viendront déformer le cadre naturel des petites communes proprettes et rurales de la région de Villiers-Saint-Frédéric, à seulement 23 km de Versailles et 43 km de Paris !

    Et nous ne parlerons pas du stade situé à 170 m, ni même de la future levée de "boucliers" des parents des petits enfants fréquentant les écoles maternelles (comme celle des Ramonettes) ou l'école élémentaire "Les Sablons"...

    Ecole les sablons vsf

    ...située à 1,2 km de cette STEP, dans un quartier bon chic, bon genre où l'on entend le chant des oiseaux à longueur de journée mais pas le son de la voix de Jean-Jacques BROT, le préfet des Yvelines sur ce projet interdit de mélange d'eaux usées et de déchets de boulange vraisemblablement contaminés par le Covid-19, qui plus est !

    Nous avons observé qu'aucune mise-en-garde - sous forme d'affichage - ne parlait de ce projet de mélange de boues de STEP à ces futurs déchets de boulange vers les 4 écoles recensées sur le territoire de la charmante commune de Villiers-Saint-Frédéric qui attend plutôt des messages de projets plus reluisants de la part du père Noël, vers la mairie de Villiers-Saint-Frédéric...Mairie vsf 1.... où il n'y a pas plus de place sur la table de l'entrée que dans une cabine téléphonique pour faire part de ses observations de l' OPPOSITION TOTALE contre ce funeste projet que nous contesterons, in fine, devant le tribunal administratif avec l'aide des populations locales !

    Qu'en pense-t-on, d'ailleurs, au Rectorat de l'académie de Versailles, en ces mauvais temps covidiens !

    Venez massivement noter votre opposition à ce projet d'ajout de déchets de boulange, sur le registre à la mairie de Villiers-Saint-Frederic !

    Pour rappel, la directive européenne 2008/98/CE pose dans son article 22 l'interdiction du mélange des biodéchets avec d'autres déchets. Cette disposition a été transposée dans le droit français notamment via l’Article D. 543-226-1 du code de l’environnement, qui stipule que : « Il est interdit de mélanger des biodéchets triés par leur producteur ou détenteur avec d'autres déchets n'ayant pas fait l'objet d'un même tri ».

    Or, le projet de Villiers-Saint-Frédéric consiste à co-méthaniser des déchets de boulangerie (biodéchets triés à la source par leur producteur) et des boues de station d’épuration (déchets en mélange issus du traitement des eaux usées et définies par l’Article R. 211-26 du code de l’environnement comme les « sédiments résiduaires des installations de traitement ou de prétraitement biologique, physique ou physicochimique des eaux usées ».).

    La Direction Générale de la Prévention des risques du Ministère de la Transition écologique l’a clairement rappelé dans sa Foire aux Questions sur les mélanges de déchets publiée en décembre 2017 pour préciser les modalités d’application du décret n° 2016-288 du 10 mars 2016 ayant inséré dans le Code de l’environnement l’article D. 543-226-1 sus-cité : « les biodéchets triés à la source ne doivent pas être co-compostées ou co-méthanisées avec des boues urbaines de station d’épuration, déchets qui ne font pas l’objet d’un même tri. »

    Non aux apports de déchets extérieurs (2900 tonnes de déchets de boulange et boues d’autres stations d’épuration tels que présentés à l’Annexe E du dossier soumis à consultation) car elles viendraient en camion, ce qui provoquerait des nuisances olfactives et un impact important sur le trafic routier de la route de Septeuil, lesquels n’ont absolument pas été pris en compte dans le dossier soumis à consultation car il n’a pas été soumis à une étude environnementale.

    Ce manquement grave à l’obligation d’étudier les impacts sur l’environnement naturel et humain d’une installation classée constitue en soi un non-respect de la réglementation nationale et européenne sur la démocratie environnementale et le droit à l’information en matière environnementale.

    Le projet est à la fois illégal, qui conduit à mélanger des biodéchets triés à la source avec des déchets non triés, et inacceptable socialement, car il provoquerait un afflux de centaines de camions remplis de déchets fortement odorants qui passeraient devant les maisons du village mais aussi devant le lycée Viollet-le-Duc qui accueille plus de mille élèves !

    Pour ces raisons, il doit être refusé en l’état et nous demandons à M. le Préfet de n’accepter que la méthanisation des seules boues de la station d’épuration de Villiers-Saint-Frédéric.

    Marc-Claude de PORTEBANE

    - Pdt d’AURA Environnement

    http://www.aura-environnement.com/

    - Porte-parole du Collectif CSDB-SVSF (STOP DECHETS de BOULANGE-STEP de Villiers-Saint-Frédéric)

    - Porte-parole et Fondateur de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux (Plus de 46 000 Like sur Facebook)

    https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux/events/?ref=page_internal

  • Pays de Fayence : l’intercommunalité du Var où les habitants sont le moins satisfaits de la gestion des déchets par leurs élus !

    Projet Valor pôle de Suez à Montauroux :

    La polémique enfle dans le Var sur ces infâmes

    déchets des particuliers et du BTP déversés

    illégalement sur le site classé de l'Estérel !

    Img 5613

    Rappel : AURA Environnement, en soutien avec la collectif SDV8306 (Stop Déchets Var- Alpes-Maritimes) prend la défense des populations locales proches du lac de Saint-Cassien et du massif de l'Estérel opposées à tout projet de décharge dans le Var et dans les Alpes-Maritimes. Nous combattons également fermement les dépôts sauvages et nos sentinelles de l'environnement les traquerons de façon systématique, tandis que nous attirerons l'attention des services de l'Etat puisque les élu-es du Pays de Fayence s'en fichent éperdumment, à commencer par les celles et ceux de Montauroux ou de Tanneron. L'environnement est pollué, ils s'en fichent. Mais pas nous. C'est ainsi que nous sommes intervenus publiquement aux côtés du collectif associatif lors de la réunion de concertation publique voulue par les dirigeants de SUEZ à Montauroux le 24/09/2021 pour soutenir nos camarades.

    Les comportements irresponsables qui massacrent l'environnement seront dénoncés. Les entreprises du bâtiment irresponsables nous trouveront au travers de notre route vers le respect dû à la nature innocente massacrée en toute impunité.

    Img 5618Selon les dirigeants de Valor Pôle, les eaux du lac de Saint-Cassien ne seraient pas concernées par le projet puisqu'il lui serait seulement adossé alors qu'actuellement le périmètre de protection du lac de Saint-Cassien serait déjà impacté par de potentielles pollutions des eaux pluviales issues de l'installation de stockage de déchets inertes de Montauroux, de la déchèterie automatique de Montauroux et de la déchèterie des Adrets.

    Nous sommes opposé-es à toutes formes de déchets dans le Var et les Alpes-Maritimes et nous combattons avec fermeté TOUS les dépôts sauvages. On ne peut s'opposer à un projet de décharge et accepter les dépôts d'ordures sur nos territoires parce qu'ils sont simplement balancés lâchement dans la nature par des particuliers, des touristes indignes ou de malhonnêtes artisans qui déversent leurs infâmes déchets de chantier du BTP dans les chemins de nos forêts comme à Seillans ou aux abords de notre lac de Saint-Cassien.

    Qui continue à jeter ces saloperies d'ordures à l'entrée actuelle du site de Fontsante (interdit d'accès) et ce, juste au-dessus des pavillons bourgeois des 140 ha du Domaine de Séguret aux Adrets de l'Estérel...

    Img 3228

    ... où les terrains à bâtir atteignent les sommes astronomiques à partir de 610 000 € et ce, aux portes des Alpes-Maritimes et de la vue panoramique sur la Baie de Cannes ?

    Img 3222

    Qui s'en soucie dans la communauté de communes du Pays de Fayence ?

    Pour en savoir plus sur ces dépôts d'ordures sauvages, il suffit de cliquer sur le lien de cette vidéo qui choque la France entière sur ce qui se passe vers le lac de Saint-Cassien avec ces dépôts sauvages d'ordures qui tuent humains (assassinat du maire de Signes dans le Var), faune et flore :

    https://www.facebook.com/466932616850613/videos/390773205777118

    Autres échos, hors presse locale, que nous avons observé avec la situation des décharges sauvages dans le Var en allant sur différents sites internet locaux comme celui du "BLOG DU PAYS DE FAYENCE" où l'intéressé a au moins le mérité de démontrer l'absurdité imbécile de l'ambiance locale :

    https://paysdefayence.blogspot.com/2021/09/fontsante-je-reviens-sur-le-massacre.html

    "Fontsante: je reviens sur le massacre: une erreur collective grandeur nature.

    Je reviens sur ce massacre que je considère être une énorme erreur collective, quelle que soit l'unanimité déclarée de l'opinion publique et des élus. Je retiens ces propos de Huet maire de Montauroux et ordonnateur du massacre,  rapportés  par Christian Godet dans son article du 27 septembre:

    1. Cette réunion n'aurait jamais du avoir lieu et ni l'État, ni Suez ne nous imposeront ce projet qui pénalise ceux qui ont choisi de vivre en Pays de Fayence. J'irai jusqu'au bout, même si nous devons faire de Fonsante notre Notre-Dame des Landes. 
    2. C'est encore Jean-Yves Huet, très remonté, qui a conclu en se levant avant de quitter la salle le premier. La plus belle démonstration, c'est l'opinion publique que nous représentons en tant qu'élus. Vous nous faites perdre notre temps et vous vous payez notre tête depuis des années. Nous n'avons pas besoin de vous pour traiter nos déchets et nous allons tout faire pour les traiter nous-mêmes... Et ça, ce soir, je vous l'assure !

     Où est l'erreur?

    elle est clairement démontrée par "Nous n'avons pas besoin de vous pour traiter nos déchets et nous allons tout faire pour les traiter nous-mêmes". Et par la réponse de Suez "Ce n'est pas quand on est "contre" que l'on résout les problèmes. Le deuxième projet se fera en toute transparence et nous viendrons vous le présenter, a assuré le directeur régional de Suez, Vincent Borel"

    Suez ou pas, Fontsante ou pas, le problème c'est les déchets du BTP et depuis des années je le dis et le répète c'est un problème quasi insoluble.  Ce sont les déchets des déconstructions, reconstructions et réaménagements. Les gens achètent une maison, construction neuve ou ancienne en pays de Fayence. Il s'y produit une grande quantité de déchets. Exemple mes voisins ont  acheté la maison  existante construite dans les années 1980.   Ils ont refait tous les carrelages, toute la cuisine, les salles d'eau, aménagé une partie du sous-sol en petit studio... Il y avait une quantité de déchets considérable. Où vont-ils?

    D'abord, les artisans dans leurs devis de travaux, ont-ils répercuté le coût d'évacuation et de transport des déchets en déchetteries? Il est possible de convenir de s'en occuper soi même afin de réduire le prix du devis. Cela dit, où vont les déchets de déconstruction reconstruction? Certains, en petite quantité sont déversés dans la nature en bordure de forêt  dans des endroits reculés... Suivez les pistes, il y en a  partout... en petites quantités mais ça pollue et ça gâche les paysages auxquels nous sommes attachés.

    D'autres les déversent aux points d'apports volontaires des déchets destinés aux plateformes de tri. C'est mieux, mais les points d'apports volontaires ne sont pas faits pour cela. 

    D'autres les apportent en déchetteries: déchetterie automatique à Montauroux Fondurane, déchetterie intercommunale à Tourrettes sur la D56 ou déchetteries de Bagnols en Forêt et à Tanneron.  C'est bien là qu'il faut les apporter, même si  c'est loin et contraignant pour le particulier. 

    Alors qu'est ce qu'ils deviennent ces déchets, dits gravats propres, une fois la benne remplie?  Où va la benne?

    On a eu sur le territoire, Pascal - Guglielmelli au dessus du lac de Saint Cassien,  on a le site de Var Environnement au Jas de la Maure, on a eu le site de Gérard Ferro à Fréjus site devenu Eurovia. Ces sites fonctionnent comme des entreprises commerciales: elles doivent couvrir les coûts de leurs investissements et de leur fonctionnement par les recettes des ventes de leurs services et de leurs productions. Il n'y a pas de raison de vouloir étendre le périmètre des services publiques pour exercer ces activités car ce serait forcément moins efficace  et plus coûteux - mais je suis un affreux libéral! ce sont des investissements coûteux qui relèvent de l'activité commerciale.

    Comment fonctionnent de tels sites: on fait payer les produits entrants à la tonne, prix fixé en fonction de la nature des déchets apportés. On fait payer les produits sortants selon des prix qui dépendent de la valeur marchande de ces produits, en concurrence avec les produits de carrière. On est contraint de plus en plus par des obligations légales qui règlementent la nature des déchets apportés, l'obligation de non stockage ou de stockage limité en volume et à titre tampon...  Tout ceci implique une taille d'activité suffisante. Il est impossible d'avoir une multiplicité de petits sites dispersés sur le territoire.  Le site de Pascal-Guglielmelli a disparu à cause de ces contraintes, celui de Gérard Ferro aussi; le site de Var Environnement connaît aussi des difficultés.

    Alors des sites permettant de telles activités ne sont pas pléthore. La friche industrielle de Fontsante  a été envisagée et s'inscrit dans cette perspective, et c'est la raison pour laquelle Suez proposera encore un projet, au grand étonnement des élus présents lors de ce massacre où tous s'attendaient qu'ils abandonneraient, Huet le premier quittant la salle en hurlant."

     

     

  • HALTE à la pollution du lac de Saint-Cassien (Var) par dépôts sauvages déchets toxiques du bâtiment !

    STOP à ces dépôts sauvages

    de déchets du bâtiment qui déversent

    leur jus toxiques dans le lac de Saint-Cassien

    qui est devenu la poubelle du Var !

    Img 5461Pas une journée ne se passe sans que le lac de Saint-Cassien et sa région ne devienne l'immense dépotoir du Var que ce soit par les dépôts immondes de déchets de chantier déposés par des artisans peu scrupuleux envers l'environnement (comme nous avons pu le constater ce week-end).....

    Img 5460.... sur la D 37 à Montauroux en bordure de cette magnifique retenue d'eau idéale pour se baigner ou encore pour faire du kayak mais aussi pour se rafraîchir en pleine canicule !

    Les élu-es du Pays de Fayence ne se préoccupent même pas de l'écologie aux abords du lac de Saint-Cassien, où les containers de collecte du verre ont été peints à même le sol avec de la peinture verte !!!

    Img 3550

    Ahurissant. Du jamais vu.

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    Ils ne prennent même pas la peine d'effectuer les peintures de ces containers dans des centres dédiés !

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    Peinture grise et peinture verte font "bon ménage" pour polluer le lac de Saint-Cassien !

    Que font les élu-es de la communauté de communes du Pays de Fayence dirigée par le maire de Seillans, le président René UGO, ainsi que le maire de Montauroux Jean-Yves HUET....

    Img 3887...pour arrêter cet enfer quotidien vécu par la faune et la flore du lac de saint-Cassien qui récolte tous les jours des déchets sauvages du BTP et de toute nature comme nous avons pu voir cet été avec cette bouteille de gaz hautement inflammable ?

    Les carcasses de bateaux à l'abandon distillent leur jus dans l'eau du barrage de Saint-Cassien....

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    ... sous le nez de nombreux pêcheurs qui ne savent rien parce qu'on ne leur dit rien sur les pollutions induites par ces dépôts de déchets sauvages pour les poissons du lac comme le crapet-soleil, la carpe commune, le gardon, l'ablette ou la gambusie très efficace contre la prolifération des moustiques !

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    Sans compter les camions chargés de la collecte des déchets qui circulent sur l'A8 en direction des Adrets de l'Estérel, non-bâchés, qui pulvérisernt leurs plastiques dans la nature du massif de l'Estérel !

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    Le collectif SDSV (Stop Déchets Sauvages dans le Var) qui regroupe plus de 250 sentinelles de la nature, et soutenu par AURA Environnement, a décidé d'alerter le préfet du Var à propos de ces abus de dépôts sauvages inadmissibles que nous observé cet été sur les communes de Montauroux, Seillans, les Tourettes, les Adrets de l'Estérel, Tanneron, etc...

    La D 38 qui démarre au lac en direction de Tanneron offre le plus beau des spectacles vers la retenue d'eau de Saint-Cassien avec ces sacs à gravats issus des chantiers des artisans locaux malhonnêtes !!!

    Img 3719Cerise sur le gâteau : vue imprenable sur le lac de Saint-Cassien qui récolte les microparticules dangereuses pour la santé des animaux et des humains qui se dispersent même lorsque elles ne sont pas soumises à la chaleur....

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    Le code-barres va-t-il permettre l'arrestation de l'acheteur de ce sac à déchets du BTP ?

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    Merci Mr le maire de Tanneron Michel FELIX et les adjoints Julien AUGIER, Valérie AUREAL, Bernard VIAL, Dominique SCORDO et Florent ANDRIEU de ne pas vous préoccuper de la nature de votre village, alors que 16,6 millions de m3 d’eau sont dédiés à l’alimentation des villes du 06, via les ouvrages du SICASIL (Syndicat de l’eau potable du grand bassin cannois). La même quantité d’eau étant à la disposition de la Société du Canal de Provence (SCP) pour répondre aux besoins en eau potable, industrielle et agricole de l’Est varois. Afin de sécuriser l’alimentation en eau du territoire, chacun de ces partenaires dispose par ailleurs d‘une réserve de 10 millions de m3 accessible en cas de sécheresse, quand les ressources naturelles en eau sont insuffisantes !!!

    "Gravats, briques, télévisions ou canapés hors d’usage… de plus en plus de malfrats déversent leurs déchets sur la voie publique, à toute heure du jour ou de la nuit", avertissait dans le Figaro, Jean-Pierre Véran, président de l’Association des maires du Var et édile de Cotignac, quelque temps après l'assassinat de Jean-Mathieu MICHEL, le maire de Signes, alors qu'il voulait intervenir pour empêcher le dépôt illégal de déchets de chantier.

    Une situation dramatique également dénoncée par la plateforme citoyenne indépendante, Mon Avis Citoyen qui a décidé de donner la parole aux Varois-es - en juillet 2021 - en publiant une étude citoyenne sur notamment la gestion des déchets dans les communes des Adrets de l'Estérel, les Tourettes, Montauroux, Fayence, Callian, Roquebrune-sur-Argens, etc.....

    LIEN de la vidéo qui choque la France entière sur ce qui se passe vers le lac de Saint-Cassien :

    https://www.facebook.com/466932616850613/videos/390773205777118

    "Nos routes deviennent des déchèteries à ciel ouvert à cause des incivilités" s'indigne une personne de 62 ans habitant la commune de Fayence !

    Les résultats de l'enquête nationale parue dans Mon Avis Citoyens sont édifiants pour le Var puisque 72 % des sondés sont plutôt d'accord sur le fait que les dépôts sauvages nuisent à l'image du département tandis que 69 % sont plutôt ok pour réclamer des solutions légales afin de gérer les déchets à proximité (centre de valorisation ou centre de stockage) :

    https://www.monaviscitoyen.fr/resultats-enquete/2759-2beb54f6cea7734c3e73c21c645925a5c62ffaf2?154437980&fbclid=IwAR1YfX6iTgLeBA6kxYoJNlOTipFJCWLwbNCtR-k_LxC6J3zHna80cHwynoY

    Img 3760Le secteur de Montauroux-Belluny...

    Img 3758... (avec vue sur le lac de Saint-Cassien)....

    Img 3784

    ..... regorge de plaques immondes d'amiante qui sont là depuis de nombreuses années...

    Img 3792

    ... en compagnie de nombreuses ferrailles d'un autre âge.

    Les poubelles sont laissées à l'abandon plusieurs jours durant aux abords du lac de Saint-Cassien en plein cagnard...

    Img 3892

    ....sans que les associations environnementales locales n'organisent des actions de ramassage de ces ordures permanentes.

    Img 3881Pendant ce temps-là, le lac de Saint-Cassien déguste tous les jours.

    De cette étude, il ressort que 91 % des habitants du territoire du Var sont pour la "Tolérance zéro".

    La malpropre commune de Seillans du maire René UGO cache dans les entrailles de ces belles forêts une immonde décharge sauvage qui côtoie des véhicules laissés à l'abandon que nos sentinelles de l'environnement ont débusqué à travers les arbres innocents...

    Img 3475

    ..... Il suffit juste de faire une balade pédestre en direction du pôle médico-social puis d'emprunter le chemin d'Engaspaty à Seillans...

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    .... pour observer que les gravats de chantiers, les plastiques, les ferrailles d'un autre temps et les végétaux en état de pourriture polluent gravement l'environnement...

    Img 3470

    ... tandis que de nombreuses cartouches de chasse sont dispersées dans les terrains environnants sur cette commune de Seillans. De quoi "nourrir" de plomb ces pauvres animaux pour les faire mourir ensuite !!!

    D'ailleurs, à 50 m du siège de sa communauté de communes du Pays de Fayence ...

    F486d320 ece0 4e7e 91b9 752a5829ec4a 1...... nous avons observé l'horreur au quotidien subie par l'environnement avec ces bidons infects qui distillent leurs jus dans les sols ivres de pollutions diverses et avariées .....

    Img 3627

    .....et ce juste derrière les sapins proches du siège de la CC du Pays de Fayence !

    Img 3223

    Qu'en pense le Rotary Club des Hauts de Siagne de toutes ces pollutions dans la région du lac de Saint-Cassien ?

    Img 3641

    Indignez-vous ! Non à la pollution du lac de Saint-Cassien !.

     

  • Le Collectif STOP Décharges Sauvages Var Alpes-Maritimes (SDV8306) déclenche Opération "Etincelle" CONTRE décharges sauvages vers lac Saint-Cassien

    Le Collectif Stop Décharges Var-Alpes-Maritimes (SDV8306)

    déclenche l'opération Iskra "Etincelle"

    contre les immondes décharges sauvages

    vers le lac Saint-Cassien et les Alpes-Maritimes !

    Img 3084

     

    Le Collectif Stop Décharges Sauvages Var Alpes-Maritimes (SDV8306) - soutenu par AURA Environnement - s'oppose et s'opposera aux décharges illégales et aux dépôts de déchets du bâtiment et autres jetés en pleine pâture dans le Var, et plus spécialement autour du lac de Saint-Cassien mais aussi dans toutes les Alpes-Maritimes, où des particuliers et des entreprises sans scupules polluent l'environnement des animaux et des populations locales, au nez et à la barbe des collectivités territoriales et des élu-es qui ne se soucient que très peu de leur nature proche, notamment vers la commune de Montauroux dans le Var.

    La Côte d'Azur recevra-t-elle le trophée numéro 1 de la poubelle française des dépôts sauvages des déchets de toute nature, surtout vers le lac de Saint-Cassien, où le panorama est splendide, alors que les résidences sont directement impactées ?

    Entre Méditerranée et Haut-Var, merci pour l'autre regard sur le tourisme local en bagnole, les randos équestres ou les randos pédestres à cloche-pied dans ce massif de l'Estérel !

    Img 3091

    Le Collectif Stop Décharges Sauvages Var Alpes-Maritimes (SDV8306) s'oppose donc à toutes forme de pollution actuelle de l'environnement autour du lac de Saint-Cassien, en soutenant les associations locales, où les eaux de cet espace de 430 ha aspirent le jus insoutenable des matelas souillés et des plastiques jetés en pâture et qui distillent leurs infâmes particules dans ce barrage, où vivent paisiblement, notamment, la carpe commune, le gardon, le crapet-soleil, la gambusie et le silure.

    833

    Sauvons nos animaux de la pollution actuelle autour du lac de Saint-Cassien, dans la communauté de communes du Pays de Fayence bordée au nord et à l'est par les communes de Montauroux et de Callian, à l'est par les communes de Tanneron et des Adrets-de-l'Estérel et au sud par les Estérets-du-Lac.                     

    A suivre

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Porte-parole du Collectif Stop Décharges Sauvages Var Alpes-Maritimes (SDV8306)

  • HALTE Incinérateur de Chavanod près d'Annecy : le Collectif COBAP lance l'opération Uranus !

    Protégeons nos chevaux de l'incinération des poubelles

    à Chavanod près d'Annecy :

    le collectif COBAP (COllectif du BOl d'Air Pur)

    déclenche l'opération "URANUS" CONTRE

    l'incinérateur de Chavanod vers Annecy !

    Chevaux incinerateur chavanod 1Le collectif COBAP (COllectif du BOl d'Air Pur) soutenu par AURA Environnement a lancé dans le plus grand secret, début avril 2021. l'opération répondant au nom de code "Uranus" contre l'incinérateur de Chavanod situé à moins de 10 km de la ville très touristique d'Annecy, en déclenchant ses "orgues musicales de Staline".

    En effet, un de nos camarades-sentinelles de l'Ain indiquait au Collectif COBAP - qui a intégré le CSILA (Collectif Stop Incinérateur Lac Annecy) - et soutenu par AURA Environnement - avoir observé que des camions chargés de déchets partaient de l'incinérateur (UVE) de Valserhône (Ain) en direction de l'incinérateur de Chavanod (74).

    Le 19/04/2021 le comité central d'AURA Environnement décidait d'écrire à la DGS du SIDEFAGE, Aglaë PETIT, situé ZI ARLOD, 5, Chemin du Tapey, 01200 VALSERHONE afin d'être pleinement informé sur la situation et obtenir des copies de la ou des convention-s de ce déroutage potentiel de déchets :

    Deroutage dechets incinerateur sidefage 1"Suite à notre entretien téléphonique de ce jour, je vous remercie de bien vouloir nous transmettre par retour mail, une copie de toutes les conventions que le SIDEFAGE a passé avec les différents opérateurs pendant ces mois de travaux en cours de démarrage de votre UVE de Bellegarde, et notamment avec le SILA. (durée renouvelable ou non, tonnages quotidiens et mensuels, coûts avec et sans TGAP, etc…). Idem pour Genève, comme vous me l’avez confirmé.

    Ceci ayant pour objectif pour le SIDEFAGE le traitement et la valorisation des OMr et assimilées en cas de délestage ponctuel ou non lors de travaux sur les unités d’incinération de la région.

    Comme vous le savez, la tension est grande sur les installations de traitement de déchets en Auvergne Rhône-Alpes et notre association, présente sur toute la région, est extrêmement attentive à ce que les exploitants (publics et privés), ainsi que les administrations de tutelle (DREAL et Préfectures) respectent scrupuleusement les règles qui doivent s’imposer à chacun.

    Les 430 000 habitant-es du SIDEFAGE (Syndicat intercommunal de gestion des déchets du Faucigny, Genevois, pays bellegardien, Pays de Gex, pays de Seyssel et Haut-Bugey) qui compte 3 communautés d’agglomération et 8 communautés de communes, soit, au total, 164 communes de l’Ain et de la Haute-Savoie attendent d’être pleinement informés autrement que par la presse locale".

    Incinerateur chavanod 110

    La tension avait déjà été portée à son paroxysme en 2020, lorsqu'un autre camarade-sentinelle de la Drôme (26) nous apprenait que le SYTRAD de Valence risquait d'envoyer des déchets illégaux en provenance de son territoire vers la Haute-Savoie.

    AURA Environnement alertait fissa Mr CRESPINE de la Dreal 74 en charge des contrôles de l'incinérateur de Chavanod, Mr le préfet de la Haute-Savoie, le patron des douanes de la Haute-Savoie, le maire écolo d'Annecy.

    Ainsi, le 20/08/2020, le comité central d'AURA Environnement indiquait à l'inspecteur des installations classées en Haute-Savoie :

    Suite à notre entretien téléphonique du 18/08/2020, je vous prie de trouver ci-joint la décision N° 193-20 prise par Mr le président du SILA en date du 08/07/2020 (document public téléchargé sur le site internet du SILA) autorisant l’incinérateur Sinergie de Chavanod à recevoir des déchets en provenance de la Drôme.

    Cet acte, reçu en préfecture de la Haute-Savoie le 10/07/2020, contrevient manifestement aux prescriptions de l’arrêté préfectoral d’autorisation N°PAIC 2016-0039 du 10/06/2016 de cette installation classée pour la protection de l’environnement qui limite dans son article 3.2.1 sa zone de chalandise aux seuls départements limitrophes. 

    Comme vous le savez, la tension est grande sur les installations de traitement de déchets en Auvergne Rhône-Alpes et notre association, présente sur toute la région, est extrêmement attentive à ce que les exploitants (publics et privés), ainsi que les administrations de tutelle (DREAL et Préfectures) respectent scrupuleusement les règles qui doivent s’imposer à chacun.

    En conséquence, je vous demande solennellement d’une part de proposer à Monsieur le préfet de la Haute-Savoie de rejeter sans délai cette décision du Président du SILA via le contrôle de légalité et d’autre part de prendre immédiatement un arrêté de mise en demeure de l’exploitant de l’incinérateur afin que le SILA cesse de recevoir ces déchets interdits.

    Par ailleurs, je compte naturellement sur votre vigilance et sur celle du service des Douanes pour que la TGAP appliquée aux déchets non autorisés qui seraient reçus à Sinergie soient assujettis au taux majoré de 110 €/t conformément aux articles 266 sexies IV et 266 nonies 1.A-0 du code des douanes.

    Les 265 000 habitant-es du SILA composé des 73 communes de la Communauté d’agglomération Grand Annecy, de la Communauté de communes des Sources du lac d’Annecy, de la Communauté des communes des Vallées de Thônes, de la Communauté de communes du Pays de Cruseilles et de la Communauté de communes Fier et Usses ne peuvent accepter que leurs élus bafouent ainsi les règles qui leurs sont applicables et attendent des services de l’Etat, donc de vous qui êtes en charge de la surveillance de cette installation classée, qu’ils soient intransigeants dans leur contrôle."

    Chevaux incinerateur chavanod 2 cobap

    Et c'est donc ces innocents chevaux ....

    House incinerateur chavanod cobap 101

    ..... et les habitants proches de l'incinérateur de Chavanod qui allaient encore déguster ?

    La Dreal 74 donnait entièrement raison à AURA Environnement, puisque Mr CRESPINE nous remerciait de la façon suivante :

    "Monsieur de PORTEBANE

    Je vous remercie pour ces informations et votre courrier concernant la décision 193-20 du 8 juillet 2020 relative à la "convention d'apports de combustible solide de récupération de la société Valomsy au SILA.

    En réponse, je vous informe que le SILA m'a précisé que cette convention n'avait pas utilisée et qu'il s'est en outre engagé, par courrier du 24 août 2020, à ce qu'elle ne le soit pas et à ce que son retrait soit inscrit à l'ordre du jour du prochain comité syndical qui se tiendra après l'installation des nouveaux élus du SILA.

    Cordialement"

    Le 26/11/2020, AURA Environnement demandait au président du SILA, les informations cruciales suivantes :

    "Monsieur le président,

    Vous avez décidé, le 09/11/2020, de signer une nouvelle convention de traitement de déchets par incinération avec ONYX AUVERGNE Rhône-Alpes, toute aussi floue que la précédente du 08/07/2020 et que nous avons contesté le 20/08/2020 auprès de la Dreal 74 et de Mr le préfet de la Haute-Savoie.

    Nous nous interrogeons donc, une fois de plus, sur 3 points totalement incompréhensibles :

    1.- D’où viennent ces déchets ? Quelles sont les garanties qu’il ne s’agit en aucun cas des déchets issus du délégataire VALOMSY du SYTRAD et non-conformes à l’AP du 10/06/2016 ?

    2.- Quels sont les tonnages exacts de déchets qu’ONYX-ARA apportera au SILA ? La convention ne le précise pas.

    3.- Qu’est-ce que veut dire « durée de 3 mois » à compter du 1er octobre 2020 – mais « reconductible par voie tacite par période annuelle d’un an » ? Il n’y aura donc pas de limite dans la durée ?"

    Reponse sila du 14 dec 2020 aura environnement

    Le 14/12/2020, Pierre BRUYERE, le président du SILA nous répondait sur la convention de traitement des déchets renouvelée avec ONYX en nous précisant bien que cette fois, les déchets provenaient bien d'un département limitrophe, à savoir la Savoie, et non la Drôme qui devait être "furax" que nous ayions fait "capoter" le projet d'envoi de déchets à l'incinérateur de Chavanod !

    LOL !

    La suite du feuilleton nous arrivait le 23/04/2021, cette fois de l'Ain, par un mail de la DGS du SIDEFAGE, Aglaë PETIT qui faisait suite à notre sollicitation, en nous faisant parvenir les informations relatives aux déroutages des déchets ménagers du territoire du SIDEFAGE pendant la phase de travaux de remplacement du traitement des fumées de leur incinérateur situé à Valserhône, prévue du 01/04/2021 au 30/09/2021.

    Les "ambitions" de l'incinérateur de Valserhône, en matière de rejets dans l'atmosphère dans la région du SIDEFAGE se veulent "louables" mais il n'empêche, que là aussi, les animaux et les populations locales sont obligés de respirer tout un tas de saloperies qui ont un impact négatif sur les animaux et les humains comme les HCI, HF, SO2, Poussières totales, NOX, NH3 sans compter les très "agréables" dioxines et les "bien trop aimables" furanes !!!

    Rejet fumees incinerateur sidefage 1

    Mauvaise Cerise sur le gâteau pour eux : Mme PETIT nous parle d'UVE "Unité de Valorisation Energétique" pour ne pas effaroucher leurs populations locales, tandis que nous, nous parlons au 1er degré d'un "INCINERATEUR à POUBELLES".

    Par contre, silence radio sur les prix pratiqués à la tonne pour ces "dépannages" dits "ponctuels" entre incinérateurs à poubelles de la Haute-Savoie et de l'Ain, tous pour un, un pour tous ensuite !

    Et nous attendons les anciens graphismes sur les rejets atmosphériques, les consommations d'eau et leurs réactifs, les interventions de maintenance, etc...

    Faudra-t-il les demander via une nouvelle pétition, et ce à la veille des élections régionales en AURA (Auvergne-Rhône-Alpes) pour que les animaux et les populations locales soient enfin reconnus par le minuscule im-monde des déchets ?

    Comme si la région d'Annecy avait - absolument - besoin de ces déroutages de poubelles supplémentaires alors que notre camarade Fabienne GREBERT, candidate écolo  pour le poste de présidente de la région AURA, est conseillère municipale d'Annecy et..... vice-présidente du SILA en charge des études, des suivis scientifiques et des nouveaux usages liées au lac d'Annecy tout en sachant que le maire d'Annecy, François ASTORG, interdit les toutous aux abords de ce lac d'Annecy alors qu'il avait signé la charte L214 "Une ville pour les animaux" !!!

    Annecy étant une ville très touristique, il n'est pas évident de trouver une plage DogFriendly. Attention aux contrevenants car en été, interdiction de faire trempette à son toutou dans le lac d'Annecy car vous risquez.... une amende.

    A croire que ces pauvres toutous polluent plus que les Usines à poubelles qui déferlent sur tout le territoire français, des incinérateurs aux décharges, des méga centres de tri aux trottoirs remplis d'immondices divers dûs à l'incivisme général comme nous l'avons constaté la semaine dernière, non pas à Manille, mais à Libourne !!!

    Là aussi, à quoi bon vouloir "désinfecter plus blanc que blanc" vers l'incinérateur voisin de Passy géré par SUEZ, alors que dans son propre territoire de Chavanod à moins de 10 km d'Annecy, l'air ambiant est infecté des mêmes saloperies atmosphériques que l'incinérateur du SIDEFAGE situé dans l'Ain voisin ?

    Mme PETIT a tenu à nous préciser que la présentation de ces déroutants déroutages, notamment vers l'incinérateur de Chavanod, s'était effectuée en CSS (Commission de suivi de site) avec la participation de l'ARS et de l'inspecteur de la Dreal, le tout, sous la présidence de Mme la sous-préfète de Nantua et de Gex et qu'un dossier de presse avait été distribué à la presse bien-pensante lors de la conférence de presse du 08/04/2021.

    Amen !

  • Bon accueil pour les sentinelles de la nature du Collectif STOP projet Usine à poubelles Saint-Denis-de-Pile !

    Presse, élu-es SMICVAL et autres Cdc vers Libourne :

    les sentinelles de l'environnement du Collectif

    Stop Centre de Tri vers Libourne ont aussi reçu

    un accueil favorable des populations locales !

    K2 libourne contre cdt spl                                           Photo ci-dessus : marché de Libourne du 30/05/2021

    Après avoir rencontré la journaliste de Sud-Ouest à Libourne, vendredi 28/05/2021 dans la matinée, et les dirigeants de la SPL TriGironde, dans l'après midi, au SMICVAL à Saint-Denis-de-Pile, le collecif SCTL (Stop Centre de Tri vers Libourne), a décidé, dimanche dernier d'aller au contact de nos camarades sur les marchés de la région libournaise.

    Nos sentinelles de la nature ont observé que le tri sélectif à la base n'était absolument pas respecté à Saint-Denis-de-Pile où les encombrants sont déposés dans les rues....

    Encombrants vp sdp 1

    ... ainsi qu'à Libourne où, comme ici, il n'y a aucun tri que ce soit des déchets verts pour le compostage, du bois si recherché de nos jours, des linges usagés non remis au associations caritatives et qui ralentiront de façon importante le travail des trieurs des centres de tri car les longs morceaux de tissu créent un blocage au niveau de la chaîne de tri !

    Encombrants vp libourne 1

    Dans l'ensemble, l'accueil en faveur de notre pétition a été excellent, comme ici chez les commerçants de Saint-Denis-de-Pile où l'on découvre le projet d'Usine à poubelles qui ne semble pas recevoir l'opposition de la Dreal 33.

    Tractage 2 sdp 30 mai 2021 a section s88 1

    Nous sommes et nous serons toujours opposé-es aux projets de mega centres de tri comme celui de 34 000 T/an envisagé à Saint-Denis-de-Pile.

    Nous sommes favorables, une fois n'est pas coutume, à l'excellente ISDND de Lapouyade, gérée par VEOLIA, qui s'inscrit dans une démarche environnementale constructive et positive avec nos camarades paysans de Rougeline puisque le rapprochement entre les déchets et les tomates à permis de générer une écoserre de 4 ha chauffée par le biogaz issu de la fermentation des déchets de la Gironde stockés de façon honorable également sur le plan économique.

    A Lapouyade, nos camarades de VEOLIA produisent de l'eau chauffée à 90°C, une température idéale pour chauffer ces serres dont les premiers plants de tomates ont été plantés en novembre 2015 avec une récolte vertueuse qui a débuté en mars 2016 ayant pour objectif d'atteindre plus de 5 000 T dans les prochaines années.

    Quand on valorise correctement les déchets, on ne doit pas les trier pour en faire, ensuite de l'incinération déguisée comme avec cet infâme CSR (combustible solide de récupération) que l'Ademe semble promouvoir auprès des collectivités locales, alors qu'il n'y a aucun débouché économique et que les cimentiers comme Lafarge et Vicat en disposent des stocks et des stocks !

    Toitoi 089

    A divers endroits sur le territoire français, nous avons observé que certaines collectivités territoriales ne savent plus où stocker leurs papiers ou cartons et elles font donc appel à la logistique des entreprises privées d'espaces pour leurs clients ou fournisseurs.

    Nous soutiendrons donc nos camarades-ouvriers et paysans de la Gironde, en continuant notre parcours écolo-marxiste qui nous paraît logique en ces mauvais temps de Covid et de régression économique mal vécue par les classes pauvres de notre société qui ne comprennent pas l'utilité de ces grands projet inutiles et imposés (GPII) très souvent mis en place par d'autres camarades de gauche qui agissent assez souvent comme les capitalistes bourgeois.

    Nous défendrons donc le partenariat entre VEOLIA et nos camarades-paysans de Rougeline qui s'inscrit dans une logique d'économie circulaire en terme de circuit court, et ce, tout autour de ces glorieuses exploitations qui sauvegardent l'emploi local sur le vaste territoire de la Nouvelle Aquitaine !

    Nous nous opposerons donc au projet de centre de tri de Saint-Denis-de-Pile, certes, pas de façon systématique et ce, à condition que les échanges entre le collectif SCTL - soutenu par AURA Environnement - et la SPL TriGironde soient constructifs et que nos demandes de transmissions soient respectées tout comme notre demande de création d'une commission locale de suivi de site interne, et des consultations permanentes avec la direction générale des services de la SPL TriGironde avec qui nous avons commencé d'établir des rapports courtois et bien disposés au dialogue et à la compréhension sur ce projet d'Usine à poubelles à Saint-Denis-de-Pile de 20 000 m² sur le territoire du SMICVAL.

    Nous ne sommes pas opposé-es au petits centre de tri locaux mais aux plus importants car, cela ne marche pas si bien que cela. Pour que ça "marche", il faut soit augmenter les territoires de collecte soit augmenter les impôts locaux alors que les camions font encore et encore plus de km avec leurs émissions de gaz à effet de serre. Si au moins les camions de la Gironde roulaient au gaz ou étaient hybrides pour se rendre à Saint-Denis-de-Pile ? Mais, non, les camions resteront les camions que ce soit à Vénissieux-Saint-Priest dans le Rhône ou à Passy en Haute-Savoie, ou ailleurs partout parce que l'on s'en fiche bien de polluer la planète dans un souci de rentabilité capitaliste !

    A quand des camions-poubelles avec des bennes moins bruyantes et moins polluantes, alimentées à l'hydrogène en Gironde et plus particulièrement dans le Libournais afin d'améliorer la protection et la mise en valeur de l'environnement et du cadre de vie des populations locales ?

    Tas de dechet sur vc sdp

    Nous ne nous inscrivons pas dans une démarche de "faiblesse" et nous serons vigilant-es à l'avenir sur la future étude d'impact concernant la faune, la flore, les émissions polluantes comme les MEST et qui devrait être indexée à la demande d'autorisation d'exploiter qui sera déposée à la DDT 33 avant d'être étudiée par la Dreal 33 (qui refuse de nous répondre au téléphone), ainsi que sur le projet de permis de construire qui devrait être délivré par la commune de Saint-Denis-de-Pile où les ordures sont trop souvent déposées en pleine nature !

    Nous ne voulons aucune "pression" médiatique ou autre sur nos camarades-sentinelles de l'environnement qui soutiennent notre pétition, et qui veulent garder l'anonymat !

    Nous sommes dans une démarche de défense écolo-économique puisque l'impact du changement climatique s'exercera surtout sur les parties les plus pauvres du monde - par exemple en exacerbant la sécheresse et en réduisant la production agricole des régions de plus en plus sèches - alors que l'émission des gaz à effet de serre provient essentiellement des populations riches !

    Si nous "soutenons" écologiquement le site de Lapouyade c'est qu'au total, pauvreté et crise écologique sont inséparrables.

    De même qu'il y a synergie entre les différentes crises écologiques, il y a synergie entre la crise écologique globale et la crise sociale : elles se répondent l'une l'autre, s'influencent et s'aggravent corrrélativement !

    Quand est-ce qu'à eu la concertation sur ce projet d'Usine à poubelles à Saint-Denis-de-Pile avec nos camarades-locaux, nos camarades-viticulteurs et nos camarades ouvriers et paysans ?

    Les masses populaires de Saint-Denis-de-Pile auraient dû être correctement informé-es sur ce vaste projet d'Usine à poubelles de 34 000 T/an.

    Il semble qu'elles ne l'aient été que via notre pétition qui est la plus forte de France sur un projet national de centre de tri à grande échelle.

    Camion 3t5 sdp 1

    Un exemple ? Nous n'avons appris que vendredi dernier (28/05/2021), lors de notre entrevue de 3h avec les dirigeants de la SPL TriGironde, et ce à notre demande, qu'il y aurait un surcroît de 15 camions/jours qui passeraient sous le nez des populations locales, alors que certains accès au site sont difficilement croisables entre poids-lourds et que la circulation des 3T5 sur des voies interdites au plus de de 3T5 sur la commune de Saint-Denis-de-Pile ont été relevées à de nombreuses reprises par nos camarades-sentinelles de la nature vers Libourne !!!!

    Quant au coût de ce projet de centre de tri, on ne sait toujours rien.

    20, 30, 40 millions d'euros ?

    Quel avenir sur le territoire des 6 Communautés de communes de la SPL TriGironde pour la TEOM (Taxe d'enlèvement des ordures ménagères) qui pourra être récupérée de plein droit par les propriétaires sur les pauvres locataires prolétaires de Saint-Denis-de-Pile où la pauvreté et la misère ne veulent pas s'en aller, à l'exclusion des frais de gestion ?

    Quel avenir sur le territoire des 6 Communautés de communes de la SPL TriGironde pour la REOM (Redevance d'enlèvement des ordures ménagères qui est un mode de financement du service public d'enlèvement des ordures ménagères alternatif à la TEOM et qui est payée par les ménages souvent populaires et les entreprises qui bénéficient de ce service de collecte des déchets ménagers et assimilés ?

    Il n'y a que les pétitions comme la nôtre pour obtenir un contre-pouvoir informatif ( LIEN : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/stop-projet-usine-poubelles-saint-denis/138163 ) ou de celle de nos camarades du Collectif citoyen "Ras la Poubelle" - que nous soutenons sur le terrain via notre collectif SFIOMAFCL (STOP Fiscalité Ordures Ménagères Agglo Fécamp Caux Littoral) - qui demandent dans une pétition à la présidente de l'agglomération Fécamp Caux Littoral que soit rendu public le montant des recettes supplémentaires prévu avec le mode de calcul voté le 13/04/2021 et que soit revu le mode de calcul avec les critères incitatifs à la réduction des déchets puisque l'intégration de la Comcom de Valmont à l'Agglo de Fécamp a nécessité l'harmonisation à terme de la fiscalité, les dépenses augmentant plus vite que les recettes, il a fallu revoir fissa le financement du ramassage des ordures ménagères et donc passer de la REOM à la TEOM. Cerise sur le gâteau : en grande majorité, nos camarades de la Seine Maritme (76) ont donc vu le montant de leur facture doubler voire tripler, alors qu'ils n'ont pas été informés correctement.

    Ce n'est que grâce à la puissance de nos pétitions nationales que nous sommes ensuite correctement informé-es et, NOUS, ici, nous préférons largement une pétition internationale, à un article de presse local qui voudra surtout des noms de celles et ceux de nos camarades qui marchent avec nous, et qui ne reprendra pas toujours les aspirations des populations locales qui n'en peuvent plus des atteintes à la faune et à la flore vers leurs habitats respectifs, quand ce n'est pas les augmentations des taxes et redevances locales.

    Ce serait quand même grand temps de consulter les 91 150 personnes composant les 45 communes de la CALI (Communauté d'agglomération du Libournais) et de demander si, elles ou ils, sont ok pour ce projet de centre de tri qui verra transiter 31 à 34 000 T/an de déchets, en provenance du SMICVAL, du SEMOCTOM, de CdC Medulienne, du SICTOM Sud-Gironde, de la CdC MEDOC Estuaire et peut-être prochainement de la CdC Convergence Garonne.

    Nous espérons donc obtenir les infos que nous avons demandé à la DGS de la SPL TriGironde à Saint-Denis-de-Pile, prochainement.

    Nous ne changerons pas de mode opératoire, ni de discours vis-à-vis des élu-es de TriGironde !

    La parole donnée sera respectée !

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Porte-parole du Collectif SCTL (Stop Centre de Tri vers Libourne)

  • Opération Bagration II du Collectif SCTL : déluge de tracts sur le territoire de la SPL TriGironde !

    STOP projet Usine à poubelles à Saint-Denis-de-Pile :

    le collectif SCTL (Stop Centre de Tri vers Libourne) 

    a lancé une offensive générale de 25 000 tracts sur

    le territoire des 535 000 habitants des élus #TriGironde !

    Img 2676Nos camarades du collectif SCTL (Stop Centre de Tri vers Libourne) soutenu par AURA Environnement ont déclenché la "phase II" de l'opération "Bagration" sur tout le territoire de la SPL TriGironde qui regroupe plus de 535 000 habitant-es et 330 communes, alors que selon Mr ROUSTIT de la DDTM 33, aucune demande d'autorisation d'exploiter la future Usine à poubelles à Saint-Denis-de-Pile n'aurait été faite ces derniers jours, ce qui constituerait, déjà, une première victoire pour le Collectif SCTL dont les rangs ne cessent de croître, surtout depuis le record de France en nombre de signatures pour une pétition en matière de lutte contre un centre de tri, au niveau national.

    Rien de neuf côté Dreal 33 et encore moins aux services de l'urbanisme de Saint-Denis-de-Pile. Notre pétition aurait-elle réveillé les consciences endormies ?

    En effet, selon les experts, aucune pétition nationale n'a recueilli plus de 36 500 signatures en à peine 15 jours. LIEN : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/protegeons-agneaux-poneys-futur-desastre-stop/138163

    Déclenchant la "phase II" de l'opération Bagration, AURA Environnement a fait appel à plus de 180 camarades du collectif auvergnat des cellules autonomes de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux, (situé Avenue de l'Union soviétique à Clermont-Ferrand), parce qu'il est impensable que le projet d'au moins 34 000 T /an d'ordures de la future Usine à poubelles qui veut s'implanter dans la commune martyr de Saint-Denis-de-Pile (à 15 km de Libourne en Gironde) puisse un jour, disperser des particules de matières en suspension totales (MEST) sur les animaux et les humains.

    Tract phase ii operation bagration cdt sdpaPlus de 25 000 tracts ont donc ainsi été distribués dans les boites aux lettres de la région de Libourne, soit sur l'ensemble du territoire des élu-es du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GARONNE, du SEMOCTOM, du SMICOTOM, du SICTOM SUD GIRONDE, de la CdC MEDOC ESTUAIRE et de la CdC MEDULLIENNE !

    L'accueil des populations locales de Saint-Denis-de-Pile, qui ne sont au courant de rien, a été total.

    Tractage sdp 4

    Alors qu'il pleuvait à seau tous les jours, nos camarades du Collectif SCTL ont été très bien reçu par les populations locales.

    Plus de 86 camarades de toute la région, et particulièrement du SEMOCTOM et du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GARONNE ont rejoint le Collectif SCTL

    Parallèlement, notre avocat Me François RUFFIE du barreau de Libourne, décidait jeudi 20/05/2021, de saisir la CADA (Commission d'accès aux documents administratifs) puisque les élu-es de la SPL TriGironde ne nous ont, pour l'instant, absolument rien communiqués suite à l'envoi de nos différentes requêtes. 

    A quoi bon ne pas nous communiquer des documents publics en lien avec le bon droit du code de l'environnement ?

    Qu'il y a-t-il de secret dans toute cette histoire de projet d'Usine à poubelles à Saint-Denis-de-Pile ?

    A quoi bon de diviser chat et souris alors que des norias de camions sont attendues à Saint-Denis-de-Pile si ce projet d'Usine à poubelles venait à se faire ?

    Tractage sdp 2

    Qu'est ce qui est dérangeant pour les populations locales de Saint-Denis-de-Pile, alors qu'il n'y a pas eu d'Etats Généraux communal avec les populatons locales pour leur demander leur humble et simple avis sur ce projet d'Usine à poubelles ?

    La CALI (Communauté d'aglomération du Libournais), qui regroupe 45 communes dont Saint-Denis-de-Pile, est-elle plus au jus que nous ne le sommes ?

    Nous espérons que le camarade-président de la CALI (dont une des thématiques est l'accès au droit), Philippe BUISSON, (maire de Libourne), sortira du "buisson" pour éclairer notre lanterne. LIEN : https://www.lacali.fr/actualites-de-la-cali

    Quels droits auront les populations locales de Saint-Denis-de-Pile, hormis le droit de regarder passer - en payant via les différentes taxes - des camions et encore des camions chargés de plastiques et de cartons à destination du projet de la future Usine à poubelles ?

    Pourquoi la CALI ne se "salit pas les mains" pour informer les populations locales sur le devenir de leurs enfants dans les prochaines décennies ?

    La Calinésie est-elle en manque de moyens de "communication", pourtant un autre de ses credo ?

    Tdf 2021 libourne

    Alors que l'une des préoccupations de la Calinésie n'est que la future "fête du Tour" de France 2021 ?

    Puisque la "Fête du Tour" sera une journée consacrée au vélo dans les sites d'accueil du Tour de France.

    En effet, à Libourne, de nombreuses activités seront proposées le dimanche 30/05/2021 avec l'installation d'un "village d'animations" sur les quais de Libourne, - alors que le Covid-19 est toujours actif -,  et aussi donner la possibilité aux cyclistes de tous âges de tester le parcours de la 20° étape du Tour de France 2021 : le contre la montre Libourne-Saint-Emilion. LOL !

    Et même pas une halte, route de la Pinière, à Saint-Denis-de-Pile, là où est pourtant projeté le projet de la future plus grande Usine à poubelles de la Gironde, et ce, à grands renforts de millions d'euros sortis tout droit de la poche du maillot jaune des contribuables de la nouvelle baronnie, la région "Nouvelle Aquitaine" dirigée par le camarade Alain ROUSSET ?

    Nous restons vigilant-es quant au sort réservé aux nombreux animaux proches du futur projet d'Usine à poubelles sur le terrain actuel du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GARONNE !  

    .

  • + 48 000 Signatures. PETITION. STOP projet d'Usine à poubelles à Saint-Denis-de-Pile vers Libourne. Protégeons Agneaux et Poneys du futur désastre !

    STOP projet d'Usine à poubelles à Saint-Denis-de-Pile vers Libourne. Protégeons Agneaux et Poneys du futur désastre !

    Moutons cdt sdp mopLien de la pétition : https://www.mesopinions.com/petition/animaux/stop-projet-usine-poubelles-saint-denis/138163

    Auteur(s) :

    Marc-Claude de PORTEBANE, Président d'AURA Environnement – Porte-parole du SCTL (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne). Fondateur du collectif de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux.

    Destinataire(s) :

    Mme la présidente de la Commission européenne Ursla Von der Leyen, Me Brigitte Bardot, présidente de la Fondation Brigitte Bardot, Mme Fabienne BUCCIO, préfète de la région Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde.

    La pétition

    Le SCTL (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne), soutenu par AURA Environnement se mobilise en s’opposant au projet d'Usine de 34 000 T/an de poubelles à Saint-Denis-de-Pile, vers Libourne, à 48 km au nord de Bordeaux.

    En effet, le 16/03/2021, AURA Environnement écrivait à Jérôme GUILLEM, maire de Langon et président de la SPL TRIGIRONDE sise 8, Route de la Pinière dont le siège est dans les locaux du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE à SAINT-DENIS-de-PILE parce que nous avons constaté de nombreuses pollutions de l’environnement dues à la présence dans la nature de plaques d’amiante jonchant à même le sol et aussi parce que les populations locales sont inquiètes sur le projet d’un Centre de tri d'au moins 34 000 T/an d'ordures.

    Depuis, silence dans les rangs ! Pas un mot à notre conseil, Me François RUFFIE, du barreau de Libourne (l’avocat de la SEPANSO - Fédération des sociétés pour l'étude, la protection et l'aménagement de la nature dans le Sud-Ouest -, et de la cause de tous les animaux dont celle de l’ourse Cannelle abattue par un chasseur dans les Pyrénées). Source : https://www.ladepeche.fr/article/2008/03/12/441496-proces-pourquoi-chasseur-tue-ourse-cannelle.html

    Sur le fondement de la loi régissant les rapports entre les citoyens et l'administration, notre camarade François RUFFIE ne demandait à la SPL TRIGIRONDE qu'une simple copie des dossiers d'appels d'offres relatifs au projet de la future Usine à poubelles de Saint-Denis-de-Pile, qui concerne plus de 530 000 habitant-es qui ne sont au courant de rien de ce qui se prépare pour l'avenir de leurs enfants.

    Ainsi, nous aimerions avoir l'avis du nouveau conseil d'administration, élu le 03/11/2020, de cette SPL TRIGIRONDE composée de 6 établissements publics de Gironde, sur ces pollutions existantes visuelles et environnementales inadmissibles et sur ce futur projet d’Usine à poubelles :

    - Aux 5 administrateurs du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GARONNE représenté par Fabienne FONTENEAU, Chantal GANTCH, Jean-Philippe LE GAL, Christian ROBIN et Sylvain GUINAUDIE ; aux 3 administrateurs du SEMOCTOM représenté par Jean-François AUBY, Jean-Luc LAMAISON et Jean-François BROUSTAUT ; aux 2 administrateurs du SMICOTOM représenté par Dominique FEVRIER et Bernard ESCHENBRENNER ; aux 2 administrateurs du SICTOM SUD GIRONDE représenté par Christophe DORAY et Jérôme GUILLEM ; à l'administrateur de la CdC MEDOC ESTUAIRE représentée par Matthieu FONMARTY ; à l'administrateur de la CdC MEDULLIENNE représentée par Eric ARRIGONI.

    Il n'y a qu'à regarder, avec effroi, comment la nature est massacrée à Saint-Denis-de-Pile, à l'arrière de l'actuel centre de tri ! Des plaques d'amiante jonchent les sols non-loin des animaux et des vignobles ! C'est un scandale cette négligence des élu-es du SMICVAL puisque nous avons observé que de nombreux dépôts sauvages polluaient l’environnement entre, notamment, Coutras et Saint-Denis-de-Pile où la nature est massacrée non-loin de la zone AOC « Lalande de Pomerol » du vignoble Libournais. Qu’en est-il également de l’impact des dépôts sauvages de plastiques sur les ruches observées à proximité de ces lieux ?

    Quels risques pour l’avenir des populations locales et les animaux que nous aimons plus que tout, en cas de potentielle catastrophe naturelle à Saint-Denis-de-Pile ? En effet, le ministre de l’Intérieur a pris un arrêté en date du 19/02/2021 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, à propos des inondations et des coulées de boues. Dans l’annexe 1, il est fait mention de la commune de Saint-Denis-de-Pile.

    Quel impact sur la santé des petits agneaux proches de la future Usine à poubelles de Saint-Denis-de-Pile ?

    Qui sont les contrevenants et combien sont-ils à avoir été pris "la main dans le sac" des emmerdements causés à l'environnement, aux humains et aux animaux de Saint-Denis-de-Pile en s'exposant à des amendes relevant des contraventions de 3° classe, d'un montant de 450 € ?

    L'arrêté municipal du 05/12/2018 sur l'abandon de déchets de toute nature sur la commune de Saint-Denis-de-Pile et qui abrogeait celui du 16/04/2015 n'est même pas respecté, alors qu'il appartient pourtant à la mairesse en exercice en 2021 de garantir, dans le cadre de ses pouvoirs de police, la sécurité, la tranquillité et la salubrité publiques sur le territoire communal, où les sacs poubelles noirs côtoient des matelas qui sont culbutés en pleine nature au nez et à la barbe des élu-es qui s'en fichent bien que la nature soit polluée à l'œil.

    Etonnant d'ailleurs que le sous-préfet de l'arrondissement de Libourne, Hamel--Francis MEKACHERA, nommé par décret du président de la République en date du 02/08/2016 n'aille rendre une visite amicale auprès de la faune et de la flore de Saint-Denis-de-Pile où, sous ses propres yeux, la nature déguste au quotidien !

    La commune de Saint-Denis-de-Pile va-t-elle devenir l'immense poubelle de la Gironde ?

    Que les élu-es de Saint-Denis-de-Pile, ceux du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE, du SEMOCTOM, du SMICOTOM, du SICTOM SUD-GIRONDE, de la CdC MEDOC ESTUAIRE, de la CdC MEDULLIENNE fassent donc le ménage en faveur de l'environnement dans leur propre territoire au lieu de vouloir investir dans un projet de centre de tri complètement fantasque qui se fixe un objectif ahurissant de 34 000 T/an de poubelles !

    C'est à celui ou à celle qui ira laver plus blanc que blanc chez les autres, dans les autres territoires comme celui de Saint-Denis-de-Pile qui risque bien de devenir l'immense Poubelle de la Gironde, alors que dans sa malpropre communauté d'agglomération les nuisances des centres de tri se multiplient en terme de situations à risques et sont reconnues par des organismes officiels comme la FEDEREC ! Pas chez moi mais chez les autres (phénomène NIMBY dont l'acronyme tiré de l'anglais "Not In My BackYard" signifie "Pas dans mon arrière-cour) !

    Et qui donc, sur ce territoire de la petite commune de Saint-Denis-de-Pile, intégrée au SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE, aurait envie d'avoir une méga Usine à poubelles - un immense centre de tri - à côté de chez soi lorsque l'on mange en terrasse, à l'heure de l'apéro, des merguez végétales faites maison ?

    Pourquoi ne pas construire ce méga Centre de tri dans la commune de Langon, chez notre camarade Jérôme GUILLEM, le président de la SPL TRIGIRONDE ou sur le territoire de la Communauté de communes du Sud Gironde à Hostens, à Cazalis ou à Louchats, il n'y a pas que nos pauvres minous tapis dans l'ombre qui sont noirs de colère parce qu'ils ne veulent pas observer à Saint-Denis-de-Pile les potentiels risques biologiques liés aux poussières, à la prolifération microbienne et aux risques de leptospirose ou aux entraves liées à l'évacuation en cas d'incendie !

    Comment, dans ces conditions, TRIGIRONDE veut « garder la main et la maîtrise des coûts » alors que la plupart des collectivités ne sont pas capables de faire le ménage dans la défense environnementale, dans leurs propres territoires, en évitant que des pots de yaourts et autres plastiques se retrouvent en pleine nature dans des sacs noirs ? Quelle logique vis-à-vis de la loi de transition énergétique alors que les ambitions locales de certains pouvoirs publics veulent se donner des volontés de recycler davantage, au moindre coût, alors qu’à Saint-Denis-de-Pile la nature souffre et souffrira des émissions polluantes dues aux norias de camions sortant des centres de transfert du territoire de la SPL, rive droite et rive gauche confondues ?

    Parce que les habitant-es de Saint-Denis-de-Pile doivent savoir que ce projet de futur méga Centre de tri de la SPL TRIGIRONDE, sera une ICPE soumise à arrêté préfectoral, comme c'est le cas actuellement, et, il est fortement probable que la DREAL 33 imposera à cette nouvelle construction les mêmes exigences que celles inscrites dans l'arrêté notamment en matière de rejets des eaux usées, pluviales et de voiries.... dans le milieu naturel alors que la commune est reconnue, pour 2021, comme en état de catastrophe naturelle ! Il n'y aura donc pas d'enquête publique.

    D'ailleurs quels seront donc les liens entretenus entre le SMICVAL et la SPL TRIGIRONDE ? N'aurait-il pas été plus judicieux de loucher vers un terrain neutre pour ce projet de méga Centre de tri comme sur la charmante commune de Louchats ?

    Le stockage dit "tampon" et le conditionnement en balles de toutes ces saloperies devrait se faire en 10 flux à Saint-Denis-de-Pile (Les papiers aux encres chimiques infernales ; les papiers-cartons non-complexés contenant des moisissures - comment vérifier qu'ils aient le taux de 12 % d'humidité acceptable comme les boîtes pizza, à oeufs pourris ou non, boites de médicaments touchées par des mains sales, étuis divers et avariés, les sacs papier susceptibles de contenir des couches culotte aux odeurs malodorantes, les rouleaux de PQ, etc.... qui auront bien fermenté en plein cagnard ? -  ; les papiers-cartons complexés ; les papiers-cartons mêlés ; les films plastiques en PE - polyéthylènes - souillés des pépiniéres ou des serres qui recueillent nombre de pesticides, insecticides, fongicides, herbicides ou autres parasiticides conçus pour avoir une action biocide ; les bouteilles PET clair ; les emballages en plastiques rigides PEHD/PP ; les flux développement ; les emballages en aluminium standard" ; les petits emballages en aluminium souples !

    La cause animale a une portée considérable à nos yeux. La faune et la flore ne sont pas du tout respectées dans la région et nous sommes en présence de nombreux écocides, notamment vers la commune de Guillos avec ces décharges sauvages intolérables... en 2021. Source : http://www.aura-environnement.com/blog/stop-au-centre-de-tri-de-saint-denis-de-pile-vers-libourne/aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa.html

    C'est complètement ahurissant de tolérer que la nature soit massacrée dans sa propre communauté de communes et de vouloir, ENSUITE, mettre en place une Usine à poubelles très coûteuse sur le site du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE dans la future commune martyr de Saint-Denis-de-Pile où les odeurs que nous avons constaté, en ce printemps 2021, sont épouvantables, non loin des habitations et des prairies où de nombreux animaux broutent aux quatre points cardinaux et ce, alors que la DDT 33 a déjà tapé du poing sur la table, il n'y a pas si longtemps !

    En effet, la DDT et de la mer de la Gironde (service des procédures environnementales) dans son arrêté du 06/11/2019 portant mise en demeure relative à l’exploitation d’une installation de tri, transit, regroupement et traitement des déchets sur la commune de Saint-Denis-de-Pile par le SMICVAL, a considéré lors de la visite en date du 10/07/2019, et constaté les faits suivants via l’inspection des installations classées que ces constats constituaient un manquement aux dispositions de l’arrêté préfectoral d’autorisation du 18/01/2002 susvisé ;

    - L’installation n’est pas exploitée conformément au plan de situation annexé à l’arrêté d’autorisation (déchetterie, parc à bennes vides et équipements individuels pour la collecte sélective, entreposage des déchets de bois et de déchets verts sous couvert) ;

    - Un renouvellement du marché étant en cours, aucune opération de curage complet des systèmes, de traitement n’a eu lieu depuis avril 2018 ;

    - La station d’épuration ne traite pas convenablement les eaux usées sanitaires car celle-ci est largement surdimensionnée et mal adaptée à la charge polluante à traiter ;

    - L’analyse des télétransmissions trimestrielles GIDAF a permis de mettre en évidence des dépassements depuis 2016 :

    - en Phosphore total et Azote global importants et quasi-systématiques (dernières mesures en février 2019 : respectivement 11 au lieu de 2 mg/l et 103 au lieu de 15 mg/l) ;

    En MES, DBO5 et en DCO fréquents (respectivement 51 au lieu de 35 mg :l en février 2019, 45 au lieu de 25 mg/l en juin 201 et 148 au lieu de 125 en novembre 2017).

    La DDT a donc considéré que ces observations étaient susceptibles d’aggraver en particulier les risques de pollution du sol, des eaux superficielles et des eaux souterraines, et d’incendie ; et qu’elles constituaient des écarts réglementaires susceptibles de générer un impact environnemental important, etc….

    Les citoyen-es regroupé-es autour du Collectif SCTL (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne) ne comprennent pas, maintenant, pourquoi le SMICVAL – qui est actionnaire de la SPL TRIGIRONDE - n’a pas respecté les dispositions de l’article L. 171-8 du code de l’environnement puisque la DDT a mis en demeure le SMICVAL de respecter les dispositions des articles 1.1, 2.1, 5.2 de l’annexe, 5.3 de l’annexe et 7.2 de l’annexe de l’arrêté préfectoral d’autorisation du 18/01/2002 ?

    Nos camarades regroupé-es autour du Collectif SCTL trouvent inadmissible que les administrateurs du SMICVAL aient pu faire face à un tel manquement puisque la DDT a mis en demeure le SMICVAL de respecter :

    - sous 3 mois les articles 1.1 et 2.1 de l’AP du 18/01/2002 ;

    - sous 3 mois l’article 5.2 annexé à l’AP du 18/01/2002 en procédant à l’entretien des installations de traitement (curage complet) ;

    - sous 6 mois l’article 5.3 annexé de l’AP du 18/01/2002 en revoyant la conception de la station de traitement des eaux sanitaires ;

    - sous 6 mois les valeurs limites fixées à l’article 7.2 annexé à l’AAP du 18/01/2002 !!!

    Les élu-es du SMICVAL ont donc fait preuve de négligence et d’incompétence potentielle vis-à-vis des animaux et des humains. Nous sommes donc opposés à ce projet de future Usine à poubelles parce que la contratualisation avec les filières et éco-organismes doit se faire dans la rigueur et non dans l’amateurisme !

    Un pauvre poney accompagné d’un bouc se trouvent non-loin du Chemin des Moines. Des petits agneaux et des chevaux ne savent pas ce que l'avenir de Saint-Denis-de-Pile va leur réserver à l’arrière du « Pôle recyclage » dans cette Europe des ignorants vis-à-vis de la condition animale !

    "Je pense que cette "Europe" est un fiasco. Pourquoi vouloir à tout prix imposer à tous ces pays, et à nous même, des mesures dictatoriales qui vont à l'encontre de nos us et coutumes ? Les mégalomanes qui sont à la base de ces ridicules ententes entre pays diamétralement opposés dans leurs traditions n'ont vu que la gloire qu'ils pourraient retirer d'unions aussi incompatibles. Que chacun reste chez lui avec son bétail, ses cultures au sens propre (comme au sens figuré...). Que les paysans continuent de récolter sans être obligés de laisser leurs terres à l'abandon, qu'on arrête de prôner la surconsommation, de jeter le lait dans les égouts et les fruits dans les décharges. Qu'on respecte un peu la vie animale et végétale. Que la nature reprenne ses droits. Qu'on arrête de tout polluer, de tout détruire, au nom des droits de l'Homme. Ah, ils sont jolis, les droits de l'Homme" (Brigitte BARDOT, « Pourquoi ?», Editions du Rocher)

    Quels droits pour ces animaux qui doivent obligatoirement respirer ces MES (matières en suspension) ?

    En ce qui concerne les rejets dans le milieu naturel, la future Usine à poubelles sera soumise au régime de l'Enregistrement mais elle est situé au sein d'un site soumis à autorisation. L'arrêté préfectoral du 06/06/2018 devrait servir de base pour l'instruction du dossier par l'autorité administrative.

    Sur le Pôle Environnement où sera construit cette future Usine à poubelles, l'infiltration des eaux dans le sol est interdite. L'ensemble des rejets devront être gérés de manière séparative parmi 3 effluents distincts : l'eau usée des chiottes, l'eau pluviale de voirie et l'eau pluviale de toiture qui s'effectueront dans le petit ruisseau "Le Vignon (affluent du Palais long de 24,3 km, qui prend sa source en limite des communes de Francs et de Saint-Cibard, affluent de l'Isle et sous-affluent de la Dordogne), classé IB, qui longe le Pôle Environnement actuel le long de la clôture côté nord ! Valeurs touristiques pour celles et ceux qui voudraient effectuer des analyses, dans ce pauvre "Palais" des petits potentats locaux, du système d'épuration de la future Usine à poubelles de Saint-Denis-de-Pile : la très belle église de Petit-Palais et le château d'Abzac.

    Les élu-es de la SPL TRIGIRONDE savent bien que l'exploitant de la future Usine à poubelles pourrait très bien s'exposer à de potentielles pénalités en cas de difficulté à obtenir des valeurs inférieures aux concentrations de MES (concentration 35 mg/l, méthode de référence NF EN 872), de DCO (concentration 125 mg/l, méthode de référence NFT 90101), de DB05 (concentration 25 mg/l, méthode de référence NFT 90103), d'AZOTE GLOBAL (concentration 25 mg/l, méthode de référence NF EN ISO 25663, NF EN ISO 10304.1 et 10304.2, NF EN ISO 13395 et 26777, FDT 90045), et de PHOSPHORE TOTAL (concentration 7 mg/l, méthode de référence NFT 90023) !

    Chez les animaux, la consommation de concentrations importantes d'azote peut poser des problèmes au niveau de la glande thyroïde, entraîner des carences en vitamine A. De plus dans l'estomac et dans les intestins, les nitrates peuvent être transformés en nitrosamines, une substance gravement cancérigène.

    "Quelles précautions pensez-vous prendre pour les nombreux animaux broutant dans les environs de l’actuel « Pôle recyclage » et du futur centre de tri de TRIGIRONDE ?" avons-nous demandé à Jérôme GUILLEM, le président de la SPL TRIGIRONDE.

    Pas de réponse depuis le 16/03/2021.

    Par ailleurs, se pose la question de l'acheminement des déchets, avec la multiplication du passage des poids-lourds et la pollution que cela suppose comme cela a été dénoncé dernièrement par notre camarade, le conseiller communautaire de la CdC Convergence Garonne et élu de la commune de Barsac, Michel GARAT. En effet, Mr GARAT appréhende l’adhésion de la rive gauche à la SPL TRIGIRONDE à au moins 60 km des communes concernées, et parle de « Flou financier » dans la presse. Source : https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/barsac_33030/gironde-convergence-garonne-michel-garat-deplore-un-gros-flou-financier-autour-du-centre-de-tri_40244424.html

    Les populations locales regroupées autour du Collectif SCTL se posent des questions sur la pertinence de cette future Usine à poubelles sur les terrains actuels du SMICVAL à Saint-Denis-de-Pile :

    - Les déchets vont devoir parcourir au moins 50 à plus de 60 km pour être enfin triés ?

    - Quelles questions se poser sur l’empreinte carbone des camions bennes voire des semi-remorques de + de 30 T qui vont transiter près de nos maisons dans les hameaux de Saint-Denis-de-Pile ?

    - Combien de poussières s'échappant des camions revenant des centres de transfert en traversant les nombreux vignobles qui iront à la future Usine à poubelles ?

    - Comment vont se croiser les semi-remorques chargés d'ordures ou de refus "fines" en vrac dans les véhicules de transfert (semi-remorques FMA - Fond mouvant alternatif) sur nos petites routes du "contournement" de Saint-Denis-de-Pile, alors que tout croisement actuel parait extrêmement délicat si ce n'est que d'aller au fossé ?

    - Combien de tonnes hors "fines" de cette saloperie de CSR (combustible solide de récupération qui n'est que de l'incinération déguisée) vont-elles défiler dans les semi-remorques pleines à craquer et proches de nos habitations tandis que la signalisation actuelle fait cruellement défaut pour accéder à la future Usine à poubelles ?

    - Ces distances de long kilométrage ont-elles été validées par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dans le cadre de potentielles demandes de subventions pour la construction de ce centre de tri (montant initial de l’aide 1 100 Ke dans le cadre des fonds dédiés au Plan de relance) ?

    - La commission européenne est-elle d’accord pour que tant de km soient parcourus de telle ou telle commune livrant ses tonnages vers la future Usine à poubelles de Saint-Denis-de-Pile ? Où sont les économies en terme de réduction de CO² ?

    De ce fait, la politique de la SPL TRIGIRONDE en matière de valorisation des déchets visera-t-elle à renforcer correctement la compétitivité des filières de collecte et de recyclage des emballages ménagers et des papiers ?

    - Ces distances de long kilométrage ont-elles validées par les élu-es de la Région Nouvelle Aquitaine si soucieuse de son programme de développement de l’économie circulaire dans le cadre de demandes potentielles de subventions concernant les « Aides au conseil, à l’investissement en faveur du recyclage et du réemploi des Déchets, aux actions collectives, à l’aide en faveur de la création de nouvelles activités » ? Le projet de centre de tri de TRIGIRONDE répond-t-il aux critères d’éligibilités précités ?

    - Pour 2020, CITEO a expliqué ne pas disposer encore de chiffres sur l’impact de la crise sanitaire.

    Selon l’éco-organisme, le service a été dégradé, surtout en début de confinement, avec un nombre important de centres de tri arrêtés, notamment par mesure de protection des salariés.

    Des départs de feu peuvent se produire lors de la mise en balles des emballages aluminiums dans les centres de tri. Ces incidents découlent vraisemblablement des résidus de gaz présents dans les générateurs d’aérosols. Ces emballages, qui sont tout à fait recyclables, représentent aujourd’hui 20% de l’aluminium trié par les habitants.

    Nous avons posé la question à la SPL TRIGIRONDE : "Or, avez-vous mené plusieurs démarches pour comprendre la cause de ces incidents et identifié les moyens pour éviter qu’ils ne se produisent chez vous ?". Pas de réponse en ce début de mai 2021 !

    Les populations réunies autour du Collectif SCTL ne sont pas du tout rassurées : en effet, en 2020, les incendies, au niveau national, ont représenté une calamité pour les finances publiques en terme d’intervention des pompiers, de risques encourus pour la santé des riverains et des animaux proches de ces Usines à poubelles de plus en plus grosses, qui engendrent la peur au quotidien.

    A titre d’exemple :

    - Le 24/07/2020 : incendie dans un vaste tas de 800 m3 de déchets de carton et de plastiques au centre de tri Valor Pôle 72. Les fumées étaient même visibles jusqu’au centre-ville du Mans. (Source : France Bleu Maine https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-mans-800-metres-cube-de-dechets-en-feu-au-centre-de-tri-valor-pole-1595615814?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1Ew4qRzlvUxYZvV1mFhnHMhLBVFD9j60YpYrrgP2PtyVeoZ08F_Dy9HHc#Echobox=1595617232

    Pourquoi autant d’incendies dans ces centres de tri, ailleurs, en France alors que la SPL TRIGIRONDE, elle-même assure que les centres de tri nécessitent d’être modernisés et industrialisés pour rendre possible le tri d’un flux entrant qui évoluera en volume et en composition ? S’il y a des incendies nationaux, c’est donc que ces centres de tri qui partent en fumée, sont rétrogrades et ne visent pas une aussi bonne performance du recyclage sur le plan économique ?

    Ce projet de centre de tri va-t-il devenir le symbole de l’artificialisation et de la bétonisation des terrains de Saint-Denis-de-Pile ?

    Nous avons vu grand nombre de parcelles de vignobles autour de la future Usine à poubelles. Est-il normal d'observer que des bâtiments, situés à l'arrière du SMICVAL, soient recouverts d'une toiture en tôles ondulées en fibrociment amiante ? Question à l'INAO : quels risques pour les raisins, car, nous connaissons les problèmes liés avec les plaques de toit qui se produisent inéluctablement car elles se détériorent avec l'âge et deviennent fatalement plus fragiles ?

    Cela crée donc un plus grand risque d'exposition et de décollement des fibres minérales, ce qui augmente bien évidemment les risques. Le jus de ces plaques en fibrociment amiante s'écoule-t-il sur les parcelles des vignobles situées à proximité de ce bâtiment ? En effet, le risque en résultant est accru en raison des effets dommageables supplémentaires causés par l'érosion et l'altération de ces plaques, et comme elles sont exposés aux éléments, elles risquent de se dégrader à cause du gel, de l'humidité, des rayons UV, des pluies acides, et.... laissant ainsi de grandes surfaces de fibres d'amiante sans aucune protection !

    Nous avons demandé au DGS de la SPL TRIGIRONDE, Olivier GUILMOIS, une demande d'entretien approfondi sur ce projet d'Usine à poubelles d'au moins 34 000 T. Nous avons donc RDV prochainement dans les locaux du SMICVAL. Nous aimerions qu'un représentant de l'INAO et de la préfecture de la Gironde nous accompagne afin de dresser l'inventaire sur cette toiture en amiante. Demande en sera faite au secrétaire général de la préfecture 33.

    Nous nous posons des questions sur la présence de ces bennes à ordures rouillées et stationnées à l'arrière du SMICVAL, non-loin de la station d'épuration, qui, elle aussi bénéficie d'une passerelle rouillée composée d'une simple tôle frisant l'amateurisme ! Alors que l'eau ne cesse de stagner dans le petit ruisseau qui se dirige vers les vignes du chemin de la Pinière de Saint-Denis-de-Pile !!!

    Quels seront les risques pour les animaux et les humains, avec le projet de la future Usine à poubelles de 34 000 T/an, qui seront susceptibles d'aggraver encore un peu plus la pollution du sol, des eaux superficielles et des eaux souterraines comme le stigmatisait, déjà, dans son arrêté en date du 06/11/2019, Mme la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, et préfète de la Gironde ?

    Quel est l’avis de l’INAO sur autant de tonnes de plastiques, cartons, papiers, emballages souillés qui vont déferler sur la commune de Saint-Denis-de-Pile qui a l’autorisation de produire les vins des appellations : le Bordeaux, le Bordeaux supérieur, le Crémant de Bordeaux ?

    A quoi bon bassiner, à longueur de journées, de leçons de morale environnementale, les simples particuliers de la Gironde que nous sommes, pour utiliser moins de C0² afin d'éviter les dérèglements climatiques majeurs puisqu'il faudrait que nous limitions ces émissions à raison de 2 T par personne et par an, en mangeant local, en choisissant la bonne voiture, en se méfiant des emballages alors que les élu-es du SEMOCTOM ne montrent pas vraiment l'exemple sur les distances parcourues à propos des entreprises retenues pour la construction du futur quai de transfert de 55 160 m² puisque, la plomberie-protection incendie sera réalisée par l'entreprise AAI qui fera plus de... 430 km pour se rendre de Saint-Nazaire à Saint-Léon dans la Gironde ?

    Super ! Merci pour l'empreinte carbone et les économies de CO² !

    Les camions poubelles se dirigeant vers le SEMOCTOM, en provenance par exemple, de Cenac ou de Créon vont-ils continuer à rouler débâchés projetant dans l'air leurs particules de poussières, comme nous l'avons constaté ?

    En effet, le transport prend une place importante depuis sa conception jusqu’à son élimination ou sa valorisation en tant que déchet. Dans cette chaîne, l’étude « Transport et logistique des déchets" publiée par l’ADEME s’intéresse plus particulièrement à l’impact environnemental du transport et de la logistique des déchets. L’objectif – toujours selon l’ADEME – est de « réduire cet impact, en optimisant le transport, grâce à la réduction, par exemple, des kilomètres parcourus…».

    On ne peut observer que deux tendances fortes se développeront à l’horizon du Bordelais et plus particulièrement à Saint-Denis-de-Pile et ce, en contradiction avec le système de l’économie circulaire :

    - la multiplication intolérable des centres de tri,

    - l’augmentation des distances moyennes parcourues jusqu’aux centres de valorisation. 

    Nous demandons à la SPL TRIGIRONDE d’abandonner le transport routier terrestre des bennes à ordures ménagères (BOM) car il représente 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées dans le domaine de la gestion des déchets. Ces émissions étant produites principalement pendant la phase collecte, elles participent également aux rejets de polluants dans l’air en terme d’oxydes d’azote, d’oxydes de soufre et de particules fines. (Source : FNADE).

    Ce qui laisse à penser que le tri sélectif conduira à une augmentation des tonnages sur tous les territoires de la SPL TRIGIRONDE qui sera obligée d’aller chercher des déchets de plus en plus loin, comme cela a été le cas dernièrement, dans le secteur de la CdC Convergence Garonne où certains élu-es commencent à douter de la pertinence d’un tel projet de méga centre de tri en Gironde, avec encore et encore plus de camions et de km parcourus sur routes, et ce, dans une logique capitaliste.

    A quoi sert ce grand projet inutile et imposé (GPII) à Saint-Denis-de-Pile vers Libourne ?

    A lire cet article intitulé "La grosse arnaque du recyclage plastique : trier ne servirait à rien. Source : https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/transparence/enquete-grosse-arnaque-recyclage/

    L'association de consommateurs UFC-Que choisir dénonce une politique du tri des déchets "désastreuse" et a publié une enquête sur la gestion des déchets en France qui dénonce son coût pour le porte-monnaie des Français et sa faible efficacité environnementale. Source : https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/ufc-que-choisir-denonce-une-politique-du-tri-des-dechets-desastreuse_1674294.html

    L'UFC-Que Choisir a publié une enquête sur la politique du tri des déchets. Une organisation que l'organisme juge "désastreuse tant sur le plan économique qu'environnemental".  

    L'association de consommateurs relève que la facture des ménages n'a cessé de croître. De 2008 à 2012, les ménages ont vu leur facture augmenter de 24%. "La facture des ménages est de 6,5 milliards d'euros, 400 euros pour un ménage avec 2 enfants ! On a légitimité à s'interroger sur une politique aussi dispendieuse", a expliqué Alain Bazot, président de l'UFC-Que Choisir, lors d'une conférence de presse. Car le coût du traitement des déchets a augmenté de 68%, passant de 9,3 à 15,6 milliards d'euros par an. 

    Pourtant, seuls 23% des déchets ménagers sont recyclés (hors compost), selon des chiffres Eurostat de 2012. Loin de l'objectif de 50% fixé par l'UE pour 2020, ajoute l'association dans sa dernière enquête. Parallèlement, la collecte sélective des déchets pré-triés par les usagers a augmenté de 7% seulement entre 2005 et 2011.  

    Un manque d'information des citoyens

    L'UFC dénonce également le manque d'information du citoyen. D'une enquête auprès de 632 personnes sur 64 départements, il ressort que 70% ont reçu une information sur le tri, mais pas assez centrée sur les gestes. "Tout le monde se donne bonne conscience et on renvoie tout vers le consommateur: à lui de choisir ses achats, de recycler, de payer. Certes, il faut responsabiliser le consommateur, mais aujourd'hui les outils sont notoirement insuffisants", soutient Alain Bazot.   

    Nous appelons massivement les 530 000 habitant-es à nous rejoindre massivement afin de s'opposer à ce projet fantasque et irrationnel d'Usine à poubelles à Saint-Denis-de-Pile ! Les habitants et tous les animaux de Saint-Denis-de-Pile pourront toujours compter sur le SCTL (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne) et le Collectif de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux soutenus par AURA Environnement.

    Mobilisons-nous à Saint-Denis-de-Pile CONTRE ce projet d'Usine à poubelles, avant qu’il ne soit trop tard !

    Nous, signataires in solidum de cette pétition, nous exigeons une ample concertation dans le territoire de la SPL TRIGIRONDE sur les risques inhérents à la santé des animaux et des humains en ces mauvais temps de pandémie liés au Covid-19 qui ne doit pas servir d'alibi pour ne pas informer correctement les populations locales
    !

    "Ils ont voulu nous enterrer, ils ne savaient pas que nous étions des graines", Proverbe mexicain.

    © Marc-Claude de PORTEBANE

    - Président d’AURA Environnement
    http://www.aura-environnement.com/

    - Porte-parole du Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne (SCTL)

    - Fondateur de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux (+ de 46 000 Like sur Facebook)

    https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux/

  • STOP projet d'Usine à poubelles à Saint-Denis-de-Pile vers Libourne. Protégeons Agneaux et Poneys du futur désastre !

    STOP odeurs poneys, chevaux, agneaux Usine à poubelles #Libourne :

    Le Collectif SCTL (Stop Centre de Tri vers Libourne)

    soutenu par AURA Environnement

    déclenche l'opération Bagration contre le

    projet de centre de tri de poubelles de Saint-Denis-de-Pile !

    Agneaux sdpLe 16/03/2021, AURA Environnement qui apporte son soutien aux populations locales du Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne (SCTL), écrivait à Jérôme GUILLEM, maire de Langon et président de la SPL TRIGIRONDE sise 8, Route de la Pinière dont le siège est dans les locaux du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE à SAINT-DENIS-de-PILE qui ne se trouve qu'à 10 km de Libourne en Gironde et à vol d'oiseau des vignobles de l'AOC Lalande de Pomerol, une appellation proche de celle de Pomerol du vignoble du Libournais, une des subdivisions du vignoble de Bordeaux.

    Le Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne (SCTL) soutenu par AURA Environnement agit ainsi, conformément aux articles L 300-1 et suivants du Code des relations entre le public et l’administration relatifs à la liberté d’accès aux documents administratifs et sur le fondement de la loi régissant les rapports entre les citoyens et l'administration. Il convient également de souligner que certaines de ces informations entrent dans la catégorie d’informations relatives à l’environnement au titre de l’article L. 124-1 et suivants du Code de l’environnement parce que la CADA a indiqué qu’une fois signés, les marchés publics et les documents qui s’y rapportent sont considérés comme des documents administratifs soumis au droit d’accès institué par la loi du 17/07/1978. Les notes, classements et éventuelles appréciations de l’entreprise lauréate du marché sont donc librement communicables, tout comme l’offre de prix détaillée de l’entreprise retenue ainsi que l’offre de prix globale des entreprises non-retenues. (Source : Avis de Mme le Rapporteur général-adjoint, Conseillère de tribunal administratif à la Cada).

    Moutons saint denis de pile projet centre de tri ordures

    Cela faisait donc suite à notre appel téléphonique de bonne foi, à Olivier GUILMOIS, le DGS de la SPL TRIGIRONDE depuis Saint-Denis-de-Pile.

    Depuis, silence dans les rangs ! Que ce soit du côté du collectif SCTL ou de notre avocat Me François RUFFIE de Libourne qui a eu, lui, le toupet de demander fin mars 2021 des infos sur ce projet de méga Usine à poubelles.

    Question d'un militant smicard du parti communiste stalinien du collectif SCTL : quel intérêt pour le SMICVAL du LIBOURNAIS HAUTE-GARONNE d'avoir passé une offre d'emploi publique pour le recrutement de son directeur(trice) général(e), le 27/05/2019 ? Type de contrat : contractuel ; catégorie : A ; Lieu de travail : Saint-Denis-de-Pile ; Salaire : de 40 000 € à 55 000 €/an ; Responsabilité spécifique : le DG en tant que mandataire social est responsable de l'ensemble des actions, de la gestion et du développement stratégique de la SPL TRIGIRONDE ; Missions : le DG met en oeuvre la stratégie du conseil d'administration en définissant les objectifs et les moyens à sa bonne exécution. Il collabore avec le comité de direction, qu'il animera, puisque les missions principales sont d'assurer la mise en place et la bonne exécution des compétences de transfert, transport et tri de la SPL TRIGIRONDE, à savoir :

    - Pilotage de la phase de conception et de travaux pour la construction du futur centre de tri ;

    - Rédaction en partenariat avec l'AMO (Assistant à maîtrise d'ouvrage) du marché pour la conception, réalisation et exploitation du centre de tri ;

    - Suivi de la bonne exécution des clauses du marché :

    - Rédaction et suivi du marché pour la mutualisation du transport à l'échelle des 6 territoires ;

    - Coordination de la gestion des centres de transfert.

    Annonce recherche emploi dgs smicval

    L'annonce précisait que la SPL, nommée TRIGIRONDE, "doit porter le projet de réalisation d'un centre de tri à l'horizon 2022 représentant une population d'environ 530 000 habitants (DGF) et un gisement d'environ 33 000 T/an de collectes sélectives de papiers et d'emballages recyclables et des papiers".

    Le recrutement de ce DG de la SPL TRIGIRONDE n'a pas été difficile, car il n'y avait certainement personne en France et en Navarre pour faire ce boulot puisque c'est le ........ responsable du bureau d'Etudes du SMICVAL du LIBOURNAIS HAUTE-GARONNE (de 2014 à décembre 2019), GUILMOIS Olivier, qui a été recruté étant donné qu'il était en charge de la programmation technique et financière, de la conception, de la planification et du suivi des travaux des équipements et des bâtiments du SMICVAL, du pilotage du bureau d'études, de l'animation de l'équipe, chef de projet et responsable du centre de tri actuel que la DDT 33 n'a pas hésité à matraquer (Source : https://www.georisques.gouv.fr/risques/installations/donnees/details/0052.01163#/) !!!!

    L'employeur, le SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE, passe une offre d'emploi publique pour faire nommer par la SPL TRIGIRONDE, le 02/12/2019 (suite au conseil d'administration du 02/12/2019), le futur DG-S de la SPL TRIGIRONDE qui est composée, notamment, de l'établissement public.... le SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE !!!

    Ne rions pas, nous ne sommes pas chez nos camarades de la Corée du Nord. Lol ! Comme on pourrait le murmurer très doucement à Lannion Trégor Communauté ou ailleurs en Bretagne : Je te prends. Je te donne. Nous allons nous donner les moyens de recycler notre personnel.

    Les bons comptes font les bons amis, comme pourraient si bien le dire nos camarades "bohémiens" ou "saltimbanques" de Saint-Denis-de-Pile qui sont des hommes d'honneur ! Ce n'est pas parce qu'ils ont un mode de vie différent du nôtre près de l'actuel centre de tri du SMICVAL qu'ils doivent vivre dans l'ignorance des enjeux futurs !

    Les populations locales ont des droits dont celui de ne pas respirer de l'air aussi impropre que les émanations des eaux usées issues de l'actuel centre de tri du SMICVAL du LIBOURNAIS HAUTE-GARONNE qui bouillonne et tourbillonne en rond ....

    Station epuration odeurs sdp.... autour de ces lentilles pas aussi vertes que celles de l'AOC de notre Puy-en-Velay si cher à Laurent WAUQUIEZ qui s'est laissé poussé la barbe, les poils de la droite auvergnate ne finiront pas dans les poubelles de l'histoire de la SPL TRIGIRONDE.

    Diantre ! Cachez ce chemin parcouru d'embûches jusqu'à non pas Saint-Jacques de Compostelle mais de Saint-Denis-de-Pile, car "la misère est si répandue qu'elle est une d'ennuyeuse banalité" (Hervé KEMPF - Comment les riches détruisent la planète, Seuil, 2007) !

    Qu'elle misère environnementale à Saint-Denis-de-Pile où l'eau stagne le long des fossés proches....

    Eau stagnante fosses vers cdt de sdp

    ..... de l'actuel centre de tri, en refusant de s'écouler convenablement puisqu'il n'y a pas de pente ....

    Eau fosses route de la piniere

    .....et même sur les plats terrains agricoles...

    Eau stagnante terrains agri sdp aura environnement

    ....aux abords du « Pôle recyclage » du SMICVAL, route de la Pinière.

    Img 1169

    Quels risques pour l’avenir des populations locales et les animaux que nous aimons plus que tout, en cas de potentielle catastrophe naturelle à Saint-Denis-de-Pile ? En effet, le ministre de l’Intérieur a pris un arrêté en date du 19/02/2021 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, à propos des inondations et des coulées de boues.

    Arrete ministere interieur catastrophe naturelle sdp aura environnementDans l’annexe 1 (communes reconnues en état de catastrophe naturelle), dans le département de la Gironde, il est fait mention de la commune de Saint-Denis-de-Pile.

    34 000 T d'ordures, ce n'est pas rien, hein dans une commune classée en état pratiquement permanent de catastrophe naturelle ? Il n'y a qu'à voir comment ça se passe dans les autres méga centres de tri en France !

    Partout, c'est la déconvenue parce que le tri sélectif à la base n'est pas du tout respecté et que ce sont nos camarades du Peuple de base qui paient les "pots cassés" sur place, que ce soit lors de la réception des ordures avec des risques de collisions entre engins de manutention, véhicules et piétons dont nos camarades chauffeurs, équipiers de collecte et opérateurs de site ; risques de chutes de nos camarades conducteurs ; risques de heurts et d'écrasement entre opérateurs et engins de manutention ; risques de chutes de hauteur dans le cas de présence de fosses ou de quais ; risques incendie notamment par auto-combustion ; risques liés aux inhalations de gaz d'échappement des engins de manutention et des camions ; risques liés aux poussières ; risques d'écrasement lié à la coactivité ; risques mécaniques et de chute de hauteur lors d'interventions sur l'ouvreur de sacs (bourrages, nettoyage, maintenance) ; risques de chutes d'objets sur nos camarades-prolétaires dus ou non aux vents dominants ; risques liés à l'augmentation de l'activité physique des opérateurs dans les cabines de tri pour une activité physique contraignante avec positions et mouvements de grande amplitude ; risques liés à l'entrave à l'évacuation en cas d'incendie ; risques dûs aux gestes répétitifs, aux mouvements lancés et rapides, aux positions articulaires contraignantes, à la charge mentale conduisant à terme à renforcer la survenue de TMS (troubles musculosquelettiques comme les affections des muscles, tendons, ligaments, nerfs, cartilages, etc...) ; risques de tensions pour les épaules et le haut du dos ; risques de chutes de nos camarades dans la goulotte et dans les alvéoles situées en-dessous ; risques d'atteintes auditives ; risques liés aux ambiances de travail insupportables ; risques liés au froid qui ne favorise pas la liberté gestuelle et à la chaleur qui peut générer des troubles vagaux ;  risques d'incendie et de fortes explosions ; risques de projections de liquides résiduels ; risques de chutes de plain-pied du fait de souillures ou d'humidité ; risques de heurts ou d'écrasements par un basculement brutal des balles ; risques de coupures malfaisantes ; risques de piqures et d'infections diverses et avariées, notamment au virus des hépatites B, C... ; risques liés à la brumatisation ; risques aux contaminations biologiques ; risques liés aux lieux fermés et transmissibles du funeste Covid-19, etc...

    C’est donc dans ce contexte défavorable que les élu-es de la SPL TRIGIRONDE envisagent de créer un centre de tri d'au moins 34 000 T/an d'ordures souillées et présentant un taux d'humidité affligeant, et ce, sans que les populations locales en aient été informées au préalable ?

    Inondations sablons dec 2020 b aura environnement

    Quelles incidences en cas de sévères inondations comme cela s'est passé dernièrement dans la commune voisine de Sablons en décembre 2020 ?

    Inondations sablons dec 2020 a aura environnement

    Puisque les populations locales ne savent pratiquement rien à Saint-Denis-de-Pile, à poil les ratapoil et ne nous restant plus que notre Charivari basé sur le fondement de la loi régissant les rapports entre les citoyens et l'administration, notre camarade François RUFFIE (avocat de la cause des poneys, des chevaux, des moutons et de tous les animaux dont les nounours) ainsi que de la SEPANSO (Fédération des sociétés pour l'étude, la protection et l'aménagement de la nature dans le Sud-Ouest) ne demandait à la SPL Trigironde qu'une simple copie des dossiers d'appels d'offres relatifs au projet de la future Usine à poubelles de Saint-Denis-de-Pile constituée des territoires du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE, du SEMOCTOM, du SMICOTOM, du SICTOM SUD-GIRONDE, de la CdC MEDOC ESTUAIRE, de la CdC MEDULLIENNE, un "modeste" projet pour plus de 530 000 habitant-es qui ne sont au courant de rien de ce qui se prépare pour l'avenir de leurs enfants.

    Il n'y a qu'à regarder, avec effroi, comment la nature est massacrée à Saint-Denis-de-Pile, comme ici, à l'arrière de l'actuel centre de tri !!! 

    Des plaques d'amiante et encore des plaques d'amiante jonchent les sols non-loin des animaux et des vignobles ! C'est un scandale cette négligence des élu-es du SMICVAL et de Saint-Denis-de-Pile !

    Quel impact sur la santé des petits agneaux proches de la future Usine à poubelles de Saint-Denis-de-Pile ?

    Amiante arriere cdt de saint denis de pile

    Ainsi, nous aimerions avoir l'avis du nouveau conseil d'administration de cette SPL TRIGIRONDE, (composée de 6 établissements publics de Gironde), élu le 03/11/202020 sur ces pollutions existantes visuelles et environnementales inadmissibles :

    - Les 5 administrateurs du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GARONNE représenté par Fabienne FONTENEAU, Chantal GANTCH, Jean-Philippe LE GAL, Christian ROBIN et Sylvain GUINAUDIE

    - Les 3 administrateurs du SEMOCTOM représenté par Jean-François AUBY, Jean-Luc LAMAISON et Jean-François BROUSTAUT

    - Les 2 administrateurs du SMICOTOM représenté par Dominique FEVRIER et Bernard ESCHENBRENNER

    - Les 2 administrateurs du SICTOM SUD GIRONDE représenté par Christophe DORAY et Jérôme GUILLEM

    - L'administrateur de la CC MEDOC ESTUAIRE représentée par Matthieu FONMARTY

    - L'administrateur de la CC MEDULLIENNE représentée par Eric ARRIGONI.

    Nous avons observé que de nombreux dépôts sauvages polluaient l’environnement entre, notamment, Coutras et Saint-Denis-de-Pile où la nature est massacrée non-loin de la zone AOC « Lalande de Pomerol » du vignoble Libournais. Certains espaces verts ont d’ailleurs été nettoyés par des bénévoles du Forum citoyen en direction du chemin des Lorettes, mais cela remonte à combien de lustres ?

    Ruches sdpQu’en est-il de l’impact des dépôts sauvages de plastiques sur les ruches observées à proximité de ces lieux ?

    Comment, dans ces conditions, TRIGIRONDE veut « garder la main et la maîtrise des coûts » alors que la plupart des collectivités ne sont pas capables de faire le ménage dans la défense environnementale, dans leurs propres territoires, en évitant que des pots de yaourts et autres plastiques se retrouvent en pleine nature dans des sacs noirs ? Quelle logique vis-à-vis de la loi de transition énergétique alors que les ambitions locales de certains pouvoirs publics veulent se donner des volontés de recycler davantage, au moindre coût, alors qu’à Saint-Denis-de-Pile la nature souffre et souffrira des émissions polluantes dues aux norias de camions sortant des centres de transfert du territoire de la SPL, rive droite et rive gauche confondues ?

    Qui sont les contrevenants et combien sont-ils à avoir été pris "la main dans le sac" des emmerdements causés à l'environnement, aux humains et aux animaux de Saint-Denis-de-Pile en s'exposant à des amendes relevant des contraventions de 3° classe, d'un montant de 450 € ?

    L'arrêté municipal du 05/12/2018 sur l'abandon de déchets de toute nature sur la commune de Saint-Denis-de-Pile et qui abrogeait celui du 16/04/2015 n'est même pas respecté .....

    Am depots sauvages sdp aura environnement

    .....alors qu'il appartient pourtant à la mairesse en exercice en 2021 de garantir, dans le cadre de ses pouvoirs de police, la sécurité, la tranquillité et la salubrité publiques sur le territoire communal...

    Depots sauvages matelas saint denis de pile b aura environnement

    où les sacs poubelles noirs côtoient .....

    Depots sauvages sacs plastiques noirs saint denis de pile c aura environnement

    .... des matelas qui sont culbutés en pleine nature au nez et à la barbe des élu-es qui s'en fichent bien que la nature soit polluée à l'oeil .....

    Depots sauvages amiante saint denis de pile a aura environnement

    ....... tandis que les dépôts sauvages d'amiante pullulent encore et encore dans les bois de Saint-Denis-de-Pile.

    Et qu'en disent les chasseurs ?

    Depots sauvages amiante saint denis de pile d aura environnement.... en ne cessant de distiller leurs jus immondes dans l'environnement des animaux et des humains !!!

    Etonnant d'ailleurs que le sous-préfet de l'arrondissement de Libourne, Hamel--Francis MEKACHERA, nommé par décret du président de la République en date du 02/08/2016 n'aille rendre une visite amicale auprès de la faune et de la flore de Saint-Denis-de-Pile où, sous ses propres yeux, la nature déguste au quotidien !

    La commune de Saint-Denis-de-Pile

    va-t-elle devenir l'immense poubelle de la Gironde ?

    Que les élu-es de Saint-Denis-de-Pile, ceux du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE, du SEMOCTOM, du SMICOTOM, du SICTOM SUD-GIRONDE, de la CdC MEDOC ESTUAIRE, de la CdC MEDULLIENNE fassent donc le ménage en faveur de l'environnement dans leur propre territoire au lieu de vouloir investir dans un projet de centre de tri complètement fantasque qui se fixe un objectif ahurissant de 34 000 T/an de poubelles !

    C'est à celui ou à celle qui ira laver plus blanc que blanc chez les autres, dans les autres territoires comme celui de Saint-Denis-de-Pile qui risque bien de devenir l'immense Poubelle illimitée de la Gironde, alors que dans sa malpropre communauté d'agglomération les nuisances des centres de tri se multiplient en terme de situations à risques et sont reconnues par des organismes officiels comme la FEDEREC ! Pas chez moi mais chez les autres (phénomène NIMBY dont l'acronyme tiré de l'anglais "Not In My BackYard" signifie "Pas dans mon arrière-cour) !

    Et qui donc, sur ce territoire de la petite commune de Saint-Denis-de-Pile, intégrée au SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE, aurait envie d'avoir une méga Usine à poubelles - un immense centre de tri - à côté de chez soi lorsque l'on mange en terrasse, à l'heure de l'apéro, des merguez végétales faites maison ?

    Pourquoi ne pas construire ce méga Centre de tri dans la commune de Langon, chez notre camarade Jérôme GUILLEM, le président de la SPL TRIGIRONDE ou sur le territoire de la Communauté de communes du Sud Gironde à Hostens, à Cazalis ou à Louchats, il n'y a pas que nos pauvres minous tapis dans l'ombre qui sont noirs de colère parce qu'ils ne veulent pas observer à Saint-Denis-de-Pile les potentiels risques biologiques liés aux poussières, à la prolifération microbienne et aux risques de leptospirose ou aux entraves liées à l'évacuation en cas d'incendie !

    Parce que les habitant-es de Saint-Denis-de-Pile doivent savoir que ce projet de futur méga Centre de tri de la SPL TRIGIRONDE, sera une ICPE soumise à arrêté préfectoral, comme c'est le cas actuellement, et, il est fortement probable que la DREAL 33 imposera à cette nouvelle construction les mêmes exigences que celles inscrites dans l'arrêté notamment en matière de rejets des eaux usées, pluviales et de voiries.... dans le milieu naturel alors que la commune est reconnue, pour 2021, comme en état de catastophe naturelle ! Cherchons l'erreur dans l'herbe bleue qui sera parfumée d'odeurs malodorantes ?

    Nul besoin de se voiler la face ! Nous irons à la contestation de ce projet inutile, de version immonde de ce modèle capitaliste qui ne marche pas au niveau national depuis l'apparition du Covid-19, car nous sommes soutenu-es par de nombreux élu-es et de simples citoyens du cru de la région de Libourne qui n'en veulent pas à Saint-Denis-de-Pile.

    Nous veillerons au grain, notamment, sur l'emprise foncière des 20 000 m² initialement prévus. Nous verrons bien si l'Etat va tolérer quer l'on puisse y déroger ou non ! Nous sommes l'ETAT et nous défendons les intérêts de NOTRE ETAT comme nous avons pu le constater chez nos camarades de Guillos !

    AURA Environnement a toujours pris la défense de l'Etat révolutionnaire, issu de la Révolution de 1789, car, Camarade, l'Etat, c'est toi. L'Etat, c'est nous tous les défenseurs des idéaux de la République une et indivisible, les défenseurs de la nature et des animaux, des populations locales qui n'en peuvent plus que l'argent public soit dilapidé dans de grands projets inutiles et imposé (GPII) !

    Honneur a nos elus guillos

    Autre sujet particulièrement "électrique" : la SPL TRIGIRONDE va-t-elle utiliser le transfo du SMICVAL ? Qu'en pense ENEDIS ?

    Les engins de manutention seront-ils neufs ou d'occasion achetés ou non sur le Bon Coincoin et les Z-Inhumains, et/ou désinfectés au gel hydroalcoolique en ces mauvais temps de pandémie avant et après chaque usage par nos camarades du "petit personnel " ivres de salubrité publique ?

    D'ailleurs quels seront donc les liens entretenus entre le SMICVAL et la SPL TRIGIRONDE ? N'aurait-il pas été plus judicieux de loucher vers un terrain neutre pour ce projet de méga Centre de tri comme sur la charmante commune de Louchats ?

    Le stockage dit "tampon" et le conditionnement en balles de toutes ces saloperies devrait se faire en 10 flux à Saint-Denis-de-Pile (Les papiers aux encres chimiques infernales ; les papiers-cartons non-complexés contenant des moisissures - comment vérifier qu'ils aient le taux de 12 % d'humidité acceptable comme les boîtes pizza, à oeufs pourris ou non, boites de médicaments touchées par des mains sales, étuis divers et avariés, les sacs papier susceptibles de contenir des couches culotte aux odeurs malodorantes, les rouleaux de PQ, etc.... qui auront bien fermenté en plein cagnard ? -  ; les papiers-cartons complexés ; les papiers-cartons mêlés ; les films plastiques en PE - polyéthylènes - souillés des pépiniéres ou des serres qui recueillent nombre de pesticides, insecticides, fongicides, herbicides ou autres parasiticides conçus pour avoir une action biocide ; les bouteilles PET clair ; les emballages en plastiques rigides PEHD/PP ; les flux développement ; les emballages en aluminium standard" ; les petits emballages en aluminium souples !

    Et ne parlons SURTOUT pas de la pollution de l'environnement vers Guillos (Communauté de de communes Convergence Garonne) avec tous ces lots immondes de décharges sauvages....

    Decharge sauvage guillos aura environnement 1

    .... où, animaux et populations locales ne sont AUCUNEMENT respecté-es parce qu'ils doivent subir, par exemple, les dépôts sauvages de plaques d'amiante ou de plastiques mélangés....

    Decharge sauvage guillos aura environnement 2

    ..... à la douce terre alluvionnaire de cette Gironde où la terre n'est pas aussi ronde, semble-t-ll, pour tout le monde !

    Decharge sauvage guillos aura environnement 3

    On ne peut pas dire que nous avons été les bienvenus lors de notre visite à la mairie de Guillos, en ce début de l'après midi de l'an de grâce du 25/03/2021, après avoir informé la charmante secrétaire de tous ces écocides intolérables et visibles sur sa commune, où nous allons engager de potentielles poursuites judiciaires.

    La cause animale a une portée considérable à nos yeux. La faune et la flore ne sont pas du tout respectées dans la région et nous avons une foule de preuves..

    Nous avons essayé de joindre, vainement, la mairesse de Guillos Mylène DOREAU qui rentrait en réunion, à la mairie. Mais que nenni ! Nous n'avons juste reçu qu'une fin de non-recevoir. Et nous attendons toujours le RDV sollicité en ce début de mai, mais, en mairie de Guillos, fait ce qu'il ne déplait pas, surtout aux adminstrateurs de TRIGIRONDE !

    C'est un écocide lamentable vers Guillos, manifeste et non négligeable des limites planétaires et nous espérons que nos camarades de la Dreal 33 ou de la DDT 33 sauront y remédier, alors que les élu-es de cette SPL TRIGIRONDE s'apprêtent à jeter par la fenêtre plusieurs millions d'euros dans un projet d'une gigantesque Usine à poubelles qui se donne l'ambition de trier plus blanc que blanc dans un territoire de plus de 530 000 habitant-es de plus en plus habité-es par le doute suite à l'appel de détresse lancé par le Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne (SCTL).Convergence garonne siegeNous n'avons pas été, également, les bienvenus à la CC Convergence Garonne, où notre courrier à la SPL TRIGIRONDE que nous avons distribué à "la ronde", n'a pas été du gôut de la DGS de cette communauté de communes.

    C'est complètement ahurissant de tolérer que la nature soit massacrée dans sa propre communauté de communes et de vouloir, ENSUITE, mettre en place une Usine à poubelles très coûteuse sur le site du SMICVAL LIBOURNAIS HAUTE-GIRONDE dans la future commune martyr de Saint-Denis-de-Pile où les odeurs que nous avons constaté, en ce printemps 2021, sont épouvantables, non loin des habitations et des prairies où de nombreux animaux broutent aux quatre points cardinaux et ce, alors que la DDT 33 a déjà tapé du poing sur la table, il n'y a pas si longtemps !

    En effet, la DDT et de la mer de la Gironde (service des procédures environnementales) dans son arrêté du 06/11/2019 portant mise en demeure relative à l’exploitation d’une installation de tri, transit, regroupement et traitement des déchets sur la commune de Saint-Denis-de-Pile par le SMICVAL, a considéré que lors de la visite en date du 10/07/2019, l’inspection des installations classées a constaté les faits suivants, et que ces constats constituaient un manquement aux dispositions de l’arrêté préfectoral d’autorisation du 18/01/2002 susvisé ;

    - articles 1.1 et 2.1 :

    - L’installation n’est pas exploitée conformément au plan de situation annexé à l’arrêté d’autorisation (déchetterie, parc à bennes vides et équipements individuels pour la collecte sélective, entreposage des déchets de bois et de déchets verts sous couvert) ;

    - articles 5.2 de l’annexe :

    - Un renouvellement du marché étant en cours, aucune opération de curage complet des systèmes, de traitement n’a eu lieu depuis avril 2018 ;

    - articles 5.3 de l’annexe :

    - La station d’épuration ne traite pas convenablement les eaux usées sanitaires car celle-ci est largement surdimensionnée et mal adaptée à la charge polluante à traiter ;

                - article 7.2 de l’annexe :

    - L’analyse des télétransmissions trimestrielles GIDAF a permis de mettre en évidence des dépassements depuis 2016 :

    - en Phosphore total et Azote global importants et quasi-systématiques (dernières mesures en février 2019 : respectivement 11 au lieu de 2 mg/l et 103 au lieu de 15 mg/l) ;

               En MES, DBO5 et en DCO fréquents (respectivement 51 au lieu de 35 mg :l en février 2019, 45 au lieu de 25 mg/l en juin 201 et 148 au lieu de 125 en novembre 2017).

    La DDT a donc considéré que ces observations étaient susceptibles d’aggraver en particulier les risques de pollution du sol, des eaux superficielles et des eaux souterraines, et d’incendie ; et qu’elles constituaient des écarts réglementaires susceptibles de générer un impact environnemental important, etc….

    Les citoyen-es regroupé-es autour du Collectif SCTL (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne) ne comprennent pas, maintenant, pourquoi le SMICVAL – qui est actionnaire de la SPL TRIGIRONDE - n’a pas respecté les dispositions de l’article L. 171-8 du code de l’environnement puisque la DDT a mis en demeure le SMICVAL de respecter les dispositions des articles 1.1, 2.1, 5.2 de l’annexe, 5.3 de l’annexe et 7.2 de l’annexe de l’arrêté préfectoral d’autorisation du 18/01/2002 ?

    Nos camarades regroupé-es autour du Collectif SCTL trouvent inadmissible que les administrateurs du SMICVAL aient pu faire face à un tel manquement puisque la DDT a mis en demeure le SMICVAL de respecter :

    - sous 3 mois les articles 1.1 et 2.1 de l’AP du 18/01/2002 ;

    - sous 3 mois l’article 5.2 annexé à l’AP du 18/01/2002 en procédant à l’entretien des installations de traitement (curage complet) ;

    - sous 6 mois l’article 5.3 annexé de l’AP du 18/01/2002 en revoyant la conception de la station de traitement des eaux sanitaires ;

    - sous 6 mois les valeurs limites fixées à l’article 7.2 annexé à l’AAP du 18/01/2002 !!!

    Les élu-es du SMICVAL ont donc fait preuve de négligence et d’incompétence potentielle vis-à-vis des animaux et des humains. Nous sommes donc opposés à ce projet de futur centre de tri parce que la contratualisation avec les filières et éco-organismes doit se faire dans la rigueur et non dans l’amateurisme !

    Un pauvre poney accompagné d’un bouc se trouvent non-loin du Chemin des Moines. Des petits agneaux ne savent pas ce que l'avenir de Saint-Denis-de-Pile va leur réserver à l’arrière du « Pôle recyclage » actuel....

    Poney sdp.... tandis que des chevaux paissent également dans le quartier en toute ignorance dans cette Europe des ignorants et des lâches vis-à-vis de la condition animale !

    "Je pense que cette "Europe" est un fiasco. Pourquoi vouloir à tout prix imposer à tous ces pays, et à nous même, des mesures dictatoriales qui vont à l'encontre de nos us et coutumes ? Les mégalomanes qui sont à la base de ces ridicules ententes entre pays diamétralement opposés dans leurs traditions n'ont vu que la gloire qu'ils pourraient retirer d'unions aussi incompatibles. Que chacun reste chez lui avec son bétail, ses cultures au sens propre (comme au sens figuré...). Que les paysans continuent de récolter sans être obligés de laisser leurs terres à l'abandon, qu'on arrête de prôner la surconsommation, de jeter le lait dans les égouts et les fruits dans les décharges. Qu'on respecte un peu la vie animale et végétale. Que la nature reprenne ses droits. Qu'on arrête de tout polluer, de tout détruire, au nom des droits de l'Homme. Ah, ils sont jolis, les droits de l'Homme" (Brigitte BARDOT, « Pourquoi ?», Editions du Rocher)

    Quels droits pour les animaux qui doivent obligatoirement respirer ces MES (matières en suspension), alors que la DCO (Demande Chimique en Oxygène) ne cesse d'exploser sous les le nez des habitants et des animaux qui ne pouvant exprimer leurs doléances, sont obligés de vivre dans un tel environnement dégueulasse ?

    Nous avons demandé à la SPL TRIGIRONDE si elle avait pris en considération le CAUSE animale étant donné que le site retenu pour y construire ce projet de méga centre de tri d'au moins 34 000 T/an, puisque depuis 2016, sur l'actuel site du SMICVAL, les analyses en Phosphore total, en Azote global, en MES, DB05 et DCO ne cessent d'être au coeur du sujet avec la DDT 33 ?

    En ce qui concerne les rejets dans le milieu naturel, la future Usine à poubelles est soumise au régime de l'Enregistrement mais elle est situé au sein d'un site soumis à autorisation. L'arrêté préfectoral du 06/06/2018 devrait servir de base pour l'instruction du dossier par l'autorité administrative.

    Sur le Pôle Environnement où sera construit cette future Usine à poubelles, l'infiltration des eaux dans le sol est interdite.

    Cependant, l'ensemble des rejets devront être gérés de manière séparative parmi 3 effluents distincts : l'eau usée des chiottes, l'eau pluviale de voirie et l'eau pluviale de toiture qui s'effectueront dans le petit ruisseau "Le Vignon (affluent du Palais long de 24,3 km, qui prend sa source en limite des communes de Francs et de Saint-Cibard, affluent de l'Isle et sous-affluent de la Dordogne), classé IB, qui longe le Pôle Environnement actuel le long de la clôture côté nord !

    Valeurs touristiques pour celles et ceux qui voudraient effectuer des analyses, dans ce pauvre "Palais" des petits potentats locaux, du système d'épuration de la future Usine à poubelles de Saint-Denis-de-Pile : la très belle église de Petit-Palais et le château d'Abzac.

    Les petits curieux du Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne (SCTL), soutenu par les écolos-marxistes de l'ultra gauche d'AURA Environnement, sont retournés sur les bancs de la Fac de Toulouse 3 Paul SABATIER (UT3 Paul SABATIER) en potassant les 284 pages de la superbe thèse présentée et soutenue par Eve MONOURY, le 15/11/2013, et intitulée "Fonctionnnement écologique des zones de dépôt dans les ruisseaux : contribution des invertérés benthiques aux processus de décomposition des litières et de bioturbation".

    Intéressant. MIAM ! MIAM !

    Les élu-es de la SPL TRIGIRONDE savent pertinnement que l'exploitant de la future Usine à poubelles pourrait très bien s'exposer à de potentielles pénalités en cas de difficulté à obtenir des valeurs inférieures aux concentrations de MES (concentration 35 mg/l, méthode de référence NF EN 872), de DCO (concentration 125 mg/l, méthode de référence NFT 90101), de DB05 (concentration 25 mg/l, méthode de référence NFT 90103), d'AZOTE GLOBAL (concentration 25 mg/l, méthode de référence NF EN ISO 25663, NF EN ISO 10304.1 et 10304.2, NF EN ISO 13395 et 26777, FDT 90045), et de PHOSPHORE TOTAL (concentration 7 mg/l, méthode de référence NFT 90023) !

    Chez les animaux, la consommation de concentrations importantes d'azote peut poser des problèmes au niveau de la glande thyroïde, entraîner des carences en vitamine A. De plus dans l'estomac et dans les intestins, les nitrates peuvent être transformés en nitrosamines, une substance gravement cancérigène.

    "Quelles précautions pensez-vous prendre pour les nombreux animaux broutant dans les environs de l’actuel « Pôle recyclage » et du futur centre de tri de TRIGIRONDE ?" avons-nous demandé à Jérôme GUILLEM, le président de la SPL TRIGIRONDE.

    Pas de réponse depuis le 16/03/2021. Les Montagnards de l'Auvergne vont-ils devoir saisir la CADA parce que la Gironde s'oppose à leur communiquer des infos non-confidentielles que le Peuple de base du Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne (SCTL) soutenu par AURA Environnement aimerait connaître ?

    Par ailleurs, se pose la question de l'acheminement des déchets, avec la multiplication du passage des poids-lourds et la pollution que cela suppose comme cela a été dénoncé dernièrement par notre camarade, le conseiller communautaire de la CC Convergence Garonne et élu de la commune de Barsac, Michel GARAT. (Source : Le Républicain Sud-Gironde du 11/03/2021).

    En effet, Mr GARAT appréhende l’adhésion de la rive gauche à la SPL TRIGIRONDE, prochainement située à Saint-Denis-de-Pile, à au moins 60 km des communes concernées.

    Nous avons donc pris en considération les itinéraires parcourus les plus courts (par des voitures citadines) et le temps consacré (toujours par des voitures citadines), Source (ViaMichelin), de ces communes de la CdC Convergence Garonne en direction de Saint-Denis-de-Pile :

    - Podensac (siège de la CC Convergence Garonne) : 52 km – 1 h de trajet en voiture, - Arbanats : 49 km – 00h53 de trajet en voiture, - Barsac : 54 km – 1h03 de trajet en voiture, - Béguey : 52 km – 00h53 de trajet en voiture, - Budos : 68 km – 1h18 de trajet en voiture, - Cadillac : 51 km – 00h57 de trajet en voiture, - Cardan : 45 km – 00h50 de trajet en voiture, - Cérons : 52 km – 1h de trajet en voiture, - Donzac : 46 km – 00h51 de trajet en voiture, - Escoussans : 43 km – 00h47 de trajet en voiture, - Gabarnac : 52 km – 00h57 de trajet en voiture, - Guillos : 66 km – 1h12 de trajet en voiture, - Illats : 58 km – 1h05 de trajet en voiture, - Landiras : 65 km – 1h10 de trajet en voiture, - Laroque : 48 km – 00h53 de trajet en voiture, - Lestiac-sur-Garonne : 48 km – 00h53 de trajet en voiture, - Loupiac : 52 km – 00h58 de trajet en voiture, - Monprimblanc : 49 km – 00h54 de trajet en voiture, - Omet : 47 km – 00h53 de trajet en voiture, - Paillet : 47 km – 00h49 de trajet en voiture, - Portets : 47 km – 00h50 de trajet en voiture, - Preignac : 58 km – 1h06 de trajet en voiture, - Pujols-sur-Ciron : 62 km – 1h11 de trajet en voiture, - Rions : 49 km – 00h54 de trajet en voiture, - Saint-Michel-de-Rieufret : 56 km – 1h de trajet en voiture, - Sainte-Croix-du-Mont : 53 km – 1h de trajet en voiture, - Virelade : 50 km – 00h56 de trajet en voiture !!!

    Le constat est en effet éloquent !

    Les habitant-es regroupé-es autour du Collectif SCTL (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne) se posent des questions sur la pertinence de cette Usine à poubelles géante :

    - Les déchets vont devoir parcourir au moins 50 à plus de 60 km pour être enfin triés ?

    - Quelles questions se poser sur l’empreinte carbone des camions bennes voire des semi-remorques de + de 30 T qui vont transiter près de nos maisons dans nos hameaux de Saint-Denis-de-Pile ?

    Contournement cdt sdp a

    .... Combien de poussières s'échappant des camions revenant des centres de transfert en traversant les nombreux vignobles qui iront à la future Usine à poubelles ?

    Contournement cdt sdp b

    ..... Comment vont se croiser les semi-remorques chargés d'ordures ou de refus "fines" en vrac dans les véhicules de transfert (semi-remorques FMA - Fond mouvant alternatif) sur nos petites routes du "contournement" de Saint-Denis-de-Pile, alors que tout croisement actuel parait extrêmement délicat si ce n'est que d'aller au fossé ?

    Combien de tonnes hors "fines" de cette saloperie de CSR (combustible solide de récupération qui n'est que de l'incinération déguisée) vont-elles défiler dans les semi-remorques pleines à craquer et proches de nos habitations ?

    Contournement cdt sdp c

    ..... Tandis que la signalisation actuelle fait cruellement défaut pour accèder à la future Usine à poubelles ?

    Contournement cdt sdp d

    - Ces distances de long kilométrage ont-elles été validées par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dans le cadre de potentielles demandes de subventions pour la construction de ce centre de tri (montant initial de l’aide 1 100 Ke dans le cadre des fonds dédiés au Plan de relance) ?

    - La commission européenne est-elle d’accord pour que tant de km soient parcourus de telle ou telle commune livrant ses tonnages vers la future Usine à poubelles de Saint-Denis-de-Pile ? Où sont les économies en terme de réduction de CO² ?

    - De ce fait, la politique de la SPL TRIGIRONDE en matière de valorisation des déchets visera-t-elle à renforcer correctement la compétitivité des filières de collecte et de recyclage des emballages ménagers et des papiers ?

    - Ces distances de long kilométrage ont-elles validées par les élu-es de la Région Nouvelle Aquitaine si soucieuse de son programme de développement de l’économie circulaire dans le cadre de demandes potentielles de subventions concernant les « Aides au conseil, à l’investissement en faveur du recyclage et du réemploi des Déchets, aux actions collectives, à l’aide en faveur de la création de nouvelles activités » ? Le projet de centre de tri de TRIGIRONDE répond-t-il aux critères d’éligibilités précités ?

    - Pour 2020, CITEO a expliqué ne pas disposer encore de chiffres sur l’impact de la crise sanitaire.

    Selon l’éco-organisme, le service a été dégradé, surtout en début de confinement, avec un nombre important de centres de tri arrêtés, notamment par mesure de protection des salariés.

    Des études sont en cours, le nouveau centre de tri de TRIGIRONDE devrait ouvrir ses portes fin 2022.  (Source : SMICVAL, Renforcer la prévention et le recyclage, dans le respect de la réglementation).

    Comment dans ces conditions la SPL TRIGIRONDE envisage-t-elle l’avenir de ce futur centre de tri alors qu’au niveau de la Covid-19, la France ne s’en sort pas, un an après le premier confinement (Source : franceinfo du 16/03/2021) ? A titre d’exemple, dans la semaine du 06/03 au 12/03/2021, à Saint-Denis-de-Pile, il a été constaté entre 3 et 9 nouveaux cas de Covid-19, 144 tests de dépistage ont été réalisés. (Source : d’après les chiffres de Santé Publique France, estimations Linternaute.com).

    - Des départs de feu peuvent se produire lors de la mise en balles des emballages aluminiums dans les centres de tri. Ces incidents découlent vraisemblablement des résidus de gaz présents dans les générateurs d’aérosols. Ces emballages, qui sont tout à fait recyclables, représentent aujourd’hui 20% de l’aluminium trié par les habitants.

    Nous avons posé la question à la SPL TRIGIRONDE : "Or, avez-vous mené plusieurs démarches pour comprendre la cause de ces incidents et identifié les moyens pour éviter qu’ils ne se produisent chez vous ?".

    Pas de réponse en ce début de mai 2021 !

    Les populations réunies autour du Collectif SCTL (Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne) ne sont pas du tout rassurées : en effet, en 2020, les incendies ont représentés une calamité pour les finances publiques en terme d’intervention des pompiers, de risques encourus pour la santé des riverains et des animaux proches de ces centres de tri de plus en plus gros, qui engendrent la peur au quotidien.

    A titre d’exemple :

    - Le 28/05/2020, alors que les employés s’apprêtaient à quitter le centre de tri de déchets de Bénesse-Maremne (Landes), un incendie s’est déclaré au Sitcom Côte sud des Landes. Le départ de feu, dans les déchets de type « encombrants » stockés sur un espace extérieur, a rapidement gagné en puissance, et les pompiers ont été appelés sur site. Le feu, « couvant », a été éteint à 1 h 10 du matin. 1 500 tonnes de détritus ont été touchées, ce qui a sollicité 30 pompiers de Capbreton, Tosse, Magescq, Saint-Martin-de-Seignanx et Dax (Source : Sud-Ouest https://www.sudouest.fr/2020/05/28/benesse-maremne-40-incendie-au-centre-de-tri-de-dechets-7520962-3301.php ).

    - Le 04/07/2020, une partie du hangar de 20 000 m² du centre de tri a brûlé à Istres provoquant une épaisse fumée. Le tweet des pompiers13 en dit long : « 80 #Pompiers13 et une trentaine d'engins sont engagés sur un violent feu d'entrepôt, quartier Prignan à #Istres, provoquant d'importantes fumées. 2000 m2 ont brûlé. Les pompiers mettent tout en œuvre pour éviter la propagation de l'incendie. Evitez le secteur ! ».

    Incendie cdt le mans                    Incendie au Centre de tri Valorpôle au Mans le 24/07/2020 - Photo : Yvon LOUE - Ouest France

    - Le 24/07/2020 : incendie dans un vaste tas de 800 m3 de déchets de carton et de plastiques au centre de tri Valor Pôle 72. Les fumées étaient même visibles jusqu’au centre-ville du Mans. (Source : France Bleu Maine https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/le-mans-800-metres-cube-de-dechets-en-feu-au-centre-de-tri-valor-pole-1595615814?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR1Ew4qRzlvUxYZvV1mFhnHMhLBVFD9j60YpYrrgP2PtyVeoZ08F_Dy9HHc#Echobox=1595617232 ).

    Incendie valorpole france bleu                                  Cinq lances ont été nécessaires pour circonscrire et maîtriser l'incendie à Valor Pôle

                                                   le vendredi 24 juillet 2020. © Radio France - Clémentine Sabrié

    - Le 14/08/2020, un violent incendie s’est déclaré dans la zone industrielle de Milhaud (Gard). A leur arrivée à minuit, 45 sapeurs-pompiers et 23 véhicules, dont un poste de commandement, ont été confrontés au feu de d’environ 20 000 m3 de déchets de démolition : bois, plastiques, papiers, etc…. Des engins de chantier ont été utilisés pour déplacer les déchets afin de faciliter leur extinction et une équipe spécialisée en risques chimiques s’est même rendue sur place pour vérifier l’absence de pollution dans le Vistre situé à proximité. Le Vistre est un fleuve côtier français qui traverse la Vistrenque, région naturelle et agricole du département du Gard, en région Occitanie. Son cours a été aménagé pour déboucher aujourd'hui dans le Canal du Rhône à Sète. (Source France Bleu Gard Lozère https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/violent-incendie-en-cours-dans-la-zone-industrielle-de-milhaud-1597385279 ).

    - Le 21/09/2020, un spectaculaire incendie a ravagé un bâtiment d’une entreprise spécialisée dans le recyclage et la valorisation des déchets industriels où étaient stockés des matériaux composés de papier, de plastique, de bois. Un important dégagement de fumée était visible à des kilomètres. Les équipes du SDIS 68 avaient rapidement établi un périmètre de sécurité de 100 mètres autour du site. La préfecture a activé le centre opérationnel départemental et demande d'éviter le secteur. Le barriérage mis en place dans le quartier aux abords de l'entreprise en question a été progressivement levé par les services de police. Les élèves et le personnel du collège Hector Berlioz ont quitté l'établissement et sont rentrés chez eux. Une information a été transmise par le collège à l'ensemble des familles, a précisé la préfecture. (Source : France 3 Grand Est https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/haut-rhin/colmar/colmar-spectaculaire-incendie-ravage-batiment-entreprise-schroll-1876078.html ).

    - Pourquoi autant d’incendies dans ces centres de tri, ailleurs, en France alors que la SPL TRIGIRONDE, elle-même assure que les centres de tri nécessitent d’être modernisés et industrialisés pour rendre possible le tri d’un flux entrant qui évoluera en volume et en composition ? S’il y a des incendies nationaux, c’est donc que ces centres de tri qui partent en fumée, sont rétrogrades et ne visent pas une aussi bonne performance du recyclage sur le plan économique ?

    - Ce projet de centre de tri va-t-il devenir le symbole de l’artificialisation et de la bétonisation des terrains de Saint-Denis-de-Pile ?

    - La SPL TRIGIRONDE a augmenté de façon vertigineuse son capital social …. Avec l’argent public. Les 530 000 contribuables composant la SPL TRIGIRONDE (SMICVAL, SEMOCTOM, SMICOTOM, SICTOM SUD-GARONNE, COMMUNAUTE DE COMMUNES MEDOC ESTUAIRE, COMMUNAUTE DE COMMUNES MEDULLIENNE) sont-ils informé-es des délibérations du conseil d’administration de TRIGIRONDE ? En effet, l’AG extraordinaire des actionnaires réunie le 16/06/2020 a décidé d’augmenter le capital social de TRIGIRONDE de 1 025 000 euros pour le porter de 225 000 € à 1 250 000 € par la création de 1 025 000 actions nouvelles de 1 euro nominal chacune émises au pair, à libérer lors de la souscription d’une somme de 560 000 euros représentant 54,63 % du nominal, etc…

    - Pourquoi ne pas informer les 530 000 contribuables des 361 communes que le SMICVAL est titulaire d’une créance sur la Société de 221 603 euros ; que la COMMUNAUTE DE COMMUNES MEDULIENNE est titulaire d’une créance sur la Société de 22 283 euros ; que le SEMOCTOM est titulaire d’une créance sur la Société de 134 828 euros ; que la COMMUNAUTE DE COMMUNES MEDOC ESTUAIRE est titulaire d’une créance sur la Société de 29 055 euros ; que le SMICOTOM est titulaire d’une créance sur la Société de 82 63 euros ; que le SICTOM SUD GIRONDE est titulaire d’une créance sur la Société de 69 840 euros ?   

    - Les 530 000 contribuables de toutes ces communautés de communes sont-ils correctement informés via un site internet entièrement dédié à la SPL TRIGIRONDE alors que cette société ne dispose pas de locaux et que c’est le SMICVAL qui lui met à disposition des espaces de travail ? Est-il possible d’avoir une copie de cette convention temporaire de mise à disposition d’espaces de travail appartenant au SMICVAL ?

    Le Département de la Gironde n’a-t-il pas suffisamment de locaux disponibles dans son parc immobilier afin de mettre à la disposition de la SPL TRIGIRONDE d’espaces de travail suffisants pour faire respecter la lutte contre la Covid-19 ?

    - Quel est l’urgence d’espaces de travail mis à disposition par le SMICVAL alors que le conseil d’administration de TRIGIRONDE s’est réuni en date du 03/11/2020…. par visio-conférence ?  

    - Pourquoi n’est-il pas mentionné dans la 9° résolution du PV des délibérations du conseil d’administration de TRIGIRONDE, en date du 03/11/2020, les mesures de précautions à prendre, plus particulièrement dans le respect du Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de COVID-19 ?  

    L’employeur doit ainsi, notamment, évaluer les risques et mettre à jour le document unique d’évaluation des risques (DUER) de l’entreprise en y intégrant les mesures nécessaires pour éviter au maximum le risque de contamination : information et sensibilisation, organisation du télétravail, réorganisation du travail et des flux pour respecter les règles de la distanciation, gestion et suivi des installations d’aération/ventilation, moyens de protection (masques, écrans de séparation des postes de travail…), nettoyage et désinfection des locaux…).

    Les missions de l’employé de TRIGIRONDE, en l’occurrence le DG, cadre développeur habitué aux montages complexes (SEM, SPL, PPP, MPGD) avec une agilité à assurer un développement maîtrisé, sont multiples. Il doit être suffisamment protégé par des résolutions en ce sens puisqu’il doit mettre en œuvre la stratégie du conseil d’administration en définissant les objectifs et les moyens nécessaires à sa bonne exécution. Ses missions principales étant d’assurer, tout de même, la mise en place et la bonne exécution des compétences de transfert, transport et tri, de participer à la définition de la stratégie d’entreprise de TRIGIRONDE.

    Comment se fait-il que ce soit le SMICVAL qui ait été chargé de son recrutement comme nous l'avons vu plus haut dans ce billet ? Mystère et boule de gomme.

    Nous avons vu grand nombre de parcelles de vignobles autour de la future Usine à poubelles.

    Est-il normal d'observer que des bâtiments, situés à l'arrière du SMICVAL, soient recouverts d'une toiture en tôles ondulées en fibrociment amiante ? 

    Question à l'INAO : quels risques pour les raisins, car, nous connaissons les problèmes liés avec les plaques de toit qui se produisent inéluctablement car elles se détériorent avec l'âge et deviennent fatalement plus fragiles ?

    Cela crée donc un plus grand risque d'exposition et de décollement des fibres minérales, ce qui augmente bien évidemment les risques.

    Toiture amiante bat arriere cdt de sdp

    Le jus de ces plaques en fibrociment amiante s'écoule-t-il sur les parcelles des vignobles situées à proximité de ce bâtiment ?

    En effet, le risque en résultant est accru en raison des effets dommageables supplémentaires causés par l'érosion et l'altération de ces plaques, et comme elles sont exposés aux éléments, elles risquent de se dégrader à cause du gel, de l'humidité, des rayons UV, des pluies acides, et.... laissant ainsi de grandes surfaces de fibres d'amiante sans aucune protection !

    Nous avons RDV prochainement avec les représentants de la SPL TRIGIRONDE dans les locaux du SMICVAL. Nous aimerions qu'un représentant de l'INAO et de la préfecture de la Gironde nous accompagne afin de dresser l'inventaire sur cette toiture en amiante. Demande en sera faite au secrétaire général de la préfecture 33.

    Tout comme, nous nous posons des questions sur la présence de ces bennes à ordures rouillées....

    Arriere cdt de sdp conteneurs rouilles incidences raisins a....et stationnées à l'arrière du SMICVAL...

    Bassin lentilles passerelle rouillee

    .... non-loin de la station d'épuration, qui, elle aussi bénéficie d'une passerelle rouillée composée d'une simple tôle frisant l'amateurisme !!!

    Bassin lentilles passerelle rouillee 1

    Alors que l'eau ne cesse de stagner dans le petit ruisseau qui se dirige vers les vignes du chemin de la Pinière de Saint-Denis-de-Pile !!!

    Eau stagnante ruisseau arriere cdt sdp a

    Quels seront les risques pour les animaux et les humains, avec le projet de la future Usine à poubelles de 34 000 T/an, qui seront susceptibles d'aggraver encore un peu plus la pollution du sol, des eaux superficielles et des eaux souterraines comme le stigmatisait, déjà, dans son arrêté en date du 06/11/2019, Mme la préfète de la région Nouvelle-Aquitaine, et préfète de la Gironde ?

    Arrete prefete 33 sdt smicval

    Nous sommes et nous seront encore plus vigilants à tous ces risques, en étant en contact, avec le service des procédures environnementales de la Direction départementale des territoires et de la mer de la Gironde.

    Quel est l’avis de l’INAO sur autant de tonnes de plastiques, cartons, papiers, emballages souillés qui vont déferler sur la commune de Saint-Denis-de-Pile qui a l’autorisation de produire les vins des appellations : le Bordeaux, le Bordeaux supérieur, le Crémant de Bordeaux ?

    Vignes cdt de sdp aura environnement

    Et du côté du SEMOCTOM, à Saint-Léon, cela-va-t-il mieux à propos des anomalies concernant les données des bulletins de paie, suite au changement du logiciel ?

    De la paix maintenant pour nos camarades qui travaillent sur le site du SEMOCTOM, où va voir bientôt le jour, un quai de transfert de 55 160 m² où les ordures iront probablement sur le site de la future Usine à poubelles de Saint-Denis-de-Pile ?

    A noter que la moitié des entreprises retenues ne sont même pas de la Gironde !!!

    Cependant, la plomberie-protection incendie sera réalisée par l'entreprise AAI qui fera plus de 430 km pour se rendre à Saint-Léon. Super l'empreinte carbone et les économies de CO² pour venir d'une ville comme Saint-Nazaire, que nous affectons cependant, tout particulièrement, pour l'attractivité de ses entreprises qui n'ont pas toutes les mêmes chances de sélection en Gironde.

    A quoi bon bassiner, à longueur de journées, des leçons de morale environnementale les simples camarades de la Gironde pour utiliser moins de C0² afin d'éviter les dérèglements climatiques majeurs puisqu'il faudrait que nous limitions ses émissions à raison de 2 T par personne et par an, en mangeant local, en choisissant la bonne voiture, en se méfiant des emballages alors que le SEMOCTOM ne montre pas vraiment l'exemple sur les distances parcourues ?

    Cette région de Saint-Nazaire qui a vécu en 2020 les affres du Covid-19, puisque la communauté d'agglo de Saint-Nazaire a décidé de suspendre le tri sélectif, à partir du 20/03/2020, et cela en cohérence avec le plan national de lutte contre le coronavirus ! A Trignac nos camarades Pro de l'excellente déchèterie de Veolia avaient le moral en berne.

    Centre de transfert semeoctomLes camions poubelles se dirigeant vers le SEMOCTOM, en provenance par exemple, de Cenac ou de Créon vont-ils continuer à rouler débâchés projetant dans l'air leurs particules de poussières, comme nous l'avons constaté ?

    Senac a semoctom camion non bacheQuestion coûts pour ce futur centre de tri car les chiffres médiatiques ne semblent jamais les mêmes :

    - investissement du seul bâtiment évalué « à la louche » à 20 millions d’euros en 2017.

    - investissement de 18 millions d’euros en 2019.  

    - évaluation du chantier à 20 millions d’euros.

    - « Flou financier » dans la presse de ces derniers jours.

    Par ailleurs, nous avons indiqué à TRIGIRONDE que les députés ont donné leur aval en commission le 14/03/2021 à la mise en place d’une “contribution” poids lourds dans les régions qui le souhaitent et qui sera examiné fin mars dans l’hémicycle. “L’objectif est de favoriser le transport des marchandises par des moyens moins émetteurs de gaz à effet de serre (ferroviaire, fluvial…)”, précise l’exposé des motifs du projet de loi. "Avez-vous programmé cet éventuel surcoût régional pour les camions bennes à ordures chargés de collecter le sélectif dans votre cahier des charges ?", avons-nous demandé au président de TRIGIRONDE.

    En effet, le transport prend une place importante depuis sa conception jusqu’à son élimination ou sa valorisation en tant que déchet. Dans cette chaîne, l’étude « Transport et logistique des déchets" publiée par l’ADEME s’intéresse plus particulièrement à l’impact environnemental du transport et de la logistique des déchets. L’objectif – toujours selon l’ADEME – est de « réduire cet impact, en optimisant le transport, grâce à la réduction, par exemple, des kilomètres parcourus…».

    On ne peut observer que deux tendances fortes se développeront à l’horizon du Bordelais et plus particulièrement à Saint-Denis-de-Pile et ce, en contradiction avec le système de l’économie circulaire :

    - la multiplication intolérable des centres de tri,

    - l’augmentation des distances moyennes parcourues jusqu’aux centres de valorisation. 

    Joëlle KERGREIS, directrice-adjointe à la direction exécutive des programmes de l’ADEME indique « Nous souhaitons que les progrès obtenus dans les filières de gestion des déchets s’accompagnent de transports également optimisés. Nous sommes vigilants à conserver un regard croisé sur les problématiques environnementales, afin que les bénéfices d’une action ne soient pas entachés d’effets néfastes par ailleurs… ».

    Nous demandons à la SPL TRIGIRONDE d’abandonner le transport routier terrestre des bennes à ordures ménagères (BOM) car il représente 30 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) générées dans le domaine de la gestion des déchets. Ces émissions étant produites principalement pendant la phase collecte, elles participent également aux rejets de polluants dans l’air en terme d’oxydes d’azote, d’oxydes de soufre et de particules fines. (Source : FNADE).

    Or, l’analyse détaillée, flux par flux, des papiers et emballages recyclables du SMICVAL, par exemple, est sans arrêt en augmentation (+ 0,9 % en 2019).

    L’évolution des tonnages entrant au centre de tri actuel du SMICVAL a explosé, à + de 3,8 % (évolution 2018/2019).

    Tous les indicateurs sont en constante augmentation, que ce soit en collecte en porte-à-porte en bac jaune, en apport direct par les professionnels, en apport en pôle recyclage, en apport direct par les professionnels, en apport dans les BAV, en apport direct par les professionnels et particuliers sur pesée. Les films plastiques – en apport direct par les professionnels – culminent à plus de 100 % !

    Ce qui laisse à penser que le tri sélectif conduira à une augmentation des tonnages sur tous les territoires de la SPL TRIGIRONDE qui sera obligée d’aller chercher des déchets de plus en plus loin, comme cela a été le cas dernièrement, dans le secteur de la CC Convergence Garonne où certains élu-es commencent à douter de la pertinence d’un tel projet de méga centre de tri en Gironde, avec encore et encore plus de camions et de km parcourus sur routes, et ce, dans une logique capitaliste.

    Dans les territoires déjà concernés par l’extension des consignes de tri, chaque habitant du territoire de la SPL TRIGIRONDE devrait donc recycler plusieurs kg supplémentaires d’emballages par an.

    Par ailleurs, il y a lieu de se poser quelques questions puisque les SPL font l’objet même de critiques dans leur propre mode de fonctionnement.

    Le principe de l'utilisation des sociétés publiques locales (SPL) est critiqué, certains y voyant un moyen pour les administrations d'échapper au code des marchés publics et de donner des emplois aux amis du pouvoir.

    Christian Julienne, président du laboratoire d'idées libéral Héritage et Progrès, écrit ainsi : « Toutes les grandes villes, les départements et autres vont être naturellement tentés de créer ces sociétés publiques locales pour y mettre les vice-présidents, adjoints, chefs de service et autres amis politiques heureux de devenir entrepreneurs avec l’argent des contribuables et sans se soumettre à la concurrence. […] En outre, le texte lui-même constitue un véritable appel au délit de favoritisme, à la prise illégale d’intérêts et à l’abus de bien social ». Ce point de vue n'est toutefois partagé que par un petit nombre de personnes, la SPL n'assouplissant pas le régime des outils déjà à la disposition des collectivités locales, comme les EPIC, les SEML, ou encore les associations transparentes. Elles répondent au contraire à une critique sur la non-transparence des SEML quant au choix des partenaires privés actionnaires au capital.

    Pour ses défenseurs, la SPL reste un outil privé à disposition d'un pouvoir public et est donc un outil, parmi d'autres, permettant d'éviter l'emploi de fonctionnaires publics pour accomplir des missions de service public...

    A suivre avec gourmandise en lisant cet article intitulé "La grosse arnaque du recyclage plastique : trier ne servirait à rien .

    Source : https://www.ladn.eu/entreprises-innovantes/transparence/enquete-grosse-arnaque-recyclage/

    "On nous le répète sans cesse : quand il s’agit de sauver la planète, chaque petit geste compte. Vraiment ? Une solide enquête du Guardian explique que niveau recyclage plastique, il est plutôt question de bullshit généralisé que de conscience écologique.

    « Le recyclage du plastique est un mythe ». Aïe, d’entrée de jeu, l’enquête du journaliste Oliver Franklin-Wallis annonce la couleur. Publiée dans The Guardian, elle dresse un constat effrayant : trier nos déchets ne servirait à rien.

    Rien ne se perd, tout se transforme (ou se brûle)

    On pensait qu’avoir des poubelles arc-en-ciel et y jeter consciencieusement nos déchets selon des consignes édictées de façon quasi-scolaire par nos municipalités suffisait à faire le job… mais non. Comme le rappelle Oliver Franklin-Wallis, « vous buvez un Coca-Cola, jetez la bouteille en plastique dans la poubelle recyclable, sortez la poubelle, et vous n’y pensez plus. Mais la bouteille ne disparaît pas pour autant. » Tout ce que l’on jette à la poubelle devient aussitôt la propriété de l’industrie des déchets – qui pèse plus de 275 milliards d’euros à l’échelle mondiale. Et puisque dans le système actuel, qui dit industrie dit profit, cette dernière se fait un devoir d’extraire de nos ordures tout ce qui peut lui rapporter de l’argent. Parfois, c’est récupéré sur place, mais dans la majorité des cas, on revend ailleurs – loin des yeux, loin du cœur. Par exemple, le plastique ne s’achète pas très cher. Alors, souvent, on vend à la Chine – qui, jusqu’à peu, était considérée comme le plus grand marché international du recyclage de plastique.

    Déchets contaminés

    Sauf qu’en 2018, la Chine a mis le holà en interdisant 24 types de déchets sur son territoire. Alors que s’est-il passé ? Officiellement, les déchets occidentaux étaient trop « contaminés » - officieusement, cette prise de position serait la conséquence directe du documentaire Plastic China, qui suit le quotidien d’une famille travaillant au sein de l’industrie du « recyclage » - qui consiste visiblement surtout à fondre le plastique pour le revendre à des fabricants. La pratique est évidemment extrêmement polluante, et ne permet pas à ces familles exposées de vivre correctement.

    Qu’à cela ne tienne : les pays occidentaux ont rapidement fait de trouver d’autres poubelles : la Thaïlande, l’Indonésie, la Malaisie ou le Vietnam semblent des territoires tout désignés pour accueillir et (mal)traiter nos déchets.

    Tout à fait illégal

    Tout ça, non seulement c’est bien crado, mais c’est en plus totalement illégal. Un rapport de Greenpeace met en lumière l’existence d’immenses décharges en Malaisie. La majorité des déchets qui les constituent proviennent d’Europe. Comme en Chine, ils finissent brûlés ou enterrés… et se retrouvent parfois à voguer dans les rivières ou les océans. Résultat : le gouvernement malaisien a commencé à renvoyer des bateaux chargés d’ordures, en invoquant des préoccupations pour la santé de la population. De leur côté, la Thaïlande et l’Inde ont annoncé bannir l’import de déchets plastiques étrangers.

    Mais rien n’y fait : puisque quand on veut, on peut, un peu de corruption suffit à faire circuler nos déchets dans ces pays.

    8 milliards de tonnes de plastique

    Les chiffres qui illustrent l’article sont aberrants : sur les 8,3 milliards de tonnes de plastique produites dans le monde, seules 9% ont été recyclées. Un score déjà bien faible qui est en plus questionné, par-dessus le marché, par les ONG. Celles-ci rappellent les destins parfois incertains des cargos qui transportent les déchets censés être recyclés.

    Quelques solutions

    Évidemment, plus on en parle, plus ça fait tache. Et les industriels essayent de proposer des solutions miracles. L’une d’entre elles est un robot « intelligent ». Made in USA, il promet de trier les bouteilles et autres contenants en plastique près de 3 fois plus rapidement qu’un humain. Autrement dit, il serait capable de gérer 3 tonnes de déchets par jour.

    D’autres imaginent qu’une taxe plastique s’impose. C’est notamment le projet du gouvernement britannique, qui suggère que les packagings qui contiennent moins de 30% de matière recyclée soient pénalisés.

    Enfin, il y a toujours la technique du zéro déchet. Tout le monde ne peut pas encore s’y mettre, mais les initiatives se multiplient.

    Bref, le plastique, c'est plus franchement fantastique."

    Nous appellons massivement les 530 000 habitant-es à nous rejoindre massivement afin de s'opposer à ce projet fantasque et irrationnel d'Usine à poubelles à Saint-Denis-de-Pile !

    "Ils ont voulu nous enterrer, ils ne savaient pas que nous êtions des graines", Proverbe mexicain.

    A suivre

    © Marc-Claude de PORTEBANE

    - Président d'AURA Environnement

    - Porte-parole du Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne (SCTL)

    - Porte-parole de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux

  • + de 18 000 Signatures PETITION : Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest. #Halte aux nuisances contre toutous et riverains !

    Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest. #Halte aux nuisances contre toutous et riverains !

    Toutou st priest 4LIEN de notre PETITION :

    https://www.mesopinions.com/petition/animaux/stop-projet-sncfreseau-venissieux-saint-priest/134125

    AURA Environnement et le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest), soutenus par de nombreux riverains, opposé-es au projet de réaménagement de la plateforme de transport combiné de Vénissieux-Saint-Priest demandent à @sncfreseau une nouvelle concertation démocratique en vue de l’abandon pur et simple de ce projet fantasque.

    Depuis des années, nos camarades-riverains de l’association, « Halte au bruit et à la vitesse » crée le 22 juillet 1996 luttent avec désespoir contre les nuisances engendrées par une noria de camions (dont des camions plateaux sans chargement aux vibrations infernales) qui passe sous leurs fenêtres à une cadence épouvantable (Rue du Chemin du Charbonnier et rond-point du Baco) pour se diriger avec leurs conteneurs, sur le site de Naviland Cargo qui est un opérateur français de transport combiné faisant partie de Rail Logistics Europe, le pôle fret et logistique ferroviaire du groupe SNCF. Naviland Cargo est une filiale de Transport et Logistique Partenaires, elle-même filiale de SNCF Participations qui fédère en 5 grandes branches la presque totalité des 657 filiales et participations de la SNCF.

    Le terminal combiné de Lyon-Vénissieux également appelé chantier multimodal, est un site permettant aux marchandises de passer d'un mode de transport à un autre. Celles-ci sont transportées dans des UTI (unités de transport intermodal) : conteneurs, caisses mobiles qui grâce à des portiques de manutention, généralement mobiles, peuvent être transbordés d'un train vers un camion ou un bateau. Les terminaux combinés comprennent généralement des zones de stockages pour les conteneurs occasionnant une pollution visuelle non-négligeable, surtout dans ce quartier dit « résidentielle » - lol -.

    Bonjour les dégâts pour les animaux et les riverains qui sont, en outre, exposé-es aux radiations des lignes électriques de plus de 50 000 volts !!!

    Nous avons observé que de pauvres toutous se baladaient, notamment impasse d’Auvergne, supportant les accumulations de nuisances qui ne semblent pas émouvoir les grands décideurs qui, gourmands de subventions publiques, ne cessent d’avoir leurs comptes virer de plus en plus dans le rouge.

    Toutou st priest 3bC’est inadmissible et nous n’allons pas le tolérer plus longtemps ! Les animaux – au même titre que les humains - ont des droits. Ils doivent être respectés.

    L’absence de langage oral chez les animaux non humains a parfois été présentée comme une preuve de leur manque d’intelligence et de sensibilité. Double erreur. D’une part, il y a un langage oral chez de nombreux animaux, mais nous ne le comprenons pas. D’autre part, nous oublions que le langage des émotions se passe souvent de mots. La primatologue Jane Goodall fait remarquer qu’en de nombreuses circonstances les humains se rapprochent de leurs cousins grands singes pour revenir à des modes de communication silencieux : quand ils passent la main dans le dos d’un ami, quand ils se prennent dans les bras, quand ils frappent dans les mains … Aymeric CARON, (journaliste et écrivain, « Antispéciste », Editions Don Quichotte – 2016).

    Alors que l'avenir de Fret SNCF s'obscurcit encore un peu plus, l'activité transport de marchandises de la compagnie publique accumule déficits sur déficits. En effet, pour atteindre l'équilibre opérationnel en 2021, la direction compte mettre une nouvelle organisation. Avec de nouvelles suppressions de postes à la clef : le nombre de salariés doit passer de 6.300 aujourd'hui à 4.500 fin 2023 !!!

    La déflation industrielle française, le démaillage massif du réseau, l'inégalité de péages d'infrastructures rail/route et le désengagement délibéré des trafics diffus par l'opérateur historique sont largement responsables de cette récession !

    En pleine pandémie plus de 16 millions d'euros jetés par la fenêtre ?

    Dès le 28/02/2021, AURA Environnement - qui apporte son entier soutien au Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) -, a envoyé un mail à la plateforme Vénissieux-Saint Priest via concertation.pftc.venissieux.saint.priest@reseau.sncf.fr pour leur dire notre opposition à ce projet par rapport à la plateforme multimodale de Vienne-Sud Salaise/Sablons qui traite déjà plus de 800 000 T de marchandises en moyenne par an via l'eau, le fer et la route.

    En effet, le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) estime, notamment, que c'est un projet néfaste à l'aménagement du territoire des zones concernées et à l'environnement en région AURA (Auvergne-Rhône-Alpes), surtout en ce moment de plein confinement où l'Etat appelle les masses populaires à se "serrer la ceinture" parce que nous n'avons pas assez d'argent pour nous acheter des vaccins et vacciner les plus pauvres d'entre nous qui vivent dans une détresse économique et psychologique totale.

    Chemin du charbonnier presseUne levée en masse nationale nous a donc paru essentielle sur ce projet inutile.

    Nous serons vigilants sur les relevés botaniques de la zone en friche qui accueillera l’extension de cette plateforme de transport combiné et qui seront menés au printemps 2021.

    Car ce projet fort coûteux vient, notamment, en contradiction avec le raccordement ferroviaire déjà programmé de la Zone industrialo-portuaire de Salaise et co-financé par l'Etat pour un montant de 2,135 M€. Cela fait suite à la confirmation du secrétaire d'Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste DJEBBARI, auprès de la députée de la 7e circonscription de l'Isère, Monique LIMON.

    Le 07/03/2021, Mr Louis POIDEVIN, (chargé des relations institutionnelles et de la concertation de SNCF Réseau) mettait plus d’une semaine pour nous répondre.

    Le 09/03/2021, nous lui avons simplement demandé par mail s'il y aurait un AP (arrêté préfectoral), voire, une EP (enquête publique). Quel mal il y a, à poser ce genre de questions ? Nous n'avons reçu aucune réponse !

    Le 07/04/2021, le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) recevait un appel unique de M. Christophe KARLIN (expert-concertation pour SNCF Réseau), Mr POIDEVIN (chargé des relations institutionnelles et de la concertation de SNCF Réseau) et de M. ESPINASSE (directeur adjoint de l’infrapôle Paris Nord de SNCF Réseau).

    L’entretien téléphonique s’est transformé en dialogue de sourds car nous reprochons à SNCF Réseau de ne pas avoir correctement informés TOUTES les populations de Vénissieux et de Saint-Priest (plus de 100 000 habitants).

    Comment les habitant-es de ces 2 villes ont-ils pu se faire correctement une idée de ce projet alors qu’il a bien été précisé (page 5 du dossier de concertation), que « Ce dossier n’est pas une compilation exhaustive des études », car, « Il s’agit d’un « dossier d’étape » et non d’une présentation du projet définitif », puisque « Celle-ci sera réalisée à l’occasion de l’élaboration du dossier d’évaluation environnementale qui sera rendu public, conformément à la réglementation ».

    Ce dossier dit « de concertation » a été établi en… Février 2021 (Page 19).

    Or, la décision de l’Autorité environnementale (AE), après examen au cas par cas, sur l’aménagement de la plateforme de transport combiné de Vénissieux-Saint-Priest (69) a été rendue, antérieurement à l’annonce de la « concertation », soit… le 20/12/2019 !!!

    Ce n’est que le 08/04/2021 que les riverains de l’association « Halte au bruit » ont été informés de l’existence de cette décision de l’Autorité environnementale par notre Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) !!!

    Spsvp halte au bruit 1

    Notre camarade Enrico (à droite) n'en peut plus de toutes ces nuisances !

    Et là, stupeur ! L’étonnement et la colère des riverains n’ont fait qu’un tour. La « concertation » aurait-elle été potentiellement faussée, avons-nous demandé à SNCF Réseau ? Comment se fait-il que les élu-es de Vénissieux et de Saint-Priest ne soient pas montés au créneau pour en parler publiquement lors de la visite du site fin février 2021 ?

    Les habitant-es de Saint-Priest et de Vénissieux n’ont pas été mis en garde sur les impacts potentiels relevés par l’AE sur l’environnement et la santé humaine – voire animale comme nous le relevons – et les mesures et caractéristiques destinées à les éviter, les réduire ou les compenser, et en particulier :

    - les impacts du projet consécutifs à l’augmentation du trafic des poids-lourds, en termes notamment de qualité de l’air, bruit, émission de gaz à effet de serre ?

    - les impacts du projet consécutifs à l’augmentation du trafic ferroviaire de 45 à 60 trains par semaine ?

    - l’impact des travaux en terme de bruit et de pollutions lumineuses ?

    - l’impact de l’opération sur les besoins et l’offre de stationnement, de transport en commun et sur les trafics routiers relatifs aux employés du site ?

    - les cumuls et interactions des impacts et mesures liés à l’opération présentée avec ceux du projet de prolongation du boulevard urbain Est ?

    Plaquette publicitaire sncf reseau

    Quel intérêt de ne pas parler, sur la plaquette publicitaire de 19 pages de SNCF Réseau, des objectifs poursuivis par la réalisation de l’évaluation environnementale, notamment des impacts liés à l’augmentation du trafic routier, en termes de qualité de l’air, de bruit et d’émission de gaz à effet de serre et à l’augmentation du trafic ferroviaire ?

    Nous demandons à SNCF Réseau de reprogrammer une autre concertation nettement plus républicaine, avant que l’étude d’impact ne soit rendue publique, puisque les populations locales, qui, mises devant le fait accompli, ne pourront plus, hélas, donner leur avis.

    L’avis de l’AE ne saurait être ignoré des populations locales.

    Mr KARLIN nous a dit que SEULEMENT 13 000 € avaient été engagés en terme de communication (5 000 € pour les réunions publiques et 8 000 € pour la publication de la plaquette publicitaire encensant le projet) !

    Il n’y aurait eu que 25 personnes qui auraient donné leur avis lors de cette « concertation ».

    La visite de ce site, fin février 2021, n’était pas du tout une « concertation », selon notre camarade Roger RIVAT porte-parole de l’association « Halte au bruit », qui nous précisé qu’ « il y avait plus d’agents de la SNCF et d’élus représentant les 2 municipalités que de riverains et de populations de Vénissieux/Saint-Priest) !

    Le site en question se trouve entre la voie ferrée (Lyon, Grenoble, Chambéry) et le Chemin du Charbonnier. Au fil des années, l'association "Halte aux Bruits et à la vitesse" a attiré des adhérents habitant d'autres secteurs des deux villes.

    Cette « concertation » – du 22/02/2021 au 08/03/2021) - n’était-elle destinée qu’à informer SEULEMENT un petit nombre de personnes en ces mauvais temps de COVID-19 alors que le couvre feu couvrant la période battait son plein ?

    N’aurait-il pas été plus judicieux de mettre largement plus de 5 000 € en terme de communication vis-à-vis du grand public pour un projet de…. 16 millions d’euros, tout en sachant que la population de Saint-Priest est estimée à plus de 45 000 habitants et que celle de Vénissieux à plus de 64 000 habitants (INSEE 20215) !!!

    La concertation aurait-elle été potentiellement « faussée » se sont donc demandé les riverains ?

    Nous avons posé la question à SNCF Réseau : « Les habitant-es de Saint-Priest et de Vénissieux ont-ils été correctement mis en garde sur les impacts potentiels relevés par l’AE sur l’environnement et la santé humaine – voire animale – et les mesures et caractéristiques destinées à les éviter, les réduire ou les compenser ».

    L’avis de l’AE ne saurait être ignoré des populations locales que ce soit ici ou dans le cadre des objectifs du 4F (Fret Ferroviaire Français du Futur). A quoi bon de discutailler chez 4F, de « logistique verte », d’ « émission en moins de C02 », de « plan d’action pour le climat » lorsque les riverains et les animaux – dont les petits oiseaux - de Vénissieux et Saint-Priest vivent l’enfer au quotidien avec le passage de 400 poids lourds/jour dès 6h le matin ?

    Spsvp camion rue du charbonnier

    Nous avons observé le 08/04/2021, avec les riverains, que des camions vides de tout chargement sortaient de l’entrée principale du site (photos à l’appui, à 13h11) direction chemin du Charbonnier à Vénissieux dans un vacarme assourdissant .....

    Camion sortie rue du charbonnier...... alors que le chef d’agence de l’exploitation LYON VENISSIEUX de Naviland Cargo, Eric LEONARD – lors de notre visite du site dans la matinée même – s’est évertué à nous dire que, désormais, les camions vides ne partaient que du côté de la rue du Beaujolais, à l’est du site sur la commune de Saint-Priest !!!

    Et l’arrêté municipal de la ville de Vénissieux en date du 14/02/2002 qui vise à lutter contre les nuisances sonores des bruits de voisinage, entre, notamment 12h et 14h, on en fait quoi ? Est-il normal de troubler le repos ou la tranquillité des habitants à l’heure du déjeuner en cette période de confinement, qui plus est ?

    Les populations locales très urbanisées de Vénissieux et Saint-Priest doivent-elles fuir avec leurs toutous vers de VRAIES zones « résidentielles » afin d’en finir avec les nuisances sonores, les risques de leucémie induits par les ondes électromagnétiques des lignes à très haute tension (THT) qui survolent l’impasse d’Auvergne, les cancers à répétition comme ceux de la rue Charbonnier ?

    Nous voulons DESORMAIS des études épidémiologiques sur tous ces dangers puisque l’épidémiologiste s’appuie sur une très large palette d’outils pour caractériser les expositions environnementales. Celle-ci va de données sur les sources des contaminations environnementales à des mesures ou modèles environnementaux (dispersion des polluants atmosphériques) et à des mesures personnelles d’exposition (dosimètres) ou de dose interne par des «biomarqueurs d’exposition » !

    Et bien non ! Le fret ferroviaire ne passera pas AVANT la tranquillité du voisinage ! Et nous irons jusque devant la Commission européenne pour faire respecter animaux et humains ! Les élu-es de Vénissieux et de Saint-Priest doivent démissionner. Les riverains en ont marre de chez marre. Ils ne veulent pas de ce projet de réaménagement porté par SNCF Réseau. ILS N’EN VEULENT PAS ! Ils n’ont plus confiance en la parole publique. Ils ne veulent plus de ces nuisances perpétuelles les affectant 24h/24h en vivant jours et nuits avec l’insécurité permanente, la pollution récurrente, les bruits incessants, etc… (Source : intervention publique au conseil municipal de Vénissieux de notre camarade Enrico REA).

    Spsvp halte au bruit 2Nos camarades de l'association "Halte aux bruits et à la vitesse" ont rejoint massivement notre collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest)

    Ils ne veulent plus de nuisances sonores des rondes infernales de camions, (qui ne roulent même pas au gaz ou qui ne sont pas hybrides), et des bruits des freinages de trains, etc...

    La ras-le-bol étant devenu général et à force de n'être pas écouté, le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) - soutenu par l'association AURA Environnement - a demandé que la lutte soit désormais étendue à l'ensemble de la Région AURA (Auvergne-Rhône-Alpes) et au territoire national parce que les contribuables sont concerné-es par ce fantasque projet où les euros vont couler à flot !

    Double camions venissieux saoint priest naviland cargo

    Nous pensons donc qu'il y a eu potentiellement un discours à sens unique, voire une potentielle "mascarade" de « concertation », car, nous avons demandé à un de nos camarades d'assister à la concertation du 01/03/2021 à 17h 30. Il n'a pas du tout le souvenir que @sncfreseau ait demandé l'avis aux personnes présentes. Il semblerait que @sncfreseau aurait "exposé le projet et demandé s'il y avait des questions, mais rien de plus". Il n'y avait que 2 personnes dont un journaliste. AURA Environnement a demandé à @sncfreseau si une copie vidéo de cette réunion qui a dû être plus un monologue qu'un débat constructif a été conservée ? Nous l'attendons.

    AURA Environnement s'est alarmé : "Peux-t-on vraiment parler de "concertation" démocratique lorsque certains riverains ou opposants ne savent même pas se servir d'internet, que celles ou ceux de nos camarades-ouvriers étaient dans les bouchons du retour de leur travail à leur domicile pendant le couvre-feu de 18h ?

    A quoi bon commencer un débat public en visioconférence à 17h30, en plein couvre-feu ?

    Nous pensons que les gens d'un rayon de 30 km autour de Saint-Priest-Vénissieux n'étaient pas assez informés. Nous ne sommes pas en Birmanie. Le peuple doit pouvoir connaître les tenants et les aboutissants de ce méga projet régional de tout de même 16 millions d'euros..... qui sont de l'argent public, alors qu'il est demandé aux françaises et aux français de se "serrer la ceinture" en ces temps de pandémie.

    Le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) pense donc que cette "concertation" semble opposable en l'état.

    D'autant plus que le permis de construire délivré par la mairie de Saint-Priest est attendu autour de mai 2021 et que l'étude d'impact devrait montrer le bout de son nez en novembre 2021.

    Naviland cargo voisins
    Pas d'enquête publique en perspective mais des riverains pas du tout "enchantés" comme on a pu le lire dans les medias locaux, des riverains remontés à bloc par le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest), des riverains et des animaux qui reprendront espoir grâce à nous... Objectif : la fermeture définitive de cette verrue ! Voilà le menu pour 2021 et années suivantes auquel 4F, SNCF Réseau et Naviland Cargo ne devait pas s'attendre. LOL

    Nous demandons donc une nouvelle et véritable concertation, MAIS…. une fois que nous en aurons terminé avec le confinement et le couvre feu made in Covid-19 où les masses populaires pensent plus à se soigner qu'à participer à un « pseudo » débat qui ne sert pas du tout l'intérêt général !

    Les habitant-es de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, regroupé-es autour du Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest), ont besoin de plus de visibilité et d'être inform-ées pleinement sur ce projet de réaménagement de la plateforme de transport combiné de Vénissieux/Saint-Priest !

    Le Covid-19 nous empêche de nous exprimer ! Nous voulons plus de démocratie et un vaste débat consensuel une fois la liberté de mouvement retrouvée pour que les animaux et les riverains ne supportent PLUS toutes ces nuisances insupportables !

    « Tout va de travers. Les hommes souffrent, les animaux trinquent pendant que les puissants dirigeants du monde se réunissent, une fois de plus, constatant avec force et palabres que la Terre est malade. Rendez-vous ailleurs, dans dix ans, pour en parler encore, sans réagir…. Pourtant il est urgent de remettre les pendules à l’heure, d’épargner ce qui peut encore être sauvé, protégé. Notre société est pourrie, notre planète polluée, nos animaux empoisonnés, nos légumes transgéniques, notre air plus ou moins radioactif, notre ozone qui fout le camp, c’est une lente et irrémédiable décomposition non prévue par Nostradamus, mais préméditée, depuis longtemps par  les irresponsables qui nous gouvernent. A vous de réagir. La balle est dans notre camp ». (Brigitte BARDOT, « Pourquoi », Editions du Rocher).

    Nous serons extrêmement vigilant-es sur l’avenir de la santé des populations locales, la cause animale et environnementale de Vénissieux-Saint-Priest !

    In solidum, Nous signataires de cette pétition avec le soutien des populations locales de Vénissieux/Saint-Priest, nous appelons à l'aide nos camarades de Greenpeace, de la Fondation Brigitte Bardot, de PETA France et nous demandons une vaste concertation nationale et internationale pour l’abandon définitif de ce projet imposé et inutile !

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    http://www.aura-environnement.com/

    - Porte-parole du Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest)

    - Fondateur et porte-parole du Collectif de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux (+ de 46 000 Like sur Facebook)

    https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux/

  • Pollution vallée #Arve : AURA Environnement se mobilise avec maire Grenoble @EricPiolle & @FabienneGrebert !

    Le 20/03/2021 les écolos d'Auvergne-Rhône-Alpes

    ont porté avec AURA Environnement

    un message fort dans la Vallée de l'Arve et le 74 !

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    Eric PIOLLE (maire de Grenoble) et le fondateur d'AURA Environnement

    Le 20 mars 2021, c'est aux côtés d'Eric PIOLLE, maire de Grenoble, que notre camarade Fabienne GREBERT, candidate à la présidence de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, est venue soutenir les militant-es et habitant-es de la région de la Vallée de l'Arve (74) dans leurs combats contre la pollution de l'air, un fléau non seulement environnemental pour lequel l'Etat avait été condamné, mais aussi sanitaire.

    A l'orée du printemps qui s'annonce bien, pour notre camarade Fabienne GREBERT, sous l'angle des mobilisations pour le climat avec les discussions parlementaires sur le fiasco de la loi climat annoncées au 29 mars, notre camarade candidate écologiste s'est rendue le 20/03/2021 dans le territoire symbolique de la Vallée de l'Arve largement polluée par les fumées des cheminées des résidences secondaires de la bourgeoisie locale et des habitants du cru qui doivent supporter des froids glacials, voire épouvantables, les nuisances diverses des trains de la gare SCNCF de Chedde, les norias de camions aux odeurs pestilentielles parfumées au diesel qui déferlent sur l'A 40 à hauteur de Passy, direction Turin en passant par Chamonix-Mont-Blanc qui n'en fini plus d'absorber pollutions de l'air sur pollutions de l'air irrespirable, comme le sopalin aspirant les pollutions diverses et avariées des emmerdements locaux.

    Y'en a plus que marre des pollutions des cheminées des poêles à bois ! (Source : http://www.aura-environnement.com/blog/indice-qualite-de-l-air-auvergne-rhone-alpes/vent-de-panique-passy-le-copab-passe-a-l-action-contre-cheminees.html)

    Même si le mardi 03/12/2020, dans le cadre de la mise en œuvre du PPA de la vallée de l'Arve révisé pour la période 2019-2023, le préfet de la Haute-Savoie a signé un arrêté interdisant l'utilisation des foyers ouverts (en appoint ou en agrément) pour le chauffage au bois, à partir du 1er janvier 2022 dans la vallée de l’Arve, on ne pourra pas empêcher nos pauvres camarades-ouvriers de se chauffer au bois vert de rage !

    En effet, la responsabilité du chauffage au bois non performant est flagrante dans les émissions de particules PM10 et PM2,5 sur le territoire de la vallée de l’Arve. Le chauffage au bois non performant reste le 1er contributeur aux PM10 et PM2,5 dans la vallée de l’Arve en moyenne annuelle. Il est en effet responsable de plus de 60 % des émissions de PM10 et peut atteindre une contribution de près de 80%, en hiver.  

    A l’horizon 2022, l’impact du fond Air bois cumulé à l’interdiction des foyers ouverts devrait permettre une baisse totale de 112 tonnes de PM10 d’ici 2022, ce qui représente 21 % d’émissions de PM10 sur la vallée de l’Arve en 2018 A l’horizon 2022, l’impact du fond Air bois cumulé à l’interdiction des foyers ouverts devrait permettre une baisse totale de 112 tonnes de PM10 d’ici 2022, ce qui représente 21 % d’émissions de PM10 sur la vallée de l’Arve en 2018 ! (Source : ATMO Auvergne-Rhône-Alpes) !

    Par contre, nous avons observé que les immondes capitalistes bourgeois se chauffaient avec pratiquement une cheminée dans chaque pièce, alors que, dans Paris ou à Lyon, par exemple, il y a des pauvres SDF qui crèvent de froid au quotidien sur les trottoirs !

    Que les boboïstes bourgeois de Passy, de Chamonix ou Saint-Gervais-les-Bains et des alentours se chauffent avec une bonne bouillote, se réchauffent avec un verre de Génépi et une bonne soupe aux choux si chère à notre regretté René FALLET ! Que ces crasseux de boboïstes arnacho-gauchisants, que nous combattons, commencent donc par nettoyer les filtres à air de leurs véhicules diesels en mauvais état de rouler dans la farine le Peuple de base et les services de l'Etat !

    Que certains illuminé-es du joint des AMAP ou des Ressourceries de la région de Passy ou du 74 cessent de siphonner les subventions des collectivités territoriales.

    Faut arrêter cette hypocrisie de façade et de raconter des salades ! A quoi bon produire et commercialiser des carottes et des patates dite "Bio" puisqu'elles sont polluées par les particules nocives des cheminées des multiples chauffages à bois ? .

    Pollution chamonixC'est l'horreur à Chamonix-Mont-Blanc, la ville mal-gérée par Eric FOURNIER, le vice-président environnement-énergie de la Région AURA (Auvergne-Rhône-Alpes), alors qu'il n'y pas d'usine à poubelles !!! Les particules en suspension, le monoxyde de carbone (COà, le dioxyde d'azote (NO2), le dioxyde de soufre (SO2) explosent sous le nez de nos camarades chamoniard-es !

    Et que penser également de la pollution de l'eau, à l'arsenic, à Chavanod près d'Annecy qui culbute les paramètres nationaux, (0,5 µg/L pour Chavanod CONTRE 4,8 µg/L au niveau national !!!).

    Qui se soucie de la santé de nos camarades de la région d'Annecy proches de l'incinérateur à poubelles de Chavanod ? Qui en parle ? Personne. Qui n'en parle pas ? Tout le monde !

    Nous avons parlé avec notre camarade Fabienne GREBERT, de ce que nous affirmions à propos de ces déchets illégaux en provenance de SYTRAD de Valence vers l'incinérateur Synergie de Chavanod (source : http://www.aura-environnement.com/blog/collectif-stop-incinerateur-lac-annecy-csila/dechets-illegaux-incinerateur-sila-collectif-stop-incinerateur-lac-annecy-csila-soutenu-ecrit-a-dreal74-et-au-prefet-74.html ).

    Fabienne qui est conseillère municipale d'ANNECY nous a dit ne pas être au courant alors qu'elle est Vice-présidente du SILA en charge des études, des suivis scientifiques et des nouveaux usages liés au lac d'Annecy !!!!! Ptdr !

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    Pourtant, si AURA Environnement n'était pas intervenue auprès du cabinet du préfet 74 et de la DREAL 74 pour que ce projet de trafic cesse immédiatement, que ce serait-il passé, hein ???

    Idem, mêmes questions avec notre camarade Eric PIOLLE, le maire de Grenoble, à propos de l'immonde incinérateur ATHANOR qui crame les immondes saloperies des ordures ménagères des poubelles grises ou vertes de l’agglomération grenobloise,.

    Cette usine réceptionne et trie le contenu des différentes poubelles, par des moyens automatiques et par un tri manuel effectué par une trentaine de nos camarades ouvriers spécialisés. Environ un tiers des matières organiques présentes dans les poubelles grises est envoyé vers un centre de compostage, puis épandu dans des zones agricoles. Près de la moitié des matériaux recyclables présents dans les poubelles vertes (canettes, cartons, plastiques…) est extraite puis recyclée pour d’autres usages industriels.

    Tout le reste est ensuite brûlé :

    • les refus du centre de tri et du centre de compostage, ainsi que les déchets incinérables déposés en déchetteries (pour les communes appartenant à la Métropole) ;
    • la collecte résiduelle et les refus de tri, ainsi que les ordures ménagères brutes des communes n’ayant pas de système de tri (pour les communes n’appartenant pas à la Métropole) ;
    • les déchets hospitaliers.

    L’incinération des ordures à Grenoble constitue un système de déplacement de la pollution : les ordures brûlées à plus de 800 degrés sont transformées en cendres stockées dans des décharges et en poussières qui se retrouvent dans l’atmosphère ou retombent sur les sols. Ces résidus sont chargés de métaux lourds et de particules fines toxiques. INFAMIE TOTALE !!!

    Que fait notre camarade le maire de Grenoble ?

    Les cheminées d’Athanor rejettent en effet des particules fines cancérigènes (dioxines, furannes…), des métaux lourds (arsenic, cadmium, plomb, mercure, nickel…), des oxydes d’azote et des gaz à effet de serre. Selon la Métro, qui a réalisé d’importants travaux en 2005 et 2006 pour améliorer le traitement des fumées, les rejets atmosphériques de l’incinérateur seraient conformes aux normes en vigueur.

    Un SCANDALE, alors que nos camarades Fabienne GREBERT et Eric PIOLLE semblent ne pas se soucier de la qualité de vie dans leurs propres territoires !

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    Nous vous le répétons, camarades, les véritables défenseurs de l'Environnement : collectifs du terroir ou petites associations locales ne font pas de politique, encore moins de politique politicienne !

    JAMAIS nous ne soutiendrons certains paltoquets qui ne recherchent que des maroquins ! Regardez donc l'affaire de Rugy !!!!.

    Notre camarade Eric PIOLLE a semblé visiblement embarrassé par nos questions sur l'incinérateur ATHANOR situé dans sa propre commune. Pourquoi nos camarades du collectif COLL'AIRPUR ne montent-ils pas au créneau sur l'agglo de Grenoble ?

    Et on comprends très bien notre camarade Eric PIOLLE : AUCUNE étude épidémiologique approfondie sur les conséquences sanitaires des rejets d’Athanor depuis sa création en 1994 n’a été réalisée dans le périmètre de rejet de l’usine et dans l’agglomération grenobloise.

    Nos camarades Fabienne GREBERT et Eric PIOLLE sont venus poser devant l'incinérateur de Passy, (on dirait qu'il y a une fixette pathologique UNIQUEMENT sur Passy-SUEZ), alors que dans le département 74.... il y a une flopée de ces usines à poubelles qui crachent furanes et dioxines (Marignier, maître d'ouvrage SIVOM région de Cluses ; Thonon-les-Bains (maître d'ouvrage STOC du Chablais ; Chavanod (maître d'ouvrage SILA). EXPLOITANT de ces 3 incinérateurs : VEOLIA).

    Pourquoi ne pas faire une photo de campagne aux futures élections régionales 2021 à la région AURA (Auvergne-Rhône-Alpes) dont le siège est à Lyon, devant 1 des 3 incinérateurs exploités par VEOLIA dans le département de la Haute-Savoie ou devant le projet d'extension de la décharge ONYX-VEOLIA à Chatuzange-le-Goubet qu'AURA Environnement a attaqué au tribunal administratif de Grenoble fin 2020 ? Mystère et boule de gomme ! Peut-être que les élu-es de Saint-Gervais-les-Bains vont nous aider à résoudre l'équation ???

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    C'est à celle ou celui qui va aller laver plus blanc que blanc chez les autres, dans les autres territoires, alors que dans sa communauté d'agglomération les cancers se multiplient à vitesse grand V ! Pas chez moi mais chez les autres (phénomène NIMBY dont l'acronyme tiré de l'anglais "Not In My BackYard" signifie "Pas dans mon arrière-cour) !

    Accompagnée du maire écologiste de Grenoble et d'une dizaine de militant-es - (dont celles et ceux écolo-marxistes d'AURA Environnement) -, notre camarade Fabienne GREBERT s'est ainsi rendue dans un premier temps sur le marché de Sallanches à la rencontres des habitant-es affublés de combinaisons pour "marquer le coup" face à la pollution de l'air.

    Nos camarades Fabienne GREBERT et Eric PIOLLE se sont entretenus avec les habitant-es, découvrant que les personnels pédagogiques dans les écoles portaient des chasubles rouges, oranges ou verts selon le niveau de pollution de l'air afin d'indiquer aux enfants qu'ils pouvaient courir : "Un scandale absolu : il est temps d'en finir avec ce monde qui marche sur la tête ! Protégeons nos enfants, notre santé : là est l'essentiel".

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    Mais nous allons "recycler" le département 74 de tous ces incinérateurs qui coûtent de l'argent aux contribuables et la vie de nos camarades. Nous nous sommes partagés la lutte frontale contre les incinérateurs de la Haute-Savoie : le collectif COLL'AIR PUR à Passy et Nous, sur Marignier, Chavanod et Thonon-les-Bains avec le collectif COBAP (COllectif du BOL d'Air Pur) qui rassemble plus de 150 militant-es !

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    Généralement lorsqu'AURA Environnement intervient au TA (tribunal administratif), c'est qu'il y a des abus inadmissibles CONTRE nos camarades animaux et humains, l'innocente nature très souvent massacrée à l'échelon local !

    Et, jusquà ce jour, nous n'avons pas perdu un SEUL recours que ce soit contre la décharge NICOLLIN (Saint-Romain-en-Gal - Rhône-) ou le projet de décharge de PAPREC aux Granges-Gontardes dans la Drôme. (Sources : TA de Lyon, référé TA de Grenoble, Cassation Paris) !

    On s'en fiche des politiciens et des industriels du Capital, nous ! On s'en tape de ces ignorant-es qui se servent du débat sur l'écologie, uniquement, pour faire avancer leurs GPII (Grands projets inutiles et imposés), mais qui font, en fait, reculer la planète parce que les subventions coulent à flot pour des projets de plus en plus gigantesques alors que les installations déjà en place suffoquent par manque d'entretien, du nucléaire aux usines à poubelles, des centres de tri fantasques aux décharges à poubelles à ciel ouvert ou des pôles multimodales vétustes qui côtoeint leurs collègues du Rail situés à quelques encablures comme c'est le cas entre celui de Vénissieux/Saint-Priest (Rhône) avec celui de Salaise-sur-Sanne (Isère) !

    Alors que, par exemple, la ville de Vénissieux n'est distante de Salaise-sur-Sanne que de.... 54 km !!!!! LOL

    Nous ferons exactement comme l'a martelé notre camarade Erir PIOLLE : "Les associations locales jouent un rôle fondamental, ici dans la Vallée de l'Arve, comme ailleurs, pour défendre la justice environnementale face aux industriels et aux lobbies. L'impunité des pollueurs, de ceux qui abîment notre santé, doit cesser. Nous voyons les ravages de la pollution de l'air causée par les activités humaines. Mieux se déplacer, mieux se nourrir, mieux respirer, mieux vivre.... la sobriété, c'est un défi réjouissant en fait ! Cela nous permet de nous reconnecter à l'essentiel". (Communiqué de presse EELV 20/03/2021)

    - Nous COMBATTRONS le projet de 16 millions d'euros porté par SNCF Réseau, de réaménagement de la plateforme de transport combiné de la zone dite "résidentielle" - LOL - Vénissieux-Saint-Priest, parce que les populations locales sont ulcérées depuis des decennies par les nuisances sonores, le bruit particulier et le bruit résiduel, les cas de cancers qui frappent toute une rue, pollutions, risques accidentels !   

    - Nous LUTTERONS contre 2 projets de centre de tri de poubelles en France (En 2021 : Firminy - 42 - avec notre collectif CHUPA), et, (En 2022 : Saint-Denis-de-Pile - 33 - avec notre collectif SCTL - Collectif Stop Centre de Tri vers Libourne), où les animaux risquent de trinquer à cause des poussières, où la nature et les humains risquent de prendre une nouvelle claque en terme d'incendies à répétition !

    - Nous nous OPPOSERONS au projet de décharge à poubelles de Fontsante dans le Var et porté par SUEZ (2022/2023) !

    Paul

    Pseudos "concertations" et pseudos "Débats publics" ne sont que des simulacres de démocratie dite "participative" durant lesquels les projets ont été volontairement morcelés afin d'occulter l'ampleur des risques et nuisances auxquels sont exposés nos camarades riverains proches ou éloignés de ces verrues !

    Nous avons une vision différente des autres écolos : nous appliquons strictement notre discipline, celle de l'écologie-marxiste !

    Nous n'imposons rien à l'ensemble de nos camarades de lutte !

    Qui ne nous déteste pas, nous suive !

    Marc-Claude de PORTEBANE

               

  • AURA Environnement riposte : STOP future plateforme @sncfreseau combiné #Vénissieux Saint-Priest !

    AURA Environnement et le Collectif SPSVP

    (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest)

    demandent à @sncfreseau une nouvelle concertation !

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    En pleine pandémie plus de 16 millions d'euros jetés par la fenêtre ?

    Dès le 28/02/2021, AURA Environnement - qui apporte son entier soutien au Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) - , a envoyé un mail à la plateforme Vénissieux-Saint Priest concertation.pftc.venissieux.saint.priest@reseau.sncf.fr pour leur dire notre opposition à ce projet par rapport à la plateforme multimodale de Vienne-Sud Salaise/Sablons qui traite déjà plus de 800 000 T de marchandises en moyenne par an via l'eau, le fer et la route.

    En effet, le Collectif des riverains - SPRPTCoVS - (STOP Projet de Réaménagement de la Plateforme Transport Combiné de Vénissieux-Saint-Priest) - refondu par l'ultra gauche d'AURA Environnement en Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) estime, notamment, que c'est un projet néfaste à l'aménagement du territoire des zones concernées et à l'environnement en région AURA (Auvergne-Rhône-Alpes), surtout en ce moment de plein confinement où l'Etat appelle les masses populaires à se "serrer la ceinture" parce que nous n'avons pas assez d'argent pour nous acheter des vaccins et de vacciner les plus pauvres d'entre nous qui vivent dans une détresse économique et psychologique totale.

    Une levée en masse de nos camarades ouvriers du Rhône et de l'Isère nous a donc paru essentielle sur ce projet inutile.

    Car ce projet fort coûteux vient, notamment, en contradiction avec le raccordement ferroviaire déjà programmé de la Zone industrialo-portuaire de Salaise et co-financé par l'Etat pour un montant de 2,135 M€. Cela fait suite à la confirmation du secrétaire d'Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste DJEBBARI, auprès de la députée de la 7e circonscription de l'Isère, Monique LIMON.

    Cet engagement en faveur de la Zone industrialo-portuaire de Salaise fait suite à l'adoption, le 18 décembre 2019, du budget de l'Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF) pour l'année 2020. « L'adoption d'un budget par l'AFITF permet d'engager dès ce début d'année les crédits nécessaires à la réalisation des projets des contrats de plan Etat-Région (CPER). Ce premier budget depuis le vote de la Loi d'Orientation des Mobilités amplifie l'effort de modernisation des réseaux ferroviaires et routiers, conformément à la trajectoire figurant dans la loi », a souligné la députée dans son communiqué.

    Les travaux permettront d'augmenter la capacité d'accueil de trains fret sur la zone Inspira. Ce site industriel multimodal représente déjà le second site ferroviaire de la région, avec plus de 600 000 tonnes de marchandises par an acheminées par le rail. Pour développer son attractivité et répondre aux entreprises souhaitant s'implanter, un nouvel accès pour les trains venant du Sud a été imaginé.

    La communauté de communes du Pays roussillonnais (CCPR) a sollicité l'Epora pour lancer une étude de gisements fonciers économiques à l'échelle de son territoire. Une convention d'études et de veille foncière liant la CCPR, la commune de Salaise-sur-Sanne et Epora a été signée.

    Nous apportons donc tout notre soutien à nos camarades cheminots de Salaise qui craignent pour leur emploi !

    Cgt lyon

    Le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) est donc fermement opposé au projet de réaménagement de la plateforme de transport combiné de Vénissieux-Saint-Priest.

    Le 07/03/2021, Mr Louis POIDEVIN, (chargé des relations institutionnelles et de la concertation de SNCF Réseau) mettait plus d’une semaine pour nous répondre.

    Ensuite, le 09/03/2021, nous lui avons simplement demandé par mail s'il y aurait un AP (arrêté préfectoral), voire, une EP (enquête publique).

    Quel mal il y a, à poser ce genre de questions ?

    Nous n'avons reçu aucune réponse ! Foin de démocratie participative ! Dans la poche les promesses faites aux riverains qui n'en peuvent plus de cette verrue ?

    Alors qu'une association "Halte aux bruits et à la vitesse" a été crée le 22 juillet 1996 par un groupe de riverains pour lutter contre les nuisances engendrées par une noria de camions qui passe sous leurs fenêtres jours et nuits ?

    Ces camions circulent au milieu d'une zone résidentielle pour desservir un centre de groupage et la gare de triage dite de « Vénissieux » alors qu'elle est sur le territoire de Saint Priest.

    Le site en question se trouve entre la voie ferrée (Lyon, Grenoble, Chambéry) et le Chemin du Charbonnier.

    Au fil des années,  l'association "Halte aux Bruits et à la vitesse" a attiré des adhérents habitant d'autres secteurs des deux villes. Ainsi, elle a étendu son champ d'action.

    En 2002, RFF se penche sur le Contournement Ferroviaire de l'Agglomération Lyonnaise (CFAL). La ligne historique se trouve impactée par le dispositif envisagé.

    L'association décide d'adhérer à  F.R.A.C.T.U.R.E,  Fédération qui regroupe toutes les associations de l'Est Lyonnais touchées par le projet. Avec FRACTURE , elle demande que le CFAL suive la ligne LGV actuelle, car ce tracé, plus à l'EST, est celui qui impacte le moins les populations.

    De plus, il est  le tracé le plus efficient pour un véritable développement du fret ferroviaire

    Après avoir épuisé toutes les démarches auprès des autorités et devant le manque de volonté des pouvoirs publics pour trouver des solutions, l'association, accompagnée par les municipalités de Vénissieux et de Saint Priest, par le député GERIN et le Sénateur Guy FISCHER, a organisé des  manifestations avec des blocages du Chemin du Charbonnier.

    La ras-le-bol étant devenu général et à force de n'être pas écouté, le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) - soutenu par l'association AURA Environnement - a demandé que la lutte soit désormais étendue à l'ensemble de la Région AURA (Auvergne-Rhône-Alpes), du Cantal à la Drôme, de la Haute-Savoie à l'Allier, de la Haute-Loire à l'Ain, parce que les contribuables sont concerné-es par ce fantasque projet où les euros vont couler à flot alors qu'il n'y aurait qu'un seul camion roulant au gaz dans le lyonnais !

    Nous pensons donc qu'il y a eu potentiellement un discours à sens unique, voire une "mascarade" de concertation, car, nous avons demandé à une de nos camarades d'assister à la concertation du 01/03/2021 à 17h 30. 

    Elle n'a pas du tout le souvenir que @sncfreseau ait demandé l'avis aux personnes présentes. Il semblerait que @sncfreseau aurait "exposé le projet et demandé s'il y avait des questions, mais rien de plus". Il n'y avait que 2 personnes dont un journaliste.

    AURA Environnement a demandé à @sncfreseau si une copie vidéo de cette réunion qui a dû être plus un monologue qu'un débat constructif a été conservée ? Nous l'attendons.

    AURA Environnement s'est alarmé : "Peux-t-on vraiment parler de "concertation" démocratique lorsque certains riverains ou opposants ne savent même pas se servir d'internet, que celles ou ceux de nos camarades-ouvriers étaient dans les bouchons du retour de leur travail à leur domicile pendant le couvre-feu de 18h ? A quoi bon commencer un débat public en visioconférence à 17h30, en plein couvre-feu ? Nous allons demander à Mr le 1er ministre, un report ou une extension de cette "concertation", car nous pensons que les gens d'un rayon de 30 km autour de Saint-Priest-Vénissieux n'étaient pas assez informés. Nous ne sommes pas en Birmanie. Le peuple doit pouvoir connaître les tenants et les aboutissants de ce méga projet régional de tout de même 16 millions d'euros..... qui sont de l'argent public, alors qu'il est demandé aux françaises et aux français de se "serrer la ceinture" en ces temps de pandémie. Les services de l'Etat et notre ministre de l'économie et des finances se doit d'être plus vigilant quant aux deniers publics pour un projet qui nous semble inutile dans le contexte régional même si la considération "Carbone" est à mettre au crédit de SNCF Réseau. Mais combien coûte en consommation électrique une locomotive et ses 32 wagons ? Il faut bien des centrales pour produire l'électricité, nucléaire ou autres. Les habitant-es de Saint-Priest et de Vénissieux connaissent-ils tous les chiffres clés, hormis les compte-rendus publiés dans la PQR ? "

    Le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) pense donc que cette "concertation" semble opposable en l'état.

    Nous demandons donc une nouvelle concertation, une fois que nous en aurons terminé avec le confinement et le couvre feu, dûs au Covid-19 où les masses populaires pensent plus à se soigner qu'à participer à une concertation qui ne sert pas l'intérêt général !

    Les habitant-es de toute la régon Auvergne-Rhône-Alpes, regroupé-es autour du Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest), ont besoin de plus de visibilité et d'être inform-ées pleinement sur ce projet de réaménagement de la plateforme de transport combiné de Vénissieux/Saint-Priest !

    Le Covid-19 nous a empêché de nous exprimer ! Nous voulons plus de démocratie et un vaste débat consensuel une fois la liberté de mouvement retrouvée !

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Pdt d'AURA Environnement

    http://www.aura-environnement.com/

    Porte-parole du Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest)