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+ de 18 000 Signatures PETITION : Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest. #Halte aux nuisances contre toutous et riverains !
- Par auraenvironnementparis
- Le 12/04/2021
- Dans PETITION : Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest. #Halte aux nuisances contre toutous et riverains !
Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest. #Halte aux nuisances contre toutous et riverains !
LIEN de notre PETITION :
https://www.mesopinions.com/petition/animaux/stop-projet-sncfreseau-venissieux-saint-priest/134125
AURA Environnement et le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest), soutenus par de nombreux riverains, opposé-es au projet de réaménagement de la plateforme de transport combiné de Vénissieux-Saint-Priest demandent à @sncfreseau une nouvelle concertation démocratique en vue de l’abandon pur et simple de ce projet fantasque.
Depuis des années, nos camarades-riverains de l’association, « Halte au bruit et à la vitesse » crée le 22 juillet 1996 luttent avec désespoir contre les nuisances engendrées par une noria de camions (dont des camions plateaux sans chargement aux vibrations infernales) qui passe sous leurs fenêtres à une cadence épouvantable (Rue du Chemin du Charbonnier et rond-point du Baco) pour se diriger avec leurs conteneurs, sur le site de Naviland Cargo qui est un opérateur français de transport combiné faisant partie de Rail Logistics Europe, le pôle fret et logistique ferroviaire du groupe SNCF. Naviland Cargo est une filiale de Transport et Logistique Partenaires, elle-même filiale de SNCF Participations qui fédère en 5 grandes branches la presque totalité des 657 filiales et participations de la SNCF.
Le terminal combiné de Lyon-Vénissieux également appelé chantier multimodal, est un site permettant aux marchandises de passer d'un mode de transport à un autre. Celles-ci sont transportées dans des UTI (unités de transport intermodal) : conteneurs, caisses mobiles qui grâce à des portiques de manutention, généralement mobiles, peuvent être transbordés d'un train vers un camion ou un bateau. Les terminaux combinés comprennent généralement des zones de stockages pour les conteneurs occasionnant une pollution visuelle non-négligeable, surtout dans ce quartier dit « résidentielle » - lol -.
Bonjour les dégâts pour les animaux et les riverains qui sont, en outre, exposé-es aux radiations des lignes électriques de plus de 50 000 volts !!!
Nous avons observé que de pauvres toutous se baladaient, notamment impasse d’Auvergne, supportant les accumulations de nuisances qui ne semblent pas émouvoir les grands décideurs qui, gourmands de subventions publiques, ne cessent d’avoir leurs comptes virer de plus en plus dans le rouge.
C’est inadmissible et nous n’allons pas le tolérer plus longtemps ! Les animaux – au même titre que les humains - ont des droits. Ils doivent être respectés.
L’absence de langage oral chez les animaux non humains a parfois été présentée comme une preuve de leur manque d’intelligence et de sensibilité. Double erreur. D’une part, il y a un langage oral chez de nombreux animaux, mais nous ne le comprenons pas. D’autre part, nous oublions que le langage des émotions se passe souvent de mots. La primatologue Jane Goodall fait remarquer qu’en de nombreuses circonstances les humains se rapprochent de leurs cousins grands singes pour revenir à des modes de communication silencieux : quand ils passent la main dans le dos d’un ami, quand ils se prennent dans les bras, quand ils frappent dans les mains … Aymeric CARON, (journaliste et écrivain, « Antispéciste », Editions Don Quichotte – 2016).
Alors que l'avenir de Fret SNCF s'obscurcit encore un peu plus, l'activité transport de marchandises de la compagnie publique accumule déficits sur déficits. En effet, pour atteindre l'équilibre opérationnel en 2021, la direction compte mettre une nouvelle organisation. Avec de nouvelles suppressions de postes à la clef : le nombre de salariés doit passer de 6.300 aujourd'hui à 4.500 fin 2023 !!!
La déflation industrielle française, le démaillage massif du réseau, l'inégalité de péages d'infrastructures rail/route et le désengagement délibéré des trafics diffus par l'opérateur historique sont largement responsables de cette récession !
En pleine pandémie plus de 16 millions d'euros jetés par la fenêtre ?
Dès le 28/02/2021, AURA Environnement - qui apporte son entier soutien au Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) -, a envoyé un mail à la plateforme Vénissieux-Saint Priest via concertation.pftc.venissieux.saint.priest@reseau.sncf.fr pour leur dire notre opposition à ce projet par rapport à la plateforme multimodale de Vienne-Sud Salaise/Sablons qui traite déjà plus de 800 000 T de marchandises en moyenne par an via l'eau, le fer et la route.
En effet, le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) estime, notamment, que c'est un projet néfaste à l'aménagement du territoire des zones concernées et à l'environnement en région AURA (Auvergne-Rhône-Alpes), surtout en ce moment de plein confinement où l'Etat appelle les masses populaires à se "serrer la ceinture" parce que nous n'avons pas assez d'argent pour nous acheter des vaccins et vacciner les plus pauvres d'entre nous qui vivent dans une détresse économique et psychologique totale.
Une levée en masse nationale nous a donc paru essentielle sur ce projet inutile.
Nous serons vigilants sur les relevés botaniques de la zone en friche qui accueillera l’extension de cette plateforme de transport combiné et qui seront menés au printemps 2021.
Car ce projet fort coûteux vient, notamment, en contradiction avec le raccordement ferroviaire déjà programmé de la Zone industrialo-portuaire de Salaise et co-financé par l'Etat pour un montant de 2,135 M€. Cela fait suite à la confirmation du secrétaire d'Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste DJEBBARI, auprès de la députée de la 7e circonscription de l'Isère, Monique LIMON.
Le 07/03/2021, Mr Louis POIDEVIN, (chargé des relations institutionnelles et de la concertation de SNCF Réseau) mettait plus d’une semaine pour nous répondre.
Le 09/03/2021, nous lui avons simplement demandé par mail s'il y aurait un AP (arrêté préfectoral), voire, une EP (enquête publique). Quel mal il y a, à poser ce genre de questions ? Nous n'avons reçu aucune réponse !
Le 07/04/2021, le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) recevait un appel unique de M. Christophe KARLIN (expert-concertation pour SNCF Réseau), Mr POIDEVIN (chargé des relations institutionnelles et de la concertation de SNCF Réseau) et de M. ESPINASSE (directeur adjoint de l’infrapôle Paris Nord de SNCF Réseau).
L’entretien téléphonique s’est transformé en dialogue de sourds car nous reprochons à SNCF Réseau de ne pas avoir correctement informés TOUTES les populations de Vénissieux et de Saint-Priest (plus de 100 000 habitants).
Comment les habitant-es de ces 2 villes ont-ils pu se faire correctement une idée de ce projet alors qu’il a bien été précisé (page 5 du dossier de concertation), que « Ce dossier n’est pas une compilation exhaustive des études », car, « Il s’agit d’un « dossier d’étape » et non d’une présentation du projet définitif », puisque « Celle-ci sera réalisée à l’occasion de l’élaboration du dossier d’évaluation environnementale qui sera rendu public, conformément à la réglementation ».
Ce dossier dit « de concertation » a été établi en… Février 2021 (Page 19).
Or, la décision de l’Autorité environnementale (AE), après examen au cas par cas, sur l’aménagement de la plateforme de transport combiné de Vénissieux-Saint-Priest (69) a été rendue, antérieurement à l’annonce de la « concertation », soit… le 20/12/2019 !!!
Ce n’est que le 08/04/2021 que les riverains de l’association « Halte au bruit » ont été informés de l’existence de cette décision de l’Autorité environnementale par notre Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) !!!
Notre camarade Enrico (à droite) n'en peut plus de toutes ces nuisances !
Et là, stupeur ! L’étonnement et la colère des riverains n’ont fait qu’un tour. La « concertation » aurait-elle été potentiellement faussée, avons-nous demandé à SNCF Réseau ? Comment se fait-il que les élu-es de Vénissieux et de Saint-Priest ne soient pas montés au créneau pour en parler publiquement lors de la visite du site fin février 2021 ?
Les habitant-es de Saint-Priest et de Vénissieux n’ont pas été mis en garde sur les impacts potentiels relevés par l’AE sur l’environnement et la santé humaine – voire animale comme nous le relevons – et les mesures et caractéristiques destinées à les éviter, les réduire ou les compenser, et en particulier :
- les impacts du projet consécutifs à l’augmentation du trafic des poids-lourds, en termes notamment de qualité de l’air, bruit, émission de gaz à effet de serre ?
- les impacts du projet consécutifs à l’augmentation du trafic ferroviaire de 45 à 60 trains par semaine ?
- l’impact des travaux en terme de bruit et de pollutions lumineuses ?
- l’impact de l’opération sur les besoins et l’offre de stationnement, de transport en commun et sur les trafics routiers relatifs aux employés du site ?
- les cumuls et interactions des impacts et mesures liés à l’opération présentée avec ceux du projet de prolongation du boulevard urbain Est ?
Quel intérêt de ne pas parler, sur la plaquette publicitaire de 19 pages de SNCF Réseau, des objectifs poursuivis par la réalisation de l’évaluation environnementale, notamment des impacts liés à l’augmentation du trafic routier, en termes de qualité de l’air, de bruit et d’émission de gaz à effet de serre et à l’augmentation du trafic ferroviaire ?
Nous demandons à SNCF Réseau de reprogrammer une autre concertation nettement plus républicaine, avant que l’étude d’impact ne soit rendue publique, puisque les populations locales, qui, mises devant le fait accompli, ne pourront plus, hélas, donner leur avis.
L’avis de l’AE ne saurait être ignoré des populations locales.
Mr KARLIN nous a dit que SEULEMENT 13 000 € avaient été engagés en terme de communication (5 000 € pour les réunions publiques et 8 000 € pour la publication de la plaquette publicitaire encensant le projet) !
Il n’y aurait eu que 25 personnes qui auraient donné leur avis lors de cette « concertation ».
La visite de ce site, fin février 2021, n’était pas du tout une « concertation », selon notre camarade Roger RIVAT porte-parole de l’association « Halte au bruit », qui nous précisé qu’ « il y avait plus d’agents de la SNCF et d’élus représentant les 2 municipalités que de riverains et de populations de Vénissieux/Saint-Priest) !
Le site en question se trouve entre la voie ferrée (Lyon, Grenoble, Chambéry) et le Chemin du Charbonnier. Au fil des années, l'association "Halte aux Bruits et à la vitesse" a attiré des adhérents habitant d'autres secteurs des deux villes.
Cette « concertation » – du 22/02/2021 au 08/03/2021) - n’était-elle destinée qu’à informer SEULEMENT un petit nombre de personnes en ces mauvais temps de COVID-19 alors que le couvre feu couvrant la période battait son plein ?
N’aurait-il pas été plus judicieux de mettre largement plus de 5 000 € en terme de communication vis-à-vis du grand public pour un projet de…. 16 millions d’euros, tout en sachant que la population de Saint-Priest est estimée à plus de 45 000 habitants et que celle de Vénissieux à plus de 64 000 habitants (INSEE 20215) !!!
La concertation aurait-elle été potentiellement « faussée » se sont donc demandé les riverains ?
Nous avons posé la question à SNCF Réseau : « Les habitant-es de Saint-Priest et de Vénissieux ont-ils été correctement mis en garde sur les impacts potentiels relevés par l’AE sur l’environnement et la santé humaine – voire animale – et les mesures et caractéristiques destinées à les éviter, les réduire ou les compenser ».
L’avis de l’AE ne saurait être ignoré des populations locales que ce soit ici ou dans le cadre des objectifs du 4F (Fret Ferroviaire Français du Futur). A quoi bon de discutailler chez 4F, de « logistique verte », d’ « émission en moins de C02 », de « plan d’action pour le climat » lorsque les riverains et les animaux – dont les petits oiseaux - de Vénissieux et Saint-Priest vivent l’enfer au quotidien avec le passage de 400 poids lourds/jour dès 6h le matin ?
Nous avons observé le 08/04/2021, avec les riverains, que des camions vides de tout chargement sortaient de l’entrée principale du site (photos à l’appui, à 13h11) direction chemin du Charbonnier à Vénissieux dans un vacarme assourdissant .....
...... alors que le chef d’agence de l’exploitation LYON VENISSIEUX de Naviland Cargo, Eric LEONARD – lors de notre visite du site dans la matinée même – s’est évertué à nous dire que, désormais, les camions vides ne partaient que du côté de la rue du Beaujolais, à l’est du site sur la commune de Saint-Priest !!!
Et l’arrêté municipal de la ville de Vénissieux en date du 14/02/2002 qui vise à lutter contre les nuisances sonores des bruits de voisinage, entre, notamment 12h et 14h, on en fait quoi ? Est-il normal de troubler le repos ou la tranquillité des habitants à l’heure du déjeuner en cette période de confinement, qui plus est ?
Les populations locales très urbanisées de Vénissieux et Saint-Priest doivent-elles fuir avec leurs toutous vers de VRAIES zones « résidentielles » afin d’en finir avec les nuisances sonores, les risques de leucémie induits par les ondes électromagnétiques des lignes à très haute tension (THT) qui survolent l’impasse d’Auvergne, les cancers à répétition comme ceux de la rue Charbonnier ?
Nous voulons DESORMAIS des études épidémiologiques sur tous ces dangers puisque l’épidémiologiste s’appuie sur une très large palette d’outils pour caractériser les expositions environnementales. Celle-ci va de données sur les sources des contaminations environnementales à des mesures ou modèles environnementaux (dispersion des polluants atmosphériques) et à des mesures personnelles d’exposition (dosimètres) ou de dose interne par des «biomarqueurs d’exposition » !
Et bien non ! Le fret ferroviaire ne passera pas AVANT la tranquillité du voisinage ! Et nous irons jusque devant la Commission européenne pour faire respecter animaux et humains ! Les élu-es de Vénissieux et de Saint-Priest doivent démissionner. Les riverains en ont marre de chez marre. Ils ne veulent pas de ce projet de réaménagement porté par SNCF Réseau. ILS N’EN VEULENT PAS ! Ils n’ont plus confiance en la parole publique. Ils ne veulent plus de ces nuisances perpétuelles les affectant 24h/24h en vivant jours et nuits avec l’insécurité permanente, la pollution récurrente, les bruits incessants, etc… (Source : intervention publique au conseil municipal de Vénissieux de notre camarade Enrico REA).
Nos camarades de l'association "Halte aux bruits et à la vitesse" ont rejoint massivement notre collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest)
Ils ne veulent plus de nuisances sonores des rondes infernales de camions, (qui ne roulent même pas au gaz ou qui ne sont pas hybrides), et des bruits des freinages de trains, etc...
La ras-le-bol étant devenu général et à force de n'être pas écouté, le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) - soutenu par l'association AURA Environnement - a demandé que la lutte soit désormais étendue à l'ensemble de la Région AURA (Auvergne-Rhône-Alpes) et au territoire national parce que les contribuables sont concerné-es par ce fantasque projet où les euros vont couler à flot !
Nous pensons donc qu'il y a eu potentiellement un discours à sens unique, voire une potentielle "mascarade" de « concertation », car, nous avons demandé à un de nos camarades d'assister à la concertation du 01/03/2021 à 17h 30. Il n'a pas du tout le souvenir que @sncfreseau ait demandé l'avis aux personnes présentes. Il semblerait que @sncfreseau aurait "exposé le projet et demandé s'il y avait des questions, mais rien de plus". Il n'y avait que 2 personnes dont un journaliste. AURA Environnement a demandé à @sncfreseau si une copie vidéo de cette réunion qui a dû être plus un monologue qu'un débat constructif a été conservée ? Nous l'attendons.
AURA Environnement s'est alarmé : "Peux-t-on vraiment parler de "concertation" démocratique lorsque certains riverains ou opposants ne savent même pas se servir d'internet, que celles ou ceux de nos camarades-ouvriers étaient dans les bouchons du retour de leur travail à leur domicile pendant le couvre-feu de 18h ?
A quoi bon commencer un débat public en visioconférence à 17h30, en plein couvre-feu ?
Nous pensons que les gens d'un rayon de 30 km autour de Saint-Priest-Vénissieux n'étaient pas assez informés. Nous ne sommes pas en Birmanie. Le peuple doit pouvoir connaître les tenants et les aboutissants de ce méga projet régional de tout de même 16 millions d'euros..... qui sont de l'argent public, alors qu'il est demandé aux françaises et aux français de se "serrer la ceinture" en ces temps de pandémie.
Le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest) pense donc que cette "concertation" semble opposable en l'état.
D'autant plus que le permis de construire délivré par la mairie de Saint-Priest est attendu autour de mai 2021 et que l'étude d'impact devrait montrer le bout de son nez en novembre 2021.
Pas d'enquête publique en perspective mais des riverains pas du tout "enchantés" comme on a pu le lire dans les medias locaux, des riverains remontés à bloc par le Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest), des riverains et des animaux qui reprendront espoir grâce à nous... Objectif : la fermeture définitive de cette verrue ! Voilà le menu pour 2021 et années suivantes auquel 4F, SNCF Réseau et Naviland Cargo ne devait pas s'attendre. LOLNous demandons donc une nouvelle et véritable concertation, MAIS…. une fois que nous en aurons terminé avec le confinement et le couvre feu made in Covid-19 où les masses populaires pensent plus à se soigner qu'à participer à un « pseudo » débat qui ne sert pas du tout l'intérêt général !
Les habitant-es de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, regroupé-es autour du Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest), ont besoin de plus de visibilité et d'être inform-ées pleinement sur ce projet de réaménagement de la plateforme de transport combiné de Vénissieux/Saint-Priest !
Le Covid-19 nous empêche de nous exprimer ! Nous voulons plus de démocratie et un vaste débat consensuel une fois la liberté de mouvement retrouvée pour que les animaux et les riverains ne supportent PLUS toutes ces nuisances insupportables !
« Tout va de travers. Les hommes souffrent, les animaux trinquent pendant que les puissants dirigeants du monde se réunissent, une fois de plus, constatant avec force et palabres que la Terre est malade. Rendez-vous ailleurs, dans dix ans, pour en parler encore, sans réagir…. Pourtant il est urgent de remettre les pendules à l’heure, d’épargner ce qui peut encore être sauvé, protégé. Notre société est pourrie, notre planète polluée, nos animaux empoisonnés, nos légumes transgéniques, notre air plus ou moins radioactif, notre ozone qui fout le camp, c’est une lente et irrémédiable décomposition non prévue par Nostradamus, mais préméditée, depuis longtemps par les irresponsables qui nous gouvernent. A vous de réagir. La balle est dans notre camp ». (Brigitte BARDOT, « Pourquoi », Editions du Rocher).
Nous serons extrêmement vigilant-es sur l’avenir de la santé des populations locales, la cause animale et environnementale de Vénissieux-Saint-Priest !
In solidum, Nous signataires de cette pétition avec le soutien des populations locales de Vénissieux/Saint-Priest, nous appelons à l'aide nos camarades de Greenpeace, de la Fondation Brigitte Bardot, de PETA France et nous demandons une vaste concertation nationale et internationale pour l’abandon définitif de ce projet imposé et inutile !
Marc-Claude de PORTEBANE
Président d'AURA Environnement
http://www.aura-environnement.com/
- Porte-parole du Collectif SPSVP (Stop Projet @sncfreseau Vénissieux Saint-Priest)
- Fondateur et porte-parole du Collectif de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux (+ de 46 000 Like sur Facebook)
https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux/ -
AURA Environnement & GREENPEACE : Trop viande cantoche Ecole Vallon Les Fontaines #GrangesGontardes ?
- Par auraenvironnementparis
- Le 15/12/2017
- Dans Greenpeace Solidarité
Déjà 476 villes renseignées couvrant 10 % de la population
Selon les nutritionnistes, nos enfants consomment deux fois trop de viande et produits laitiers dans les cantines scolaires. Un constat dangereux pour leur santé et dévastateur pour la planète.
Pour autant, la situation est très différente d'une ville à l'autre : certaines ont entamé une démarche sérieuse de réduction de la viande, là où d'autres continuent de servir viande ou poisson tous les jours. Nous avons eu l'idée de lancer une grande enquête participative, basée sur vos contributions, pour cartographier cette diversité.
Un grand merci d'avance pour votre précieuse aide !
TOI AUSSI, REPOND A NOTRE QUESTIONNAIRE : https://www.greenpeace.fr/enquete-viande-cantines/?utm_medium=171215_PushMob_Enquete_ville&utm_source=email&utm_campaign=Agri-Elevage#/
et
LES MENUS A LA CANTINE PLEIN de BIDOCHE à la cantoche de l'école Vallon Les Fontaines aux Granges-Gontardes :
http://www.les-granges-gontardes.fr/IMG/pdf/7034-PERIODE5-2016-2017_SC_LIVRES2238.pdf
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Ce matin, nos militant-e-s GREENPEACE feu d'artifice sont introduit-e-s intérieur périmètre centrale nucléaire Cattenom #Moselle !
- Par auraenvironnementparis
- Le 12/10/2017
- Dans Greenpeace France
Voilà une preuve de plus qu’il y a un trou dans le filet du nucléaire français.
Ce matin, à 5h30 du matinnos militant-e-s de GREENPEACE de nouveau
en action pour dénoncer le risque nucléaire !
LIEN de la VIDEO : http://dai.ly/x647hq2
Ils se sont introduit-e-s à l’intérieur du périmètre de la centrale nucléaire de Cattenom, en Moselle.
Ils y ont déclenché un feu d’artifice, à proximité de la piscine d’entreposage du combustible nucléaire usé. Objectif : dénoncer la fragilité et l’accessibilité de ces bâtiments pourtant lourdement chargés de radioactivité.Nous sommes de retour sur les sites des centrales nucléaires pour dénoncer les risques qui planent sur ces installations. Par cette action, nos militants montrent l’inquiétante vulnérabilité des piscines de combustible usés, talon d’Achille des centrales nucléaires, face à des risques malveillants.
N’attendons pas que le pire arrive : EDF doit agir dès maintenant en sécurisant ces piscines nucléaires. Il en va de la sécurité de millions de citoyens, en France et en Europe.Aidez-nous à faire changer les choses : demandons à EDF de sortir du risque nucléaire..
Les riverains contactés par France Bleu Lorraine Nord décrivent un gros déploiement des forces de l'ordre.
"L'objectif est de marquer les esprits, montrer que c'est extrêmement fragile, accessible" Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire chez Greenpeace à franceinfo.
Notre camarade Roger Spautz, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace Luxembourg, a expliqué à l'AFP que "vers 5h30, une quinzaine d'activistes se sont introduits dans le site, ont franchi les deux barrières de sécurité, pour aller au pied du bâtiment dans lequel se trouve la piscine de combustible usagé".
Il s'agissait, a expliqué Roger Spautz, d'attirer l'attention sur la "fragilité" des bâtiments avec piscine "qui ne sont pas protégés, contrairement aux bâtiments réacteurs". Il s'agissait également de "montrer que l'on peut s'introduire dans une centrale nucléaire".
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Alerte sur les centrales nucléaires en France : GREENPEACE sonne l'alerte rouge !
- Par auraenvironnementparis
- Le 11/10/2017
- Dans Greenpeace Solidarité
: c’est pas bientôt fini le nucléaire ?
Avec ses 19 centrales et ses 58 réacteurs, la France est le pays le plus nucléarisé au monde. Exploitées par l’entreprise EDF, ces centrales sont vieillissantes, vérolées par des anomalies pour certaines et très mal protégées face aux risques d’attaques extérieures. Elles représentent une menace pour les Français mais aussi pour leurs voisins européens.
Des piscines du combustible usé mal protégées
Un rapport* d’experts indépendants du nucléaire, récemment remis aux autorités, dénonce la vulnérabilité des centrales nucléaires en France : les piscines d’entreposage du combustible usé sont très mal protégées en cas d’attaque extérieure.
Il s’agit pourtant des installations qui contiennent le plus de radioactivité dans les centrales nucléaires. En cas d’attaque extérieure, si une piscine est endommagée et qu’elle perd son eau, le combustible n’est plus refroidi et c’est le début d’un accident nucléaire : de la radioactivité s’échappe massivement dans l’atmosphère, avec des conséquences radiologiques très graves.
TOI AUSSI, DEVIENT NOTRE LANCEUR D'ALERTE :
https://www.greenpeace.fr/?utm_medium=171010_PushInfo_Lancement_Nuke&utm_source=email&utm_campaign=Nuke-Securite&utm_content=&utm_term=
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Renouvellement de l’Assemblée statutaire de Greenpeace : Votons Camarades !
- Par auraenvironnementparis
- Le 08/10/2017
- Dans Greenpeace France
Marc-Claude de PORTEBANE. 16/03/2011. DIE IN avec GREENPEACE
et EELV contre le Nucléaire au Japon et ailleurs.
DIE IN et 1 mn de silence. Se couche avec plus de 50 militants écologistes
sur la place de Jaude à Clermont-Ferrand pour protester contre
les incidents nucléaires au Japon. Source : La Montagne, FR3...
LIEN : http://l-idiot-provincial.e-monsite.com/
Cher-ère-s membres de la communauté Greenpeace,
Cette année, l'Assemblée statutaire (AS) de Greenpeace France se renouvelle pour les trois prochaines années !
C'est maintenant l'heure du vote et vous avez jusqu’au vendredi 27 octobre 2017 18 heures pour faire entendre votre voix.
Connectez-vous au site : https://vote.election-europe.com/greenpeace en vous munissant de votre identifiant et de votre mot de passe que vous avez préalablement reçu par émail.
Si vous avez égarez vos codes, veuillez contacter l'équipe des Relations Adhérents.
L’Assemblée statutaire, c’est quoi ?
L'AS est garante des statuts de l'association et a plusieurs fonctions administratives :
- Nommer le conseil d'administration de Greenpeace France.
- Approuver les comptes.
- Voter les budgets.
- Assurer un rôle de veille et être force de proposition et de dialogue.
Elle est composée de deux collèges : 15 membres nommés et 15 membres élus. C'est le second collège que vous allez élire.
Greenpeace France est une association de loi 1901 à but non lucratif. Elle a été créée en 1977 puis dissoute en 1985 à la suite de l’attentat contre le Rainbow Warrior. Elle a été refondée dans sa forme actuelle en 1988. Elle est dirigée par un conseil d'administration (CA), élu par l’Assemblée statutaire composée d’adhérent-e-s. Le CA nomme un directeur qui dirige l’équipe salariée.
L'Assemblée statutaire
L'Assemblée statutaire (AS) est le lien essentiel entre le mouvement Greenpeace et l’organisation Greenpeace.
Sa fonction est d’assurer une bonne articulation entre le Conseil d'administration – une structure stable travaillant dans la continuité et liée par ses responsabilités collectives – et les militant-e-s et adhérent-e-s qui, en dehors des groupes locaux, ne reposent sur aucune structure.
Les principaux rôles de l’AS sont :
- d’élire les membres du Conseil d'administration : à travers cette responsabilité, l’AS joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de l’organisation ;
- d’approuver les comptes de l’exercice et d’entendre le rapport du commissaire aux comptes ;
- d’adopter le budget proposé par le directeur général et validé par le Conseil d'administration;
- d'être garante du respect des statuts.
Si elle n’a pas, à proprement parler, de pouvoir sur les décisions prises par le directeur, elle joue un rôle de veille sur le bon accomplissement des missions de l’organisation. Au minimum deux fois par an, et en particulier lorsqu’elle entend le rapport annuel du directeur et le rapport moral du président, elle peut demander au Conseil d'Administration et à la direction de lui rendre des comptes sur les choix effectués. En ce sens, l’AS est un lieu essentiel de la vie démocratique de Greenpeace France.
En 2017, l'Assemblée statutaire de Greenpeace France se renouvelle… Les 170 000 adhérent-e-s peuvent candidater pour y siéger les trois prochaines années !
Greenpeace à l’international
Greenpeace est un réseau d'organisations indépendantes présentes dans 55 pays grâce à ses 28 bureaux nationaux ou régionaux. Le réseau Greenpeace partage le nom, la vision et les valeurs de non-violence et d'indépendance financière.
Le siège de Greenpeace International est situé à Amsterdam, aux Pays-Bas. Son rôle est de coordonner le travail des différents bureaux nationaux et régionaux.Cela signifie assurer :
- la concertation dans l'élaboration des campagnes
- la cohérence des messages et des actions
- la coordination politique et scientifique de l'organisation
- la gestion des bateaux et des ressources partagées
- la présence de l'organisation auprès des instances mondiales (Nations unies par exemple).
La structure Greenpeace International est financée par les contributions des bureaux nationaux et régionaux.
Greenpeace compte plus de trois millions d'adhérent-e-s, 36 000 bénévoles et emploie 2 500 salarié-e-s à travers le monde.
Le budget total de Greenpeace était de 346 millions d'euros à fin 2015.
Pour en savoir plus, vous pouvez :
- lire la description des principes de gouvernance de Greenpeace.
- Consulter le site de Greenpeace International (en anglais)
- Consulter les rapports d'activité de Greenpeace International (en anglais)
Greenpeace France (comme tous les bureaux Greenpeace) a signé la charte INGO. Cette charte couvre les domaines tels que : une bonne gouvernance et direction, le respect des principes universels (comme la Déclaration universelle des droits de l’homme), l’indépendance, le plaidoyer responsable, des programmes efficaces, la non-discrimination, la transparence et la collecte de fonds éthique.
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Convergences Greenpeace #Fessenheim & Appel à soutien urgent pour une ZAD à Aix-en-Provence !
- Par auraenvironnementparis
- Le 23/02/2017
- Dans ZAD à Aix-en-Provence
Convergences Greenpeace #Fessenheim :
Les sentinelles d'AURA Environnement
en renfort à Aix-en-Provence !
"Nous sommes toujours mobilisés devant les entrées du parc Rambot et dans les arbres qui doivent être coupés. Il apparait que la situation risque de se corser et devenir beaucoup plus tendue qu’hier (dixit un représentant de la ville). Je vous serais reconnaissante de bien vouloir nous assurer de votre présence en couvrant l’évenement ou en renforçant les activistes.
Non aux projets inutiles et imposés ! " Contact sur place : Charlotte (06 62 63 79 79).NON AU PARKING SOUS LE PARC RAMBOT ! NON AU SACRIFICE DES ARBRES !
Aujourd’hui la Ville d'Aix-en-Provence s’acharne sur la destruction du Parc Rambot afin d’y construire un parking souterrain de 250-400 places.
25 arbres irremplaçables (dont certains centenaires) seront sacrifiés par la découpe de leurs racines (cernage) en préparation de ce projet insensé qui est aujourd’hui SANS AUTORISATION FORMELLE.
L’exploitation du Parc Rambot en Parking est:
EN VIOLATION du legs de 1859 par Gustave Rambot qui stipule que le Parc devra être et rester « un jardin d’agrément public qui ne pourra être transformé en rentes »
EN CONTRADICTION avec le Plan Local d’Urbanisme validé en 2015 par le Conseil Municipal
et qui place le parc en zone inconstructible pour les 5 années à venir
EN OPPOSITION au Plan de Déplacements Urbains qui prévoit l’éloignement des parking du centre-ville
EN TRANSGRESSION de la procédure légale qui accorde aux citoyens le droit de recours
Chaque signature renforce la portée de notre voix collective ! Activez vos réseaux, svp !
CONTEXTE:L’association est toute jeune (2016) et s’est créée pour informer et mobiliser les aixois des conséquences malheureuses d’un plan de requalification de certains espaces de la ville d’Aix-en-Provence. Ces changements consistent en un réaménagement d’un ensemble de trois places historiques (Verdun, Prêcheurs et Madeleine) dont le point de départ est la réfection nécessaire des réseaux (électriques et d’eau) enterrés. La mairie profite de ces travaux pour, du même coup, optimiser l’attractivité commerciale de cet espace qu’elle estime tomber en désuétude. Pour compenser la suppression de 400 places de stationnement inhérente aux travaux, la mairie a consigné dans son Plan de Déplacement Urbain de 2015, la création de places de substitution pour les résidents à proximité du Cours des Arts- et-Métiers, un quartier du centre-ville. Elle promet parallèlement aux associations de commerçants des Trois Places de dédier ces mêmes stationnements à un parking commercial.
Jusque-là rien à signaler… si ce n’est que la ville semble avoir omis le fait que ces rénovations entraîneront l’abattage de plusieurs arbres centenaires, représentants emblématiques et climatiseurs naturels permettant à la ville d’Aix de « respirer » au plus chaud de l’été.
En effet, fin juin 2016, la Mairie a annoncé que la quasi-totalité des platanes des places Verdun, Prêcheurs et Madeleine doivent « être abattus en urgence », du fait de leur dangerosité. L’APPEA accompagnée de deux associations et de quinze citoyens aixois, a déposé une requête auprès du Président du Tribunal administratif de Marseille en vue de faire désigner un expert indépendant chargé de juger l’état réel de ces arbres. Elle rappelait alors que, leur expert, M. D. BONFORT, n’était pas aussi alarmiste quant au danger que représentaient ces platanes. Le 9 septembre 2016, une décision a été rendue faisant intégralement droit aux demandes présentées. Un expert fut nommé avec pour mission de décrire l’état phytosanitaire des platanes des Trois Places tout en suivant leur état pendant la durée du chantier pour qu’il ne leur arrive aucun dommage. Cette jurisprudence traduit une avancée majeure pour l’arbre dans la ville d’Aix-en-Provence et a permis de sauver 17 arbres. La Mairie d’Aix-en-Provence a cependant fait appel de la décision. Le combat ne fait que commencer …
Victime collatérale de ces travaux, le Parc Rambot, plus ancien parc de la ville (dont les arbres centenaires ont vu passer des générations d’aixois et de touristes), est aujourd’hui également menacé. Jouxtant l’avenue historique « Cours des Arts-et-Métiers », à moins de 300 m des Trois Places, ce lieu a été retenu pour accueillir dans son sous-sol, un parking de 400 places.
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Message URGENT de dernière minute de P.E : " Urgent cette apm la police a évacués la zad du parc rambot a aix en pce . Les zadiste ont besoin de vous pour reprendre les arbres . No pasaran. Non au parking sur le parc rambot. Zad partout
La solidarité est une force. " -
Avec Greenpeace il est grand temps de renouveler Internet !
- Par auraenvironnementparis
- Le 11/01/2017
- Dans Greenpeace Solidarité
Véritable système nerveux central de l’économie mondiale et système social à part entière, le web engloutit des quantités considérables d’énergie.
Pour ranger nos données, les partager ou les protéger, nous avons recours à un gigantesque « nuage » de mémoire informatique auquel nous pouvons accéder quelque soit l’endroit où nous nous trouvons. Ce cloud n’est pas dénué d’impacts sur l’environnement. Alors qu’internet prend une part de plus en plus importante dans nos vies, ces impacts ne cessent de grandir. Il est temps de pousser les acteurs du numérique à se convertir aux énergies renouvelables.
Une industrie énergivore…
D’énormes quantités d’énergie sont en effet nécessaires pour fabriquer et alimenter nos appareils et faire tourner les centres de données. Selon le rapport Clicking Clean publié le 10 janvier 2017 par Greenpeace, le secteur informatique représente aujourd’hui environ 7 % de la consommation mondiale d’électricité.
En 2020, le trafic Internet mondial pourrait avoir triplé. L’empreinte écologique du réseau sera ainsi encore plus importante, du fait notamment de l’augmentation de notre consommation personnelle de données et du nombre d’utilisateurs à l’échelle mondiale, qui devrait passer de trois milliards aujourd’hui à plus de quatre milliards d’ici à la fin de la décennie. Selon certaines estimations, la pollution générée par l’industrie du net et son impact sur le climat sont équivalents à ceux du secteur de l’aviation.
Les choix que nous ferons pour développer et alimenter cette infrastructure seront cruciaux pour la transition énergétique que nous devons opérer à temps afin d’éviter les dangers liés aux changements climatiques.
Si nous prenons le chemin du 100 % d’énergies renouvelables pour alimenter les centres de données et autres infrastructures numériques, notre dépendance grandissante à Internet pourrait devenir un catalyseur de la transition vers une économie reposant sur les énergies renouvelables. À l’inverse, si le développement d’Internet entraîne une demande toujours plus forte en électricité issue du charbon et autres sources d’énergies polluantes, la transition énergétique sera beaucoup plus longue et coûteuse.
…. qui commence à bouger
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GREENPEACE : Michel-Edouard Leclerc a réagi sur son blog à notre action de sensibilisation des pesticides !
- Par auraenvironnementparis
- Le 09/09/2016
- Dans Collectif. C.O.G.B (Greenbretagne)
Michel-Edouard Leclerc
il faut qu’on se voie
Michel-Edouard Leclerc a réagi sur son blog à notre action de sensibilisation dans sa ville natale, à Landerneau. Nous lui répondons par la voix de Jean-François Julliard, Directeur général de Greenpeace France.
« Cher Michel-Edouard,
Nous sommes ravis que nos petites affiches aient attiré votre attention et que vous ayez pris la peine de justifier votre position. Il est vrai que nous attendions un début de dialogue depuis plus d’un an sur un sujet qui concerne la santé de vos clients. Nous nous réjouissons également que, dixit, “les adhérents et salariés du Mouvement E.Leclerc sont totalement en phase avec l’objectif de réduire les pesticides et autres produits chimiques, notre enseigne est complètement disponible pour y travailler.” C’est une excellente première étape qui va, je l’espère, donner lieu à une réunion rapide avec vos adhérents et vous-même pour qu’on s’y penche sérieusement.
Votre préoccupation de développer le bio dans vos enseignes est hautement louable. Mais quels volumes de vos ventes cela concerne-t-il : 3%, 4% ? Tant que cela ne concerne pas le gros du volume, cela signifie que la majorité de vos clients continuent de consommer des fruits et légumes issus de l’agriculture conventionnelle. Des fruits et légumes produits à grand renfort de pesticides, dont les consommateurs ne connaissent ni la nature ni les quantités utilisées. C’est donc bien à eux que nous pensons en premier lieu. Ces pesticides, on vous le rappelle, sont des poisons pour leur santé et pour celle des producteurs mais également pour l’environnement (voir les études sur l’impact sur les consommateurs ou encore sur celle des agriculteurs de l’ANSES).
Permettez-nous quelques mises au point et corrections sur la deuxième partie de votre courrier. Si les producteurs sont ceux qui produisent, les distributeurs ont une très grand part de responsabilité au travers des contraintes de prix et de contrats qu’ils fixent. C’est là que vous pouvez jouer un rôle énorme. C’est également la raison pour laquelle des enseignes concurrentes se sont déjà engagées : Carrefour, les Magasins U et Monoprix en France, Aldi en Allemagne ou encore les enseignes Jumbo et Albert Heijn aux Pays-Bas, qui y concentrent à eux deux plus de 50% des ventes. Nos demandes sont ainsi très simples : accompagner et soutenir les producteurs pour qu’ils éliminent en priorité les pesticides les plus dangereux dans leur production de fruits et de légumes et être transparent vis-à-vis des consommateurs sur le recours aux pesticides et le soutien aux agriculteurs.
Quant à la référence au groupe de travail sur les pesticides, nous sommes heureux d’en parler car il semblerait que les informations qui vous ont été transmises soient erronées. Suite à des échanges fin novembre 2015 avec la centrale d’achat toulousaine, Greenpeace a envoyé à ses responsables en région ainsi qu’au directeur développement durable de l’enseigne nationale les documents nécessaires à la réalisation d’un état des lieux des pratiques de ses fournisseurs de pommes sur l’usage des pesticides ainsi qu’à l’identification des marges de progrès et des objectifs de réduction envisageables. Malgré nos relances, nous n’avons reçu au niveau national qu’une réponse évasive.
Au niveau régional nous avons rencontré le groupe de travail auquel vous faites référence. Lors de cette réunion, nous avions convenu avec la centrale d’achat présente qu’elle établirait un état des lieux sur les pratiques agricoles de ses producteurs quant à l’utilisation des pesticides. Cet état des lieux aurait permis de dégager les marges de manoeuvre pour réduire l’usage des pesticides. Greenpeace n’a jamais reçu ni cet état des lieux, ni les propositions de réductions de l’usage des pesticides qui devaient en découler.
A la place nous avons été invités à participer à une nouvelle réunion avec la centrale et l’interprofession. A ce stade des négociations, nous avons estimé que la balle était dans le camp de ces acteurs. Nous avons donc exprimé notre souhait de les laisser avancer dans un premier temps de leurs côtés avant de se rencontrer à nouveau. En effet, Greenpeace n’a pas vocation à accompagner l’évolution des enseignes sur le plan technique. Nous existons pour alerter sur les dangers qui menacent notre santé et l’environnement et pousser au changement. C’est ensuite aux enseignes de prendre leurs responsabilités, en s’appuyant s’il le faut sur des personnes ressources (experts indépendants, bureaux d’étude etc.) nécessaires à la bonne évolution de leurs pratiques. Cette démarche ne pose pas de problème pour d’autres enseignes, pourquoi cela est-il si compliqué avec vous ?
Concernant les études scientifiques que vous n’auriez pas reçues (nous vous les avons pourtant adressées par courriel les 16 juin, 20 et 24 octobre 2015, puis par courrier postal en décembre dernier), nous sommes là aussi heureux de vous renvoyer quelques liens* qui constitueront, nous en sommes certains, de saines lectures de vacances à vous qui mangez bio :
- Santé : les pesticides sèment le trouble
- Pommes empoisonnées : mettre fin à la contamination des vergers par les pesticides grâce à l’agriculture écologique
- Pommes de terre : des pesticides à tout bout de champ
Assez de temps perdu. Vous avez le pouvoir – et la responsabilité – de faire évoluer les pratiques de votre enseigne dans l’ensemble de l’Hexagone. De soutenir les agriculteurs, et de leur permettre la mise en place d’alternatives aux pesticides les plus dangereux pour les pollinisateurs et la santé.
Nous vous remercions de votre proposition de rendez-vous avec les syndicats. Mais notre demande est bien plus simple que celle d’organiser ce qui pourrait se transformer en grand-messe. Elle est de vous rencontrer, vous, car c’est à vous maintenant de prendre des engagements et de ne pas vous défausser sur les producteurs (avec qui nous travaillons directement par ailleurs, en soutenant ceux qui s’engagent vers des modèles de production durables).
Au plaisir de vous rencontrer donc très prochainement.
Jean-François Julliard
Directeur général
Greenpeace France*Note : les seules informations qui ne s’y trouvent pas sont les lieux de prélèvement des échantillons de sols et d’eau effectués dans des vergers et champs de pommes de terre qui sont volontairement gardés confidentiels afin de préserver l’anonymat des exploitations et agriculteurs concernés, ainsi que les nom et coordonnées du laboratoire ayant mené les analyses que nous ne communiquons pas non plus, pour des raisons de confidentialité demandées de leur part. »