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Opération “BAÏKAL 2025” — Sud Morbihan : la Chambre Régionale des Comptes met le SYSEM sous pression !
- Par auraenvironnementparis
- Le 08/10/2025
- Dans Gestion des déchets • Bretagne • Sud Morbihan • Incinération & exutoires ultimes
Impasse industrielle, risque financier pour les habitants, vide stratégique…
Pendant que les élus tergiversent, Suez et d’autres opérateurs
avancent leurs pions dans le sud Morbihan !
Le rapport 2024 de la Chambre régionale des comptes Bretagne (CRC) sur le SYSEM (syndicat mixte de Vannes, Arc Sud Bretagne, Questembert Communauté) a mis au jour une impasse industrielle, réglementaire et financière.
L’UVÉOR, outil de tri mécano-biologique et de valorisation organique, fonctionne aujourd’hui sous contrat de performance jusqu’en 2030 avec Veolia (GEVAL). Mais près de 28 000 tonnes/an de refus de tri n’ont plus d’exutoire durable. Ils sont encore dirigés vers l’enfouissement à Gueltas et La Vraie-Croix.
Or, selon le Programme régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD Bretagne) et les objectifs du Schéma régional d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET), ces deux ISDND doivent fermer à l’horizon 2027. Le SRADDET rappelle par ailleurs que la hiérarchie des déchets (article L.541-1 du Code de l’environnement) impose d’abord prévention, tri, valorisation matière, avant toute valorisation énergétique ou enfouissement.
La CRC va plus loin :
« À défaut d’une stratégie industrielle clarifiée, le SYSEM risque une cessation d’activité dont le passif serait réparti entre ses membres. Au 31/12/2023 : 16,6 M€ pour GMVA, 2,84 M€ pour Arc Sud Bretagne, 2,16 M€ pour Questembert Communauté, auxquels s’ajouteraient les coûts de reconversion ou démolition de l’UVÉOR et du centre de tri »【Rapport CRC Bretagne 2024】.
Le message est clair : aucun projet alternatif crédible n’est aujourd’hui arrêté. Les élus tergiversent alors même que les grandes orientations régionales imposent la fermeture des décharges.
Pendant ce temps, des opérateurs privés — dont Suez à Gueltas — avancent leurs pions pour sécuriser l’après-2027.Faut-il se résoudre à dépendre d’initiatives privées faute de plan public solide ?
La CRC appelle explicitement à une analyse multicritères avant toute décision : coûts complets, risques sanitaires et environnementaux, compatibilité avec la trajectoire « zéro enfouissement » et les engagements climatiques.
Il s’agit aussi de sécuriser juridiquement la future stratégie : toute unité nouvelle (incinération ou autre valorisation énergétique) relèverait de la rubrique 2771 de la nomenclature ICPE et d’une autorisation environnementale unique avec enquête publique, étude d’impact et participation du public (articles L.181-1 et suivants du Code de l’environnement).À moins de deux ans de 2027, les collectivités locales et la Région doivent sortir du flou et présenter un cap clair, sous peine de laisser le terrain aux initiatives privées sans maîtrise politique ni contrôle démocratique.
AURA Environnement a officiellement saisi la DDTM du Morbihan : des questions claires ont été posées sur l’avenir des déchets dans le sud 56.
L’urgence écologique et citoyenne ne peut attendre les hésitations de tous ces pleutres sans courage !
2027 approche, il faut des réponses, de la transparence et un vrai cap industriel pour nos territoires.Marc-Claude de PORTEBANE
Président d'AURA Environnement
Fondateur de la FNAD (Fédération Nationale Anti-Décharges)
Porte-parole du FBAI (Front Breton Anti-Incinération).
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NON Projet INCINERATEUR & New avis MRAe : Collectif SI-LCSL (Stop Incinérateur La Chapelle Saint-Luc) attend future EP !!!
- Par auraenvironnementparis
- Le 21/02/2018
- Dans Collectif SI-LCSL (Stop Incinérateur La Chapelle Saint-Luc
Le Collectif SI-LCSL (Stop Incinérateur La Chapelle Saint-Luc)
soutenu par AURA Environnement
est prêt pour la nouvelle enquête publique sur le projet
d'incinérateur porté par Valaubia dans l'Aube !
Le président antispéciste d'AURA Environnement
Marc-Claude de PORTEBANE, ici à Roche-la-Molière (42)
CONTRE le projet de prolongation de la décharge SUEZ
Après un premier avis remis en septembre 2017 et annulé par un arrêt du Conseil d’Etat, la MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale Grand-Est) a rendu le 17/01/2018, un nouvel avis nettement plus nuancé sur le projet d’incinérateur à La Chapelle Saint-Luc dans l’Aube, en mettant en relief un certain nombre de zones d’ombres.
Toutes les enquêtes publiques dont l'AE (avis de l'autorité environnementale) a été signé par le préfet de région et préfet de département en 2017 doivent donc être dans le collimateur des associations environnementales qui ont obligation de les faire annuler au tribunal administratif.
Dans l'Aube, l'exploitant Valaubia a préféré éviter de prendre du retard en annulant fissa 3 jours avant la fin de l'enquête publique qui devait se terminer le 13/01/2017.
En effet, le Collectif SI-LCSL (Stop Incinérateur La Chapelle Saint-Luc) soutenu par AURA Environnement avait attiré l'attention du commissaire enquêteur sur la note technique du ministère de l'Ecologie adressée aux préfets de région qui avait pour objet de leur indiquer les conséquences à tirer de cet arrêt du conseil d'Etat pour les projets relevant jusqu'à présent de la compétence d'autorité environnementale du préfet de région.
Même si, désormais le nouvel avis de la MRAe fait foi, celui-ci est susceptible d'être attaqué au TA par AURA Environnement puisque le ministère de Nicolas HULOT n'a pas encore dit son dernier mot de façon officielle.
Ainsi, si un nouvel arrêté préfectoral (AP) autorisant une nouvelle enquête publique (EP) est relancé maintenant par la préfecture de l'Aube, AURA Environnement ira, de facto, le contester directement devant le tribunal administratif.
Et ce sera reparti pour une nouvelle brêche pour les populations locales soutenues par les associations environnementales qui verront les effectifs de la contestation prendre un nouveau virage, cette fois un 180° national.
D'ores et déjà, AURA Environnement appelle à la mobilisation générale ses militant-es antispécistes de la Ligue de combat contre les cruautés envers les animaux et du Collectif SI-LCSL à faire le tour des "popotes" pour guider nos sentinelles et nos commissaires politiques dans le respect de nos convictions marxistes et révolutionnaires d'opposition à la Réaction !
SEULE la mobilisation populaire aura raison de ce projet d'incinérateur porté par Valaubia et nous espérons le soutien massif de nos camarades de Zéro Waste France !
Chantal LEVEQUE