Caderousse

  • Décharge Delta Déchets à Orange : le collectif COPEJ (Orange Pressée, Ecorce à jeter) déclenche l'opération "Orange Sanguine" !

    Le COPEJ (Collectif Orange Pressée, Ecorce à Jeter)

    soutenu par AURA Environnement lance l'opération

    "Orange Sanguine" contre radioactivité, odeurs infernales

    abus des dépassements en tonnages en mâchefers....

    CONTRE la décharge Delta Déchets

    située en zone péri-urbaine à Orange !

    Aa689

    NON A LA PROLONGATION DE LA DECHARGE D'ORANGE !

    Le COPEJ n'est absolument pas favorable à l'extension ou à une prolongation du site actuel de cette décharge située au "Coudoulet" à Orange, car, non seulement il se trouve en zone péri-urbaine mais aussi parce que les populations locales en ont plus que marre des odeurs pestilentielles mais aussi de la radioactivité qui a été détectée au niveau des portiques de sécurité.

    Le COPEJ demande au préfet du Vaucluse la liste des signalements qui lui ont été faits en 2015 & 2016.

    Huma 014

    Le COPEJ a élu Marc-Claude de PORTEBANE

    comme son porte-parole soutenant http://rougemidi.org/

    ABUS

    - Alors que toutes les garanties avaient toujours été données aux population locales, DELTA Déchets a reconnu avoir reçu 50 702 T de mâchefers alors que la limitation de l'autorisation fixe le quota à 50 000 T. Ainsi que 14 408 T de gravats. Ces mâchefers qui ne sont pas valorisables proviennent des Alpes Maritimes et des Bouches-du-Rhône.

    - Concernant les eaux souterraines DELTA Déchets a été pris en défaut concernant la non-prise en compte de certains paramètres sur des pièzomètres lors des analyses quadri-annuelles. L'an passé, Sabrina GUILLEVIC (Dreal 84) précisait que les paramètres qui n'avaient effectivement pas été pris en compte "l'ont été sur les analyses suivantes". Ah Bon ? Intéressant tout cela ! D'autant plus qu'il peut exister des forages de particuliers pouvant servir à l'alimentation en eau potable des foyers où de potentiels nouveaux-nés sont susceptibles de boire leur biberon avec cette eau.

    - Lixiviats : l'exploitants DELTA Déchets a reconnu que le changement du bassin des lixiviats avait présenté des "anomalies" sur la nappe phréatique. Leur qualité laissant à désirer puisque l'année 2015 n'est pas allé dans le même sens que les années précédentes, notamment par rapport à la matière organique et à l'azote total. Après contrôle, les eaux du bassin A sont rejetées vers "La Meyne". Cette sympa petite rivière est un affluent gauche du Rhône. Dans le seul département du Vaucluse, la Meyne traverse les 2 seules communes d'Orange et de Caderousse.

    - Odeurs : à certains moment de l'année (vent du sud), les odeurs ont été perçues en 2015 à plus de 400 m du site, avec de très fortes odeurs pestilentielles d'OMr (ordures ménagères). En 2016, DELTA Déchets reconnaissait qu'en 2014, une étude avait été menée par vent de Sud et que cette condition météo particulière avait été "bien prise en compte". L'année 2017 touchant presqu'à sa fin, le COPEJ, actif depuis fin août 2017, va vous donner ses appréciations, d'autant plus, qu'en 2016, Thierry DEMARET, le secrétaire général de la préfecture du Vaucluse avait tapé du "poing sur la table" en faisant remarquer qu'en 2015, "la situation ne semblait pas s'être améliorée depuis 2014 puisqu'à l'époque les odeurs n'étaient ressenties qu'à 110 m du site par vent de Sud". Celles et ceux qui disent qu'une décharge ça ne pue pas, en seront pour leurs frais puisqu'en 2006, les odeurs pestilentielles avaient été ressenties à 1 600 m du site. En 2015, les restaurateurs situés à "Orange-les-Vignes" n'en pouvaient plus et demandaient qu'elle était la procédure à suivre en cas de perception d'odeurs pour leurs clients, leur personnel et eux-même. Tandis que le "Jury de Nez" - AURA Environnement connaît très bien ce leader en science des odeurs, puisqu'il applique les normes NFX 43-103 et EN 13725 - avait constaté, lui, une NETTE dégradation en 2015 !

    AURA Environnement aimerait savoir pourquoi les autorités préfectorales du Vaucluse permettent que les rampes de brumisation ne sont pas mises en route le week-end pour la simple raison qu'il n'y a pas de réception de déchets le samedi et le dimanche !!! Ca coûte de l'argent ou ça ne rapporte pas assez de marge nette en fin d'année ???

    C'est quand même inadmissible d'exposer les populations locales à de tels inconvénients alors que les enquêtes publiques sont faites pour "sécuriser" les populations locales pour leur faire croire au Père Noël. 

    C'est pour toutes ces raisons - et d'autres - qu'AURA environnement et le COPEJ ont déclenché ce week-end l'opération dite "Orange sanguine" avec le soutien des populations locales qui n'en peuvent plus de ne pas se faire entendre depuis de trop nombreuses années.

    Sauvons nos animaux innocents et nos populations locales vers Orange.

    Comme le grand Ignace de Loyola, (Fidel Castro a étudié chez les Jésuites), nous vous demandons de consigner vos expériences mal vécues sur le cahier de l'onglet "Contacts" d'AURA Environnement. Nous irons vous soutenir avec nos défauts et nos qualités.

    Aa308A force de presser l'orange (la ville, les contribuables, les déchets), il est grand temps de "jeter" l'écorce qui peut devenir Bio-dégradable dans plusieurs décennies : l'exploitant hors du Vaucluse en ne lui permettant pas d'obtenir une nouvelle autorisation de prolongation ou d'extension..... après 2018, d'autant plus qu'il se situe en zone péri-urbaine et que les populations locales des décharges en ont marre de chez marre des promesses et encore des promesses de ces parodies d'enquêtes publiques qui auraient un grand besoin d'être réformées alors que les demandes d'autorisation d'exploiter sont plus rapides qu'avant et reliées pour que les autorisations deviennent uniques avec le nouveau DAEU qui est entré en vigueur au 01/10/2017.Aa208

    Alors que les droits des populations locales n'ont de cesse d'être grignotés, d'années en années, pour laisser la place à la dictature des merdias alliés aux capitalistes qui ne cessent d'augmenter leurs bénéfices sur le dos des travailleurs et des populations locales en les polluant, et ce, sans parler de ces gros gourmands en CO² qui ne cessent de grossir les fonds de pension étrangers qui pullulent sur notre sol de la région PACA ou de la région AURA en passant par la drôle de Région des Hauts-de-France à la Bretagne !

    Marc-Claude de PORTEBANE

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