sous-préfecture

  • ORGUES de STALINE déferlent aux Granges-Gontardes : CPERG invite élus à réviser PLU sans décharge PAPREC/COVED !

    A l'initiative du CPERG la rencontre avec les élu-es

    a "tourné au vinaigre" parce qu'ils attendent

    que nous baissions "notre froc" pour ne pas aller

    au tribunal administratif afin de contester

    la révision du PLU validant projet décharge COVED !

    Gg decharge 062

    Le Dauphiné Libéré de ce week-end : http://www.ledauphine.com/drome/2017/11/10/centre-d-enfouissement-de-la-coved-dialogue-de-sourds-entre-les-elus-et-marc-claude-de-portebane

    Le CPERG (Collectif de protection de l'environnement vers Roussas-Les Granges-Gontardes) soutenu par plus d'un tiers des gontardien-es lors de l'enquête publique de révision du PLU a pris contact avec les services de l'Etat (préfecture de la Drôme, sous-préfecture de Nyons, Dreal & DDPP 26), les dirigeants de l'exploitant PAPREC/COVED, les élu-es des communes de Roussas, Valaurie et....des Granges-Gontardes qui devraient valider la prochaine révision du PLU qui ouvrirait un "boulevard" à l'extension de la décharge COVED de Roussas vers la petite commune voisine des Granges-Gontardes.

    La rencontre avec les élu-es des Granges-Gontardes a été planifiée par le CPERG au bout de 2 rencontres en mairie, avec le maire des Granges-Gontardes, Michel APROYAN, qui, à nos yeux, n'a pas suffisamment communiqué avec ses administrés avant l'enquête publique relative à la révision du PLU en leur disant in fine TOUTE la VERITE : sous la modification des zones sportives de l'actuel moto-cross et de l'auto-cross se cache l'extension de la décharge PAPREC/COVED de la commune limitrophe de Roussas qui a déposé un DDAE intitulé "LCJ3" - La Combe Jaillet 3 - à la préfecture de la Drôme fin août 2017 en précisant le lieu-dit avec exactitude : "La combe Jaillet" aux Granges-Gontardes !

    Gg decharge 064Présent depuis plus d'un an dans la région des Granges-Gontardes, le CPERG attendait de pied ferme la décision d'extension de la décharge COVED de Roussas qui se faisait attendre puisque la CSS 2016 du site ne s'était pas réunie conformément à ses statuts, ce que nous dénoncions dans une 1ère pétition qui rassemble plus de 20 000 signatures https://www.mesopinions.com/petition/animaux/sauvons-chaussette-diesel-odeurs-envols-plastiques/27978

    La non-tenue de cette CSS en 2016 a certainement permis à l'exploitant de "cacher" son projet d'extension de décharge vers les Granges-Gontardes et de prendre ainsi de "vitesse" les populations locales qui, sans l'aide du CPERG soutenu par AURA Environnement ne se seraient pas vraiment mobilisé-es, puisque sans nos tractages massifs aux Granges-Gontardes, la population commençait sérieusement à s'endormir sur le registre des commentaires du commissaire-enquêteur Patrick BERGERET nommé par le TA pour diriger l'enquête publique de révision du PLU des Granges-Gontardes.

    En effet, après avoir constaté que seulement 2 personnes avaient paisiblement écrit 2 commentaires "Péperre" sur le registre, le CPERG décidait de se structurer et de passer à l'action en tractant massivement dans le village très étendu des Granges-Gontardes en ouvrant les yeux des gontardien-es sur le véritable enjeu de cette modification du PLU qui visera à installer sur 2 zones à vocation sportives un projet de décharge d'au moins 75 000 T de déchets face à nos vignobles de notoriété internationale comme ceux du "Baron d'Escalin" dont la réputation commerciale devrait pâtir de l'image d'une décharge située juste en face de ses vignobles de la vallée du Rhône où "le terroir, le savoir-faire, l'histoire" sont mis en exergue par la commercialisation du Domaine d'Escalin (cépage Syrah 100 %), l'Esprit d'Escalin (cépages Syrah 45 % et Grenache 55¨%), le Jardin d'Escalin (cépage Syrah 100 %), le Rosé d'Escalin (cépage grenache 100 %), le Vergobbi Rosé ((cépages Grenache 70 % et Syrah 30 %), le Vergobbi (Grenache 70 % et Syrah 30 %) pour ne pas parler du Vergobbi Grand V (Cépages 50 % et Syrah 50 %), car le terroir des vignobles du "Baron d'Escalin", c'est, en lisant la plaquette publicitaire, "Une belle association du sol et du mistral, en fait un terroir d'exception. Les Vignobles Baron d'Escalin sont un terroir d'alluvions rhodaniennes et de gros galets roulés du quaternaire. Autres éléments indispensables pour le fruit, la chaleur et la régulation thermique. Le mistral souffle sur le vignoble tout au long de l'année".

    Le mistral souffle toute l'année, en effet, et juste en face de la future décharge PAPREC/COVED, la qualité des vins des Granges-Gontardes prendra certainement un sacré "coup de plomb dans l'aile" !

    A-t-on déjà vu, dans le monde entier, des vignobles situés juste en face d'une décharge ?

    Le CPERG aidé d'AURA Environnement soutenu déormais par l'INAO et l'ensemble des vignerons de la Vallée du Rhône dont ceux de l'Appellation AOC Grignan-les-Adhémar, ira contester la révision du PLU devant le tribunal administratif pour que la future "verrue" ne vienne ternir un territoire d'exception où la philosophie allie respect et tradition lorsque la qualité des vins prend racine dans le respect du terroir et de la vigne, dans le savoir-faire de la vinification et l'alchimie de l'assemblage !

    Il n'y a pas d'autre issue que le respect dû à l'environnement et à la protection des animaux aux Granges-Gontardes !

  • CUIT CUIT LES OISEAUX ? Projet IndaChlor à LOON PLAGE : la sous-préfecture de Dunkerque se comporte en Ennemi de classe, Nicolas HULOT mis au parfum !

    AURA Environnement Aa362 1

    AURA Environnement                                                                      Le 26/06/2017          

    Association loi 1901 --- Identification R.N.A : W033003439

    Protection environnementale et de défense des animaux

    Mail : Aura-environnement@laposte.net
    Site : http://www.aura-environnement.com/

    à

     

    Ministère de l’Ecologie et de la transition énergétique

    Mme le directeur de cabinet de Mr le ministre

    Mme PAPPALARDO

     

    Pour

     

    Objet : refus communication documents administratifs suivant stricte  recommandation de la CADA sous-préfecture Dunkerque projet Indachlor à Loon-Plage.

     

    Monsieur le ministre,

     

    Je tiens à vous informer que le 22/05/2017, j’ai demandé à l’UD Dreal de Gravelines (Hauts-de-France) tous les documents communicables concernant la future enquête publique du projet Indachlor, comme la demande d’autorisation (DDAE), déposée par l’exploitant, la société Indaver située à Anvers, conformément aux recommandations telles qu’elles ont été exprimées dans notre pétition qui a recueilli plus de 23 000 signatures http://www.mesopinions.com/petition/animaux/contre-projet-usine-dechets-dangereux-indachlor/30569 .

     

    Nous nous étions mis d’accord avec le responsable de l’UD de la Dreal de Gravelines, Mr David LEFRANC, pour que cette transmission se fasse au plus tard le 22/06/2017.

     

    Mr LEFRANC qui est très courtois et loyal m’a dit qu’il allait demander à la société Indaver l’ensemble du dossier – les éléments sensibles relatifs à une usine Seveso, ce que je comprends parfaitement. Nous ne contestons pas les retraits concernant les parties dites « sensibles ».

     

    La presse locale fait bien état de notre pacifisme et de notre nette compréhension de ce projet Indachlor http://www.lepharedunkerquois.fr/dunkerquois/loon-plage-petition-record-en-vue-ia684b0n212105  

     

    Aujourd’hui, Mr LEFRANC m’a indiqué avoir transmis l’ensemble de ce dossier, le 20 juin à Mr le secrétaire-général de la sous-préfecture de Dunkerque, Bernard DUJARDIN.

     

    J’ai pris attache cet après-midi avec Mme Christine PATOT, la secrétaire de Mr le sous-préfet de Dunkerque qui m’a dit que le secrétaire-général n’avait pas encore vu le représentant de l’Etat, Mr le sous-préfet de Dunkerque, Eric ETIENNE.

     

    Je vous demande, Mr le ministre, votre intervention personnelle pour que la sous-préfecture de Dunkerque cesse de me faire de la rétention de tous ces documents à caractère public, et, ce, en totale violation du droit à l’information en matière environnementale, notamment au regard de l’article L.12461 du code de l’environnement.

     

    Alors que le président MACRON - que je soutiens en participant à des groupes locaux en Bretagne et en Auvergne – a demandé plus d’exemplarité, il semble particulièrement regrettable que cela ne soit pas appliqué dans les Hauts-de-France.

     

    Je m’étonne d’ailleurs du manque de considération à mon égard de la part des représentants de l’Etat.

     

    Vous n’aurez aucun mal, Mr le ministre, Nicolas HULOT, à retrouver le courrier du directeur de cabinet de votre prédécesseur, Mme la ministre de l’environnement, Ségolène ROYAL (Réf. CDAP /SR/A15026091-D15021084), lorsque Mme la ministre demandait au préfet de la Loire « d’examiner mes observations et de me tenir directement informé de la suite qui sera réservée à ma démarche ».

     

    J’ai été reçus par 2 directeurs de cabinet de Mr le préfet de la Loire et ce, sans aucun problème particulier avec les représentants des sections « déchets » de la Dreal de la Loire.

     

    Je vous demande donc d’intervenir pour que cesse cet ostracisme à mon égard dans les Hauts-de-France, en voulant nous « cacher » de façon dictatoriale des documents pleinement de droit communicables.

     

    Je suis tout aussi respectueux de l’Etat que Mr le secrétaire-général et Mr el sous-préfet de Dunkerque.

     

    Je ne tient absolument pas à être traité de « paria » parce que, moi, et mes camarades, nous nous posons des questions sur l’impact environnemental du projet Indachlor à Loon-plage ou sur d’autres dangers, comme la perte de plusieurs emplois actuels, sur la potentielle « fuite » en Belgique de capitaux issus de potentielles subventions françaises de l’autre côté de la frontière, sans parler des risques potentiels vis-à-vis des populations locales au vu de cette énorme explosion chez l’exploitant INDAVER à Anvers http://www.aura-environnement.com/blog/explosion-indaver-a-anvers/cette-explosion-chez-indaver-debut-2016-a-anvers-qui-fait-fremir-de-trouille-dunkerque.html !

    Je suis, je pense un très bon connaisseur du monde des déchets et, en plus, je suis membre, Mr le ministre, en tant que président du pôle déchets du groupement d’associations environnementales FAPEL 22, des groupes de travail DMA et DAE ; Déchets du BTP ; Déchets organiques ; Déchets dangereux ; Filières régionales ; Prévention, sensibilisation, communication du Plan régional de prévention et de gestion des Déchets au sein de l’entité Kelenn à la Région Bretagne...... avec l'équipe de notre ministre Jean-Yves Le Drian !

     

    Je participe sans aucun problème aux réunions de travail et mes rapports sont très cordiaux avec tous les intervenants !

     

    Je ne vois pas pourquoi la situation serait différente à Dunkerque, où, depuis le 20/06/2017, des documents publics qui me doivent être communiqués, sont gardés dans un tiroir qui refuse de s’ouvrir à la Constitution de notre pays, aux valeurs défendues par notre président Emmanuel MACRON et aux préconisations du ministre d’Etat Nicolas HULOT !

     

    Je vous demande, Mr le ministre, d’intervenir auprès du sous-préfet de Dunkerque  pour que je reçoive rapidement les documents que la Dreal de Gravelines devait me faire parvenir.

     

    Est-il normal que les recommandations de la CADA soient ainsi détournées de leur substance ?

     

    Quel est l’intérêt du secrétaire-général de la sous-préfecture de Dunkerque, Mr DUJARDIN, de jouer au « vicomte» local s’asseyant sur les conclusions du Rapporteur général adjoint, Nicolas POLGE, maître de requête au Conseil d’Etat sur les avis de la CADA ?

     

    La CADA indique-t-elle qu’une sous-préfecture doit se substituer à un service de l’Etat dont le siège régional est à Lille ?

     

    Avouez que tout cela fait désordre, Mr le ministre, alors que l’ensemble de ces documents seront transmis au grand public et aux medias lors d’une prochaine enquête publique de Loon-Plage et des communes voisines à la rentrée de septembre 2017 !

     

    Qu’en pensent les honorables membres du Coderst des Hauts-de-France ?

     

    Que penser de ce projet Indachlor dans la région des Hauts-de-France qui dispose à ce jour de nombreuses installations permettant le traitement des déchets dangereux du territoire, comme par exemple, le site de traitement de Synthexim, localisé à Calais, en lien avec une activité de chimie de spécialité, autorisée pour le traitement de déchets dangereux chlorés (identique à ceux envisagés dans le cadre du projet Indachlor) disposant d’une capacité disponible estimée à plus de 15 000 T/an – installation non-saturée, faut-il le rappeler ?

     

    L’arrêt de l’incinérateur de Synthexim mettra en péril l’ensemble de l’activité chimique dans la région et ne profitera qu’aux Belges qui pourraient très bien monter leur projet à Anvers. Sauf que les populations locales flamandes n’en veulent pas !

     

    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de croire, Monsieur le ministre, à l’expression de ma considération très distinguée.

     

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d’AURA Environnement

    Porte-parole du CPERD (collectif de Préservation de l’Environnement de la Région de Dunkerque)

     

    Transmisssion :

     

    - Me François RUFFIE, barreau de Libourne

    - Me Gilles-Jean PORTEJOIE, barreau de Clermont-Ferrand

     

    - Le club de la presse des Hauts-de-France

    - Les medias nationaux

    - Louis-Marie HOREAU, Le canard Enchaîné  

     

    - Transmission publique :

    - les 23 108 signataires de notre pétition internet qui doivent être tenus au courant de nos difficultés à recevoir des documents publics.

    - l’ensembles des élu-es de la région des Hauts-de-France

     

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