AURA Environnement, incinération, pétitions, défense animaux, antispécisme, alimentation, énergie, gestion des déchets, urbanisme, publicité, cadre de vie, écologie

Coeur radioactif des polémiques

Banderole aura environnement 3

  • Projet Immonde carrière à Guémené-Penfao (44) : AURA Environnement déclenche l’Opération Zvezda Vody — "Étoile de l’eau" !

    Les carrières creusent la terre :

    le FAC creusera la résistance prolétarienne !

    Pigeon guemeneUne initiative chirurgicale, ciblée, pour protéger la ressource hydrique et dénoncer le chantage permanent à la « croissance » orchestré par les géants du granulat.

    À Guémené-Penfao, le projet d’exploitation de la carrière du Tahun, imposé au forceps par le groupe Pigeon, révèle une fois de plus la brutalité d’un système incapable de penser l’avenir autrement que par la destruction.

    Sous prétexte de répondre aux « besoins en logements sociaux » de Nantes et Rennes, on justifie le pillage massif de nos sous-sols, l’assèchement programmé des nappes phréatiques, et la destruction silencieuse de la biodiversité.

    La maire de Guémené-Penfao ose affirmer que « les appartements ont besoin d’être reconstruits». Nous répondons : l’eau n’a pas besoin d’être reconstruite, elle a besoin d’être préservée.
    Le slogan officiel parle de "renouveler la ville". Nous rétorquons : pour quel prix
     ? Combien de sources sacrifiées, combien d’espèces rayées de nos cartes ?

    Derrière le vocabulaire policé des bureaux d’études et des arrêtés préfectoraux, il y a un autre visage : celui des habitants du Tahun, des agriculteurs qui voient déjà leurs puits baisser, celui des animaux fuyant des écosystèmes meurtris, celui des forêts dont les sols se craquellent.

    Le FAC et AURA Environnement ne se contenteront pas d’observer.
    Des actions juridiques sont déjà à l’étude. La riposte citoyenne se prépare, méthodique, collective.

    Nous ne donnerons pas ici le détail de nos futures initiatives, mais chaque argument, chaque donnée hydrogéologique a été passé au peigne fin.

    Nous frapperons où il faudra, quand il faudra.

    Parce qu’en face, la machine à granulats a déjà programmé la Bretagne, la Loire-Atlantique, et demain vos communes, pour servir une croissance hors-sol, un béton qui cache mal le désert.

    L’Opération écolo-marxiste Звезда Воды - Zvezda Vody — « Étoile de l’eau » est lancée.

    Elle portera la voix de ceux qu’on n’entend jamais dans les salles de commission : celle de l’eau, celle du sol, celle du vivant.

    Le don a guemene penfaoLe lancement de l’Opération Zvezda Vody — "Étoile de l’eau" n’est pas un simple cri d’alerte local. Il s’inscrit désormais dans une dynamique plus large : la création officielle du FAC — Front Anti-Carrière, soutenu par AURA Environnement.

    Le FAC, c’est la riposte organisée contre la logique d’extension permanente des carrières qui ravagent nos forêts, assèchent nos nappes et piétinent les engagements environnementaux, régionaux comme nationaux.
    Notre objectif est clair : bâtir un front large, capable de relier chaque lutte locale à une stratégie globale, de décrypter chaque projet sous l’angle des SRADDET, des PLU et des trames écologiques, et de préparer des actions contentieuses ciblées.

    Ce front ne cherche ni invitations dans des réunions confidentielles, ni selfies devant des bulldozers.
    Le FAC sera présent là où les dossiers se préparent dans l’ombre, là où les préfets valident à la va-vite, là où les élus croient pouvoir "passer en force" sous couvert d’intérêt général.

    Nous n’avons pas de téléphone pour écouter les justifications d’industriels.
    Nous n’avons pas de patience pour ceux qui nous traitent en "opposants décoratifs".
    Nous n’avons qu’une ligne
     : l’action totale pour protéger la terre, l’eau et le vivant.

    Les carriers, où qu’ils soient — du Var à la Bretagne, de la Loire-Atlantique à la Provence — sont prévenus.
    Le FAC est né. Et nous n’avons pas fini de creuser vos arguments.

    Le poison avance, le FAC veillera au grain de l'ivresse !

    Zad tahun

    Depuis 1 an, la résistance locale est en marche à Tahun

    La carrière du Tahun n’est pas un cas isolé. Partout en France, la même logique industrielle avance sous des déguisements différents :

    • À Gueltas, en Bretagne, on nous vend une chaudière "verte". En réalité, un incinérateur déguisé, brûlant du CSR (combustible solide de récupération) et rejetant des fumées toxiques, pendant que les décideurs ferment les yeux et caressent les industriels dans le sens du porte-monnaie.
    • À Pourcieux, dans le Var, le projet d’ISDND annonce déjà l’accueil de déchets dangereux, dont de l’amiante, sous prétexte d’optimiser les "solutions locales". Pendant ce temps, les collines se creusent, les nappes se polluent, et les élus se gargarisent d’économie circulaire.
    • Ailleurs, on rêve d’enterrer des millions de tonnes de déchets inertes sous des labels "circulaires", pendant qu’on détruit des hectares de forêts ou de terres agricoles.

    Partout, le même mensonge : "Il faut bien construire, il faut bien enterrer, il faut bien brûler".
    Nous r
    épondons : Non.

    Le FAC (Front Anti-Carrière- France) et le FBAI (Front Breton Anti-Incinération), sont des collectifs soutenus par AURA Environnement et se positionnent comme un rempart citoyen contre ce système de production et de destruction permanente capitaliste !
    Nous n’attaquons pas seulement des carrières ou des incinérateurs. Nous attaquons une idéologie
     : celle qui transforme la terre en produit et la vie en déchet.

    Gueltas, Pourcieux, Guémené-Penfao, Aups.... demain d’autres communes : toutes ces batailles sont liées.
    Car chaque trou, chaque fosse, chaque four, chaque montagne
    éventrée nous rapproche d’un point de non-retour écologique.

    Le FAC refuse la fatalité.
    Nous savons que nous serons traités de rêveurs, de gêneurs, d’extrémistes. Nous savons que les préfets menaceront, que les carriers téléphoneront, que les élus tenteront d’acheter des silences.
    Nous ne répondons pas.

    Nous construisons un réseau, une force, une ligne de front.
    Et si la terre saigne aujourd’hui, c’est pour mieux nourrir notre colère et affûter notre riposte.

    Pigeon moins de camions

    Aux carriers, industriels du granulat, promoteurs d’ISDI et d’ISDND :
    Vous avez profit
    é trop longtemps du silence des plaines, des collines et des forêts.
    Vous avez cru que quelques r
    éunions en mairie, des études d’impact arrangées et des discours sur la « transition écologique» suffiraient à acheter la paix.
    Vous avez pari
    é sur la résignation, sur la peur des contentieux, sur la lassitude des riverains.
    Vous avez tent
    é de dissimuler vos ambitions derrière des mots creux : « réaménagement paysager», « dépôt de matériaux inertes», « valorisation».

    Nous refusons que les régions Bretagne, Nouvelle Aquitaine, Ile-de-France, Paca, Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, etc... deviennent des carrières à ciel ouvert, des décharges déguisées ou des stockages d’amiante sous plastique.
    Nous refusons que l’eau, déjà rare, serve à laver vos profits.
    Nous refusons que la terre, qui nourrit et protège, soit creusée jusqu’à l’os pour alimenter des bétonnières sans fin.

    Désormais, chaque projet sera traqué, ligne par ligne, carte par carte, décret par décret. 
    • Conformité au SRADDET, aux SCOT, aux PLU ou aux PLUi ? Nous vérifierons et nous attaquerons systématiquement aux TA de France et de Navarre.
     Impacts sur les nappes, les sources, les zones ZNIEFF ou Natura 2000 ? Nous dénoncerons.
     Subventions déguisées et collusions locales ? Nous dévoilerons les secrets d'alcôve.

    Le FAC (Front Anti-Carrière — France) et le FBAI (Front Breton Anti-Incinération), soutenus par AURA Environnement, se tiennent prêts.
    Nous ne VOULONS pas de vos décorations citoyennes pour vos enquêtes publiques.
    Nous sommes un front, une force, une résistance organisée.

    Avec l’objectif « Zéro Enfouissement », les industriels ne vont pas disparaître. Ils vont se cacher. La nouvelle stratégie ? Disséminer des décharges inertes ou ISDI dans les campagnes, déguisées en "remblais écologiques" ou "espaces verts de substitution". Nous connaissons la manœuvre. Le FAC et le FBAI seront là, partout, pour dévoiler ces bombes rurales et défendre chaque mètre carré de terre vivante.

    Qu’ils s’en aillent !
    La surveillance et la riposte commencent.
    En PACA, en Bretagne, et partout en France.

    Marc-Claude de PORTEBANE & Chantal LEVEQUE

  • RDV le 24 juin 2025 à 19h30 à Plouvara pour organiser la lutte révolutionnaire bretonne contre les CSR !

    Le FBAI était présent à Plouvara le 24 juin 2025 à 19h30

    à la salle communale pour un grand RDV

    populaire de lutte contre les CSR !

    Reunionplouvara anti csr 24 juin 2025

    Dernière minute – 25 juin 2025 :

    Comme à Notre-Dame-des-Landes, une nouvelle page de résistance est en train de s’écrire à Plouvara.

    Le FBAI annonce qu’un projet de ZAD est en cours de structuration sur la commune. Une demande officielle de location de la salle des fêtes a été adressée à la mairie pour y tenir une assemblée populaire de convergence, afin d’expliquer aux habitant·es et aux camarades de toute la Bretagne le sens profond de notre lutte contre les incinérateurs CSR.

    Et comme à NDDL :
    Nous appelons dès à présent à la récupération de matériel utile à l’implantation logistique de la résistance :

    • Tentes, yourtes, tipis
    • Casseroles, réchauds, cuves à eau
    • Palettes, bois de chantier, bâches
    • Camping-cars, remorques, cantines roulantes
    • Groupes électrogènes, éclairage autonome
    • Systèmes de sonorisation, tables, chaises, etc.....

    Notre mot d’ordre est simple :

    "Préparer la ZAD, c’est déjà occuper le terrain. Rassembler les vivres, c’est annoncer la durée". Camarade Chantal LEVEQUE, comité central du FBAI.

    Le FBAI sera présent, avec détermination et calme. Certaines voix trop longtemps tues comptent bien se faire entendre.

    Une réunion publique était annoncée par les acteurs traditionnels du territoire. Mais beaucoup s'interrogent : pourquoi certains collectifs citoyens ont-ils été tenus à l'écart ? Pourquoi n'avoir invité qu'une partie du spectre militant ?

    L'heure n'est plus à la parole verrouillée. Le 24 juin, ce sont aussi les oubliés de la concertation qui viendront dire leur mot. Et il se pourrait que cela fasse du bruit.

    RDV le 24 juin 2025 à 19h30 à Plouvara pour organiser la lutte révolutionnaire contre les CSR.

    Le FBAI (Front Breton Anti Incinération) n'est pas une structure folklorique, ni une ONG de supplique. C'est un front populaire de lutte anti-capitaliste, enraciné dans le territoire breton, qui s'organise dans le respect des principes républicains, marxistes et écologistes radicaux.

    Notre ennemi est identifiable : le capitalisme industriel des déchets, qui travestit l'incinération en "valorisation énergétique" et soumet les collectivités à l'ordre de Veolia, Suez, Paprec et consorts.

    Nous portons une alternative de rupture. Le FBAI est une étincelle dans la plaine de Bretagne.

    « L'incinération n'est pas une fatalité. C’est une décision politique. Nous, au FBAI, nous avons choisi la lutte. » — Chantal LEVEQUE

    Fbai anti csr

    CHAPITRE 1 : NOS PRINCIPES

    Article 1. Le FBAI est républicain. Il agit dans le cadre de la loi, mais contre l'injustice de sa mise en œuvre.

    Article 2. Le FBAI est écolo-marxiste. Il reconnaît que la gestion des déchets est une lutte de classes entre multinationales pollueuses et peuples exposés.

    Article 3. Le FBAI est maoïste par méthode : il mise sur l'organisation populaire, la décentralisation des comités, la guerre prolongée et la lutte anti-révisionniste.

    Article 4. Le FBAI est écologiste radical républicain. Il refuse les illusions technologiques (CSR, méthanisation industrielle, etc.) et revendique la réduction réelle des déchets à la source.

    CHAPITRE 2 : NOS ENNEMIS

    Article 5. Le CSR (Combustible Solide de Récupération) est un outil de la bourgeoisie déchetiste pour continuer à brûler la matière et générer du profit.

    Article 6. Les multinationales (Suez, Veolia, Paprec ....) sont les bras armés de l'éco-capitalisme. Elles doivent être démasquées publiquement.

    Article 7. L'ADEME, certaines DREAL peu coopérantes et autres parasites administratifs sont les relais du système. Le FBAI les surveille, les interpelle et les dénonce quand ils dérivent.

    Article 8. La corruption politique locale (communautés de communes, mairies, départements) participe à la trahison des intérêts populaires.

    CHAPITRE 3 : NOS MOYENS

    Article 9. Le FBAI agit par la base : création de comités communaux, d'assemblées populaires, de collectifs autonomes.

    Article 10. Le FBAI utilise le droit républicain comme arme tactique : enquêtes publiques, recours au tribunal administratif, interpellations juridiques ciblées.

    Article 11. Le FBAI maîtrise la communication de terrain : tracts, affiches, vidéos, interventions publiques. Il parle le langage du peuple, pas celui des technocrates.

    Article 12. Le FBAI ne pactise pas avec le système. Il ne cherche ni siège, ni subvention, ni reconnaissance institutionnelle.

    CHAPITRE 4 : NOS OBJECTIFS

    Article 13. Zéro incinérateur CSR en Bretagne.

    Article 14. Démantèlement des logiques industrielles de "valorisation énergétique" qui sont des "tricheries" d’État.

    Article 15. Mise en place d'une économie circulaire populaire, autogérée, sans intérêt privé.

    Article 16. Solidarité totale avec les autres luttes : agricoles, zadistes, antinucléaires, anti-THT, pour l'eau et contre les violences d'où qu'elles viennent.

    CHAPITRE 5 : NOTRE ENGAGEMENT

    Article 17. Tout militant FBAI s'engage à la discipline, à la transparence, à l'unité d'action, mais à la critique ouverte.

    Article 18. Nul ne peut se prétendre "chef". La lutte appartient aux masses.

    Article 19. L'avenir est à nous. Il se construit bloc par bloc, tract par tract, audience par audience, assemblée par assemblée.

    Article 20. Vivre, ce n'est pas se soumettre à l'ordre incinérateur, c'est le renverser. En Bretagne, avec fierté, avec rigueur, avec le peuple.

    Le FBAI agit avec rigueur, mémoire et loyauté. Si certains collectifs ont longtemps agi dans l’ombre ou en soutien discret, c’était dans l’intérêt général. Aujourd’hui, nous avançons à visage découvert, non pour diviser, mais pour renforcer le front commun contre les CSR. L’unité dans la clarté, voilà notre ligne.

    Plus de 5 000 tracts ont déjà été diffusés par le FBAI entre Saint-Brieuc et Rennes. L’organisation est en marche. Le terrain est semé. La base est là.

    Le FBAI travaillera à fédérer les fronts dispersés, dans l’Ouest comme dans l’Est breton, de Gueltas à Plouvara, jusqu’aux portes de Kerval. Nous ne chercherons ni conflits stériles ni hégémonie, mais la convergence des volontés contre l’incinération.

    Chantal LEVEQUE – Membre du comité central du FBAI

    FBAI - Ni cendre ni compromission. Pour une Bretagne populaire, vivante et sans CSR.

  • Quand SUEZ écrit à Gueltas, Ouest-France copie à Pontivy : de Milan à Nanterre, la Bretagne sous-traitée !

    Gueltas : les collectifs dénoncent 

    un article partiel d’Ouest-France et

    décortiquent les coulisses du projet Suez !

    Stop incinerateur suez gueltas

    Suite à la publication d’un article signé par Ouest-France le 28 mai 2025, consacré à l’enquête publique sur le projet de Suez à Gueltas, AURA Environnement, le Collectif Greenbretagne et le FBCI (Front Breton Contre l’Incinération) décident de prendre la plume. 

    Ce qui aurait pu être un simple droit de réponse devient une contre-enquête documentée, moqueuse, mais sérieuse, face à un traitement médiatique jugé caricatural.

    "On recycle les déchets, pas la vérité."

    L’article donne exclusivement la parole à la commissaire enquêtrice, sans jamais citer les plus de 260 contributions (souvent critiques) de citoyens, associations, agriculteurs et collectifs. On y apprend que certains opposants seraient "extérieurs". 

    C’est vrai : les riverains de Noyal-Pontivy, Pontivy ou même Lorient n’habitent pas tous à Gueltas. Mais les porteurs du projet non plus.

    Une étude de foudre depuis Lyon, un plan de circulation depuis Nice !

    On nous dit que les opposants ne sont pas du cru. Très bien. Mais regardons les "experts" retenus par Suez pour défendre leur dossier :

    - L’étude de foudre ? Commandée à 1G Group à Saint-Priest (Rhône), signée Zakari Yahiaoui et Abdallah Oubah.
    - Le calcul des flux thermiques ? Réalisé par SAFEGE, dont l’adresse officielle est à Nanterre, comme Suez Consulting.
    - L’étude de circulation ? Rédigée par COSITREX, installée 63 avenue Henry Dunant à Nice. Et à cette adresse, on retrouve aussi l’association La Lyre Imaginaire. Peut-être un espace de coworking... ou d’imagination réglementaire ?

    "Ils modélisent les camions du Blavet depuis les palmiers de la Côte d’Azur, mais nous, on serait trop loin pour donner un avis ?"

    Made in Bretagne ? Pas vraiment.

    - Ceetal, fabricant de produits chimiques, a son siège 2 rue des Touristes à Saint-Étienne, avec une usine dans le Lot (46).
    - Yara France, fournisseur d’ammoniac, est domicilié à Paris-La Défense.
    - COMELT, fabricant italien, intervient depuis Milan.
    - ESSO / ExxonMobil, fournisseur d’huiles techniques, opère depuis Courbevoie.

    Et pendant ce temps, ce sont les habitants du Centre-Bretagne qui se font accuser d’"interférer".

    Contributions favorables : des salariés SUEZ, mais pas des Gueltasiens

    Et ce serait nous, les "extérieurs" ? L’argument est même repris dans plusieurs contributions favorables au projet, avec une virulence proportionnelle à leur proximité avec SUEZ. La contribution n°175 parle d’« une association qui n’est pas du secteur », d’un collectif dont elle doute de l’existence, et accuse les opposants de vouloir « réécrire la loi ».

    Un autre (n°183) moque « un contributeur qui s’institue maître à penser de tout un village, voire de la France entière », tandis qu’une salariée SUEZ (n°219) ironise sur notre soi-disant "Tour de France"... sans rappeler que son propre employeur est installé à Nanterre, et sous-traite à Nice, Milan, Saint-Priest, Saint-Étienne ou Cambes !!!

    Ce serait risible si ce n’était pas à ce point repris, sans filtre, par un journal comme Ouest-France.

    L’argument du “vous venez d’ailleurs” devient franchement risible lorsqu’on examine les contributions favorables. Plusieurs sont signées par des salariés de SUEZ, clairement identifiés dans le registre de l’enquête publique, sans lien de résidence avec Gueltas.

    - Contribution n°183 : "En tant que salarié travaillant sur le site, je connais le professionnalisme de SUEZ..."
    - Contribution n°184 : "Je suis salarié travaillant sur le site et j’émets un avis favorable..."
    - Contribution n°8 : Nicolas Blanchard, salarié favorable au projet (sans indication de résidence).

    Et la contribution n°223 résume parfaitement la situation :
    "Je ne suis pas étonnée que les employés de SUEZ soient favorables au projet, ils prêchent pour leur paroisse. Mais il est important d'être vraiment objectif et de considérer les vrais dangers de ce projet. Ces salariés de SUEZ ne vivent pas à GUELTAS..."

    Ouest-France, local avec ses articles, global avec ses abonnés !

    Le journal qui nous reproche de ne pas habiter Gueltas revendique fièrement plus de 600 000 abonnés, dont une partie significative en dehors de la Bretagne. Quand il s’agit de diffuser ses contenus ou de vendre de l’information, Ouest-France n’exige pas de justificatif de domicile breton.

    Mais quand un citoyen engagé ose s’opposer à une multinationale dans le Morbihan, il faudrait qu’il présente sa carte de riverain ? Deux poids, deux mesures.

    L’ironie comme réponse à l’oubli !

    Plutôt que de mendier un droit de réponse à la marge d’un article, les collectifs ont choisi l’ironie. Une presse libre n’est pas une presse univoque. Et quand les silences valent plus que les mots, il est temps de les combler.

    COMMUNIQUE DE PRESSE suite à l'article d'Ouest France du 28 MAI 2025

    Une enquête publique bien verrouillée ?

    Le 28 mai 2025, le journal Ouest-France publie un long entretien avec Anne-Marie Carlier, commissaire enquêtrice désignée pour le projet Suez à Gueltas. Sous couvert d’information neutre, cet article est en réalité un exercice de communication institutionnelle, voire de propagande, au service du porteur de projet.

    Nous dénonçons cette tribune biaisée et silencieuse sur les enjeux réels du dossier.

    1. Une présentation trompeuse du projet

    L’article parle d’un « projet de recyclage et de valorisation énergétique », reprenant sans recul le vocabulaire marketing de Suez. Il ne s’agit pourtant ni d’un projet de recyclage, ni d’une démarche écologique vertueuse.

    - Il s’agit d’une installation d’incinération de CSR (Combustibles Solides de Récupération), déchets ultimes composés de plastiques non recyclables, issus du tri. Ce n’est pas une chaufferie bois, malgré ce que prétend parfois la mairie de Gueltas. Il s’agit d’un projet classé ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement), avec des risques avérés pour la santé, l’air, l’eau et les sols.

    Aucun mot sur ces réalités dans l’article. Pas un mot sur les inquiétudes exprimées par les collectifs citoyens, les associations locales, les agriculteurs ou les riverains.

    2. Une commission d’enquête loin de l’esprit démocratique

    La commissaire enquêtrice se présente comme une retraitée expérimentée, ayant traité 77 dossiers. Elle explique qu’elle « décrypte les contributions » avant de rendre un « avis motivé », puis disparaît.

    Mais au lieu de se poser en facilitatrice du débat public, elle critique à demi-mot les citoyen·nes qui ne seraient pas du territoire. Elle suggère que seules les contributions locales devraient compter. Une telle conception contredit la portée nationale du droit à la participation, garanti par la Convention d’Aarhus et le Code de l’environnement.

    Que fait-on des ONG environnementales nationales ? Des collectifs bretons solidaires ?

    Des scientifiques ? La pluralité des points de vue n’est pas une anomalie, c’est une richesse démocratique.

    3. Un article sans aucun contrepoids

    Le journaliste n’interroge aucun représentant d’association, aucun élu opposé au projet, aucun citoyen engagé. Où sont les voix de l’AURA Environnement, d’Eau & Rivières de Bretagne, du Collectif Greenbretagne, des riverains mobilisés depuis des mois ? L’entretien devient un monologue validant la méthode, le fond et le calendrier du projet.

    - Ce n’est pas de l’information. C’est une validation implicite d’un projet contesté, par un journal qui se veut régional mais oublie sa responsabilité sociale et écologique.

    4. Un calendrier fait pour l’amnésie estivale

    On apprend que le rapport final sera rendu au préfet le 5 juillet 2025. À cette date, la commissaire enquêtrice « n’existe plus ». L’État pourra faire ce qu’il veut de l’avis, même s’il est négatif.

    - Le préfet pourra passer outre un avis défavorable, en le « justifiant largement ». Traduction : l’avis de la population n’est pas contraignant, il n’est qu’un ornement légal.

    - Le choix du 5 juillet n’est pas neutre. C’est le début des vacances d’été. Le moment où les mobilisations faiblissent. Une stratégie de calendrier bien connue des industriels pour faire passer en douce les projets les plus impopulaires.

    5. Nous, nous continuerons à parler, à alerter, à agir

    Nous ne laisserons pas l’avenir de Gueltas se décider dans l’ombre des préfets, des experts désignés et des conseils municipaux sous influence. Nous demandons :

    • un débat public réel sur les risques du CSR,
    • une transparence totale sur les parcelles impactées (y compris les servitudes d’utilité publique),
    • une enquête indépendante sur les impacts sanitaires, agricoles, hydrologiques,
    • le rejet pur et simple du projet Suez, incompatible avec les engagements climatiques et les trajectoires “zéro déchets” de la Bretagne.

    Nous refusons que la démocratie soit confisquée au nom du “recyclage” quand il s’agit d’incinération. Nous refusons que la presse serve de relais docile à un projet industriel aussi destructeur. Nous ne nous tairons pas.


    Marc-Claude de PORTEBANE 
    Président d’AURA Environnement 
    Porte-parole des Collectifs Greenbretagne et
    FBCI (Front Breton Contre l'Incinération)

  • Projet d'incinérateur CSR SUEZ déguisé en chaudière XXL à Gueltas : Droit de réponse à l'article d'Ouest-France du 28 mai 2025

    Quelles étapes après la fin de l’enquête publique

    sur le projet de Suez à Gueltas ?

    Ouest france 28 mai 2025

    Le 28 mai 2025, Ouest-France publiait un article présentant les suites de l'enquête publique sur le projet industriel de Suez à Gueltas, en s'appuyant sur les déclarations de la commissaire enquêtrice Anne-Marie Carlier. En tant qu’acteur directement impliqué dans cette enquête, nous ne pouvons laisser passer sans réaction un article aussi partiel et complaisant.

    Un projet d’incinération de CSR, pas un recyclage

    L’article parle à plusieurs reprises de "valorisation" et de "recyclage". Ces termes relèvent du langage publicitaire de Suez. Le projet concerne en réalité l’incinération de Combustibles Solides de Récupération (CSR), des déchets très carbonés issus du tri, composés en grande partie de plastiques. Le site serait classé ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement).

    Par conséquent, parler de "recyclage" sans préciser la nature exacte du traitement des déchets revient à tromper les lecteurs.

    Une enquête publique verrouillée et orientée

    La commissaire enquêtrice décrit sa mission comme "technique" et "déconnectée du politique". Pourtant, lorsqu’elle émet des réserves sur les contributions venues de citoyens hors du territoire de Gueltas, elle oublie que le droit à participation environnementale est national et même européen (Convention d’Aarhus).

    Plus de 260 contributions ont été enregistrées, dont de nombreuses oppositions motivées. Parmi elles, les contributions de Jean-Pol Guidevay (n°247), Eau & Rivières de Bretagne (n°246), et AURA Environnement et le Collectif Greenbretagne. Aucun de ces avis n’est mentionné dans l’article. C’est une fausse neutralité journalistique.

    Une chronologie à contretemps démocratique

    L’avis final est attendu pour le 5 juillet 2025. Autrement dit, en plein début des vacances d’été, période de moindre vigilance. Cette temporalité permettrait au préfet de statuer discrètement, même en cas d’avis défavorable.

    Ouest-France, relais du pouvoir ou contre-pouvoir ?

    Ouest-France n’interroge ni les collectifs citoyens, ni les associations environnementales, ni les riverains concernés. Il s’agit d’un monologue institutionnel. À l’heure où les projets industriels pénètrent toujours plus les territoires ruraux, la presse a le devoir d’être un contre-pouvoir, non un simple amplificateur de la voix des préfets ou des grands groupes.

    Nous ne nous tairons pas

    Nous continuerons d’alerter, de mobiliser et d’informer. Le projet Suez à Gueltas est un projet de pollution, incompatible avec les engagements climatiques, la protection des ressources locales et les droits des citoyens.

    Nous demandons à Ouest-France de publier notre droit de réponse afin que les lecteurs disposent de tous les éléments pour se forger un avis.


    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Porte-parole du collectif Greenbretagne

    Porte-parole du FBCI (Front Breton Contre l'Incinération)
     

  • Opération Étoile Rouge – Plouvara, Bretagne sous pression : entre vaches, fumées et trahisons industrielles !

    AURA Environnement en soutien du collectif (FBAI)

    Front Breton Anti Incinération

    déclenche l’opération « Etoile Rouge » 

    CONTRE le projet d’Usine à CSR à Plouvara (22) !Fbai anti csr plouvara

    Dernière minute – 25 juin 2025 :

    Comme à Notre-Dame-des-Landes, une nouvelle page de résistance est en train de s’écrire à Plouvara.

    Le FBAI annonce qu’un projet de ZAD est en cours de structuration sur la commune. Une demande officielle de location de la salle des fêtes a été adressée à la mairie pour y tenir une assemblée populaire de convergence, afin d’expliquer aux habitant·es et aux camarades de toute la Bretagne le sens profond de notre lutte contre les incinérateurs CSR.

    Et comme à NDDL :
    Nous appelons dès à présent à la récupération de matériel utile à l’implantation logistique de la résistance :

    • Tentes, yourtes, tipis
    • Casseroles, réchauds, cuves à eau
    • Palettes, bois de chantier, bâches
    • Camping-cars, remorques, cantines roulantes
    • Groupes électrogènes, éclairage autonome
    • Systèmes de sonorisation, tables, chaises

    Notre mot d’ordre est simple :

    "Préparer la ZAD, c’est déjà occuper le terrain. Rassembler les vivres, c’est annoncer la durée". Camarade Chantal LEVEQUE, comité central du FBAI.

    A deux pas de chevaux paisibles et de vaches broutant dans les effluves de la SECANIM — usine d’équarrissage aux 180 000 tonnes de cadavres par an — se trame un nouveau front de guerre écologique : l’installation d’une “chaudière CSR” couplée à 15 hectares de serres industrielles, au cœur même du monde agricole breton.

    Une enquête de terrain en plein champ… de manœuvres

    Ce lundi 19/05/2025, le président d’AURA Environnement et porte-parole du Front Breton Anti CSR (FBAI) a rencontré les représentants de l’AVIE à Plouvara. Objectif : évaluer la réalité du projet, les dynamiques locales… et les failles internes.

    « L’AVIE existe, mais elle hésite. Nous avons senti de la sincérité, mais aussi de la peur : peur de gêner les élus, peur de “mettre le feu” trop tôt. Le FBCI, lui, est prêt. »

    Sur place, les photos prises près de la SECANIM révèlent une incohérence brutale : 

    Chaval vers secanim plouvara

    ..... des animaux innocents à proximité d’une usine pestilentielle, et demain, peut-être, d’une cheminée CSR. 

    Vaches plouvara collectif fbci

    La “transition verte” qu’on nous promet se résume ici à une chose : la combustion d’un territoire.

    Plouvara : un Gueltas bis, sous stéroïdes logistiques ?

    Le projet, porté par Kerval, Armor Semences et la filière CSR, présente tous les marqueurs du désastre annoncé :
    - incinération de plastiques sous étiquette verte,
    - agriculture hors-sol dopée à la chaleur industrielle,
    - dérives urbanistiques (SUP, PLUi modifiés, zonages masqués),
    - et un potentiel chantage à l’emploi mal dissimulé.

    Sur site, il est aussi envisagé que cette “unité de valorisation du CSR” alimente 15 hectares de serres exploitées par Armor Semences, qui projette d’y produire des tomates non pour nourrir la population, mais pour extraire des graines destinées à sa filière semencière.

    Autrement dit : des déchets industriels pour chauffer une production hors-sol, au service d’un marché semencier mondialisé. Ce n’est pas une transition alimentaire. C’est une dérive technologique de laboratoire.

    Ce projet soulève plusieurs questions :

    • Utilisation de déchets pour l'agriculture : La chaleur produite par l'incinération de déchets serait utilisée pour chauffer des serres destinées à la production de graines de tomates. Cela pose la question de l'impact environnemental et sanitaire de l'utilisation de chaleur issue de déchets pour des cultures agricoles.
    • Impact sur le territoire : L'installation de ces serres et de la chaudière CSR pourrait transformer le paysage rural de Plouvara, avec des conséquences sur l'environnement local et la qualité de vie des habitants.
    • Modèle économique : Le projet est présenté comme une opportunité économique, avec la création de 150 emplois. Cependant, il est essentiel d'examiner si ce modèle est durable et bénéfique à long terme pour la communauté locale.

    Il est crucial de continuer à surveiller de près ce projet et d'engager un dialogue avec les parties prenantes pour évaluer ses implications complètes sur l'environnement, l'économie et la société locales.

    Et maintenant, menacer l’eau ?

    « Après les odeurs de l’équarrissage, il est hors de question que nous subissions une autre pollution », martèle Hervé Trémel, premier adjoint au maire de Plerneuf. Il affirme que le site choisi pour la chaudière CSR est situé sur une zone humide.

    Et de s’inquiéter publiquement :
    « Que fait-on de la protection du bassin-versant du Gouët ? C’est l’eau qui alimente une grande partie du département qui est en jeu. »

    Cette fois, il ne s’agit plus “seulement” de fumées : c’est la ressource en eau de milliers de personnes qui pourrait être impactée.

    La zone humide concernée par le projet de chaudière CSR à Plouvara se situe à proximité immédiate de l'usine d'équarrissage SECANIM.

    Selon les déclarations d'Hervé Trémel, 1er adjoint au maire de Plerneuf, le site envisagé pour la construction de la chaudière se trouve sur une zone humide, ce qui soulève des préoccupations environnementales majeures, notamment en ce qui concerne la protection du bassin-versant du Gouët, une source d'eau potable essentielle pour une grande partie du département. 

    La commune de Plouvara est traversée par plusieurs cours d'eau, dont le Leff, l'Ic, le Camet et le Moulin Kernier, qui contribuent à la richesse écologique de la région.

    La présence de zones humides dans ces bassins versants joue un rôle crucial dans la régulation hydrologique, la biodiversité et la qualité de l'eau.

    Tout cela dans un silence municipal assourdissant, rompu seulement par quelques tracts courageux de l’AVIE, qui se voit désormais doublée sur sa gauche par un FBCI mobilisé, structuré, et offensif.

    Un réseau d’intérêts à démasquer

    Pourquoi Armor Semences ? Pourquoi la hâte ? Pourquoi ici ?
    Une lecture attentive du SRADDET et du PRPGD montre que ce projet va à l’encontre des engagements régionaux sur la réduction des déchets, la préservation des terres agricoles, et la concertation démocratique.

    Le FBAI s’emploiera dans les semaines à venir à :
    - cartographier les collusions foncières et techniques du projet,
    - interpeller publiquement le préfet, Kerval, et la Région,
    - exiger un moratoire immédiat sur toute initiative CSR en Bretagne.

    Plouvara ne sera pas le chaînon manquant entre le cadavre et la salade sous plastique.
    Ce sera — ou non — le point de rupture !

    Rejoignez le Front Breton Anti CSR (FBAI) “Contre l’enfumage industriel, pour la démocratie locale.” !

     

  • Projet d'INCINERATEUR déguisé en "CHAUDIERE" de SUEZ RV Ouest à Gueltas, le journal OUEST France détaille nos luttes CONTRE cet INCINERATEUR !

    L’article de Ouest France de ce 02/05/2025 reprends très bien les luttes 

    des populations locales du Collectif Greenbretagne soutenu par AURA Environnement 

    CONTRE le projet d’incinérateur déguisé en « chaudière »

    de SUEZ RV Ouest à Gueltas dans le Morbihan !

    Le Collectif Greenbretagne et AURA Environnement veulent un avis négatif de la commissaire-enquêtrice à la suite de cette parodie d’enquête publique qui se terminera le 06/05/2025.

    A vos claviers, massivement, chers camarades.
    La lutte pour la défense des populations locales, des animaux et de l’environnement doit continuer à Gueltas.

    MCDP

    Article ouest france pt f incinerateur suez gueltas 02 mai 2025 aura environnement

    LIEN : https://www.ouest-france.fr/environnement/dechets/incinerateur-de-dechets-enquete-publique-petition-ce-que-lon-sait-du-projet-de-suez-a-gueltas-91d49c4e-2443-11f0-a582-b99d95c418a8

  • 10° VAGUE de CONTRIBUTIONS à l'ENQUETE PUBLIQUE sur le projet d'INCINERATEUR SUEZ à Gueltas

     GUELTAS – DÉCHETS - Projet USINE à POUBELLES SUEZ RV OUEST -

    Gueltas enfumé, Branguily sacrifié : 

    leur mirage de la chaleur industrielle

    même les vaches noires et blanches

    n’y croient pas à leur baratin 

    vers l'actuelle odorante décharge !

    Vaches gueltas 27 avril 2025 aura environnement

    Une valorisation thermique fantasmée pour camoufler une logique d’incinérateur pur

    L’addendum de SUEZ (page 3) évoque l’éventualité d’un “réseau de chaleur” destiné à des “consommateurs agricoles et/ou industriels qui pourraient s’implanter à proximité du projet”.

    Or, cette mention :

    • n’est accompagnée d’aucun nom de consommateur identifié,
    • aucun plan de réseau n’est joint,
    • aucun schéma de raccordement, ni étude de faisabilité, ni cartographie des besoins énergétiques n’est fournie,
    • aucune entreprise n’est citée, et les environs du site ne comprennent aucune zone d’activité dédiée ou pôle de consommation potentielle : seulement des exploitations bovines isolées et la forêt domaniale de Branguily.

    Cette “valorisation thermique” n’est donc qu’un artifice argumentaire, utilisé pour faire croire à un usage énergétique vertueux, dans l’objectif de glisser de la rubrique ICPE 2771 (incinération) vers la rubrique 2971 (valorisation de CSR) à moyen terme.

    ⚠️ En droit, cette évolution n’est encadrée par aucun protocole de transparence et n’est pas débattue de manière loyale dans l’enquête publique, ce qui pose un problème d’opposabilité réglementaire au titre des articles L123-1-1 et L181-8 du Code de l’environnement.

    GUELTAS : L'étude de dangers

    s'applique aussi aux vaches... à lait !

    À Gueltas, où les prairies voisines accueillent des élevages bovins, la proximité directe d'une méga-plateforme de combustion et d'enfouissement représente un risque sanitaire non négligeable pour les cheptels et les productions agricoles locales.

    ⚠️ Ni l'étude d'impact environnementale ni l'étude de dangers ne précisent les conséquences sur les élevages voisins, notamment les vaches laitières, alors que :

    • Les dépôts atmosphériques issus des rejets (dioxines, HAP, métaux lourds, ammoniac) sont susceptibles de contaminer sols, pâturages, eaux superficielles, et donc d’entrer dans la chaîne alimentaire (via ingestion par les bovins ou par bioaccumulation).
    • L'étude de dangers (PJ49) mentionne des scénarios d'incendie de déchets, d’explosion de cuves, ou encore de fuite de gazole – sans analyse différenciée des risques sur la faune d’élevage.
    • Aucune évaluation de toxicité cumulée n'est menée dans l’étude de risques sanitaires pour les animaux de rente (uniquement des scénarios pour "habitants humains").

    Pourtant, l’article L. 511-1 du Code de l’environnement impose de protéger à la fois les intérêts humains et naturels. Or, les élevages entrent pleinement dans cette définition, notamment s'ils sont susceptibles d’être affectés par les retombées atmosphériques ou les nuisances olfactives chroniques.

    Ce que dit le point 9.3 de l'étude de dangers :

    « Il est considéré que la plateforme de valorisation énergétique à Gueltas est une installation nouvelle. À ce titre, il n'existe pas de retour d'expérience spécifique au site. »

    Puis :

    « Le retour d’expérience est donc basé sur des installations similaires de traitement de CSR et d'installations d’incinération de déchets. »

    Ce retour d’expérience est générique, et aucun cas concret n’est cité. Il est mentionné :

    • Des incidents de type départ de feu dans le hall déchets ou sur tapis,
    • Des problèmes d’emballement thermique ou de colmatage de filtres,
    • Et des incidents liés aux mauvaises manipulations de produits dangereux (réactifs, huiles, combustibles...).

    Mais : 

    Aucune donnée chiffrée,
    Aucun lieu ni date,
    Aucun accident recensé sur une installation comparable en zone rurale,
    Aucun impact animal ou agricole documenté.

    ⚠️ GRAVISSIME :

    • L’accidentologie est vague, non localisée, donc inutilisable en prévention réelle.
    • Cela constitue une faille d'analyse réglementaire, car le risque en milieu agricole n'est pas du tout évalué, contrairement à ce qu'exige l’article R. 512-6 du Code de l’environnement (obligation d'évaluation des conséquences sur les intérêts protégés, dont les activités agricoles).

    Le point 9.3 de l’étude de dangers se contente d’un retour d’expérience générique, sans aucune base territoriale, sans recensement d'accidents sur des installations de taille comparable. Aucun impact potentiel sur les cheptels voisins n’est envisagé. Pourtant, les retombées atmosphériques d’un incendie de CSR ou de filtres colmatés peuvent contaminer les pâturages et l'eau, affectant directement les animaux de rente. Cela constitue une insincérité par omission dans la chaîne de prévention des risques.

    Étude de dangers ? Zéro retour d’expérience… mais 100 % de flou pour les vaches de Gueltas

    Dans le point 9.3 de l’étude de dangers, SUEZ admet que l’installation projetée à Gueltas n’a aucun retour d’expérience propre. Et pour cause :
    le site n’existe pas encore.

    Mais au lieu de présenter une analyse détaillée des incidents sur d’autres chaufferies CSR équivalentes en zone rurale, l’exploitant se contente de généralités :

    • Départs de feu “sur tapis” ou “dans les halls de stockage”,
    • Emballement thermique,
    • Colmatage des filtres à manches,
    • Ou encore erreurs de manipulation de produits chimiques.

    Aucune date. Aucune localisation. Aucun accident documenté.
    Bref : un chapitre de remplissage

    Pourtant, l’article R.512-6 du Code de l’environnement impose une évaluation des dangers sur tous les intérêts protégés, dont :

    • La santé humaine,
    • La faune,
    • Et les activités agricoles et pastorales.

    Or, à Gueltas :

    • On est au cœur d’une zone d’élevage bovin,
    • À quelques centaines de mètres, des prairies à foin et pâtures laitières bordent la forêt de Branguily,
    • Et aucune simulation de dépôt atmosphérique sur ces surfaces agricoles n’est produite.

    Ni dans l’étude d’impact,
    Ni dans l’étude de dangers,
    Ni dans le dossier technique.

    Cela signifie quoi ?

    Que la contamination des sols ou fourrages en cas d’accident n’a pas été évaluée.
    Et qu’un pan entier de la prévention des risques est laissé au hasard… ou aux assurances.

    ➔➔ Notre réponse :

    Gueltas n’est pas une zone blanche sans vie.
    C’est un territoire agricole actif, où des éleveurs produisent du lait, de la viande et des cultures.
    Faire comme si les vaches n’existaient pas, c’est insulter les producteurs locaux et violer les principes mêmes du droit environnemental.

    Nous demandons le retrait pur et simple de ce dossier partiel, bancal, et risqué.

    ⚠️ Risques respiratoires pour les bovins : un oubli majeur de l’étude d’impact du projet SUEZ à Gueltas

    L’étude d’impact environnemental (PJ04a) et l’étude de dangers (PJ49) du projet de pôle déchets/énergie à Gueltas n’évaluent jamais directement les risques sanitaires sur la faune agricole locale, alors que plusieurs substances recensées sont toxiques à long terme.

    Substances toxiques connues pour les voies respiratoires (pour humains ET animaux)

    • Dioxines/furanes
    • Oxydes d’azote (NOx)
    • Ammoniac (NH3)
    • Particules fines PM10/PM2.5
    • Métaux lourds (Cd, Hg, Pb, As, etc.)
    • Composés Organiques Volatils (COV)

    ➔➔ ➔ Ces polluants sont explicitement cités dans l’étude d’impact comme émis par la chaudière HPCI (CSR), le trafic de poids lourds, le broyage et le criblage.

    Une exposition chronique possible des élevages

    Le scénario d’exposition "Habitat majorant" se base uniquement sur des hypothèses humaines. Aucune estimation n’a été faite pour les ruminants ou les animaux de ferme, pourtant présents dans les pâtures autour de la décharge et de la future chaufferie.

    ➔➔ ➔ ➔ Les vaches sont particulièrement sensibles aux particules fines, aux dioxines lipophiles (qui s’accumulent dans les tissus) et aux HAP présents dans les fumées. Ces substances peuvent :

    • irriter les voies respiratoires,
    • provoquer des troubles métaboliques,
    • contaminer le lait et la viande via le transfert chaîne alimentaire.

    Études inexistantes dans le dossier SUEZ

    Ni l’étude de dangers, ni l’étude d’impact ne fournissent :

    • de modélisation d’exposition spécifique pour les animaux d’élevage,
    • de bioindicateurs agricoles comme les taux de contamination dans les fourrages, pâtures ou laits,
    • de scénarios de dispersion adaptés aux cycles agricoles.

    ⚠️ Cela constitue une carence majeure au regard du Code de l’environnement, article R.122-5, qui exige une prise en compte des usages sensibles des sols exposés, y compris agricoles.

    Conclusion

    Le flou de l’évaluation environnementale sur les impacts respiratoires des rejets atmosphériques du projet SUEZ de Gueltas sur la santé animale, notamment bovine, remet en cause la sincérité de l’enquête publique et justifie une demande de complément d’étude ou un avis défavorable.

     Gueltas : Des consommateurs fantômes pour un projet très réel – 

    l’Addendum de SUEZ en flagrant délit de flou !

    Chevaux gueltas 27 avril 2025 aura environnement

    Dans son addendum daté du 13 décembre 2024, SUEZ RV OUEST tente de justifier la potentielle valorisation énergétique issue de l’incinération de 150 000 tonnes de Combustibles Solides de Récupération (CSR) en évoquant, page 3, des « consommateurs agricoles et/ou industriels s’implantant à proximité ». 

    Or, cette affirmation repose sur du vent. Aucun nom, aucun site, aucun projet concret n’est mentionné. Aucune demande officielle de chaleur, ni même d'étude de faisabilité territoriale n'est jointe.

    À Gueltas, commune rurale de 600 habitants, il n’existe ni ZAC, ni installation classée ayant manifesté un besoin énergétique compatible avec une unité de valorisation thermique. 

    En lieu et place d'industries, on trouve des élevages bovins, des chevaux (voir photo ci-jointe), des haies bocagères, des zones humides identifiées (0,94 ha dans l’aire d’étude pour le pôle valorisation). 

    Voilà la réalité du terrain, bien loin du mirage industriel évoqué dans le dossier.

    A suivre

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Porte-parole du Collectif Greenbretagne

  • 9° VAGUE de CONTRIBUTIONS à l'ENQUETE PUBLIQUE sur le projet d'INCINERATEUR SUEZ à Gueltas

    GUELTAS – DÉCHETS -

    Projet USINE à POUBELLES SUEZ RV OUEST :

    L’ACCIDENT DE PONTIVY QUI DIT TOUT !

    Camion renverse le telegramme du 29 avril 2025 rp st eloi pontivy a neuillac

    Source : https://www.letelegramme.fr/morbihan/pontivy-56300/le-camion-perd-le-controle-quinze-tonnes-de-dechets-vegetaux-deverses-sur-la-route-a-pontivy-6807862.php

    15 tonnes renversées à Saint-Éloi : et demain, 80 000 camions sur nos routes ?

    Un accident banal ? NON. Un avant-goût du chaos logistique que le projet SUEZ à Gueltas prépare.
    Ce lundi 28 avril, en plein après-midi, un camion a perdu le contrôle au rond-point de Saint-Éloi, entre Pontivy et Neulliac

    Résultat : 15 tonnes de déchets végétaux déversées, circulation bloquée pendant des heures, intervention des forces de l’ordre et des dépanneurs.

    Mais ce n’est pas un cas isolé : la route RD768 est déjà saturée, et le futur projet de plateforme d’incinération-décharge de SUEZ prévoit à terme plus d’1 million de tonnes de déchets sur plusieurs décennies

    Cela représente jusqu’à 80 000 trajets de camions poubelles sur nos routes locales.
    Et ça, pour un village de moins de 600 habitants.

    ⚠️ GUELTAS EN DANGER : QUAND LES CHIFFRES PARLENT D’EUX-MÊMES

    • Distance entre Pontivy (RP Saint-Éloi) et Gueltas : environ 11,5 km
    • Déchets prévus à l’échelle du projet : 1 200 000 tonnes
    • Tonnage moyen par camion : 15 tonnes
    • Soit potentiellement : 80 000 passages poids lourds dans les années à venir
    • Cela équivaut à 10 millions de kilos de déchets par habitant et par an

    RISQUES ROUTIERS : L’AVERTISSEMENT PAR LES FAITS

    Donc, ce 28 avril 2025, un camion transportant 15 tonnes de déchets végétaux s’est renversé au rond-point de Saint-Éloi, à Pontivy, à seulement 12 km de Gueltas.

    Ce fait divers local illustre, de manière brutale, ce que deviendrait la circulation quotidienne autour de la commune si le projet SUEZ RV OUEST était validé.

    Selon nos calculs :

    • Le projet SUEZ prévoit jusqu’à 150 000 tonnes de CSR par an.
    • En moyenne, un camion transporte 15 tonnes.
    • Cela représente plus de 10 000 trajets annuels de camions, soit plus de 30 passages par jour, auxquels s’ajouteraient les flux ISDND, les déchets annexes, et les mâchefers.
    • Et si on prolonge sur 54 ans de durée potentielle d’exploitation :

    • Ce sont plus de 12 millions de tonnes qui seraient convoyées,
    • Les routes communales et départementales ne sont pas adaptées à une telle charge logistique. Aucun itinéraire sécurisé n’est proposé. Aucune étude sérieuse n’évalue le cumul des risques routiers, ni l’impact sur la sécurité des habitants, des élèves, des agriculteurs ou des cyclistes.

      La preuve ?
      Les accidents commencent avant même le début du projet.

    • Soit 80 000 trajets poids lourds,
    • Dans une commune de 600 habitants (532 habitants en 2022) !!!

    ALORS QUE NOUS SOMMES DANS LE FLOU ARTISTIQUE LE PLUS COMPLET AVEC L'ADDENDUM :

    1. L’addendum du 13 décembre 2024 évoque une "diminution du trafic journalier"…
      Mais n’apporte aucun chiffre précis sur les flux de CSR.
      Cela constitue une insincérité manifeste dans l’analyse d’impact, puisqu’on ne peut pas évaluer une baisse sans chiffres de référence.
    2. En revanche, le même addendum quantifie très précisément les capacités ISDND à prolonger jusqu’en 2032.
      Ce flou partiel est volontaire : cela permet à l’exploitant de ne rien figer sur le CSR,
      …et d’ajuster ses flux réels plus tard par voie d’APC (Arrêtés Préfectoraux Complémentaires).

    BILAN sur le trafic routier : le projet SUEZ reste volontairement flou sur les volumes annuels de CSR à incinérer. Aucun chiffre précis n’est fixé dans l’addendum, ce qui laisse planer la possibilité de monter jusqu’à 150 000 tonnes/an sans nouvelle enquête publique !!!

    Fantômas et boule de gum dans l'addendum :

    le RESEAU CHALEUR du PROJET

    d'INCINERATEUR de ces CSR :

    Ce que dit l’Addendum (page 3) :

    « Cette chaleur sous forme d’eau chaude ou de vapeur serait destinée à des consommateurs agricoles et/ou industriels qui pourraient s’implanter à proximité du projet. »

    ⚠️ Problèmes majeurs :

    1. Aucun nom de consommateur identifié, ni existant ni en projet,
    2. Aucune carte, ni annexe technique n’indique un tracé de réseau de chaleur,
    3. Aucune étude de besoins énergétiques à l’échelle locale ou intercommunale,
    4. Le périmètre immédiat du site est composé :
      • De zones rurales,
      • De parcelles agricoles dispersées,
      • De la forêt domaniale de Branguily,
      • Et d’une activité d’élevage bovin (non compatible avec une vapeur à 150 °C).

    Conséquence juridique et administrative :

    • L’addendum introduit un changement majeur de finalité énergétique,
    • Mais aucune pièce complémentaire n'est jointe au dossier initial du DDAE pour l’étayer,
    • Il manque donc un complément d’étude d’impact, ce qui rend l’enquête publique partiellement viciée au regard des articles L123-6 et R123-8 du Code de l’environnement.

    La prétendue valorisation thermique pour des consommateurs agricoles ou industriels à proximité relève de l’effet d’annonce. Aucune entreprise n’est identifiée, aucune carte n’est fournie, aucun contrat ou protocole d’intention n’est publié. 

    En réalité, c’est une hypothèse non démontrée, juridiquement inopposable, mais utilisée pour faire croire à une utilité énergétique fictive. Cela constitue une irrégularité grave de l’enquête publique !

    ALORS que leurs robots nous CENSURENT plusieurs fois, MOBILISONS-NOUS MASSIVEMENT sur le registre dématérialisé dans nos contributions, en disant STOP à ce projet d'incinérateur déguisé en "chaudière" et POUR la défense des innocents animaux de Gueltas et de Pontivy Communauté LORS DE CETTE ENQUETE PUBLIQUE qui se termine le 06/05/2025 : https://www.registre-dematerialise.fr/6023/contribuez

    A suivre jusqu'au bout. Nous ne lâcherons rien. Tout ce dossier sera passé au peigne fin ALORS qu'il ne nous reste plus que 6 jours, que les associations bretonnes de défense de l'environnement se taisent, ET, que NOUS, nous continuons par être censuré-es par les ROBOTS de ce registre dit "dématérialisé de contributions" de leur internet si nuisible, in fine, pour l'individu, car nous devons nous en méfier PUISQU'ILS ne feront que personnaliser nos interactions et agréger nos données d'utilisateurs !

    Marc-Claude de PORTEBANE

    Président d'AURA Environnement

    Porte-parole du Collectif Greenbretagne