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Gueltas : AURA Environnement acte la fin de la bataille juridique !
- Par auraenvironnementparis
- Le 05/09/2025
- Dans Front Révolutionnaire Anti-Incinération (FRAI)
de Gueltas à la Révolution écolo-marxiste :
Naissance du FRAI contre l’incinération
(Front Révolutionnaire Anti-Incinération) à poubelles !
Vigilance rouge, détermination verte.
Le FRAI prend le relais de Gueltas !
AURA Environnement, en soutien au Front Breton Anti-Incinération (FBAI), annonce qu’il ne portera pas le recours devant le Tribunal administratif de Rennes concernant le projet d’incinérateur de CSR à Gueltas porté par SUEZ RV OUEST.
Après des mois de mobilisation intense, de contributions citoyennes massives et de travaux d’analyse juridique pointus, notre collectif a choisi de ne pas engager cette procédure contentieuse.
Cette décision ne marque pas un renoncement, mais une étape :
- parce que nous refusons l’épuisement judiciaire face à des procédures biaisées et verrouillées,
- parce que nous préférons concentrer nos forces sur le terrain militant et politique, aux côtés des habitant·es, des paysan·nes et des associations qui refusent la logique d’incinération,
- parce que la bataille contre les projets industriels destructeurs ne se joue pas seulement dans les prétoires, mais surtout dans la rue, dans les champs, et dans l’opinion publique.
AURA Environnement et le FBAI réaffirment leur engagement à dénoncer toute politique d’incinération déguisée, à soutenir les alternatives locales (réduction à la source, réemploi, recyclage, énergies renouvelables non fossiles) et à préparer les futures résistances en Bretagne comme ailleurs.
Dans cette dynamique, AURA Environnement portera prochainement la création du FRAI – Front Révolutionnaire Anti-Incinération, destiné à fédérer toutes les luttes locales dans un front commun à l’échelle du pays. Cette organisation donnera un souffle national et offensif à la résistance face à l’incinération des déchets, en affirmant une ligne claire : la santé des peuples et des territoires avant les profits des multinationales.
« Le recours juridique n’est qu’un outil. La vraie force, c’est la mobilisation des peuples et des territoires. Avec le FRAI, nous allons transformer les luttes éparses en une avant-garde combative et unifiée. » !
CODERST : Conseil ou caution préfectorale ?
Le Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) est censé donner un avis sur les projets industriels à risques comme l’incinérateur de CSR de Gueltas.
Mais la réalité est tout autre :- sa composition, dominée par des représentants de l’État et d’intérêts institutionnels, laisse peu de place aux citoyens,
- ses avis ne sont que consultatifs, ce qui permet au préfet de passer outre,
- les débats sont trop souvent verrouillés, limités à une validation technique plutôt qu’à une réelle analyse démocratique et écologique.
AURA Environnement et le FRAI dénoncent ce simulacre de concertation. Le CODERST, tel qu’il fonctionne aujourd’hui, n’est qu’un cache-misère administratif pour légitimer des décisions déjà prises en amont.
« Nous refusons que le CODERST serve de paravent à la préfectorale pour imposer l’incinération. C’est dans la rue, dans les champs et dans les collectifs que la vraie légitimité s’exprime. » !
Dans ce dossier de Gueltas, une autre institution doit être vivement interpellée : la Chambre d’Agriculture du Morbihan.
Alors que les paysan·nes de la région s’inquiètent pour la qualité de leurs sols, pour la santé de leurs troupeaux et pour l’image des productions locales, la Chambre est restée silencieuse, absente, voire complice par inertie.- Aucune opposition claire n’a été exprimée contre l’incinérateur CSR de SUEZ.
- Aucun soutien public n’a été donné aux éleveurs et producteurs qui refusent de voir leur terroir associé aux dioxines et aux fumées industrielles.
- Pire, par son mutisme, la Chambre laisse croire que le monde agricole cautionnerait ce projet destructeur.
Cette incurie est inacceptable. La Chambre d’Agriculture du 56 avait le pouvoir de peser dans les débats, elle a préféré regarder ailleurs.
« À Gueltas, à Noyal-Pontivy et à Pontivy Communauté, ce sont les paysan·nes et les habitant·es qui ont mené la résistance. Pas la Chambre. Qu’elle assume aujourd’hui sa responsabilité dans l’avancée de ce projet. » !
Nous tenons à remercier les services de l’État du Morbihan, et en particulier :
- Mme Florence NICOLAS de la DDTM 56, pour son professionnalisme et la transmission régulière des documents administratifs de ce dossier hyper complexe avec cet addendum de dernière minute,
- M. GIRARD du CODERST, pour son suivi attentif des procédures et sa disponibilité.
Ces camarades-fonctionnaires, qui ont su garder un cadre de travail transparent et rigoureux, contrastent avec l’attitude lâche et irresponsable de la Chambre d’Agriculture du Morbihan, incapable d’assumer ses responsabilités face aux risques pesant sur l’agriculture locale.
Les élus absents — le silence coupable de Nicole Le Peih
Alors que des centaines de citoyen·nes, d’associations et de paysan·nes se sont mobilisés contre l’incinérateur CSR de Gueltas, Mme Nicole Le Peih, députée du Morbihan, est restée muette et absente.
Malgré nos sollicitations claires et répétées, elle n’a jamais répondu à nos demandes de rendez-vous ou de prise de position.Ce silence en dit long :
- Quand il s’agit de défendre les intérêts de son territoire, Mme Le Peih disparaît.
- Quand il s’agit d’affronter une multinationale comme SUEZ, Mme Le Peih préfère l’évitement à l’action.
- Quand la santé publique et l’avenir agricole sont en jeu, Mme Le Peih tourne le dos aux citoyen·nes.
Nous dénonçons cette défaillance politique grave. Les habitant·es du Morbihan méritent des élu·es capables d’assumer leur mandat face aux lobbies industriels.
« Ni courage, ni réponse, ni soutien : Mme Le Peih aura manqué à son rendez-vous avec l’Histoire de Gueltas. » !
Le PS du Morbihan aux abonnés absents – Simon Uzenat, un sénateur sans courage
Nos collectifs avaient également sollicité M. Simon Uzenat, sénateur PS du Morbihan, afin qu’il se positionne clairement sur le projet d’incinérateur de Gueltas. Là encore, silence radio.
Malgré l’envoi d’un courrier officiel et documenté, le sénateur n’a ni répondu, ni apporté le moindre soutien.Cette attitude illustre la faillite politique du Parti socialiste local, incapable de sortir de ses calculs partisans pour défendre l’intérêt général et la santé des populations rurales.
En refusant de s’engager contre SUEZ, M. Uzenat se place objectivement du côté des industriels et de la préfectorale, contre les citoyen·nes mobilisé·es.« Quand les élu·es se taisent, ils se rendent complices. Le PS du Morbihan porte une lourde responsabilité dans l’abandon des paysan·nes et des habitant·es de toute le région de Gueltas. » !
Le PCF 56, seule voix politique à nos côtés
Dans ce désert politique morbihannais, seul le Parti communiste français du Morbihan a eu le courage d’affirmer son soutien aux habitant·es, aux paysan·nes et aux collectifs mobilisés contre l’incinérateur CSR de Gueltas.
Là où d’autres ont fui, esquivé ou gardé le silence — députée, sénateur, Chambre d’agriculture —, le PCF 56 a pris position clairement, sans ambiguïté.
Nous saluons cet engagement, rare dans le paysage politique actuel, et nous appelons à ce que cet exemple inspire d’autres élu·es, à gauche comme ailleurs, qui se disent proches du peuple mais qui n’osent pas affronter les multinationales.« À Gueltas, nous n’oublierons pas qui a soutenu la lutte et qui a baissé les yeux. Seul le Parti communiste du Morbihan a su se tenir du côté des citoyens. »
La Confédération paysanne, aux côtés des paysan·nes de Gueltas
Aux côtés d’AURA Environnement et du FBAI, nos camarades de la Confédération paysanne ont su prendre leurs responsabilités. Elle a dénoncé les menaces que ferait peser l’incinérateur CSR de SUEZ sur :
- la santé des troupeaux et des éleveurs,
- la qualité des sols et des cultures,
- l’image de l’agriculture paysanne bretonne.
Son soutien a été précieux et courageux. Contrairement à la Chambre d’Agriculture du Morbihan, qui a préféré se taire et se cacher, la Confédération paysanne a porté la voix des paysan·nes qui refusent de voir leur avenir sacrifié aux profits industriels.
« Sans paysans, pas d’avenir. La Confédération paysanne a été fidèle à ce mot d’ordre en se tenant, dès le début, du côté des résistances populaires. » !
Là où certains croient avancer masqués, nous avons déjà lu leurs pas. Les deals invisibles laissent toujours des traces.
Ceux qui pensent se partager le Finistère en secret se trompent : leurs combines finiront à la lumière du Prolétariat !Marc-Claude de PORTEBANE
Président d’AURA Environnement, porte-parole du FBAI. Coordinateur du FRAI
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Opération Étoile Rouge – Plouvara, Bretagne sous pression : entre vaches, fumées et trahisons industrielles !
- Par auraenvironnementparis
- Le 24/05/2025
- Dans Chroniques du chaos CSR à Plouvara, Bretagne sous pression !
AURA Environnement en soutien du collectif (FBAI)
Front Breton Anti Incinération
déclenche l’opération « Etoile Rouge »
CONTRE le projet d’Usine à CSR à Plouvara (22) !
Dernière minute – 25 juin 2025 :
Comme à Notre-Dame-des-Landes, une nouvelle page de résistance est en train de s’écrire à Plouvara.
Le FBAI annonce qu’un projet de ZAD est en cours de structuration sur la commune. Une demande officielle de location de la salle des fêtes a été adressée à la mairie pour y tenir une assemblée populaire de convergence, afin d’expliquer aux habitant·es et aux camarades de toute la Bretagne le sens profond de notre lutte contre les incinérateurs CSR.
Et comme à NDDL :
Nous appelons dès à présent à la récupération de matériel utile à l’implantation logistique de la résistance :- Tentes, yourtes, tipis
- Casseroles, réchauds, cuves à eau
- Palettes, bois de chantier, bâches
- Camping-cars, remorques, cantines roulantes
- Groupes électrogènes, éclairage autonome
- Systèmes de sonorisation, tables, chaises
Notre mot d’ordre est simple :
"Préparer la ZAD, c’est déjà occuper le terrain. Rassembler les vivres, c’est annoncer la durée". Camarade Chantal LEVEQUE, comité central du FBAI.
A deux pas de chevaux paisibles et de vaches broutant dans les effluves de la SECANIM — usine d’équarrissage aux 180 000 tonnes de cadavres par an — se trame un nouveau front de guerre écologique : l’installation d’une “chaudière CSR” couplée à 15 hectares de serres industrielles, au cœur même du monde agricole breton.
Une enquête de terrain en plein champ… de manœuvres
Ce lundi 19/05/2025, le président d’AURA Environnement et porte-parole du Front Breton Anti CSR (FBAI) a rencontré les représentants de l’AVIE à Plouvara. Objectif : évaluer la réalité du projet, les dynamiques locales… et les failles internes.
« L’AVIE existe, mais elle hésite. Nous avons senti de la sincérité, mais aussi de la peur : peur de gêner les élus, peur de “mettre le feu” trop tôt. Le FBCI, lui, est prêt. »
Sur place, les photos prises près de la SECANIM révèlent une incohérence brutale :..... des animaux innocents à proximité d’une usine pestilentielle, et demain, peut-être, d’une cheminée CSR.
La “transition verte” qu’on nous promet se résume ici à une chose : la combustion d’un territoire.
Plouvara : un Gueltas bis, sous stéroïdes logistiques ?
Le projet, porté par Kerval, Armor Semences et la filière CSR, présente tous les marqueurs du désastre annoncé :
- incinération de plastiques sous étiquette verte,
- agriculture hors-sol dopée à la chaleur industrielle,
- dérives urbanistiques (SUP, PLUi modifiés, zonages masqués),
- et un potentiel chantage à l’emploi mal dissimulé.Sur site, il est aussi envisagé que cette “unité de valorisation du CSR” alimente 15 hectares de serres exploitées par Armor Semences, qui projette d’y produire des tomates non pour nourrir la population, mais pour extraire des graines destinées à sa filière semencière.
Autrement dit : des déchets industriels pour chauffer une production hors-sol, au service d’un marché semencier mondialisé. Ce n’est pas une transition alimentaire. C’est une dérive technologique de laboratoire.
Ce projet soulève plusieurs questions :
- Utilisation de déchets pour l'agriculture : La chaleur produite par l'incinération de déchets serait utilisée pour chauffer des serres destinées à la production de graines de tomates. Cela pose la question de l'impact environnemental et sanitaire de l'utilisation de chaleur issue de déchets pour des cultures agricoles.
- Impact sur le territoire : L'installation de ces serres et de la chaudière CSR pourrait transformer le paysage rural de Plouvara, avec des conséquences sur l'environnement local et la qualité de vie des habitants.
- Modèle économique : Le projet est présenté comme une opportunité économique, avec la création de 150 emplois. Cependant, il est essentiel d'examiner si ce modèle est durable et bénéfique à long terme pour la communauté locale.
Il est crucial de continuer à surveiller de près ce projet et d'engager un dialogue avec les parties prenantes pour évaluer ses implications complètes sur l'environnement, l'économie et la société locales.
Et maintenant, menacer l’eau ?
« Après les odeurs de l’équarrissage, il est hors de question que nous subissions une autre pollution », martèle Hervé Trémel, premier adjoint au maire de Plerneuf. Il affirme que le site choisi pour la chaudière CSR est situé sur une zone humide.
Et de s’inquiéter publiquement :
« Que fait-on de la protection du bassin-versant du Gouët ? C’est l’eau qui alimente une grande partie du département qui est en jeu. »
Cette fois, il ne s’agit plus “seulement” de fumées : c’est la ressource en eau de milliers de personnes qui pourrait être impactée.La zone humide concernée par le projet de chaudière CSR à Plouvara se situe à proximité immédiate de l'usine d'équarrissage SECANIM.
Selon les déclarations d'Hervé Trémel, 1er adjoint au maire de Plerneuf, le site envisagé pour la construction de la chaudière se trouve sur une zone humide, ce qui soulève des préoccupations environnementales majeures, notamment en ce qui concerne la protection du bassin-versant du Gouët, une source d'eau potable essentielle pour une grande partie du département.
La commune de Plouvara est traversée par plusieurs cours d'eau, dont le Leff, l'Ic, le Camet et le Moulin Kernier, qui contribuent à la richesse écologique de la région.
La présence de zones humides dans ces bassins versants joue un rôle crucial dans la régulation hydrologique, la biodiversité et la qualité de l'eau.
Tout cela dans un silence municipal assourdissant, rompu seulement par quelques tracts courageux de l’AVIE, qui se voit désormais doublée sur sa gauche par un FBCI mobilisé, structuré, et offensif.
Un réseau d’intérêts à démasquer
Pourquoi Armor Semences ? Pourquoi la hâte ? Pourquoi ici ?
Une lecture attentive du SRADDET et du PRPGD montre que ce projet va à l’encontre des engagements régionaux sur la réduction des déchets, la préservation des terres agricoles, et la concertation démocratique.
Le FBAI s’emploiera dans les semaines à venir à :
- cartographier les collusions foncières et techniques du projet,
- interpeller publiquement le préfet, Kerval, et la Région,
- exiger un moratoire immédiat sur toute initiative CSR en Bretagne.Plouvara ne sera pas le chaînon manquant entre le cadavre et la salade sous plastique.
Ce sera — ou non — le point de rupture !Rejoignez le Front Breton Anti CSR (FBAI) “Contre l’enfumage industriel, pour la démocratie locale.” !