Chantier Transport Combiné SNCF Réseau Orléans-Les Aubrais : AURA Environnement déclenche l'opération "Saturne"

En soutien aux populations locales du Collectif ST-COLA

"Stop au Transport Combiné Orléans-Les Aubrais"

AURA Environnement déclenche l'opération "Saturne"

Contre la pleine déroute du fret ferroviaire

Et le manque de concertation avec les riverains ! 

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Les masses populaires regroupées autour du collectif ST-COLA (Stop au Transport Combiné Orléans-Les Aubrais) de la région Centre-Val de Loire et de la région Normandie et plus particulièrement à Orléans-Les Aubrais ne sont pas contentes du projet porté par SNCF Réseau, avec cette nouvelle lubie portant création d'un chantier de transport combiné sur la commune des Aubrais qui n'en parle pas, ou si peu.

Le montant prévionnel programmé serait de 10, 3 M€, cofinancés par l'Etat à hauteur de 50 %, la région Centre-Val de Loire pour 40,19 % et la région Normandie petite dernière avec 9,81 %.

SNCF Réseau apportera le foncier nécessaire puisque le terrain n'est que la propriété de .... SNCF Réseau.

NOUS, ici à AURA Environnement, nous ne sommes pas des ennemis de l'Etat mais nous nous opposons aux initiatives tierces qui vont à contresens des intérêts de l'Etat.

Est-il normal - avec l'argent des contribuables - que Laure WATTINNE de la région Normandie et que Fatima HRICH de la région Centre-Val de Loire répondent aux abonnés absents et nous renvoient vers Véronique POIRON, la responsable de SNCF Réseau Centre Val-de Loire, comme si c'était un fait acquis d'avance ?

Le choix de ce nouveau site se porte sur la commune des Aubrais car sa localisation permettrait d'alimenter aussi bien les corridors frets nationaux qu'européens tout en offrant une facilité d'accès au réseau urbain, et ce, à proximité d'un pôle industriel et logistique.

Outre sa contribution à la transition écologique et à l’accessibilité des territoires par l’augmentation du nombre de trains en circulation, SNCF Réseau dit vouloir porter l’ambition d’être le gestionnaire d’infrastructures écoresponsables de référence, car cela passerait par l’intégration des besoins et attentes des parties prenantes des territoires, en poursuivant les actions environnementales dans plusieurs dimensions :
– Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) ;
– Prévenir et réduire le bruit ferroviaire, avec des opérations de résorption des points noirs bruit, que ce soit par écrans acoustiques ou protections en façade. A cet effet, le plan de relance
défini par le Gouvernement en novembre 2020 met à disposition de SNCF Réseau une ligne de financement de 120 M€, issue de dotations du groupe SNCF, qui permettra d’accélérer le
programme de résorption des points noirs bruit sur le territoire national.

QUE DE BELLES PROMESSES MAIS LA PLUPART DES CAS : DU VENT DANS LES APPLICATIONS AU NIVEAU LOCAL !

Or, nous avons vu qu'elles étaient les promesses de SCNF Réseau aux populations locales de la ligne de fret "Vénissieux-Saint-Priest" pour les questions acoustiques, les inquiétudes des populations locales ont été entendues mais les travaux se font attendre, et il semble que la qualité de vie des citoyens, habitant à proximité des voies de fret, ne soit pas une priorité pour cette structure qui préfère, par ailleurs, favoriser l'activité économique de boites privées et commerciales comme NAVILAND CARGO qui ne cesse de rechercher des affréteurs privés pour les transports routiers de Fos-sur-Mer à Lyon et l'inverse.

Dans le cas présent, à Orléans/Les Aubrais, il semblerait que ce soit au tour de HAROPA PORT, groupement des ports du Havre, de Rouen et de Paris, qui suive de très près dans le cadre de sa stratégie de développement et de son hinterland ferroviaire, ce nouveau potentiel de marché significatif en termes de report modal.

Le calendrier prévisionnel des travaux prévoit une mise en service en 2025 que devrait venir contrarier AURA Environnement pour que ce projet d'infrastructure ne vienne encore alourdir le nombre de conteneurs déjà conséquent en terme de trafic avec pour objectif avoué d'en transborder jusqu'à 150 par jour, dans le vacarme assourdissant nuit et jour et les particules fines des freinages des futurs trains à répétition encore plus longs et plus nombreux et ce, aux dépends des populations locales d'Orléans/Les Aubrais.

La région Normandie s'est engagée dans ce projet de transport combiné des Aubrais pour développer l'activité d'HAROPA PORT et porter le financement total de cette "verrue" à un total de 10,3 millions d'euros (Etat 50 % ; Région Centre Val de Loire : 40,19 % ; Région Normandie : 9,81 %), comme si de rien n'était depuis la crise du Covid et que les millions d'euros continuaient à "valser" par les fenêtres dès l'instant que ce sont les contribuables qui paient de leurs deniers alors qu'ils doivent déjà vivre dans des conditions de vie toujours plus contraigantes, (âge, cotisations, fins de carrière dans la crise des retraites), notamment pour les classes populaires très pauvres de notre société capitaliste ! .

Le croisement en Centre-Val de Loire de plusieurs grands axes de communication verra sans cesse s'amplifier du fret et encore du fret ferroviaire vers Sain-Nazaire, Bordeaux à l'ouest, la Normandie mais aussi le Benelux au nord, d'où l'importance pour SCNCF Réseau de l'intérêt de ce projet qui viendra gonfler les dividendes de la région Normandie et d'HAROPA PORT, un groupement entre les ports du Havre, de Rouen et de Paris !

Les chiffres en Centre-Val de Loire représentent déjà actuellement 4,5 millions de tonnes de marchandises par an dont 65 % de céréales et 23 % de granulats, avec environ 70 trains/jour sur 15 lignes capillaires fret, soit 289 km pour 112 installations terminales embranchées !

Et ce ne sera que le début, car il faudra bien augmenter la fréquence de rendement des futurs trains en liaison avec les ports du Havre (pour les flux conteneurisés essentiellement), de Rouen (exportation de céréales) et de La Rochelle (export) ; les industries agro-alimentaires de Bretagne et du Nord de la France (nourritures pour les élevages industriels, notamment) !

Quid des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) au 01/01/2025 et qui devront être établies dans les agglos de plus de 150 000 habitants, dont Orléans Métropole fait partie, limitant la circulation des véhicules les plus polluants dans certains périmètres. Qui en parle dans ce projet ?

Les populations locales ne sont informées de rien, hormis des communiqués de presse aseptisés et diffusés aux organes de presse qui reprennent mot à mot le discours de la langue de bois stérile, alors que le calendrier prévisionnel des travaux prévus de l'été 2023 à 2024 s'annonce compliqué car le site sera fermé et protégé en juillet 2023, la pose du portique est programmée pour le dernier trimestre 2024 pour une mise en service en 2025 du - chantier de transport combiné - (une nouvelle dénomination desstinée à ne pas effaroucher les populations locales) ! 

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Les travaux - sous perfusions permanentes du contribuable - seront menés en concomitance et en synergie avec ceux de la nouvelle base travaux de SNCF Réseau qui servira le chantier de renouvellement de la voie ferrée entre Boisseaux et Cercottes et réalisé au moyen d'un train usine en 2025.

Alors que dans le cadre du développement durable, les indicateurs contractuels sont en nette augmentation avec les émissions carbone. Car, chaque année, l’activité de SNCF Réseau émet, directement ou indirectement, environ 1,2 million de tonne CO2 équivalent (CO2e).

Ces émissions sont majoritairement issues de la maintenance du réseau ferré, qui couvre à la fois les actions d’entretien et la régénération des actifs. Les matériaux d’infrastructures, utilisés principalement pour la maintenance du réseau, représentent une part significative de l’empreinte carbone de l’entreprise. En effet, l’approvisionnement en matériaux d’infrastructure et la prise en charge de leur fin de vie émettent près de 60 % des émissions de SNCF Réseau, soit plus de 720 000 T de CO2e par an !!!

SNCF Réseau met en exergue sa chaîne de travaux sur la ligne Les Aubrais/Orgères-en-Beauce, mais c'est une catastrophe !

En effet, l'Etat, la Région Centre-Val de Loire, les groupes AXEREAL et SCAEL disent s'être engagés, afin de financer des travaux de pérennisation de la ligne "capillaire fret" Les Aubrais-Orgères-en-Beauce... menacée de fermeture.

LE MAUVAIS PARI du FRET en CENTRE-VAL de LOIRE ?

Paris du fret cvdl

LE FRET FERROVIAIRE de SNCF Réseau en pleine DEROUTE !

Le Canard enchaîné (mercredi 12/04/2023) vient d'apporter de l'eau à notre moulin contre ces projets de revalorisation du fret ferroviaire sur la ligne POLT, où AUCUNE concertation n'a lieu avec les populations locales riveraines de ces chantiers de rénovation qui sont des gouffres à argent public !

SNCF Réseau vit perpétuellement sous perfusion financière parce que, la plupart du temps, nous avons affeire à des "incapables" plus adptes de leur plan de carrière que de la défense des intérêts de l'Etat dont ils sont, pourtant, les représentants !

Il n'y a AUCUNE CONCERTATION avec les populations riveraines impactées par ces projets et leur acceptation sur les territoires concernés. 

SNCF Réseau parle, dans un langage moderniste, avec des mots chocs tous droits sortis des grandes écoles de marketing, de management, ou de commerce, comme "ANTICIPATION", "DIALOGUE", "VISIBILITE", alors que les populations locales ne sont au courant de rien parce que l'on ne leur explique pas la finalité des choses qu'elles seraient, pourtant, d'accepter ou non !

La "peur" semble justifier les moyens de "non-communication" chez les "stratèges" de SNCF Réseau !

S'ils ne veulent pas communiquer sur le fond, nous irons à l'Action directe avec les populations locales comme nous l'avons toujours fait, de l'obscur, nous passerons à la lumière de cette déroute du fret ferroviaire dans cette région du Centre-Val de Loire, où les acteurs de ce territoire (Région Centre-Val de Loire : Fatima HRICH) n'ont pas voulu communiquer avec nous, en nous renvoyant dans les cordes de SNCF Réseau Cente-Val de Loire basé à Orléans (Véronique POIRON), pas de pitié pour la "brûlée vive" locale, feu la "pucelle", non pas de la République mais de l'ex-royauté, où les acquis et les dîmes envahissaient le quotidien des masses populaires en proie, non pas à la réforme des retraites mais à la disette de cette maudite "Guerre de 100 millénaires", où, nous, les français continuons à prendre du retard grâce à ces technocrates de pacotille qui affaiblissent implacablement notre cher pays !

Que Karima KHADIR vienne donc nous expliquer comment se passe la "Communication" avec les masses populaires, alors qu'elle ne donne AUCUN SON à des riverains excédés MAIS exclusivement la parole de bénitier à William PELLETIER, le maire de Châteauneuf-sur-Cher qui se dit "satisfait du dispositif de communication présenté par SNCF Réseau".

Amen ! Ben voyons ! Bravo pour ce discours chloroformé !

Comment expliquer, comme le relate le Canard Enchaîné (12/04/2023) "Que remplacer les trains de marchandises par des semi-remorques, ce n'est pas un progrès pour la planète....", puisque "Depuis la dernière récolte, en juillet 2022, la coopérative céréalière AXEREAL, implantée en région Centre - 11 000 agriculteurs -, a comptabilisé 129 annulations de trains, soit 9 % des convois que la coopérative devait faire circuler . "

Les raisons ? Les grèves, manque de peronnel, ou de matériel, des travaux qui s'éternisent ? "En remplacement, AXEREAL a dû affrêter 5 800 camions sur les routes".

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Super le bilan carbone !

"Du blé, pourtant, AXEREAL en débourse par poignées, ces dernières années, pour essayer de rénover les tronçons qui relient ses silos à grains au réseau principal, en coopération avec les régions et SNCF Réseau. Qui affirme de son côté avoir doublé ses investissements destinés au fret entre 2020 et 2022 : 140 millions par an".

Et le Canard Enchaîné d'amplifier : "Hélas, c'es bien pâle pour effacer des décennies de sous-investissement. Un quart des voies "capillaires", qui releient les trains de marchandise au réseau, ont été abandonnées aux mauvaises herbes en 5 ans, soit 822 km. Après 40 ans de décrépitude, le ferroviaire a tout de mêm regagné 1 point sur le routier, entre 2020 et 2022, avec 10,7 % des marchandises transportées par rail. Mais, sur 5 ans, la part de marché stagne. Et reste inférieure de 7 points à la moyenne européenne".

INVESTISSEMENT TITANESQUES...... DANS LE VIDE  ? L'ARGENT PUBLIC JETE PAR LES FENETRES ?

"L'opérateur national n'est pas prêt de sortir du marasme. Entre 2006, date de l'ouverture du fret à la conccurence, et aujourd'hui, Fret SNCF a réduit ses effectifs de 15 000 agents à ... 5 400", rajoutant que "C'est la croix et la bannière pour trouver un conducteur, un agent au sol et une machine qui fonctionne" selon David LASNIER, secrétaire-général CGT-Cheminots de Vierzon qui râle !

La filiale de l'entreprise publique risque désormais une sanction de la Commission européenne pour des aides "illégales" d'Etat (5,3 milliards d'euros de reprise de sa dette en 2019. "Pour la peine, Fret SNCF pourrait bien être obligé de céder gracieusement de nouvelles parts de mat=rché à ses conccurents, car le privé à déjà grignoté 37 % ,du transport sur rail. !

Le 24/02/2023, Elisabeth BORNE a lancé un plan à 100 milliards d'euros pour le train d'ici à 2040.

Sauf que, dans cette enveloppe, rien n'est, pour l'heure destiné vers le fret.

Et le volatile de marteler : "Même Jean-Pierre FARANDOU, le patron de la SNCF, qui n'a que l'expression "zéro carbone en 2050" à la bouche, ne s'est pas aventuré à évoquer les investissements nécessaaires pour remettre le réseau à niveau".

Dans un rapport publié en mars 2022, le Sénat estimait qu'il faudrait débloquer 2 milliards par an entre 2025 et 2030.

Mais l'Alliance 4F, qui réunit les professionnels du fret, évalue les besoins à 3,5 milliards annuels !

Car il convient de financer sans cesse des travaux titanesques : ponts, tunnels, viaducs, mise à niveau de la signalisation !!! .

Marc-Claude de PORTEBANE.

 

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