Saint-Omer
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Décharge OPALE Environnement dans le Pif d'AURA Environnement : DEHORS de Sainte-Marie-Kerque !
- Par auraenvironnementparis
- Le 16/10/2017
- Dans STOP décharge OPALE Environnement à Sainte-Marie-Kerque
AURA Environnement déclenche l'opération "Bruit de Cristal"
et soutient le Collectif SDOE (Stop Décharge Opale Environnement)
contre la prolongation de la décharge d'OPALE Environnement
à Sainte-Marie-Kerque dans le Pas-de-Calais !
Une fois de plus, on se demande comment est organisée la gestion des déchets dans les Hauts-de-France et particulièrement sur le littoral … alors que l’enquête publique d’un nouvel incinérateur de déchets dangereux qui menace des emplois locaux est en train de se terminer (projet INDACHLOR porté par le belge INDAVER à Loon-Plage dans le GPMD – Grand Port Maritime de Dunkerque -), une autre enquête pour un projet tout aussi aberrant est à l’œuvre sur notre beau littoral > l’extension de capacité de stockage de la décharge de la Bistade à Sainte-Marie-Kerque !!!
La loi sur la transition énergétique n’est-elle pas claire pour chacun de nous ? Les tonnages enfouis en décharge doivent bien baisser de 50% en 2025, non ?
La Région et en particulier les départements du Nord et du Pas-de-Calais possèdent déjà de grandes capacités d’enfouissement telles que celle d’Hersin-Coupigny (SITA) ou encore Blaringhem (BAUDELET ENVIRONNEMENT) … Pourquoi en créer de nouvelles ???
Rappelons également que :
- la nouvelle usine du SEVADEC (Calais) va combiner les techniques de pointe en matière de tri et de retraitement, permettant de transformer des déchets résiduels en biogaz injecté dans le réseau de GrDF ou en combustible solide, elle va permettre de faire chuter de manière drastique les déchets qui sont aujourd’hui enfouis, en particulier à la Bistade (ndlr, Déclaration de Guy Allemand, Président du SEVADEC),
- L’incinérateur de Saint-Omer (FLAMOVAL – VEOLIA) a obtenu en 2016 la possibilité de recevoir des déchets provenant de la région Nord pas de Calais, soit en dehors des limites du syndicat ….
Comment peut-on justifier une telle aberration ??? Comment l’Etat peut-il cautionner de telles pratiques ???
Pour le Collectif SDOE (Stop Décharge Opale Environnement)
Porte-parole Marc-Claude de PORTEBANE
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REVUE DE PRESSE :
La Voix du Nord > vendredi 6 octobre 2017 > Édition(s) : Calais
Les élus de Bourbourg contre l'extension de la décharge de la Bistade
SAINTE-MARIE-KERQUE. Après avoir lancé le débat par la lecture du projet, le maire Francis Bassemon a sollicité les avis des élus.Par la voix de Sophie Coudevylle, l'opposition a refusé catégoriquement que se prolonge l'exploitation. Patrick Squimbre, pour la majorité, a ensuite repris point par point la situation : « Nous ne pouvons faire aux autres ce que nous n'aimerions pas qu'ils nous fassent. Imaginez-vous, un lieu de stockage à proximité du centre d'une ville. On avait dit aux habitants qu'une fois que la date serait atteinte, l'exploitation sera arrêtée et voilà qu'on leur dit d'en prendre pour quelques années de plus. » Patrick Squimbre ajoute : « Vivre auprès d'une décharge, vivre avec les inquiétudes liées aux pollutions comme l'a démontré le maire de Saint-Pierrebrouck, non, ce n'est pas possible. » Les élus ont ensuite voté à l'unanimité contre ce projet d'extension, portant à ce jour à deux le nombre de communes opposées. Toutefois, chacun a pu aussi indiquer que les déchets et leur traitement nécessitaient une réflexion pour faire en sorte de trouver des solutions pérennes et satisfaisantes. Pour rappel, Opale Environnement, gestionnaire du site, doit doubler son stock de déchets d'ici 2032 (**). P.B. (CLP) * Holque, Cappellebrouck, Sainte-Marie-Kerque, Ruminghem, Saint-Folquin
Nord Littoral > mardi 3 octobre 2017
La décharge s'élève… les protestations aussi
Tous les ingrédients sont là pour qu'on pense qu'ils sont en train de nous rouler…», résume Thierry Lurson, président de l'association La Bistade environnement. Vingt-trois ans que l'association dénonce les nuisances liées à la décharge de la Bistade : odeurs « insoutenables », prolifération de mouettes attirées par les déchets, craintes de contamination des terres voisines et des nappes phréatiques…« Dès le début, on dit que c'est une ineptie de monter une pareille décharge dans un hameau de 256 habitants…» Alors ils ne désarment pas.
Doutes sur la consultationMais alors que les premières consultations publiques ont commencé (lire ci-contre), l'heure n'est pas à l'optimisme. D'abord parce que le CSS (comité de suivi du site) annuel a été plusieurs fois reporté cette année, les privant d'informations fraîches : « D'habitude il avait lieu en mars, l'an dernier il avait été repoussé en juin. Cette année, il a été repoussé plusieurs fois, la dernière date fixée c'était le 15 septembre et depuis, pas de nouvelles…» Or, quand on est privé d'informations fiables, on a tendance à flairer complots et intérêts occultes… Comme par exemple lors du vote de la CCRA en septembre 2016, qui donnait son accord à une prolongation de l'exploitation du site jusqu'en 2032, au lieu de 2021 comme prévu initialement. Dans le public, Thierry Lurson et le trésorier de l'association Bruno Cuvelard gardent un souvenir écœuré de l'épisode : « Qu'Opale environnement veuille rentabiliser un site qu'ils ont acheté en prolongeant sa durée de vie, ça se comprend. Mais tous ces élus qui ont voté pour ou qui se sont abstenus… Parce qu'ils ont eu peur que le tarif du traitement des déchets augmente, et parce qu'ils imaginaient que les taxes perçues allaient servir pour installer le réseau de fibre optique…» C'est d'autant moins compréhensible, arguent-ils, que les directives européennes sont défavorables à la prolongation ou à l'extension de ce genre de décharges, et que la région compte deux incinérateurs de déchets, qui tourneraient au ralenti faute de déchets à consommer… Mais ce qui les inquiète le plus, c'est que les propriétaires des parcelles situées dans un rayon de 200 mètres de la décharge ont commencé à recevoir des courriers recommandés de la préfecture, pour les prévenir que des servitudes y seront prochainement installées.
Pas de ça chez moiSi le processus d'enquête publique est régulièrement cité dans ce document, Thierry Lurson trouve que l'État va un peu vite en besogne…« Ça veut dire que l'État a déjà entériné la décision et le projet d'Opale environnement, peu importent les résultats de l'enquête publique ? » Malgré tout, ils conservent des raisons de continuer à espérer : le soutien des élus directement concernés, d'abord : « Aux conseils municipaux de Sainte-Marie-Kerque et Bourbourg, il y a eu unanimité contre ce projet. Et à Saint-Pierre et à Holque, ils sont majoritairement contre aussi…» Et puis il y a cette procédure judiciaire qu'ils ont remporté : « On était 75 requérants pour faire reconnaître les nuisances et la perte de valeur de l'immobilier autour de la décharge. On a payé des experts qui coûtent des fortunes, on a décrit la détresse humaine de gens qui vivent avec ça dès qu'ils ouvrent leurs volets. Et on a gagné, Opale a perdu et a payé. On est prêts à retourner au tribunal s'il le faut. Même si pour eux, ça ne doit représenter qu'une ligne comptable dans un budget prévisionnel…»
déchets et immobilierThierry semble déterminé à se battre, quand bien même certains opposant(e)s historiques sont partis. D'autres n'osent pas s'exprimer, préférant faire profil bas. Bruno, lui, va déménager dans le sud et cherche à vendre sa maison : « Quand vous expliquez le problème, les acheteurs ne disent pas : Vous me faites un rabais de 10000 euros. Ils disent : On va chercher ailleurs…» Edouard Odièvre
« De l'incompréhension », pour Opale environnement
Hélène Guy, la présidente d'Opale environnement, a elle-même été sollicitée suite à l'envoi des recommandés de la préfecture au sujet de l'implantation de ces fameuses « servitudes » :« Il y a une vraie incompréhension sur l'enjeu de ces servitudes. C'est une obligation réglementaire prévue par le ministère de l'Environnement : on ne doit pas laisser des maisons se construire autour d'un site de stockage. En l'occurrence, il s'agit surtout de parcelles agricoles, donc non constructibles. En fait, on doit soit acheter les parcelles, soit mettre en place des servitudes. Mais il n'y a pas d'expropriation ! » Quant au fait que la réunion du comité de suivi 2017 a été repoussée, c'est là aussi du strict ressort de la préfecture. Et le retard pris peut s'expliquer par le changement de juridiction : le dossier de la Bistade était jadis suivi par la préfecture de Saint-Omer, puis a basculé vers la sous-préfecture de Calais. Si on y rajoute le moment de latence qui suit toujours la mutation et la nomination d'un nouveau sous-préfet, le report de cette réunion peut s'expliquer. Mais promis-juré, elle doit avoir lieu avant la fin de l'année… Sur le projet en lui-même Hélène Guy insiste : « Il ne s'agit pas seulement d'une surélévation : aujourd'hui les alvéoles sont à 22 mètres et doivent passer à 32 mètres. Mais comme le site a eu plusieurs vies, on travaille à l'enlèvement des anciens déchets pour extraire ceux qui sont valorisables. »
Les faits
Les faits1982 : une décharge est créée au hameau de la Bistade, sur la commune de Sainte-Marie-Kerque. Au début simple stockage au sol, elle se modernise progressivement
1997 : La décharge est reprise par Opale environnement. Le stockage au sol est abandonné, les déchets sont superposés puis partiellement recyclés. A terme, l'idée est de moderniser le processus de stockage et de retraiter une partie des plus anciens déchets enfouis.
2002 : Création de l'association la Bistade environnement, qui proteste notamment contre les nuisances liées à l'activité de la déchetterie.
Septembre 2016 : Opale environnement demande la prolongation de la durée d'exploitation de la décharge jusqu'en 2032. Par 24 voix pour et 9 voix contre, la demande est acceptée par le CCRA.
Juillet 2016 : les propriétaires de parcelles situées à 200 mètres autour de la décharge reçoivent un courrier recommandé leur signifiant l'installation de servitudes sur leurs terrains.
27 septembre 2017 : Première journée d'enquête publique en Mairie de Sainte-Marie-Kerque.
Voix du Nord > Par P. B. (Clp) | Publié le 27/09/2017
SAINT-PIERRE-BROUCK
Le prolongement de la durée de vie de la décharge de La Bistade inquiète
Une enquête publique vient de démarrer au sujet du prolongement de la durée d’exploitation de la zone de stockage d’Opale Environnement, dont la bute doit presque doubler, à La Bistade à Sainte-Marie-Kerque, à deux pas du village de Saint-Pierre-Brouck.
Le maire de Saint-Pierre-Brocuk s’inquiète notamment du risque d’infiltrations provenant de la décharge et qui pollueraient l’Aa.Certes, le conseil municipal aura à se prononcer, mais au vu des arguments avancés, nul doute qu’on s’oriente vers un vote contre la poursuite de l’exploitation du site de stockage de déchets implanté sur la commune voisine de Sainte-Marie-Kerque. « Les communes dans le périmètre proche sont appelées à se prononcer et une enquête publique a démarré ce mercredi à la mairie de Sainte-Marie-Kerque, pour un mois », souligne Gérard Grondel. Le maire invite sa population à y participer.
« Le site est implanté à La Bistade, à 1,5 km du village, en zone humide, dans un périmètre de wateringues, et à un niveau à peine au-dessus de celui de la mer, tout proche de l’Aa. » Pour l’élu, cet élément est important dans la compréhension de ce qui pourrait devenir un souci majeur pour le Dunkerquois. « Les déchets sont déversés puis recouverts de terre. Il est prévu de passer d’un mont de 17 m de haut à un de 32 m. Ce qui est prévu, c’est donc de passer à un tonnage de 800 kg/m2 sur 32 m soit 25 tonnes au m2. »Que se passerait-il en cas d’infiltrations dans le canal, qui alimente les industries dunkerquoises ? Quel serait l’impact tant écologique qu’économique ?
Au-delà de ces calculs, ce qui inquiète le plus Gérard Grondel, c’est la proximité avec l’Aa. « Un peu en aval de la décharge, au Guindal, les pompes des Eaux du Dunkerquois alimentent le canal, lui-même servant aux industries à hauteur de 24 millions de m3/an. Que se passerait-il en cas d’infiltrations ? Quel serait l’impact tant écologique qu’économique sur les industries dunkerquoises ? Enfin, se basant aussi sur des échanges avec certains habitants, même si l’exploitant du centre fait beaucoup pour avoir un site propre, des odeurs persistent, un peu comme une bouteille de gaz ouverte à proximité. » Des agriculteurs sont déjà impactés par le site actuel puisqu’ils ne peuvent plus produire pour un groupe agroalimentaire qui refuse les produits locaux.
Des riverains ont récemment écrit au ministre de la Transition écologique et solidaire. Dans leur courrier, ils ont repris l’historique du site, des rapports qui en prévoyaient la fermeture (qui ne pouvait se faire avant sous peine de dédommagement de l’État) et se sont inquiété aussi d’une éventuelle reconduction d’exploitation.
« En 2017, comment peut-on prétendre encore enterrer des déchets alors que des incinérateurs existent et sont sous-alimentés ? Va-t-on privilégier des intérêts financiers au détriment de la sécurité et la santé publique ? »
Enquête publique à la mairie de Sainte-Marie-Kerque jusqu’au 27 octobre. Permanences du commissaire enquêteur les 12 et 27 octobre de 14 h à 17 h ; les 3 et 21 octobre de 8 h à 11 h.Le Phare Dunkerquois > mercredi 1er au mardi 7 février 2017 > Édition(s) : Le Journal des Flandres
VŒUX
La Bistade, pas en odeur de sainteté
SAINT-PIERREBROUCK En 2017, ceux qui veulent s'installer dans le village dirigé par Gérard Grondel le pourront. Le bailleur La Maison Flamande a mis en vente 10 parcelles en accession à la propriété, ainsi que quatre logements locatifs sur le terrain à l'angle de la route de Bourbourg et la rue de la Chapelle. « L'appel d'offres des voiries et réseaux diversa été rendu », a déclaré le maire.Concernant le centre de stockage de déchets situé au hameau de la Bistade, sur le territoire de Sainte-Marie-Kerque, de l'autre côté de l'Aa, le maire a annoncé que le site sera complet en 2018. « Opale environnement a pour projet de prolonger son autorisation d'exploitation, la bute passerait de 17 à 32 mètres de hauteur », a-t-il annoncé tout en soulevant une problématique environnementale. «Cette décharge se situe le long de l'Aa, les industries dunkerquoises puisent de l'eau au Guindal, et les odeurs ? » À ce sujet, le maire a insisté pour que les habitants les signalent dès que possible en sous-préfecture. « Ayant participé à la commission de suivi de site, j'ai appris qu'aucune plainte n'avait été faite concernant les odeurs. »
Au chapitre des bonnes nouvelles, les employés municipaux vont entreprendre la restauration des abat-sons de l'église, le Sivom des rives de l'Aa et de la Colme a par ailleurs programmé la restauration et la protection des vitraux. « Quant à la salle multi-activités, les appels d'offres doivent être rendus pour le 20 janvier. »