Poitiers

  • Utilisation larves mouche #Hermetiaillucens start-up #NextAlim @Poitiers : assaut des #antispécistes @AuraEnvironnement !

    Pour AURA Environnement

    l’antispécisme est une question de justice :

    Nous demandons à Dreal Poitou

    le DDAE déposé par Nextalim !

    Camarade mouche soldat noireImage : Innovations vertes

    Un DDAE aurait été déposé sous la rubrique 2150, par la société NextAlim sise 2, Avenue Galilée à Chasseneuil du Poitou (86350) qui se dit spécialisée dans l’entomoculture, et qui valorise les parties organiques à partir des larves de la mouche Hermetia illucens, également connue sous la dénomination de Black soldier fly dans le programme intitulé « Cyclaprove ».

    Pour AURA Environnement, l’antispécisme est une question de justice.

    Nous ne saurions tolérer, sans surveillance extrême, à travers les territoires en France, ces centaines d’unités d’élevage qui poussent comme des champignons (souvent sous la forme de start-up) de larves (plus que souvent méprisées ou considérées comme nuisibles) se nourrissant de déchets alimentaires, la plupart du temps invendus de la grande distribution ou de l’agriculture, sans parler des chutes de production de l’agroalimentaire.

    Nous aimerions connaître les avancées de recherche sur cette thématique entre les services de l’Etat, l’université de Poitiers et le CNRS.

    NextAlim élève des larves d’hermetia illucens, cette variété de mouches (protégée par les militant-es du Collectif de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux soutenu par AURA Environnement https://www.facebook.com/liguedecombatcontrelescruauteenverslesanimaux/ ) qui métabolise les déchets végétaux qu’elle transforme en huile et en protéines en les absorbant. La larve croît en moins de dix jours et ne ferait aucun déchets. D’une tonne d’insectes par jour, NextAlim serait en train de passer à 40 tonnes de déchets par jour.

    Nous aimerions également avoir copie de l’ensemble de ce DDAE et nous tenons à rappeler à la DREAL du Poitou que nos demandes de communication de documents administratifs relèvent du droit à l’information en matière environnementale, notamment au regard de l’article L.124-1 du code de l’environnement.

    Les mouches et leurs larves doivent être respectées. Si ce n'est le cas, nous mobiliserons nos militant-es dans des opérations de sensibilisation de l'opinion publique si certains services des Dreal refusent de nous communiquer des informations publiques que le Grand public ne saurait ignorer.

    Ne l'oublions pas, notre ignorance fait leur force.

    K1 (camarade n°1)