Pays-Bas

  • Renouvellement de l’Assemblée statutaire de Greenpeace : Votons Camarades !

    Gp die in

    Marc-Claude de PORTEBANE. 16/03/2011. DIE IN avec GREENPEACE

    et EELV contre le Nucléaire au Japon et ailleurs.

    DIE IN et 1 mn de silence. Se couche avec plus de 50 militants écologistes

    sur la place de Jaude à Clermont-Ferrand pour protester contre

    les incidents nucléaires au Japon. Source : La Montagne, FR3...

    LIEN : http://l-idiot-provincial.e-monsite.com/

    Cher-ère-s membres de la communauté Greenpeace,

    Cette année, l'Assemblée statutaire (AS) de Greenpeace France se renouvelle pour les trois prochaines années !

    C'est maintenant l'heure du vote et vous avez jusqu’au vendredi 27 octobre 2017 18 heures pour faire entendre votre voix.

    Connectez-vous au site : https://vote.election-europe.com/greenpeace en vous munissant de votre identifiant et de votre mot de passe que vous avez préalablement reçu par émail.

    Si vous avez égarez vos codes, veuillez contacter l'équipe des Relations Adhérents.

    L’Assemblée statutaire, c’est quoi ?

    L'AS est garante des statuts de l'association et a plusieurs fonctions administratives :

    • Nommer le conseil d'administration de Greenpeace France.
    • Approuver les comptes.
    • Voter les budgets.
    • Assurer un rôle de veille et être force de proposition et de dialogue.

    Elle est composée de deux collèges : 15 membres nommés et 15 membres élus. C'est le second collège que vous allez élire.

    Greenpeace France est une association de loi 1901 à but non lucratif. Elle a été créée en 1977 puis dissoute en 1985 à la suite de l’attentat contre le Rainbow Warrior. Elle a été refondée dans sa forme actuelle en 1988. Elle est dirigée par un conseil d'administration (CA), élu par l’Assemblée statutaire composée d’adhérent-e-s. Le CA nomme un directeur qui dirige l’équipe salariée.

    L'Assemblée statutaire

    L'Assemblée statutaire (AS) est le lien essentiel entre le mouvement Greenpeace et l’organisation Greenpeace.

    Sa fonction est d’assurer une bonne articulation entre le Conseil d'administration – une structure stable travaillant dans la continuité et liée par ses responsabilités collectives – et les militant-e-s et adhérent-e-s qui, en dehors des groupes locaux, ne reposent sur aucune structure.

    Les principaux rôles de l’AS sont :

    • d’élire les membres du Conseil d'administration : à travers cette responsabilité, l’AS joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de l’organisation ;
    • d’approuver les comptes de l’exercice et d’entendre le rapport du commissaire aux comptes ;
    • d’adopter le budget proposé par le directeur général et validé par le Conseil d'administration;
    • d'être garante du respect des statuts.

    Si elle n’a pas, à proprement parler, de pouvoir sur les décisions prises par le directeur, elle joue un rôle de veille sur le bon accomplissement des missions de l’organisation. Au minimum deux fois par an, et en particulier lorsqu’elle entend le rapport annuel du directeur et le rapport moral du président, elle peut demander au Conseil d'Administration et à la direction de lui rendre des comptes sur les choix effectués. En ce sens, l’AS est un lieu essentiel de la vie démocratique de Greenpeace France.

    En 2017, l'Assemblée statutaire de Greenpeace France se renouvelle… Les 170 000 adhérent-e-s peuvent candidater pour y siéger les trois prochaines années !

    Greenpeace à l’international

    Greenpeace est un réseau d'organisations indépendantes présentes dans 55 pays grâce à ses 28 bureaux nationaux ou régionaux. Le réseau Greenpeace partage le nom, la vision et les valeurs de non-violence et d'indépendance financière.
    Le siège de Greenpeace International est situé à Amsterdam, aux Pays-Bas. Son rôle est de coordonner le travail des différents bureaux nationaux et régionaux.

    Cela signifie assurer :

    • la concertation dans l'élaboration des campagnes
    • la cohérence des messages et des actions
    • la coordination politique et scientifique de l'organisation
    • la gestion des bateaux et des ressources partagées
    • la présence de l'organisation auprès des instances mondiales (Nations unies par exemple).

    La structure Greenpeace International est financée par les contributions des bureaux nationaux et régionaux.

    Greenpeace compte plus de trois millions d'adhérent-e-s, 36 000 bénévoles et emploie 2 500 salarié-e-s à travers le monde.

    Le budget total de Greenpeace était de 346 millions d'euros à fin 2015.

    Pour en savoir plus, vous pouvez :

    Greenpeace France (comme tous les bureaux Greenpeace) a signé la charte INGO. Cette charte couvre les domaines tels que : une bonne gouvernance et direction, le respect des principes universels (comme la Déclaration universelle des droits de l’homme), l’indépendance, le plaidoyer responsable, des programmes efficaces, la non-discrimination, la transparence et la collecte de fonds éthique.

  • GREENPEACE : Michel-Edouard Leclerc a réagi sur son blog à notre action de sensibilisation des pesticides !

    Michel-Edouard Leclerc

    il faut qu’on se voie

    GpMichel-Edouard Leclerc a réagi sur son blog à notre action de sensibilisation dans sa ville natale, à Landerneau. Nous lui répondons par la voix de Jean-François Julliard, Directeur général de Greenpeace France.

    « Cher Michel-Edouard,

    Nous sommes ravis que nos petites affiches aient attiré votre attention et que vous ayez pris la peine de justifier votre position. Il est vrai que nous attendions un début de dialogue depuis plus d’un an sur un sujet qui concerne la santé de vos clients. Nous nous réjouissons également que, dixit, “les adhérents et salariés du Mouvement E.Leclerc sont totalement en phase avec l’objectif de réduire les pesticides et autres produits chimiques, notre enseigne est complètement disponible pour y travailler.” C’est une excellente première étape qui va, je l’espère, donner lieu à une réunion rapide avec vos adhérents et vous-même pour qu’on s’y penche sérieusement.

    Votre préoccupation de développer le bio dans vos enseignes est hautement louable. Mais quels volumes de vos ventes cela concerne-t-il : 3%, 4% ? Tant que cela ne concerne pas le gros du volume, cela signifie que la majorité de vos clients continuent de consommer des fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle. Des fruits et légumes produits à grand renfort de pesticides, dont les consommateurs ne connaissent ni la nature ni les quantités utilisées. C’est donc bien à eux que nous pensons en premier lieu. Ces pesticides, on vous le rappelle, sont des poisons pour leur santé et pour celle des producteurs mais également pour l’environnement (voir les études sur l’impact sur les consommateurs ou encore sur celle des agriculteurs de l’ANSES).

    Permettez-nous quelques mises au point et corrections sur la deuxième partie de votre courrier. Si les producteurs sont ceux qui produisent, les distributeurs ont une très grand part de responsabilité au travers des contraintes de prix et de contrats qu’ils fixent. C’est là que vous pouvez jouer un rôle énorme. C’est également la raison pour laquelle des enseignes concurrentes se sont déjà engagées : Carrefour, les Magasins U et Monoprix en France, Aldi en Allemagne ou encore les enseignes Jumbo et Albert Heijn aux Pays-Bas, qui y concentrent à eux deux plus de 50% des ventes. Nos demandes sont ainsi très simples : accompagner et soutenir les producteurs pour qu’ils éliminent en priorité les pesticides les plus dangereux dans leur production de fruits et de légumes et être transparent vis-à-vis des consommateurs sur le recours aux pesticides et le soutien aux agriculteurs.

    Quant à la référence au groupe de travail sur les pesticides, nous sommes heureux d’en parler car il semblerait que les informations qui vous ont été transmises soient erronées. Suite à des échanges fin novembre 2015 avec la centrale d’achat toulousaine, Greenpeace a envoyé à ses responsables en région ainsi qu’au directeur développement durable de l’enseigne nationale les documents nécessaires à la réalisation d’un état des lieux des pratiques de ses fournisseurs de pommes sur l’usage des pesticides ainsi qu’à l’identification des marges de progrès et des objectifs de réduction envisageables. Malgré nos relances, nous n’avons reçu au niveau national qu’une réponse évasive.

    Au niveau régional nous avons rencontré le groupe de travail auquel vous faites référence. Lors de cette réunion, nous avions convenu avec la centrale d’achat présente qu’elle établirait un état des lieux sur les pratiques agricoles de ses producteurs quant à l’utilisation des pesticides. Cet état des lieux aurait permis de dégager les marges de manoeuvre pour réduire l’usage des pesticides. Greenpeace n’a jamais reçu ni cet état des lieux, ni les propositions de réductions de l’usage des pesticides qui devaient en découler.

    A la place nous avons été invités à participer à une nouvelle réunion avec la centrale et l’interprofession. A ce stade des négociations, nous avons estimé que la balle était dans le camp de ces acteurs. Nous avons donc exprimé notre souhait de les laisser avancer dans un premier temps de leurs côtés avant de se rencontrer à nouveau. En effet, Greenpeace n’a pas vocation à accompagner l’évolution des enseignes sur le plan technique. Nous existons pour alerter sur les dangers qui menacent notre santé et l’environnement et pousser au changement. C’est ensuite aux enseignes de prendre leurs responsabilités, en s’appuyant s’il le faut sur des personnes ressources (experts indépendants, bureaux d’étude etc.) nécessaires à la bonne évolution de leurs pratiques. Cette démarche ne pose pas de problème pour d’autres enseignes, pourquoi cela est-il si compliqué avec vous ?

    Concernant les études scientifiques que vous n’auriez pas reçues (nous vous les avons pourtant adressées par courriel les 16 juin, 20 et 24 octobre 2015, puis par courrier postal en décembre dernier), nous sommes là aussi heureux de vous renvoyer quelques liens* qui constitueront, nous en sommes certains, de saines lectures de vacances à vous qui mangez bio :

    Assez de temps perdu. Vous avez le pouvoir – et la responsabilité – de faire évoluer les pratiques de votre enseigne dans l’ensemble de l’Hexagone. De soutenir les agriculteurs, et de leur permettre la mise en place d’alternatives aux pesticides les plus dangereux pour les pollinisateurs et la santé.

    Nous vous remercions de votre proposition de rendez-vous avec les syndicats. Mais notre demande est bien plus simple que celle d’organiser ce qui pourrait se transformer en grand-messe. Elle est de vous rencontrer, vous, car c’est à vous maintenant de prendre des engagements et de ne pas vous défausser sur les producteurs (avec qui nous travaillons directement par ailleurs, en soutenant ceux qui s’engagent vers des modèles de production durables).

    Au plaisir de vous rencontrer donc très prochainement.

    Jean-François Julliard
    Directeur général
    Greenpeace France

    *Note : les seules informations qui ne s’y trouvent pas sont les lieux de prélèvement des échantillons de sols et d’eau effectués dans des vergers et champs de pommes de terre qui sont volontairement gardés confidentiels afin de préserver l’anonymat des exploitations et agriculteurs concernés, ainsi que les nom et coordonnées du laboratoire ayant mené les analyses que nous ne communiquons pas non plus, pour des raisons de confidentialité demandées de leur part. »